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À qui la faute ?

L’effroi, l’horreur, la barbarie… Ces qualificatifs font florès dans les médias français (et étrangers) après les six attaques terroristes perpétrées à Paris dans la nuit du vendredi 13 (ont-ils choisi à dessein cette journée marquée, comme on le sait, de mauvais augure ?) novembre ? Oui, ces qualificatifs sont justes, indéniablement, et l’on ne saurait passer sous silence le drame vécu par les victimes et les familles directement touchées, compatir à leur douleur. Ceci dit, et qu’il faut dire, il serait trop facile d’en rester à ce que je considère une analyse sommaire et biaisée.

Qui, en France, au sein de la classe politique, de ce qu’on appelle maintenant d’un terme qui ne veut rien dire : la société civile, au sein des mouvements organisés (syndicats, partis, etc.) a, depuis maintenant cinq ans, cinq terribles et longues années, « compati » à la douleur des Syriens, qui vivent au quotidien l’effroi, l’horreur, la barbarie… Leur président, que les politiciens français vouent d’un bel unisson aux gémonies, vient, devant des députés français, de prononcer une phrase que tout le monde, si les œillères n’empêchaient pas de voir, devrait accepter comme une vérité douloureusement exacte : « Paris a connu ce que nous, les Syriens, nous vivons depuis cinq ans » !

Car le point de départ est bel et bien là. L’État islamique a « fleuri » sur le fumier entassé en Syrie par l’OTAN, en tout premier lieu, par la France et son soi-disant « tranquille » président, François Hollande, le principal boutefeu occidental, le plus fanatique va-t-en-guerre, celui qui a fait (et qui fait toujours) du renversement de Bachir el-Assad une question quasiment personnelle, tout autant son prédécesseur Sarkozy avec Kadhafi en Libye. Lui au moins avait des prétextes, guère avouables certes. Mais quels sont les motifs censément plus avouables de Hollande ? Les a-t-il jamais énoncés ? Pour quelles raisons lui et l’OTAN sont-ils allés fomenter de l’extérieur ce que la presse bien-pensante appelle maintenant une « guerre civile » ou, tout simplement, une « crise », et qu’un peu de bon sens permet de qualifier plus justement de « guerre importée » ? Je lis les grandes explications sociologiques du Monde sur la raison pour laquelle la France serait le pays que les djihadistes « aiment haïr ». Un article sans doute satisfaisant sur le plan intellectuel, mais qui, sur le plan politique, laisse dans l’ombre le fond même de la question : pourquoi et comment une organisation (il faudrait trouver un autre mot, bien entendu) terroriste a-t-elle pu surgir et surtout se développer avec une telle vitesse et, surtout encore, se doter en si peu de temps de moyens financiers, logistiques et militaires absolument inouïs qui feraient pâlir d’envie n’importe quelle autre ? Quand un « mouvement » terroriste arrive à s’emparer de territoires aussi grands que ceux qui sont tombés sous la coupe de l’État islamique (nous sommes là très loin du fameux « foco » des guérilleros latino-américains des années 60 et 70), à faire régner sa sinistre loi sur des régions entières, à s’emparer de puits de pétrole, à les faire fonctionner, à vendre leur pétrole sur on ne sait trop quels marchés, c’est, d’une part – comment en douter ? – qu’il bénéficie de très puissants appuis, et, de l’autre, qu’il répond aux attentes de certains États, de vrais États, eux, qui ont besoin de lui pour arriver à leurs propres fins.

Nul n’ignore les visées que s’étaient fixé les États-Unis au Moyen-Orient à l’époque des Bush père et fils – des visées que les administrations démocrates n’ont jamais cherché à infléchir, pas plus Clinton qu’Obama : elles apparaissent dans leur stratégie qui consistait en gros à « foutre le merdier » dans cette région du monde, à la balkaniser en entités inviables et invivables, d’une part, pour pouvoir continuer de dominer plus facilement un coin de la planète richissime en pétrole, d’autre part pour pouvoir mieux « protéger » leur grand allié de la région, Israël. Sur ce plan-là, comme stratégie, c’est réussi, il faut bien le reconnaître. Que ce fût à la longue une stratégie foncièrement stupide crève autant les yeux. À plus forte raison quand, à cette stratégie imbécile sur le long terme, s’en est ajoutée une autre tout aussi stupide, issue du 11 septembre 2001 (un événement aussi « mystérieux » que l’assassinat de Kennedy en novembre 1963, et qui le restera encore très longtemps) : « faire la guerre » au terrorisme, menacer de bombarder une soixantaine de « trous perdus » du monde ! Comme si on pouvait liquider le terrorisme par des bombardements ou alors, en assassinant un par un les chefs les plus connus !

On a vu les conséquences de cette stratégie à la cow-boy en Irak, qui est précisément le fumier sur lequel ont commencé à bourgeonner, à fleurir puis à pousser dru et fort d’abord Al-Qaeda, et maintenant l’État islamique. Le bouillon de culture du terrorisme djihadiste tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec ses terribles conséquences –parce qu’aucun mouvement précédent n’a jamais été dotée de tels moyens de faire du mal – c’est, ne l’oublions pas, l’Iraq et la stratégie politique et militaire fondamentalement erronée de la Maison-Blanche et de son Pentagone.

Mais si l’on peut comprendre que la Maison-Blanche, dont la tradition n’a jamais été, au fond, que celle consistant à « rouler des mécaniques » et à régler les problèmes à coups de feu, comme si notre planète était un saloon du Far West, comme elle l’a fait depuis deux cents ans (sinon, demandez leur opinion aux Latino-Américains), bref, si la diplomatie étatsunienne se caractérise, encore et toujours, par son primitivisme, on a du mal à s’expliquer comment la France (j’entends : son gouvernement), dont la diplomatie a été, des siècles durant, symbole de subtilité, de capacité à analyser et à nuancer les problèmes, emboîte d’une manière si cavalière et si guillerette le pas des nouveaux maîtres du monde (qui le seront, certes, de moins en moins, mais qui le resteront aussi longtemps que l’Europe ne se dotera pas d’une politique internationale à elle) et les accompagne dans toutes leurs équipées. Sur ce point, le « suivisme » est de mise, qu’on se revendique de la droite décomplexée à la Sarkozy ou de la gauche « nominale » : chacun y est allé de sa petite « proxy war ». Sarkozy a eu sa Libye, et Hollande a toujours (hélas) sa Syrie. Au moins, Chirac s’était fait un point d’honneur de ne pas accompagner Bush dans son aventure irakienne… Un beau moment d’indépendance française en politique internationale que ses successeurs auraient dû avoir le bon goût d’imiter, car il n’a été qu’un feu de paille.

Comme si l’Irak n’avait pas été suffisant ! Comme si les conséquences de cette terrible erreur (pour le reste du monde, pas pour les États-Unis, bien entendu, puisque cette décision faisait partie de leur stratégie) n’avaient pas assez sauté aux yeux de tous les gouvernements du monde et qu’il faille en rajouter ! Comme si la décision la plus intelligente quand on veut éteindre un feu, c’est jeter de l’huile dessus ou y rajouter des bûches ? Comme si la politique la plus subtile était de monter sur le char étasunien et d’accompagner toutes les équipées de la Maison-Blanche et du Pentagone (pour lequel, rappelons-le, la guerre est une affaire absolument juteuse) !

