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L’anticommunisme « scientifique » des franquistes.

Comment affranchir la société du marxisme ? Isoler et éliminer le « gène rouge »

Le marxisme est une maladie génétique que l’on pourra guérir lorsque l’on parviendra à isoler « le gène rouge ». Le socialisme ne serait quant à lui qu’une « maladie mentale contagieuse ».

Ainsi raisonnaient, pendant la Guerre d’Espagne et les années de l’après guerre, Franco et le Chef des services psychiatriques militaires des armées franquistes, le « doctor » Antonio Vallejo Nágera, psy officiel des fascistes espagnols, nommé, par télégramme de Franco, le 27 août 1938. Et ce « médecin fou »... non ! ce facho, qui n’a rien à envier aux nazis, créa le « Cabinet d’investigations psychiatriques » pour étudier « les racines psychophysiques » du marxisme.

Il écrivit « La folie dans la guerre » en 1939, « Enfants et jeunes anormaux » en 1941, « Eugénèse de l’Hispanité », et le « Concerto pour instruments désaccordés. Souvenirs d’un psy », publié en 1984, après sa mort (1960). Vallejo Nágera engagea des recherches et des expériences médicales terrifiantes sur des prisonniers et prisonnières de guerre (une cinquantaine de femmes de Málaga), des membres des Brigades internationales (297), des détenus basques et catalans... Il opérait dans un camp de concentration à San Pedro de Cardeña. Il cherchait à établir les relations entre les « caractéristiques biopsychiques » du « sujet rouge » et son engagement communiste. Il partait d’un postulat : l’infériorité de l’homme et de la femme marxistes tenait à une malformation, à une perversion génétique. Eliminer le « gène du marxisme » éradiquerait donc le marxisme et améliorerait « la race ».

« Si comme nous le pensons, écrivait-il, les militants marxistes sont de préférence des psychopathes ordinaires, la ségrégation totale de ces sujets dès l’enfance pourrait libérer la société d’une plaie si terrible ».

Vallejo Nágera, ce Mengele espagnol, cet « idéologue eugéniste » du franquisme, était parvenu à un certain nombre de « constats scientifiques » sur lesquels s’appuyait la dictature pour mener à bien « le génocide » (Paul Preston) de l’Espagne antifasciste, ouvrière et paysanne : « l’infériorité mentale » des partisans de la République, et, au sujet de la femme militante : son « manque d’inhibitions intelligentes et logiques », « la faiblesse de son équilibre mental », son penchant pour la cruauté, le sexe libre... Les miliciennes boivent, fument, aguichent, draguent, portent l’uniforme serré et le fusil... Elles participent à la révolution seulement pour « satisfaire leurs appétits sexuels latents » .

D’où la nécessité, CQFD, de prisons féminines (l’enfer de celle de Las Ventas à Madrid, de celle de Albacete cauchemardesque....) afin d’ « enlever le diable » aux « salopes de rouges... et noires), de les « rechristianiser », de les « rééduquer », et le besoin de séparer les mères « rouges » de leurs enfants pour « éviter toute contagion ». Le régime confie les gamins des prisonnières, des « disparus », aux associations « bienfaitrices » phalangistes, et surtout aux institutions religieuses (l’Eglise espagnole a participé ainsi au « vol de milliers d’enfants », sans aucun mea culpa ni repentir jusqu’à ce jour), qui les « donnent » ensuite en « adoption » (vol d’enfant, crime d’Etat, crime contre l’humanité, imprescriptible) à des familles « bienpensantes », riches, bigotes, curaillones, phalangistes, militaires, gardes-civils... Les gamins recevaient un lavage de cerveau total, traumatisant ; on leur inculquait une idéologie contraire à celle de leurs parents. Des milliers d’enfants ont ainsi été volés (« sauvés ») par l’Etat franquiste, sans qu’aucun gouvernement espagnol n’ait à ce jour assumé ses responsabilités pour tenter, comme en Argentine, d’en retrouver le maximum. Plusieurs milliers et même sans doute plusieurs dizaines de milliers d’enfants volés en Espagne, beaucoup plus que dans toute l’Amérique latine des dictatures.

