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L’islamophobie, une obsession française

Des inscriptions racistes, « la France aux Français », « les Arabes dehors », « mort aux Musulmans », et des croix gammées peintes sur les murs des mosquées de Besançon et de Carpentras, une adolescente voilée agressée physiquement à Evry (Essonne), à Reims, une jeune fille de 18 ans, victime d’une violente attaque -un homme l’a saisie par le cou et a voulu la dévoiler-. Plus grave, à Argenteuil, Leila, 21 ans, perd le bébé qu’elle portait. Deux hommes s’en sont pris à elle et lui ont donné un coup très violent à l’abdomen.

Ces faits qui se sont déroulées récemment n’ont pas eu droit à la couverture médiatique qu’ils méritent. Ils n’ont pas en tout cas bouleversé la conscience des journalistes d’ordinaire prompts à s’emparer de ce genre d’événements. Que signifie l’assourdissant silence des média, des autorités publiques et des féministes (à la notable exception, il est vrai, de Laura Maï-Gaveriaux, philosophe, qui s’indigne du silence radio des féministes) ?
Doit-on penser qu’il ne s’agissait pas là des « bonnes victimes », qu’il y a donc de « bonnes » et de « mauvaises » victimes, qu’il n’est peut-être pas bon, en France actuellement, de s’appeler Aicha ou Fatima quand on subit des violences ?

Besançon, Evry, Carpentras, Reims, Argenteuil, quatre cités françaises, très différentes, qui sont le théâtre d’agressions islamophobes voilà de quoi troubler les Musulmans au premier chef. Et s’ils choquent à juste titre les Musulmans, ils devraient aussi interpeller la conscience universelle.

Les mosquées souillées, les cimetières profanés, les femmes voilées agressées ne se comptent plus. Ce sont là autant de phénomènes dont la réalité ne souffre aucune discussion et qui témoignent incontestablement de l’essor d’un sentiment islamophobe, conduisant à des passages à l’acte qui devraient inquiéter les démocrates et les humanistes de tous bords et de toutes tendances.

Et pourtant, on entend ici ou là des voix s’élever pour contester la réalité de cette islamophobie, des auteurs, comme Caroline Fourest, se livrer à des digressions sémantiques dont la fausseté n’a d’égale que l’absurdité. Dans une de ses chroniques radiodiffusées, elle procède à une analyse qui est de part en part sophistique. Elle commence par constater que le racisme anti-musulman existe (qu’elle se rassure, on ne l’a pas attendue pour le savoir, c’est du réchauffé !)mais craignant d’avoir déjà trop concédé aux musulmans, elle se ravise et décrète qu’il ne faudrait pas parler d’ « islamophobie » parce que ce serait fermer la voie à toute appréciation critique de l’intégrisme musulman. Par conséquent, pour maintenir ouverte la possibilité de la critique de l’islamisme, voire de l’islam, il faut laisser prospérer le racisme anti-musulman. L’autorisation du racisme anti-musulman est le prix à payer pour le maintien de la critique légitime du fanatisme religieux.

À ce compte-là si l’on suit Caroline Fourest, il y a du racisme anti-juif, mais il ne faut pas parler de judéo-phobie, car assimiler le racisme antijuif à la judéo-phobie serait interdire la critique du fanatisme juif. Il faudrait donc permettre le racisme anti-juif, c’est-à-dire les pogroms, les profanations de cimetières pour que les libertés fondamentales soient sauves. Emportée par sa spécieuse rhétorique, Caroline Fourest ne voit pas qu’à un moment ou à un autre on bute sur les sujets empiriques qui pâtissent du rejet, de l’intolérance et du mépris.

Cette islamophobie qui, sur les ondes et les média audiovisuels, se donne libre carrière est portée par un certain nombre d’écrivains, d’intellectuels, de professeurs, de journalistes qui se présentent souvent comme des croisés de la liberté, des chantres de la démocratie, des avocats de la tolérance, des parangons de l’idéal républicain. Et un certain nombre pratique le truquage (notamment les citations tronquées) avec, il faut bien le dire, un talent assez inégal et quelquefois sans aucun talent.