Qu’on me dise un peu ce que la France (son gouvernement et ensuite son peuple qui en paie les conséquences) avait à gagner en attaquant la Libye, en détruisant ce qui était jusque-là un État fort et en la transformant en ce qu’elle est maintenant : un patchwork de tribus et d’ethnies ? Qu’on me dise un peu ce que la France avait à gagner en imposant de l’extérieur une guerre à l’un des rares États laïques et solides du Proche-Orient et du monde musulman ?

Et tout ça, quelle pitié ! uniquement pour renverser un président syrien qui n’a pas l’heur de plaire à Washington parce qu’il est l’allié de l’Iran, contre lequel la Maison-Blanche a une dent depuis 1979 ? Faut-il donc adopter sans broncher, quand on se dit représenter la France et mener une politique sensée, la politique saloonesque de Washington selon laquelle les problèmes se règlent à coups de bombes et par la force militaire ? Et maintenant que les États-Unis ont été contraints de mettre de l’eau dans leur vin et de négocier avec l’Iran, faute d’avoir pu renverser son gouvernement, quelle mine fera notre Hollande et son gouvernement et son parti « socialiste », puisque l’un des motifs jamais dits de la guerre contre la Syrie était d’enlever à Téhéran l’un de ses alliés les plus solides et donc de l’affaiblir ?

Alors, oui, il faut le répéter : l’État islamique (ou Daesh, comme on voudra) s’est développé à toute allure sur cette guerre-ci, tout comme les champignons après la pluie. Parce que ce genre d’armée (Valls vient de dire que c’en était une) ne pullule que dans le chaos. Et du chaos, l’OTAN et ses premiers va-t-en guerre, Sarkozy et Hollande, en ont semé à tour de bras : l’Irak, la Libye, la Syrie (autrement dit, ce qui n’est pas un hasard, les gouvernements, les États laïques les plus solides du Moyen-Orient, puisque, contradictoirement, des monarchies archiréactionnaires et théocratiques comme l’Arabie saoudite, n’auront jamais rien à craindre, elles, de l’OTAN dont elles sont les meilleurs alliées).

Les parents aussi bien putatifs que biologique de l’État islamique, ce sont les gouvernements occidentaux qui, nul ne l’ignore, non seulement ne l’ont pas combattu quand il aurait été encore temps, mais l’ont accouché, puis l’ont soutenu, financé, approvisionné en armes (et même de celles dont ne disposent que des gouvernements constitués) tant que celui-ci leur convenait pour renverser Bachir el-Assad (ainsi que les autres groupements terroristes qualifiés ni plus ni moins que d’opposition modérée). Et comme tous les Frankenstein de l’histoire, le monstre inventé de toutes pièces a brisé ses liens, est sorti des laboratoires et, pour se venger (d’on ne sait quoi), fait la guerre à tout le monde, tue à gauche et à droite, pourfend les « infidèles », autrement dit tous ceux qui ne sont pas lui-même. Tandis que ses inventeurs, absolument dépassés par les événements, ne savent plus quoi faire pour le ramener à la raison…

Hollande va lui déclarer la « guerre à mort », qui est, j’ose le rappelle, justement la seule solution que ce sous-doué de Bush avait trouvée pour se venger du 11 septembre… On en a vu le résultat. Espérons du moins qu’il lui fera une « guerre » un peu plus sérieuse que dans le cadre de la « coalition » conduite – une fois de plus – par les États-Unis depuis plus d’un an et qui n’a servi strictement à rien ! (Soit dit en passant, la Russie, avec le soutien du gouvernement légitime – je le rappelle – de Syrie et de son armée à terre a plus fait en un mois pour briser l’avancée de l’État islamique et à en desserrer l’étau et détruire ses infrastructures et sa logistique, ainsi que celles des autres groupes terroristes, que la « coalition » internationale dont tout le monde constate, par comparaison, qu’il ne s’agissait que de la poudre aux yeux. On ne saurait être à la fois l’allié et l’adversaire des terroristes, en choisissant entre bons terroristes, les miens, et mauvais terroristes, ceux d’en face...)

Alors, oui, coupable, Hollande, pour avoir contribué plus que quiconque à faire de l’État islamique – cet amalgame de « fous de Dieu » assoiffés de sang qui ne vivent que de tueries et de massacres d’innocents – ce qu’il est devenu : un Frankenstein incontrôlable !

Mais coupables aussi, les Français, pour avoir permis à leur classe politique de mener cette guerre immonde contre la Syrie ! Car, autant qu’il m’en souvienne, jamais personne, aucun parti, aucun mouvement syndical, aucun groupement d’intellectuels, aucune entité de la prétendue « société civile » n’a protesté contre cette guerre que Hollande et son gouvernement ont pu engager et mener comme s’ils avaient derrière eux l’approbation de la nation entière, toutes tendances confondues. Et ce, depuis maintenant cinq ans !

Combien de morts en France, mais surtout combien de dizaines de milliers d’autres morts en Syrie faudra-t-il donc pour que le peuple français oblige son gouvernement à cesser d’appuyer ses « bons » terroristes et à renoncer à sa si coûteuse idée fixe, qui vire à l’obsession : liquider Bachir el-Assad ?

Parce qu’apparemment les deux cent mille victimes à ce jour des cinq ans de guerre de l’OTAN et de la France contre la Syrie ne suffisent pas à faire prendre conscience aux Français que leur gouvernement fait absolument fausse route. Même pas quand les survivants déferlent en masse sur les côtes européens pour fuir l’horreur, l’effroi, la barbarie dont ils sont victimes ! Celles-ci sont des victimes « interlopes », comme dirait Brassens, des « métèques », qui, apparemment, ne pèsent pas, sur la balance de la vie, autant que les victimes parisiennes. Comme toujours, il faut que les victimes soient européennes ou vivent dans le Premier monde pour que l’horreur éclate aux yeux de tous ! Voilà à peine quelques jours, il y a eu des dizaines de victimes dans un attentat terroriste au Liban, qui n’ont eu droit qu’à de petits entrefilets ! Sans parler des attentats dans le reste du Moyen-Orient, qui y sont devenus le pain quotidien.

Le monde s’émeut devant les attentats absolument condamnables de Paris. Tous les grands de ce monde y vont de leur petit couplet, à commencer par ceux qui sont les premiers responsables de l’existence de Daesh, les créateurs du Frankenstein, les seuls responsables, par leur politique erronée, du chaos régnant au Proche-Orient (je ne parlerai pas des bombardements sur le Yémen de l’Arabie saoudite, ce grand allié occidental qui a plusieurs fers au feu et mange à différents râteliers, sous l’œil complaisant et approbatif de l’OTAN). Mais aucun ne bat sa coulpe…

Mais qui s’émeut en France depuis cinq ans (mais depuis bien avant ailleurs) devant les enfants syriens tués par les bombes et les armes de l’Occident, devant les civils innocents, les femmes, les personnes âgées dont le seul crime est de vivre sous un gouvernement qui ne plaît pas à Hollande et à son grand patron, la Maison-Blanche ?

Oui, je me demande que diantre Hollande avait à faire dans la galère syrienne ? Et les Français qui n’ont jamais dit mot ?