Des commandos de la Phalange se livrèrent même à l’époque, à la chasse à « l’enfant rouge » (« pour son bien »), en Espagne et même (et surtout ?) en France, où avaient trouvé refuge 17 489 enfants républicains espagnols évacués par la République... 12 831 d’entre eux « disparurent ». Pas de mystère ! Les franquistes se vantent de les enlever, en territoire français, pour les ramener en Espagne. Avec quelles complicités françaises officielles ? A quand des explications de la France officielle ? On trouve des photos de trains entiers d’enfants de républicains arrivant de France en gare de Barcelone, de Madrid, bras tendus, en 1939, 1940, etc., après avoir échappé, dit la presse... « aux griffes du marxisme » en France.

Vallejo Nágera créa même l’officielle « Délégation extraordinaire de rapatriement des enfants ». Le 30 mai 1940, Franco, par décret, déchut de « l’autorité parentale » les vrais parents des gamins, et quelques mois plus tard, une deuxième loi autorisa les familles « adoptives » à changer le nom et le prénom des enfants. Le crime d’Etat fut ainsi consommé. Ni Felipe Gonzalez, ni Aznar, ni Zapatero, ni Rajoy, n’ont bougé ni ne bougent. Pas de « Commission justice et vérité », pas de Banque de données génétiques... Au nom sans doute d’une « transition » consensuelle mais fort peu « modélique », et bien mal en point aujourd’hui.

Pour bons et criminels services, en 1951, l’Académie royale de Médecine éleva Vallejo Nágera au rang d’académicien, alors qu’il relève plutôt de Nuremberg. Quelques rues espagnoles portent encore son nom. Et les anticommunistes sont devenus « classe », et j’allais écrire :« plus malins » ???? Encore que... Ils n’expliquent plus par la biologie « l’infériorité du marxisme » !!! Mais sur le fond...

Jean ORTIZ

 http://www.humanite.fr/blogs/comment-affranchir-la-societe-du-marxisme-isoler-et-eliminer-le-gene-rouge-lanticommunisme

COMMENTAIRES  

16/03/2017 00:30 par yvan

Certes, et, en plus, nous avons la "chance" de voir en direct, sous nos yeux, que ce qu’a écrit Marx se vérifie. Revivre ce qui arriva en 1929 et lugubres années suivantes, si j’avais su, je n’aurais pas eu d’enfants et j’ai en plus des petits-enfants... Sinon, j’attire particulièrement votre attention sur le FONDEMENT du Communisme, par les Bolchéviques, qui furent tués au plus tard un an après la Révolution, ce qui donna tous les oligarques de la suite. La Chine subit le même sort. Ailleurs, les oligarques, les nôtres, sont plus insidieux. Ils utilisent d’ailleurs beaucoup gogole pour faire des recherches sur leur site... Je sais, ça va pas vous plaire. Tant pis : vaut mieux une vérité qui dérange qu’une hypocrisie qui ronge.

16/03/2017 00:37 par hf

Tu as raison de rappeler cette histoire, d’autres peut-être feront de même ailleurs, en Indonésie, au Moyen Orient... Ils rappelleront la façon dont les EU ont éradiqué les diverses menaces lors de la red scare, le mac maccarthysme...
En 2012, dans la campagne du Front de gauche de Mélenchon il y avait des drapeaux rouges et l’internationale. Ils ont disparu à présent, autres temps...

16/03/2017 02:29 par Georges SPORRI

Une série d’album BD intitulés "PARACUELLOS" est le récit de l’éducation de ces enfants dans les orphelinats catholiques (l’auteur s’est appuyé sur ses souvenirs). Ce qui est remarquable et édifiant, c’est que ces méthodes DURES n’ont pas abouti, le marxisme espagnol sera beaucoup plus étouffé par le PSOE, la sale guerre contre l’ETA, les niaiseries écologistes et surtout l’idéologie d’adhésion à l’ UE qui ont été très efficaces pour crétiniser la vie politique espagnole...
Je signale aussi qu’un des plus grand psychiatre français fut un réfugié politique espagnol François TOSQUELLES (ex membre du POUM et inventeur du concept de PSYCHOTHERAPIE-SOCIOTHERAPIE INSTITUTIONNELLE et du DESALIENISME).