Caroline Fourest en est un excellent exemple. Voilà une batteuse d’estrade dont le bagage académique est, à vrai dire, assez léger et qui se voit propulsée dans le landerneau médiatique à l’égal d’une pasionaria de la lutte contre le fanatisme, surtout musulman, à qui elle doit sa fulgurante carrière et sa « gloire » médiatique. Elle n’a aucune compétence universitaire pour traiter des réalités de l’islam, elle n’en connaît pas l’histoire, et pas davantage les tenants et les aboutissants. Elle ne sait pas la langue arabe, elle ne dispose d’aucun moyen d’accéder aux ouvrages canoniques, elle est incapable de lire le Coran dans le texte. Elle parle donc de l’islam à tort et à travers, privée qu’elle est de tous les moyens sérieux d’en faire une approche véritable. D’où une superficialité dans le propos qu’elle cherche constamment à dissimuler avec une vigueur et une hargne dans le ton mais qui ne trompent que les ignorants et ne prêchent que les convaincus.

Le succès de son livre est entièrement dû à l’atmosphère d’islamophobie qui règne en France. Sans elle, ce livre, « Frère Tariq » (Grasset) « qui a véritablement lancé sa carrière médiatique, est truffé d’erreurs, de raccourcis et de….contrevérités » (Pascal Boniface). Ne serait-ce pas que, comme le dit Pascal Boniface, la croisade contre l’islam est un thème « infiniment plus porteur médiatiquement » qui ajoute qu’en attaquent Tariq Ramadan, «  Caroline Fourest sait pertinemment qu’elle va s’attirer les bonnes grâces d’une partie des élites politico-médiatiques, et notamment celles de Bernard-Henri Lévy, premier pourfendeur de Ramadan ». [1]

Cette islamophobie est fort bien représentée sur les ondes et à la télévision notamment par toute une panoplie d’animateurs qui semblent s’être donné le mot. Eric Zemmour, qui voulant sans doute faire oublier qu’il est originaire d’une famille constantinoise, « lave plus blanc que blanc ». Sans doute attaqué de la sorte, Zemmour protesterait-il en disant que ses propos ne font que refléter l’état de choses existant. Faudrait–il alors rendre hommage à Claude Imbert, qui lui, au moins, ne s’avance pas masqué. Il avait écrit franchement dans un de ses éditoriaux du magazine « Le Point » :

« Je suis un peu islamophobe, ça ne me gêne pas de le dire. J’ai le droit de penser que l’islam - je dis bien l’islam, je ne parle même pas des islamistes - apporte une certaine débilité qui, en effet, me rend islamophobe. »

Il ne restait dès lors à Michel Houellebecq qu’à lui emboîter le pas :

« l’islam est la religion la plus con ».

Il est des thèmes et des termes qui égarent l’opinion depuis trente-cinq ans maintenant. Des thèmes et des termes sur lesquels les médias bâtissent des campagnes, ordonnent des cérémonies, conférences, films, tables rondes, dont on se sert comme d’un rideau de fumée. Une diversion coupable de la part de ceux dont la mission est précisément d’éclairer l’opinion, non de la tromper ou de la manipuler. Faute de nier la réalité de l’islamophobie, car on leur rirait au nez tant les faits sont massifs, certains journalistes, taraudés soudain par un penchant de sémantique, décrètent que le mot d’ « islamophobie » est impropre. Mais pour qui donc serait-il donc impropre ? Pour les Dupont et les Durand, qui n’ont jamais été eux-mêmes victimes d’insultes raciales, d’agressions physiques dues à leur faciès, de discriminations à l’embauche.

À l’évidence, l’islamophobie, ainsi considérée, est un épiphénomène. Et on peut même se donner le luxe d’en disserter savamment. D’autant qu’à suivre cette logique, toutes les discriminations seraient impropres, aussi bien la judéophobie que la christianophobie. Et pourquoi donc la judéophobie, la christianophobie seraient à l’égal de l’islamophobie impropres ? Parce que ces termes-là, comme celui d’islamophobie, sont tantôt adoubés par les uns, rejetés par les autres et manipulés par un certain nombre, dit-on. En veut-on des preuves ? Elles existent à profusion. La judéophobie n’est-elle pas rejetée par un nombre significatif de Français et d’Européens ? On ne saurait le nier. Mais elle est en même temps adoptée par une frange des chrétiens qui persistent à penser que les Juifs sont les assassins du Christ, et cette judéophobie n’est-elle pas instrumentalisée par certains ? Beaucoup à l’extrême droite n’en font-ils pas usage pour ‘faire signe’ à ceux des Français qui sont irréductiblement réfractaires au signifiant juif ?