Alors, oui, émouvons-nous avec raison des morts parisiens, mais, vous les Français, agissez pour que votre gouvernement cesse de commettre les crimes qu’il commet aujourd’hui même en Syrie, par action et par omission…

Jacques-François Bonaldi

La Havane

Samedi 14 novembre 2015

COMMENTAIRES  

16/11/2015 09:13 par marc

Que penser de celui qui s’indigne de recevoir des éclaboussures quand il jette du sang dans un ventilateur ?

16/11/2015 09:48 par Fald

Juste deux petites remarques, si vous permettez :

Il faudrait arrêter l’éloge de la grande sagesse de Chirac et Villepin : nous ne devons leur bonne décision qu’à un hasard de calendrier. Bush ne pouvait pas attendre, pour attaquer, qu’il fasse 50° à l’ombre sur le théâtre des opérations, comme on dit élégamment pour un champ de bataille, et les roses-verts allemands ne pouvaient pas se permettre d’y aller avant d’être réélus au Bundestag. Et les Français ne pouvaient y aller qu’en tant "qu’Européens". Alors, certes, Villepin a su transformer cette contrainte en grand exercice de style à l’ONU, mais ne soyons pas dupes.

D’autre part, c’est bien beau de remonter à la Libye ou je ne sais quand. Mais les choses ont commencé beaucoup plus tôt, en mai 1978, en Afghanistan, lorsqu’un gouvernement classé pro-soviétique par les géopolitologues distingués a pris le pouvoir. Pour la masse des Français, dont sans doute un bon paquet d"èlgéessonautes", la guerre n’a commencé qu’en janvier 80 avec les Soviétiques qui allaient "conquérir les mers du Sud", ce qui est aussi con que de conquérir les façades maritimes de la suisse, mais ça a marché. Je suis très sensible à cette question car je suis de la toute petite élite qui s’est faite insulter à tour de bras parce qu’elle refusait de soutenir le droit de l’homme de tuer sa femme, cet homme fût-il en guerre contre l’Armée Rouge elle-même.

Car les Français, et plus généralement les Occidentaux, qui se croient tellement supérieurs sont de vrais gobeurs de propagande.

Lorsque, dix ans plus tard on leur a dit que les "combattants de la liberté" avaient été remplacés par de méchants "taliban"(sans -s au pluriel, ça fait couleur locale et permet de poser à l’érudit), seuls les mauvais citoyens qui ont plus de 8 jours de mémoire politique se sont aperçus que c’étaient les mêmes, mais qu’on allait désormais les combattre car ils ne servaient plus à rien après nous avoir aidés à vaincre l’URSS.

En 2008, Hekmatyar nous a tué 10 soldats d’un coup. Je n’ai pas dû être très nombreux à ma rappeler que c’était ce même individu à qui on livrait le dernier cri des missiles Stinger en 1985 pour empêcher Gorbatchev de se tirer du merdier par une solution négociée avec les moins fous des "combattants de la liberté".

Israël a au demeurant fait pareil en favorisant le Hamas pour faire chier Arafat. Ce n’était pas seulement criminel, c’était à courte vue et très con.

Et depuis, ça continue. On utilise cette lie du monde islamique, puis elle nous pète à la gueule comme une arme mal déchargée au moment où on voudrait la ranger. En Algérie, en Egypte, au Liban, en Irak, en Lybie, en Syrie, etc, la liste est longue.

Oui, ça dure depuis 1978, depuis 37 ans, dans chaque camp, le renouvellement des générations se fait et rien ne change. Le seul moyen serait désormais que le sacro-saint Occident reconnaisse les faits et arrête unilatéralement les conneries pendant au moins aussi longtemps.

Mais je n’ai aucun espoir.

16/11/2015 10:53 par jean-marie Défossé

On ne peut que partager la totalité de ce texte de Jacques-François Bonaldi , même si ici , je mets en exergue le paragraphe suivant :
...
« Mais coupables aussi , les français , pour avoir permis à leur classe politique de mener cette guerre immonde ...etc... etc... »
Cette guerre et combien d’autres actuelles ou passées avec l’approbation ou l’indifférence de la nation entière ?

Il est vrai que le système français est bien verrouillé (renforcé en 1958) , corruptible et corrupteur tout à la fois , et de longue date , au point qu’il est plus facile d’en accepter les dérives , les roueries et les fourberies assassines par excès de laxisme ... plutôt que de les combattre dans une solidarité populaire nationale .

Le pire que peut produire ce laxisme coupable vient et va nous revenir en pleine gueule comme un boomerang et nous ferons des défilés de compassion avec nos petites bougies ou nos bouquets de fleurs , avec nos marches blanches en criant et en pleurant en coeur « Plus jamais çà ! » ... JUSQU’A LA PROCHAINE FOIS , JUSQU’A LA PROCHAINE HECATOMBE !

Car nous sommes dans l’aire des hochets divers et multiples , des jeux , des loisirs , de tout ce qui peut nous détourner de l’ESSENTIEL au profil du SUPERFICIEL .

Au paroxysme de leur malhonnêteté , et pour cause de grandes ambitions guerrières et hégémoniques , nos politicards n’hésitent pas un seul instant à nous susurrer , à nous soumettre l’alternative d’une "UNION SACREE" entre tous les partis politiques français .

Oserions-nous pour nous mêmes ou pour nos proches , accepter une "UNION SACREE" avec des individus (voisins ou autres) qui relèveraient POUR LE MOINS d’une procédure judiciaire devant un tribunal de grande instance ?

Pour ma part , j’hésiterais ! Car on ne peut rien attendre de réellement positif d’une telle association , qui régirait ses privilèges et ses lois sur le dos ou sur la vie d’une majorité de ses semblables . A moins pour certains (trop à mon avis) de considérer la malhonnêteté comme une nouvelle référence morale .

16/11/2015 10:53 par Aldamir

Lorsqu’un crime est commis, l’enquêteur et le juge cherchent à comprendre d’abord A QUI PROFITE LE CRIME . Ensuite ils procèdent à démêler les liens pour déterminer les causes principales et le véritable motif, qui ont conduit à cet acte et quels sont les parties qui sont impliquées et qui doivent être incriminées. C’est ainsi que la vérité s’établit et la Justice apportée et donnée. C’est pareil avec les crimes des terroristes, lorsqu’on cherche à connaître à qui profite leurs crimes, qui sont les parties impliqués directement qui les ont armés et envoyés, et dans quel but, et pour quel motif réels , les choses deviennent claires et permettent alors de circonscrire les conséquences (flot des réfugiés), et les solutions idoines rapidement trouvées par l’arrêt de tout approvisionnement en munitions et en armes des auteurs ainsi que la fermeture des frontières par lesquels ils reçoivent tout renfort ou aide, ce qui conduira irrémédiablement à l’arrêt des combats et de toute action , et par conséquent permettra le retour de tous les réfugiés à leur foyer dans leurs pays. C’est cela que les responsables cherchent à éviter en induisant l’opinion publique en erreur en reportant son attention et son intérêt sur des points subsidiaires qui augmentent de plus en plus le flou et éloigne la volonté de recherche des tenants et des aboutissants . Le prolongement du conflit répond à leur inquiétude grandissante sur la découverte du pot aux roses. Le principe sur lequel repose jusqu’ici l’attitude de certains Etats terroristes, notamment occidentaux, que leur sécurité se base sur l’insécurité des autres. Les peuples de la planète, singulièrement victimes, l’ont bien compris et retenus.