16/03/2017 10:22 par D. Vanhove

Merci à J. Ortiz pour ces faits que probablement bcp d’entre nous ignoraient...

A quand un mouvement collectif pour rappeler ces faits aux autorités gouvernementales espagnoles afin d’entreprendre le travail qui doit l’être au nom de la mémoire...?

16/03/2017 11:06 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

Au lieu de parler de niaiseries écologiques, vous devriez mieux vous informer sur l’écologie. Il y a l’écologie de surface, celle des nuisibles dégénérés au pouvoir, celle qui a pignon sur rue justement et celle, radicale, dite écologie profonde, qui n’a alors strictement rien à voir avec la première, si ce n’est qu’elle en est sa parfaite antithèse.

http://partage-le.com/2017/03/defendre-la-nature-ou-defendre-la-civilisation-a-propos-de-savoir-ce-que-lon-veut/

http://partage-le.com/2016/09/linvention-du-labeur-et-du-desastre-par-paul-shepard/

http://www.philomag.com/les-livres/grand-angle/ecologie-communaute-et-style-de-vie-7371

16/03/2017 13:25 par Bruno

Je viens de lire l’article de Jean Ortiz.

Personne ne m’avait jamais parlé de ça ! Je connaissais l’histoire des "enfants volés " en Amérique du Sud pendant les dictatures fascistes mais en ce qui concerne l’Espagne, je ne le savais pas. Idem en ce qui concerne le fou franquiste qui se prenait pour un psychiatre ! Consternant et terrible !

Merci à Jean Ortiz !

16/03/2017 16:12 par Georges SPORRI

Je répond au "post" du 16-03-2017 - 11:06.
D’un côté tu as raison, les réseaux de villages et de chemins du néolithique sont la première grosse connerie de l’humanité. Elle fut d’ailleurs SACRIFICIELLE puisque l’espérance de vie des chasseurs-cueilleurs était de 70 ans et celles des sédentaires du néolithique de 35 ans...
Par ailleurs je pense que c’est impossible de tout remettre en cause, pour des raisons démographiques, et qu’il faut trouver une autre solution... C’est pour ça que je suis pour l’ANTHROPOCENE MARXISTE et contre le CAPITALOCENE (pillage de la nature en fonction des profits à court terme).

16/03/2017 17:30 par Placide prcf

Il ne s’agit pas ici d’un cas isolé.
Voir lors du génocide anticommuniste de 1965-66 en indonésie le sort réservée aux femmes communistes, sympathisantes, ou supposée tel.

N’oublions jamais les crimes du capitalisme !

http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/indonesie-repression-anticommuniste-gerwani-militantes-feministes-a-travers-temoignage-tapol-prisonniers-politiques/

17/03/2017 08:38 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

@ Georges Sporri. Certes, vous avez tout à fait raison, cependant que vous oubliez la cause réelle de ce Système qui atteint de plus en plus rapidement les limites de son expression, l’explosion démographique. Sans pétrole, pas de XXème et XXIème siècles tels que nous les avons connus ou les connaissons encore pour quelques brèves décennies. Il est déjà trop tard. L’issue viendra peut-être malgré tout de ceux-là même qui nous exploitent, mais à leur corps défendant. Encore que... C’est là que je les rejoins en partie (c’est bien le seul point ! ), dans l’urgence vitale de la baisse de la natalité ! Naturellement, cette évidence qui l’est pour beaucoup est absolument cachée à l’immense masse des imbéciles qui composent cette planète. Les hommes peuvent être rangés en diverses catégories, mais celles du bien et du mal en sont et resteront toujours les plus tangibles (avec la relativité de l’usage respectif qui leur est associée. Je n’ai pas parlé du relativisme qui lui, sert justement les intérêts du mal dans sa manifestation la plus explicite). C’est pour cette raison que je n’y ai pas mis de majuscules, même si elles peuvent aussi être utilisées par ailleurs, selon les circonstances.

