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Mort de Franklin Brito, la meute médiatique de nouveau en chasse contre Chávez.

Ce sur quoi avait tablé l’opposition vénézuélienne est arrivé. S’inspirant de leurs homologues cubains, les gusanos, les escuálidos ont poussés quelqu’un vers la mort pour fabriquer un martyr. Ils tablaient dessus de longue date, (voir l’article :
Comme à Cuba, fabrication d’un « martyre » au Vénézuela ?, daté du 13 juin 2010), Franklin Brito devant mourir avant les élections législative du 26 septembre. Sa mort est survenue lundi 30 août à l’hôpital militaire de Caracas d’un arrêt cardiaque.

La meute médiatique s’est donc mise en marche relayant divers mensonges. Il y eu El Nacional, EL Universal, Globovisión ainsi que d’autres au niveau international : ABC color du Paraguay (une belle bouse), El Mercurio du Chili (connu pour sa tendance Pinochiste), El Mundo d’Espagne, ABC d’Espagne et Courrier International connu pour dégainer plus vite que son ombre.

Les trois mensonges les plus répétés par les médias sur le cas de Franklin Brito

Caracas, 31 août. AVN. Depuis la mort de Franklin Brito lundi dernier dans l’unité de thérapie intensive de hôpital militaire de Caracas, Carlos Arvelo, comme conséquence de sa détérioration physique par un jeûne volontaire prolongé, les médias nationaux et internationaux ont commencé à reproduire une série de mensonges sur son cas pour discréditer le gouvernement vénézuélien et se plier à la campagne de l’opposition pour les élections parlementaires du 26 septembre prochain.

Le premier mensonge est que le gouvernement national a "exproprié" le producteur agricole et que pour cette raison, Brito a initié sa grève de la faim.

"Il y a sept ans, la "révolution paysanne" de Chávez a confisqué les terres de Franklin Brito dans l’état de Bolà­var (sud du pays), argumentant que ses titres de propriété sur 300 hectares n’étaient pas légaux", dit une note publiée ce mardi par El Mundo d’Espagne.

Cependant la vérité est que Brito n’était pas propriétaire légitime des terrains qu’il disait posséder et ce fut en 2003 que le gouvernement Bolivarien remit à l’agriculteur les titres de propriété de 290,20 hectares de la propriété La Iguaraya.

Le second mensonge est que les requêtes de Brito "ne furent jamais prise en compte par le gouvernement d’Hugo Chávez" comme l’assure le groupe espagnol ABC.

Chacune des plaintes que fit le producteur agricole fut traitée par les institutions de l’état vénézuélien.

En 2003 quand Brito débuta sa première grève de la faim pour dénoncer la supposée invasion de ses terrains, une commission de l’Institut National de Terres (INTI) s’est rendu sur son terrain pour effectuer une inspection où fut écarté une litige.

En 2005, l’INTI ratifia la propriété privée de Brito en lui octroyant le registre agraire correspondant et vérifia de nouveau qu’il n’existait aucun litige en vérifiant avec les documents de ses voisins.

Non seulement Brito fit appel de la décision mais sa plainte fut déclarée sans suite quand il fut prouvé qu’il jouissait pleinement des garantie de propriété de ses terres.

La réponse du producteur agricole à la décision de la justice vénézuélienne fut de se mutiler un doigt devant les caméras de télévision.

L’année suivante, Brito introduit un recours devant une instance supérieure qui fut déclarée non recevable. Juan Carlos Loyo, président de l’INTI, fut désigné pour s’occuper du cas et en peu de temps de nouveaux chemins furent ouvert vers sa propriété pour éviter les disputes avec les voisins, il fut également accordé l’amélioration des clôtures, des égouts entre autres bénéfices pour les terres de sa propriété.

En 2007, la Cour constitutionnelle du Tribunal Suprême de Justice pris connaissance du cas et vérifia "les éléments avancés par le citoyen n’existaient pas [...] au sujet des litiges de terres et de la violation de propriété."

En 2008, devant une nouvelle grève de la faim et l’imminence de sa mort, le gouvernement bolivarien envoya le président de l’INTI prêter assistance à Brito pour s’occuper de l’appel pour la révocation des titres de propriété de ses voisins.

Cette même année, le Gouvernement national décida d’octroyer de manière gratuite un tracteur et un râteau, répara son véhicule, octroyant des fournitures agricoles et déforestant 40 hectares de ses terres.

Dans ces circonstances, bien que le gouvernent vénézuélien se soit occupé de toutes ses demandes, Brito initia son troisième jeune volontaire en août 2009 devant les portes de l’OEA.

Le troisième mensonge est que Brito fut séquestré par les organismes de l’état, selon les déclarations de secteurs de l’opposition représentés par des fugitifs comme Oscar Pérez.

Le supposé "séquestre" fut une décision que prit le Ministère Publique pour garantir la vie de l’agriculteur, qui continua son sévère jeûne bien que le Gouvernement Bolivarien, pour des raisons humanitaires, avait révoqué les titre de propriété de ses voisins.

A la fin de 2009, un ordre de protection fut émis pour le transfert de Brito à l’hôpital militaire Dr Carlos Arvelo, où il reçut les soins nécessaires pour se maintenir en vie malgré la décision de ne pas ingérer le moindre aliment.

L’action fut reconnue et applaudie par des organismes internationaux comme les Nations Unies, la Croix Rouge , le Croissant Rouge, l’OEA, l’Organisation Panaméricaine de Santé, l’OMS, dont les représentant assistèrent au mois de juin à une réunion à Caracas avec le vice-président exécutif de la République Elà­as Jaua et le ministre des affaires étrangères vénézuélien Nicolás Maduro, pour connaitre l’état de santé de Brito

"Nous n’avons jamais vu un état aussi préoccupé pour la défense des droits d’un seul homme comme ce fut pour le cas de Franklin Brito" dit alors le coordinateur permanent des Nations Unies au Venezuela, Alfredo Missair, en sortant de la réunion.

Cependant ce mardi les médias locaux comme El Nacional et El Universal, ont donné beaucoup d’espace à des porte-paroles de l’opposition qui tentent d’attribuer la responsabilité de la mort de Brito à l’état vénézuélien, s’en servant comme d’un autre thème de leur campagne électorale.

C’est ainsi qu’on a pu lire des titres comme "Brito victime des politiques agraires du gouvernement" ;"A Franklin Brito on garantit sa mort" ; "l’état prive Franklin Brito illégalement de sa liberté" ou "la mort de Brito reflète l’inaction de l’état sur le thème des droits humains".

Source : AVN

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