16/11/2015 12:26 par Bernard gensane

Et pendant ce temps, Bush, qui a foutu le bordel que l’on sait, coule des jours paisibles dans son ranch.
Et pendant ce temps, les ganaches militaires de droite reviennent : Général Desportes : "Les Français doivent renoncer à une partie de l’Etat Providence au bénéfice de la sécurité". Pas touche les actionnaires !

16/11/2015 12:49 par Cunégonde godot

Mais coupables aussi, les Français, pour avoir permis à leur classe politique de mener cette guerre immonde contre la Syrie ! Car, autant qu’il m’en souvienne, jamais personne, aucun parti, aucun mouvement syndical, aucun groupement d’intellectuels, aucune entité de la prétendue « société civile » n’a protesté contre cette guerre que Hollande et son gouvernement ont pu engager et mener comme s’ils avaient derrière eux l’approbation de la nation entière, toutes tendances confondues. Et ce, depuis maintenant cinq ans !

Bien vu !

16/11/2015 13:07 par Vincent

tout est dit, et c’est lumineux. je vous en suis infiniment reconnaissant.
merci également à Fald dont je partage le désespoir.

16/11/2015 13:10 par Photini

"Personne (...) n’ a protesté (....)" :
En effet, révoltée, j’ai désespérément attendu un appel à manifester et me sens coupable de mon impuissance.
Seuls des partis comme le PRCF totalement ignorés des media dominants, dénoncent cette politique coloniale.
Comment, quand, où crier "PAS EN MON NOM !" ?

16/11/2015 14:36 par sergio

La France serait en guerre, certes mais depuis combien de temps ? Car « la guerre de sarkozy » comme aimait le rappeler l’état major étasunien… n’en fini pas de s’étendre bien au-delà de la seule Libye, pays martyrisé, pillé… où règne l’arbitraire absolu (inénarrable, tellement c’est l’enfer sur terre, comme en Syrie ou en Irak, mais pas que… puisque les Etats-Unis imposent la terreur au reste du monde, et dans leurs projets criminels figurent en bonne place les objectifs incontournables... (ceux jetés quotidiennement en pâture à l’opinion publique étasunienne) l’ennemi public n° un... la Russie, puis se sera... la Chine (à moins qu’ils décident d’exterminer le peuple russe et chinois simultanément ?... va savoir !...), l’Europe est déjà largement vitrifiée, paralysée à coup de missiles nucléaires à demeure, puis viendront les autres, tous les autres...), voulu par le clan de ce petit (et c’est peu dire, tellement ce type est tout petit …) môssieu (sarkozy et son conseiller spécial, B et H Lévy, en tôle ces deux criminels… et vite !) et la guerre de son immonde successeur (digne héritier de l’ineffable caméléon, Mitterrand, homme sans morale aucune… prêt à toutes les vilenies pourvu qu’elles préservent sa maudite carrière, au détriment de tout et surtout du peuple français et de l’intérêt général… étalon du cynisme, bête immonde, tout autant que ses admirateurs… comme ces messieurs de la famille : sarkozy… hollande et consorts… tels que les sous-fifres de service : Juppé, Valls, Fillon, Macron, etc. « l’anti-humanité » quoi !) notre problème immédiat est… comment nous en débarrasser… vite fait bien fait !

16/11/2015 15:12 par Jean-Luc LAURENT

Je partage ton analyse Jacques-François, comme je sens ta juste indignation.
j’en profite pour te saluer et être un brin nostalgique de La Havane où nous nous étions vus et de où, par la suite, tu nous avais envoyé tes traductions de textes de José Marti.
Amitiés et j’espère à bientôt.

Jean-Luc (Laurent) et Martine (Potel), Paris.

16/11/2015 15:19 par Paul-Victor de Merode

À qui la faute ?

Nos dirigeants, notre politique extérieure, mais aussi notre apathie ou notre indifférence.

Mais un beau discours et de beaux arguments sont aussi utiles qu’un fusil sans cartouches : ils impressionnent, font croire que, mais au fond demeurent bien inoffensifs. L’illusion d’une alternative est maintenue, c’est déjà cela.

« faire la guerre » au terrorisme.

Y compris le plus meurtrier : le terrorisme étatique.

"Alors, oui, émouvons-nous avec raison des morts parisiens, mais, vous les Français, agissez pour que votre gouvernement cesse de commettre les crimes qu’il commet aujourd’hui même en Syrie, par action et par omission…"

C’est aussi ce qu’ont tenté d’exprimer, avec des flammes et du sang, une poignée de barbus.

Merci de maintenir LGS en vie, une des rares plateformes où l’on sait encore prendre du recul par rapport aux événements et en décrypter les sources et les enjeux.

16/11/2015 16:38 par Beyer Michel

Si la riposte au terrorisme est proportionnelle au nombre de discours : nous sommes sauvés, Hollande ne sait plus ou donner de la tête....Que de blabla !!!!

16/11/2015 19:03 par Cunégonde godot

Fald :
Il faudrait arrêter l’éloge de la grande sagesse de Chirac et Villepin

Et bien moi, je n’hésite pas à faire l’éloge de MM. Chirac et Villepin sur ce point fondamental. Leur faire un mauvais procès pour une question de calendrier est pitoyable. Au reste, M. Villepin aujourd’hui s’exprime de la même façon. Il n’a pas bougé d’un iota. Je me refuse absolument à cautionner en quoi que ce soit la politique des "socialistes" français à la Fabius-Hollande, en droite ligne de celle de MM. Mitterrand (guerre du Golf), Jospin (les Balkans), Sarkozy-Kouchner-Juppé (les Balkans, Irak, Lybie), etc.

16/11/2015 19:03 par Précision

Quand un « mouvement » terroriste arrive à s’emparer de territoires aussi grands ... , à s’emparer de puits de pétrole, à les faire fonctionner, à vendre leur pétrole sur on ne sait trop quels marchés...

Pour ce qui concerne le pétrole, Il paraitrait qu’il serait exporté par BMZ Ltd, la compagnie maritime de Bilal Erdoğan, fils du président Turc Recep Tayyip Erdoğan.

16/11/2015 19:18 par Cunégonde godot

M. Bonaldi :
on a du mal à s’expliquer comment la France (j’entends : son gouvernement), dont la diplomatie a été, des siècles durant, symbole de subtilité, de capacité à analyser et à nuancer les problèmes, emboîte d’une manière si cavalière et si guillerette le pas des nouveaux maîtres du monde (qui le seront, certes, de moins en moins, mais qui le resteront aussi longtemps que l’Europe ne se dotera pas d’une politique internationale à elle) et les accompagne dans toutes leurs équipées.

La diplomatie française emboîte le pas de la "diplomatie" otanesque. Comment pourrait-il en être autrement ? Et comment l’ "Europe" otanesque pourrait-elle se doter d’une « politique internationale à elle » en restant dans l’OTAN ? L’ "Europe" et l’OTAN sont le même paquet. L’une ne va pas sans l’autre. Arrêtons de se mettre la tête dans le sable. Être à la fois pour l’ "Europe" et pour une diplomatie indépendante n’a aucun sens...