Après des années et des années de lecture et d’expériences diverses dans TOUTES les couches de la société comme observateur privilégié (je n’ai aucun problème de ressources), de "ceux de la Haute" comme on dit "en-bas", aussi bien que chez les "gueux" tels qu’on les nomme parfois (souvent...) dans les "hautes sphères", j’ai pu constater que la connerie humaine et la méchanceté étaient à peu prêt également réparties, aussi bien que la bonté et l’intelligence. Le gros problème c’est que les premiers sont très majoritaires et les seconds, très minoritaires. Toujours ce rapport de 80/20... En politique plus que partout ailleurs, nous avons atteint l’acme de la veulerie, de l’inconsistance, de la malveillance, de la bêtise et de la médiocrité servile. C’est pour cette raison, qu’il faudra nous en débarrasser sans état d’âme ni pitié, d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard. Et plus nous tergiverserons, plus le risque de détruire cette Nature qui nous nourrit et nous environne sera élevé. Bien peu de personnes, parmi les 20% ont le courage ne serait-ce qu’à penser cette nécessité vitale. Le temps presse pour l’Homme. Un petit génocide nous débarrasserait des surnuméraires qui le sont surtout d’eux-mêmes. Irrespecteux d’eux-mêmes, ils ne peuvent que l’être a fortiori vis-à-vis de la Nature. Ce qui est en soi un crime contre l’Homme.

Votre marxisme de l’anthropocène si tant est qu’il puisse être mis en pratique deviendra alors totalement obsolète. Il n’y a aura plus ni capitalistes, ni prolétaires, mais seulement des femmes et des hommes de bonne volonté évoluant dans un respect mutuel d’eux-mêmes et de leur environnement naturel. Il faudra cependant encore des siècles pour retrouver un semblant d’équilibre, hélas...

17/03/2017 13:27 par Georges SPORRI

SURPOPULATION ??? C’est pas si simple... L’ Australie est 14X plus grande que la France et 3X moins peuplée. Les déserts arides et semi arides d’Australie pourraient être irrigués et fertilisés par des forages profonds (au moins 2X plus d’eau fossile en Australie que dans la mer NOIRE)... Alors je pense que la théorie de MARX (coexistence de zones surpeuplées et de zones désertifiées) est confirmée à 100% par les chiffres démographiques. Y compris en FRANCE ou l’urbanisme démentiel coexiste avec la désertification rurale !

17/03/2017 14:43 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

L’usage de la technologie est sans issue, les ressources manquant absolument (pour l’extraction d’un côté, pour l’exploitation de l’autre). La destruction des sols et des océans est une catastrophe absolue !!!. Mais silence radio dans nos meRdia ou presque. (On nous fait miroiter cette escroquerie intellectuelle de l’innovation technologique...). De toute manière, la technologie appelant la démographie et cette dernière la précédente dans un cercle vicieux sans fin de fausse destruction créatrice et de vraies destructions létales, il faudra un jour ou l’autre se résoudre à pratiquer une politique eugéniste intelligente, à défaut d’en venir à des méthodes beaucoup plus radicales, mais qui, en l’absence de la solution légère préconisée aura le mérite de mettre pour ainsi dire toute le monde d’accord... Le reste, tout le reste n’est que roupie de sansonnet...

17/03/2017 23:53 par legrandsoir

Vous votez pour qui ?

17/03/2017 20:07 par Geb.

@Ne pas être un cancer pour la nature...

Qui énonce sans rire :

Un petit génocide nous débarrasserait des surnuméraires qui le sont surtout d’eux-mêmes. Irrespecteux d’eux-mêmes, ils ne peuvent que l’être a fortiori vis-à-vis de la Nature. Ce qui est en soi un crime contre l’Homme.

