Bayrou monte-en-l’air

On savait François Bayrou capable de toutes les virevoltes, de toutes les cascades politiques, mais de là à être pendu par une jambe aux grilles arrière d’un stade de rugby, de quoi se faire la pau tout seul... fallait-il qu’il nous épatâtes.

Rien n’effraie Saint François de Bordères. Il y a 24 ans, il sauta dans une piscine vide. Il y a quelques mois, il replongea dans une droite bien pleine, qu’il n’avait en fait jamais quitté. C’est que le centre, territoire de nulle part mais de droite, se prête à toutes les contorsions, à toutes les escalades.

Il y a fort longtemps déjà, Léonard de Vinci écrivait :

"le néant n’a pas de centre, et ses limites sont le néant"

Saint François de Bordères vient une nouvelle fois d’en reculer les limites. À chaque campagne électorale notre homme se centre, se concentre, se déjante, se recentre, mais finit toujours par "tomber" chez lui, à droite. Une seule chose nous étonne cette fois-ci : il vient de tomber à gauche, après avoir été pendu par une jambe, au milieu – oui au milieu – d’une grille de 2,5 m de haut.

Que voulait en réalité Saint François :

prendre à revers la mêlée ?
rivaliser avec le père Noël ?
se rendre intéressant ?
toucher des droits sur un jeu vidéo ?
passer inaperçu ?
entrer sans payer ?
en bon politicien, faire les poches des spectateurs ?
s’en griller une dans le dos du public ?
se faire la belle en douce ?
un crash-test avant la chute finale ?
la politique buissonnière ?

Le centre est une chute perpétuelle à la droite du rien.

Jean Ortiz

COMMENTAIRES  

01/01/2014 04:21 par patrice

A la droite du rien sans oublier la gauche du néant !.
Je pense que le système en coma dépassé devrait être mûr pour un grand "tourneboulement", il risque d’y avoir du sport, de toutes les manières c’est la seule issue, la prise de conscience collective sans quoi le fascime bien abject du nouveau désordre mondial nous tend les bras !
Bonne année à toute l’équipe du Grand Soir et tous ses contributeurs ..

01/01/2014 22:48 par Feufollet

Quiconque n’a pas d’esprit
A au moins un corps
C’est le minimum vital

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