16/11/2015 19:24 par macno

Je n’aime pas ce texte, mais ne le renie pas.
Beaucoup de choses sont vraies, et les indignations de l’auteur sont entièrement à son honneur, j’en ai moi aussi des semblables, je les garde pour moi et ma rage, car je suis certain qu’elles ne peuvent pas faire une bonne analyse. Aucune indignation, surtout en géopolitique ne fera jamais une bonne analyse, et des indignations, le plein est fait, par pitié n’en jetez plus !
Il n’y a pas de morale en géopolitique, il faut s’en faire une raison. Il ne peut donc pas y avoir d’indignations, ou alors elles ne servent à rien, à rien, à rien...désespérément à rien.
« (...)Kadhafi en Libye. Lui [Sarkosy] au moins avait des prétextes, guère avouables certes »
On ne connaît donc pas les "prétextes" de notre beau Pays pour avoir bombardé un Pays et tué des milliers de gens et ce, dans la plus parfaite illégalité onusienne ?
Quels sont donc « ces prétextes guère avouables » ?
Il faut le dire clairement qu’en réintégrant l’OTAN, la France a accepté tous les objectifs déterminés par le PNAC, et qu’elle s’est rangée dans le clan des Américains, contre la Russie...
Pour l’instant il semblerait qu’elle ait misé sur un mauvais cheval.
« renverser un président syrien qui n’a pas l’heur de plaire à Washington parce qu’il est l’allié de l’Iran, contre lequel la Maison-Blanche a une dent depuis 1979 »
Si la politique américaine était aussi simpliste que ça....

16/11/2015 19:38 par Rebours

La sagesse de Chirc n’etait’elle pas commander par le depit .En effet les charognards ne se sont pas entendu sur la repartition du butin de la premiere intervention au koweitt menee elle par la coalition occidentale.

16/11/2015 20:46 par pierreauguste

J’aime bien cet article ,il me fait plaisir,il me sort de ma solitude,il alimente ma rage, mon désespoir,mon impuissance à ne pas pouvoir répondre au matraquage télévisuel,mais comme le dit si justement"Macno",s’il sert un peu dans l’information pour ceux qui n’auraient pas suivi depuis bien longtemps(et c’est déjà pas mal) il ne nous aide guère dans l’analyse .Si c’est un bon début d’histoire,que dire de la stratégie "étasunienne",de l’indifférence de nos entourages face aux morts d’en face,de l’ incapacité des gens(nous les premiers), partout, à argumenter contre les pièges politiciens concoctés depuis sûrement bien longtemps dans les officines "ad hoc",de la bonne conscience,mais surtout pas de la conscience....Je n’ai pas de réponses,mais je ne veux surtout pas uniquement de la colère ou de l’indignation et même si ce n’est qu’utopie je préfère encore le rêve.....faute d’action.

16/11/2015 22:01 par jacques-françois bonaldi

a macno

Vivant à Cuba depuis maintenant presque quarante-cinq ans et subissant donc depuis autant d’années la politique de la Maison-Blanche vis-à-vis de la Révolution cubaine, je peux vous garantir que, hélas, oui, la politique étasunienne est "aussi simpliste que ça".

Quant à l’indignation, je pense que s’il y avait eu un tantinet plus, avant, chez les Français, peut-être aurait-on pu éviter aux Syriens la destruction de leur pays, avec toutes les conséquences qui en découlent...

17/11/2015 06:37 par Cunégonde godot

M. Bonaldi :
Mais quels sont les motifs censément plus avouables de Hollande ? Les a-t-il jamais énoncés ?

C’est à se demander si lui-même les connaît. Il ne reste plus qu’à espérer que l’entrée dans le conflit de la Russie produise au plus vite les effets escomptés : la fin de la guerre civile en Syrie à la suite de négociations entre les Russes et les Américains, des Américains qui tireront les marrons du feu, comme d’habitude. M’est avis que l’Angleterre et l’Allemagne seront dans le coup aussi (ils le sont déjà). Tout cela par-dessus la tête de notre grand leader "socialiste" qui aura tout loisir de compter les morts civils français...

17/11/2015 06:38 par depassage

@jacques-françois bonaldi.
Il est toujours juste de s’indigner devant l’effroi ou tout mal quelconque, car c’est un réflexe sain et surtout honorable pour qui le fait avec discernement et sagesse comme vous le faites. Par contre, votre réponse à macno m’interpelle, me parait simpliste et m’incite à reprendre macno et l’appuyer. Si l’exemple de Cuba peut faire apparaitre l’impérialisme US comme simpliste, pour des raisons historiques liées à leurs histoires respectives, il n’en est pas de même pour le reste du monde. Oui, la stratégie de tout impérialisme est simple dans son fond, mais illisible à beaucoup dans sa forme particulièrement à notre époque.
On constate par exemple que dans les deux Amériques, l’impérialisme se fait shérif ou gendarme sans suppléants ou avec des suppléants occasionnels. Dans le reste du monde, il n’ose l’aventure sans suppléants et veille à se constituer des stellites dans toutes les régions qu’il juge vitales pour lui. En Europe, il compte sur le triumvirat Angleterre, Allemagne et France. En Asie, sur le Japon et la Corée du Sud. Au Moyen Orient sur les pays du golfe Persique, la Turquie et Israël. Quant à l’Afrique, elle reste dans les remous des convoitises comme un butin de guerre, tout en essayant de l’éloigner des solidarités avec les pays avec qui elle peut agir d’égal à égal. Pour le moment seul compte le « containment » ou le confinement de la Russie et la Chine que certains osent comparer à l’impérialisme US, par méconnaissance ou par amalgame en confondant influence et prédation.
Une pensée aux familles de nos morts de toute la planète et de la France plus particulièrement.

17/11/2015 08:12 par KATE

Dans l’ensemble, je suis d’accord avec Monsieur BONALDI. Mais qu’il n’insinue pas que l’ouvrier moyen n’a pas les moyens intellectuels de comprendre ce qui se passe dans cette "guerre".
Nous n’avons pas les moyens d’avoir toutes les informations. La Presse ainsi que les Chaînes de télévision sont muselées et on ne nous sert que du "politiquement correct" voire de la désinformation.
OUI la France en intégrant la politique de l’OTAN devenait un adepte de la politique étrangère des USA et quelque soit le "guignole" à la tête du pays Français (sortant tous de la même école, rappelons le) rien ne changera.
On a créé un monstre et maintenant on pleure sur ce qui arrive.
Par contre je ne reconnais plus mon pays, la France, qui était un pays où les gens se battaient pour leurs idéologies, est devenu un pays soumis et passif. Le gouvernement, quel qu’il soit, vote des lois ou font passer des décrets dans la nuit sans que le peuple réagisse.
Notre monde s’écroule de partout et personne ne bouge.
On laisse notre pays faire la guerre au Moyen Orient sous des prétextes fallacieux et le peuple français ne dit rien...
Mais on s’en fout de leur pétrole ! nous pouvons nous en passer. Nous avons les meilleurs ingénieurs avec de nouvelles technologies non "polluantes" qui ne demandent qu’à être soutenus. Au lieu de cela, ils doivent partir à l’étranger s’ils veulent être entendus et travaillés. Nous préférons conserver nos vieux "professeurs poussiéreux" qui démoralisent nos jeunes doctorants en leur imposant des méthodes révolues.
La "mémoire vive" de notre pays est bridée. Pourquoi, dans ces conditions, se sentiraient-ils concernés par ce qui se passe autour d’eux, ils savent que notre monde est en plein processus de destruction.
Mais, nous pouvons encore agir en tant que citoyen français en refusant d’aller voter aux prochaines présidentielles. De toute façon on finira avec les mêmes et nous ne sommes pas obligés d’en choisir un des deux.
Pour finir, si les Français ne se sentent pas plus concernés par le monde qui les entoure, alors, nous subissont ce que nous méritons.