Ces termes-là, contrairement à ce que l’on prétend, ne sont pas impropres. Au contraire, on peut y déceler une propriété du sens, c’est–à-dire l’adéquation du signe au signifié. N’en déplaise à certains journalistes, depuis plus de trente ans, dans les médias, l’islam a presque toujours été présenté comme une menace et un défi, Occident et Islam sont toujours campés en adversaires irréductibles au mépris des réalités historiques les plus fondées. Or, « Depuis une décennie, le terme d’ « islamophobie » fait l’objet en France d’une active disqualification dans l’espace public qui laisse peu de place à un débat serein. Des voix se font entendre pour bannir ce mot du vocabulaire courant, politique et même antiraciste ». notent Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, auteurs de « Islamophobie » ou « comment les élites françaises fabriquent le problème musulman » (La Découverte), alors que dans le monde anglophone universitaire, le contraste est flagrant : « les travaux pluridisciplinaires sur le concept d’islamophobie se multiplient » remarquent-ils. Il y a quelque temps, M. F Rousselet, dans les colonnes de « Libération » exprimait son souhait de bannir l’usage du terme « Islamophobie » comme d’autres auraient voulu bannir le terme de colonialisme, croyant par là que proscrire le terme ferait oublier la sordide réalité dont il est le signe. « Il serait bon de revenir au sens des mots et de s’interdire une bonne fois pour toutes le recours à celui qui fâche », c’est-à-dire islamophobie. D’après lui, ce n’est pas nécessaire, car « c’est à la justice de sanctionner toutes les discriminations anti-musulmanes quand elles sont avérées ».

Or, il y a nombre d’exemples d’attaques racistes avérées, de discriminations évidentes, de jeunes gens maltraités et discriminés par la police qui n’ont pas été sanctionnés. La justice n’a pas été rendue dans un nombre significatif de cas, et M. Rousselet, qui ne sera jamais, on en est heureux pour lui, l’objet d’attaques racistes, voudrait-il que ceux qui ont subi ces torts se taisent et croient encore à la justice de la République ? C’est un fait : la justice de la république est à plusieurs vitesses. De plus en plus de Musulmans, n’y croient plus et on ne saurait le leur reprocher. Il a fallu huit ans de procédure pour que les gendarmes qui avaient poursuivi ces malheureux garçons de Clichy-sous-Bois. Ziyed Benna et Bouna Traoré, respectivement 17 et 15 ans morts électrocutés alors qu’ils essayaient d’échapper à un contrôle de police, soient enfin traduits devant les tribunaux. Cet événement a mis le feu à Clichy-sous-Bois et inauguré trois semaines d’émeutes dans les banlieues françaises. Quels arguments peut-on opposer à leurs familles qui se sont adressés à la justice et il n’est pas même sûr que la justice soit en l’espèce rendue. On voit combien il y a un problème grave en France pour déférer à la justice les policiers qui commettent des actes délictueux.

Vu la déferlante des actes antimusulmans, de toutes sortes et de toutes natures, nier ces faits-là serait comme nier la pratique de la torture pendant la « Guerre d’Algérie ». Et pourtant on l’a fait. On a même entendu Guy Mollet, alors en charge des destinées de la France, démentir, à la télévision, l’existence de sévices et de violations des droits de l’homme en Algérie en répétant que la France, « patrie des droits de l’homme » ne saurait se rendre coupable de ce genre d’actes. Or les travaux des historiens, les dépositions des témoins, et pour couronner le tout, les aveux du Général Bigeard, de Massu et enfin de Aussaresses, en ont montré l’indiscutable réalité.

Il y a donc une islamophobie factuelle, empirique, n’en déplaise à nos grands intellectuels chez qui il existe une tradition de mépris des faits qui s’enracine dans un passé assez lointain : « Commençons par écarter les faits » disait déjà le brave Jean-Jacques Rousseau.
Mais le diagnostic des faits est imparable. Et c’est une véritable plaie nationale que de disserter à perte de vue sur des concepts sans se demander un instant s’ils ont ou non un lien, même ténu, avec les faits. Et l’islamophobie est une constellation de faits si colossale, que, déjà en 2001, comme l’indiquait Vincent Geisser, la Commission nationale consultative des droits de l’homme notait que :

« si les Maghrébins et les « beurs » issus de l’immigration étaient jusqu’à présent visés, ces violences se sont souvent élargies aux communautés arabo-musulmanes ».