17/11/2015 09:29 par legrandsoir

Mais, nous pouvons encore agir en tant que citoyen français en refusant d’aller voter aux prochaines présidentielles.

Sage conseil que les beaux quartiers dispenseront aux banlieues avant de s’enfermer dans l’isoloir.
Quand la droite sera seule à voter, quand le taux d’abstention battra les records, il lui suffira de 50,01% des 10% de votants pour être majoritaire.
Ce qui fait que la droite et la fausse gauche gouvernent en alternance, c’est que la France pauvre ne vote pas à gauche ou ne vote pas du tout.

17/11/2015 09:31 par macno

@ jacques-françois bonaldi
Il n’est pas possible de comparer la politique des USA vis à vis de Cuba et celle CONTRE la Russie qui a bien plus d’un siècle d’existence, dont l’ampleur n’est pas comparable et qui est infiniment plus complexe. La politique des US contre Cuba, était et est toujours plus une question de principe que celle de véritablement lutter contre un "danger", mais je ne minimise pas pour autant la résistance cubaine qui a été admirable.
Si l’embargo avait été levé depuis longtemps, il y a fort à parier que le régime cubain n’aurait pas survécu aux "sirènes" de la consommation capitaliste, mais je peux et j’espère me tromper pour l’avenir.
Contre l’Orient (Russie, Chine enfin les BRICS), c’est une autre affaire, car il est alors question du Pouvoir sur la Planète et la nuance est de taille...
Merci à depassage qui a très bien développé l’essentiel de mon propos.
Depuis le dépeçage de la Yougoslavie, Tous les chaos qui ont été provoqués par les Américains dans le bassin méditerranéen (ainsi que celui en Ukraine) a pour but l’encerclement et la déstabilisation de la Russie.
Je vais peut-être paraître rabâcher, mais je n’ai pas trouvé d’analyses plus pertinentes, qui résiste aussi bien au temps (elle a 3 ans) et qui résume mieux la situation que celle là : "frappe contre la Syrie, cible la Russie" de Andrej Fursov
http://legrandsoir.info/frappe-contre-la-syrie-cible-la-russie.html.
Pour comprendre ou même seulement avoir une idée des objectifs du « Grand Jeu, c’est-à-dire (de) l’affrontement entre les grandes puissances pour le contrôle du cœur de l’Eurasie » qui a sérieusement "de la bouteille" (et la Syrie, l’Iran etc, sont une partie des objectifs des occidentaux), voici un article des plus consistants qui soient sur le sujet, à lire et à relire :
http://www.revueconflits.com/le-nouveau-grand-jeu-bonus/
Il n’y a pas chose plus vicieuse que la géopolitique.
Un exemple : rien n’est moins certain que Hollande aurait pu avoir la possibilité en 2012 de changer la politique extérieure de la France après celle catastrophique enclenchée par Sarkosy en réintégrant l’OTAN, et en menant cette guerre inqualifiable (sauf devant un TPI) en Libye, et ce...sans se faire (un peu plus) hara-kiri politiquement...
La Gauche n’ayant pas réagi du tout contre la guerre en Libye, et assez tard pour certains (toujours à Gauche) contre celle en Syrie...et quant aux médias, garants d’une "bonne" opinion publique, ils avaient fait bien sagement leur "boulot".
La France a pu sortir une fois de l’OTAN, mais j’ai l’intime conviction que des pressions politico-économiques et militaires, sont autant de verrous pour que ça ne se reproduise plus...
Il faudra les faire sauter, mais c’est certainement plus facile à dire qu’à faire...

17/11/2015 14:24 par legrandsoir

Si l’embargo avait été levé depuis longtemps, il y a fort à parier que le régime cubain n’aurait pas survécu aux "sirènes" de la consommation capitaliste, mais je peux et j’espère me tromper pour l’avenir

Le gouvernement américain, le gouvernement français, mais "le régime cubain".
Cherchez l’erreur.

17/11/2015 09:32 par Geb.

Il devient quand même de plus en plus évident que la solution pour se débarrasser des monstres de Daesh ne passe pas par une intervention française en Syrie ou ailleurs pour aller bombarder des chameaux et des fennecs, pendant que les tueurs voyagent sous protection US à travers tous le pays.

Voir la vidéo ci-dessous.

http://www.voltairenet.org/article189279.html

Ca serait plus économique et radical d’envoyer un ou deux "Rafale" pilonner l’Elysée, le Quai d’Orsay, et l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique, ainsi que le siège de l’OTAN... ((-

Et pourquoi pas Wall-Street ?

Et laisser Poutine et Assad régler la situation là-bas en compagnie de ceux qui se battent réellement contre les Islamofascistes.

En une semaine le problème serait réglé.

Parce que, finalement, on ne peut soigner un malade sans s’attaquer aux causes réelles fondamentales du fléau.

J’ai toujours détesté la politique des emplâtres sur les jambes de bois.

Encore plus quand ce sont ceux qui ont coupé la jambe qui la pratiquent

Mais ça n’est qu’un "rêve"...

Je pense qu’ils sont capables de refiler la gangrène même à une jambe artificielle.

17/11/2015 10:33 par Fald

à Cunégonde,

Je me doute bien que Villepin ne va pas se désavouer à propos de son heure de gloire. Et je veux bien admettre que ni Chirac ni lui-même y seraient allé de bon cœur si les Allemands avaient décidé de suivre Bush. Mais ils auraient joué avant tout "L’Europe l’Europe l’Europe" (comme les cabris de leur cher Général) et ils se seraient joints à l’aventure.

Or, en bons roses-verts, Schroeder et Fischer auraient foncé derrière les Yankees si ils avaient été réélus depuis quelques semaines au lieu de devoir se faire réélire quelques semaines plus tard. Je n’en ai aucun doute.

J’ai eu tout de suite à l’époque une impression de valse-hésitation de la part de Chirac. Sa détermination est montée progressivement et a conduit à l’apothéose vilepinesque de l’ONU. C’était beau, mais pas évident au départ.

Et je continue de penser qu’on a eu du bol au niveau du calendrier électoral allemand en conjonction avec l’été irakien.

D’autre part, je ne vois pas en quoi la mémoire que j’ai de cet épisode m’amènerait à "... cautionner en quoi que ce soit la politique des "socialistes" français à la Fabius-Hollande, en droite ligne de celle de MM. Mitterrand (guerre du Golf), Jospin (les Balkans), Sarkozy-Kouchner-Juppé (les Balkans, Irak, Lybie), etc.", comme vous dites. Je vous citerai Marcel Gotlib et la Bible réunis : " Jéhovah pas le rapport !"

Enfin, je ne vous traiterai pas de "pitoyable" uniquement parce que vous pensez autrement que moi sur ce sujet.

Artémisement vôtre,

Fald

17/11/2015 13:20 par Cunégonde godot

Désolé de vous faire de la peine, Fald, mais entre Chirac-Villepin et Hollande-Sarkozy-Jospin-Kouchner-Fabius-Mitterrand et j’en passse je choisis Villepin-Chirac.
M. Hollande nous emmène à la guerre mondiale, troisième du nom – et nul doute qu’il obtiendra l’assentiment empressé de M. Sarkozy sur ce point et de tous ceux que j’ai nommés (les vivants du moins)...

17/11/2015 13:25 par Julie

Ceci est un excellent article. Par ailleurs, je me dois de relever quelque points qui me chafouinent.
Vous ventez l’action de la Russie dans le démantèlement de l’Etat Islamique grâce à leur efficacité mais vous oubliez peut-être le nombre de civils qu’ils ont tué lors de leurs attaques... C’est sur, tirer dans le tas et en masse c’est plus efficace que de cibler les attaques en faisant tout pour éviter de tuer des innocents... C’est pourtant ce que vous reprochez à la France (de tuer des civils en Syrie) mais ses attaques sont beaucoup plus ciblées et ne visent pas les civiles.

Deuxièmement, cela vous parait vraiment invraisemblable qu’en bon pays démocratique la France souhaite retirer du pouvoir un homme qui gaze sa population quand elle n’est pas d’accord avec lui et essaie de donner des moyens, car nous en avons, à un contre-pouvoir qu’elle considère (à tort ou à raison) meilleure pour le pays et ses habitants ? Est-ce vraiment personnel et dénué de sens d’aider des gens à renverser leur cruel dictateur ?

Je le redis quand même, mis à part cela je suis d’accord avec la majorité de votre raisonnement.
Bien à vous

17/11/2015 19:20 par macno

@ legrandsoir

Le gouvernement américain, le gouvernement français, mais "le régime cubain".
Cherchez l’erreur.

Là vous chipotez ! Des années et des années de bourrage de mou, qu’est ce que vous voulez ça marque et ça reste même dans les mots employés...
Mais le "j’espère" et tout ce qu’il entendait derrière, montrait bien dans quel camp je me situais :« il y a fort à parier que le régime cubain n’aurait pas survécu aux "sirènes" de la consommation capitaliste, mais je peux et j’espère me tromper pour l’avenir »
C’est le plus grand danger que coure la société cubaine, et vous le savez, être déstabilisée par cette "sirène" qui serait plutôt sorcière...

17/11/2015 19:58 par legrandsoir

Ce n’était qu’un exemple. Si vous étiez moins bavard et plus réfléchi dans vos commentaires...

Exemple :

C’est le plus grand danger que coure la société cubaine, et vous le savez

Non, nous ne le savons pas. C’est vous qui projetez. Car ces sirènes-là ont déjà sonné, et de façon assourdissante, sans grand succès. Elles ont déjà sonné dans les années noires de la "période spéciale", elles sonnent tous les jours par les incitations pécuniaires offertes par les US aux médecins cubains pour les inciter à abandonner leurs missions (sans grand succès)... etc, etc. Elles sonnent par la loi US Cuban Adjustment Act qui offre monts et merveilles aux Cubains qui posent un pied aux US, etc, etc... Sous le blocus, elles sonnent tous les jours, depuis la Révolution cubaine, mais singulièrement depuis le début des années 90... Donc, c’est "peut-être", pas "sûrement".

17/11/2015 20:14 par Geb.

En effet , "le régime cubain", ça peut choquer.

Mais, pour la défense de macno, même les plus stricts d’entre nous sur la dialectique à employer finissent par être "imbibés" de cette bouillie verbeuse orwellienne.

Et puis finalement, la langue étant en constante évolution je me demande si être affublé du terme de "régime" par toutes ces ordures ça ne va pas devenir une boussole et une reconnaissance d’efficacité face à leur pouvoir de nuisance.

"Régime " ça signifie "organisation". Vaut mieux ça que "république bananière" ou "démocrature oligarchique" comme on devrait qualifier les structures toxiques Obamesques ou Hollandiennes,où nous vivons ici.

Après tout être qualifié de "régime" par des fascistes d’état ça me semble même plutôt gratifiant.

Mes, (nos), parents des "FFI" et de la "MOI" étaient qualifiés de "terroristes" par les nazis.

Aragon et Ferré ont très efficacement communiqué sur le sujet.

18/11/2015 08:21 par chb

Dommage vraiment qu’aucun de ces fous furieux qui ont assassiné 130 personnes à Paris, pas plus que les Merah Kouachi qui ont fait la une lors d’autres massacres pré électons, ne soit encore vivant pour que leur cas soit étudié sagement. Dommage aussi que les jihadistes revenus en Europe (que quasiment tout responsable politique, maintenant, veut envoyer en prison ou déchoir de ses droits nationaux !) ne causent pas plus à des psy, sociologues, voire journalistes debout.
La radicalisation qui pointe chez certains commentateurs (rafaler l’Otan et l’Elysée, mazette) peut être intéressante comme sujet d’étude de repli. En dépassant le poncif « rouge-brun », je veux dire.

@ Julie : aider les gens à renverser leur cruel dictateur est sûrement noble dans une perspective d’amélioration du sort des peuples. Perso, j’ai cessé d’approuver cette tendance (romantique ?) en voyant les résultats en ex-Yougoslavie, en Irak, en Libye ... et, à contrario, au Qatar ou en Saoudie.
Merci à JF Bonaldi qui met judicieusement les points sur les i. Son boulot à Cuba aussi mériterait d’être plus connu.

18/11/2015 21:35 par Geb.

Dans tout cela, et en exergue, il y a quelque chose qui semble venir me chiffonner l’esprit.

Les coïncidences, ou appelez ça comme vous le voudrez...

Nous savons que nos maîtres font en sorte que leurs crimes soient siglés afin que leurs sujets puissent se rappeler des faits à travers la narrative qu’ils leur ont concoctée.

Quelque fois ils vont si loin que quelqu’un chez eux doit leur rappeler que parmi les zombies il y a encore quelques cerveaux avec plus d’un neurone

Un exemple connu : En préparant l’Opération en Iraq qui devint en suite "Enduring Freedom", (O. E. F.), le Pentagone avait choisi comme nom de code "Opération Iraqui Liberation". Un sous-fifre un peu plus raisonnable leur fit alors remarquer que "OIL", (Pétrole en Anglais), ça faisait un peu trop "orienté" et que le commun citoyen yankee, (Et les autres dans le Monde), pourrait se poser des question sur les intentions des USA dans leur désinterressement pour la libération des peuples opprimés par le méchant Saadam.

Pour une fois ce fut la sagesse qui pris le dessus.

Or ceux qui mènent tout ça utilisent ces acronymes ou ces dates pour que les masses se souviennent des événements à travers la narrative de ceux qui les provoquent.

Or, que voyons nous ?