Le réseau Raxen qui a procédé à une enquête sur les phénomènes racistes et xénophobes dans les 15 pays de l’Union Européenne conclut que « dans tous les pays, une islamophobie latente a mis à profit les circonstances présentes pour émerger, se concrétisant sous la forme d’actes d’agression physique et d’insultes verbales. Ces épisodes et d’autres signes semblent indiquer que le fossé est considérable entre les minorités et la population dans son ensemble » (cité par Vincent Geisser, La nouvelle islamophobie, La Découverte éditeur).

L’islamophobie n’est pas seulement empirique, elle est aussi intellectuelle. Un combat est d’ores et déjà engagé pour contester l’influence de la science arabe et islamique sur les Européens des temps médiévaux et de la Renaissance. On conteste à l’Islam sa science, sa tolérance et on pointe du doigt ses plaies guerrières, on lui reproche ses violences et il n’est pas jusqu’à Benoit XVI qui ne soit allé de son antienne éculée qui n’a, on le regrette pour lui, montré que son ignorance abyssale du monde de l’islam.
La parution de « Aristote au Mont Saint-Michel », dont le sous-titre est un emblème : « les racines grecques de l’Europe chrétienne » (Seuil), qui repose presque entièrement sur un judicieux montage de faits et d’analyses, mais qui sont pris dans une perspective faussée, parce que l’auteur n’a pas le sens de l’histoire en est un symptôme révélateur. Le bruit fait dans le landerneau médiatique parisien a montré ce dont étaient capables des folliculaires et des journalistes qui se prétendent des penseurs et qui ne sont que des idéologues animés d’intentions malveillantes à l’égard du monde de l’islam.

Devant une telle accumulation de faits et de certitudes, on est tout de même étonné de voir certains contester la réalité du sentiment islamophobe et de l’islamophobie théorique et pratique. Ils me font penser au « déni de réalité » (die Verleugung) que diagnostiquait le Dr Freud, une réaction de défense se manifestant par un refus de reconnaître des faits ou des réalités traumatiques ou, en tout cas, source de profondes irritations et de désagréments. Déni de réalité qui se corse jusqu’au fétichisme.
En quoi donc ? Eh bien comme dans le fétichisme, qui signale une déviation de la sexualité consistant dans le fait de remplacer l’objet sexuel proprement dit par un objet qui n’est pas propre au but sexuel normal. Il s’agit généralement d’une partie du corps (cheveux, pieds) ou d’un objet inanimé qui touche de près l’être aimé et de préférence son sexe (linge intime), eh bien l’islamophobie fétichise la haine de l’islam parce qu’elle ne peut plus être aussi ouvertement et librement antisémite et judéophobe que dans les années 1930.
Vu les désastres, les tragédies dus à l’antisémitisme européen et chrétien, cette judéophobie aurait peu d’audience, sauf dans les franges extrémistes dont l’influence est insignifiante.

On se rabat sur le « Juif » des temps actuels, c’est-à-dire l’arabe et le musulman, proies rêvées à la fois pour l’expression de ses haines ancestrales mais aussi pour se forger une identité. Car pour savoir qui je suis, il faut que je me distingue et que je pose un adversaire, voire un ennemi. L’acuité du sentiment islamophobe augmente d’autant plus, comme le faisait remarquer jadis Bruno Etienne, que depuis l’expulsion de 1492, les Musulmans sont de nouveau physiquement présents en Europe.

Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed se font forts de réfuter les arguments sur lesquels s’appuient une partie des journalistes et des intellectuels français pour disqualifier le concept d’islamophobie et en nier le caractère opératoire.

Omar Merzoug

»» Le Quotidien d’Oran

[1Pascal Boniface, les Intellectuels faussaires, Jean-Claude Gawsevitch éditeur ; peut-être n’est-il pas indifférent de rapporter que le manuscrit de Pascal Boniface a été refusé par 14 éditeurs parisiens, telles sont les misères de la liberté d’expression en France !


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