9/11 en 2001, le "World Trade Center" ? Le "911", le numéro de l’appel d’urgence des pompiers aux USA,

A Londres dans le métro en 2005, le 7/7. Facile à retenir. Chez les Anglo-saxons c’est l’équivalent de 24h/ 24 chez les fast-food et les peep-shows. (- :

A Paris, le "Bataclan", le vendredi 13. Ceux qui penseraient que les islamofascistes ont choisi cette date à dessein ont tout faux. Pour un Musulman ou un Arabe du Moyen-Orient, ou un mercenaire djihadiste syrien, "vendredi 13" ça ne signifie rien, et le chiffre "13" encore moins.

Par contre pour les population des pays en question ces chiffres sont ancrés dans leur subconscient. Y compris avec leur nouvelle signification.

C’est vrai il y a eu, et il y aura certainement, d’autres attentats à des moments divers moins "marqués", mais ces trois dates marquent chacune un tournant crucial dans l’interventionnisme des gouvernements des pays concernés en créant un effet de bloc sur des interventions extérieures fondamentales et urgentes, ou des atteintes aux droits des populations du lieu qui dans d’autres circonstances n’auraient pas été possibles sans grincement de dents desdites population, au minimum.

Vous me direz "très conspirationniste tout ça"... Ce sont des "coïncidences fortuites".

Et en suivant la vulgate en vigueur vous aurez certainement raison...

Mais moi qui suis un coco rationaliste, marxiste, et athée de surcroît, si je crois aux coïncidences, de même qu’aux rencontres des planètes entre elles quelquefois, je ne crois pas et ne pourrai jamais croire que la même personne puisse toucher l’Euromillion trois fois de suite, avec les mêmes numéros, en jouant de la même façon, dans les mêmes circonstances, sans qu’on ait quelque peu trafiqué le tirage.

18/11/2015 22:17 par Geb.

La radicalisation qui pointe chez certains commentateurs (rafaler l’Otan et l’Elysée, mazette)

Mon cher "chb" j’espère que tu as pris ce commentaire au deuxième degré ? Non ???

Et qu’il s’agissait simplement de cibler verbalement les vrais responsables de la catastrophe ?

Ou tu penses que c’est sous une tente dans le désert syrien, ente deux falafels et une tasse de café à la cardamome, que tout ce merdier s’est préparé ?

19/11/2015 00:23 par chb

Ah, c’était de la blague, cher Geb, eh ben tant pis pour ma théorie ;-)
N’empêche, la responsabilité du gvt français dans le massacre de vendredi dernier mériterait qu’on s’y arrête, qu’on y arrête certains (ir)responsables qui ont joué avec le feu. Latuff n’est pas le seul à en avoir eu l’idée ces jours-ci.
https://latuffcartoons.files.wordpress.com/2015/11/hollande-syria-islamic-state-daesh-france-terrorism-paris.gif

19/11/2015 03:44 par jacques-françois bonaldi

À Julie

Dans un monde idéal où tous les États, petits ou grands, vaudraient pareil et pèseraient aussi lourd, la fameuse « obligation de protéger » qui n’a été accrochée que tout récemment et par contrebande à la panoplie des principes du droit international acceptés communément (mais guère respectés, on le sait) : égalité souveraine des États, non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres États, liberté des peuples de choisir librement leur système politique et économique, règlement des différends par des moyens pacifiques, non-recours à la force ou à la menace de la force, etc., etc., serait sans doute la bienvenue et mériterait nos applaudissements. Le hic, c’est que notre monde – on le sait aussi – est loin d’être idéal, et que ce sont donc les mêmes grands et gros États qui ont les moyens militaires et financiers de mettre en pratique ladite obligation et d’aller, tel Don Quichotte, de par le monde pour « redresser les torts et défendre la veuve et l’orphelin, bref, pour « protéger » (avec ou sans appui de la non moins fameuse « communauté internationale », qui est un autre mythe onusien). Dans ce monde idéal que je dis, il serait peut-être temps, alors, d’aller « protéger » la population noire des États-Unis contre une police qui la prend pour cible, jour après jour, comme au tir au pigeon.

Quant à l’intervention de la Russie en Syrie, je vous signale juste deux points : 1) elle intervient à la demande de ce qui reste encore, que je sache, le gouvernement légitime dans ce pays, avec son accord, donc, et en coordination avec l’armée syrienne à terre ; 2) par contre, les interventions de la « coalition internationale », tant en Iraq qu’en Syrie, se font sans l’accord des gouvernements en place, et que les attaques actuelles de la France sont une violation pure et simple (une de plus) de la souveraineté nationale syrienne.

Je suis heureux en tout cas de savoir que les attaques françaises ne visent pas les civils ! Bien entendu, l’ours russe, lui, n’a pas ces « égards »…

A Kate

« Mais qu’il n’insinue pas que l’ouvrier moyen n’a pas les moyens intellectuels de comprendre ce qui se passe dans cette "guerre". » Où donc ai-je affirmé ça ?

À Macno (et à Depassage)

Mon article n’ayant rien à voir avec Cuba, je n’en dirai rien.

Au sujet du « simplisme », une idée qui vous choque, alors, je la tournerai différemment : disons qu’il est assez « simple » de suivre la « diplomatie » étasunienne, que les clefs en sont loin d’être incompréhensibles, quand on se dote d’un certain nombre d’instruments théoriques et de concepts que beaucoup considèrent de nos jours comme de vieilles Lunes : lutte de classes, hégémonie (recherche ou maintien de), etc. Et quand je dis « États-Unis », je ne parle pas seulement de la Maison-Blanche et du département d’État ; j’y accole toujours leur Congrès, constitué, sauf rares exceptions, de millionnaires et de milliardaires. Il n’est pas difficile de comprendre les intérêts que ces trois-là défendent. Je n’en dirai pas plus, parce que là non plus ce n’est pas mon propos.

19/11/2015 22:58 par juan

il y a je pense un préalable à tout ça , la Russie intervient en Syrie avec l’accord de Bachar et en respectant la souveraineté de l’état syrien , Bachar et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour prendre des décisions communes
la France elle n’a jamais eu l’accord du président syrien pour bombarder la Syrie et maintenant nous allons envoyer le porte avion Charles de Gaules , François Hollande ne veut pas rencontrer le président syrien
camarades je me trompe ou pas ? dites le moi
imaginons la situation inverse en France ? es que les camarades de gauche pas de Gôche accepteraient que des pays étrangers viennent bombarder la France ? sans l’accord du gouvernement français bien sûr que non
restons responsables et sérieux , nous devons nous ressaisir afin d’être solidaire du peuple syrien
je ne veux régler aucun compte avec personne
pour bombarder la Libye et la Syrie un débat devait avoir lieux conduit par M Valls à l’assemblée nationale rien n’a été fait
au dernière nouvelle la Belgique enverrait une frégate qui accompagnerait le porte avion français toujours sans l’accord du gouvernement syrien
combien de camarades réagissent à cette situation une poignée seulement , c’est un peu comme si la Syrie était un pays que l’on n’aurait pas besoin d’être respecter , il y a un peuple en Syrie qui souffre nuit et jour
la France doit respecter la souveraineté de la Syrie et de son peuple avant tout
Bachar demande ce que veut la France ? pourquoi intervient elle ?
regardons tout simplement ce que sont devenu la Libye de l’Iraq avec la fiole bidon de Colin Powel ...

mes remerciements à J F Bonaldi et à LGS

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