Une première question : "Vous comptez commencer quand " ???

Une deuxième : "Vous êtes tellement sûr que vous ne ferez pas partie des génocidés ?

Et un troisième : Dans lequel des pourcentages cités entre les cons et méchants et les intelligents et gentils vous situez vous ??? Juste pour avoir une idée...

Cependant quand je vous lis je ne peux qu’approuver : La connerie humaine repousse chaque jour ses propres limites. Ca nous laisse au moins une certitude dans un monde incertain. ((- :

18/03/2017 04:01 par yvan

Geb, votre réaction est naturelle. Mais se doit d’être complétée.
Ce genre de personnes va prôner la diminution des humains car la planète a des limites. Que nous avons déjà cramé. Donc, la diminution est en train de se faire toute seule et se fera d’ailleurs certainement accélérer.
Là, le gars qui veut avoir plus d’espace, de possession, ne va jamais commencer par lui dans la diminution. Ce sont "les autres" qui le gênent. Ce qui n’est pas une raison pour rester béat-nigaud-inactif devant une évidence.
Deux raisons à la catastrophe qui s’annonce tranquille :
- les religions.
Une religion a BESOIN d’avoir de plus en plus de fidèles et ne peut plus faire de croisades. Soit, ses sources de revenu diminuent. Or, même les multinationales se rachètent pour garder le pouvoir de récup des zinvestisseurs qu’elles perdent vu la crise économique actuelle. Le parallèle vous choque ? Been.. faut ouvrir les yeux.
- l’argent.
Faire un max de gosses permet d’avoir une main d’oeuvre dés 6-7 ans et AUSSI qu’ils assurent les vieux jours au moment de la "retraite" non assurée dans pas mal de pays.
NOUS ne méritons déjà plus le terme d’humanité et une religion a d’ailleurs senti par avance cela en parlant de la fameuse apocalypse même si son délire de résurrection est en partie corrigée par les 7 pêchés capitalis.. capitaux, pardon.

18/03/2017 08:45 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

@ Geb

Quand on a aucun argument, on se rassure comme ont peut. Chacun peut être le con d’un autre. Je suis un des vôtres, la belle affaire. On a aussi les petits plaisirs con peut. En matière de génocide, je persiste et signe avec d’autant plus de naturel qu’elle se manifestera inévitablement sous une forme ou sous une autre. Elle prendra alors un autre nom, mais apparaît d’ores et déjà de plus en plus comme inévitable. Vous paraphrasez mal Einstein (mais on ne se refait pas , les médiocres, en médiocratie eux-aussi ont voix au chapitre, c’est bien naturel...) afin de vous épargner l’honnêteté de le citer. Pour votre gouverne, j’ai un QI qui ferait pâlir d’envie les ânes bâtés de votre espèce, qui ignorent à quel point ce handicap vous écarte de la communauté des hommes ordinaires, vis-à-vis desquels je n’ai jamais manifesté de haine a priori. Quand les médiocres et les imbéciles sont aveugles au point de ne pas reconnaître leur propre réalité, c’est bien que la fin est proche. Vous avez aussi de fait une réponse à votre question, oui, je m’en sortirais, et serait une fois de plus bien seul (lol). Vous pouvez rajouter "fou" à l’énoncé de votre piètre dénonciation.

18/03/2017 09:06 par legrandsoir

j’ai un QI qui ferait pâlir d’envie les ânes bâtés de votre espèce

Ca vous fait un point commun avec Laurent Fabius.

18/03/2017 08:51 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

"Voter ! C’est abdiquer !" Élisée Reclus. À votre avis ? Le Système doit être détruit. Il le sera rapidement ou lentement, ce qui, dans un cas comme dans l’autre, ne nous épargnera nullement d’être préservé de la terrible et cependant de plus en plus nécessaire voie de salut que j’énonçais plus haut. Croyez-bien que j’en viens à n’y voir-là une solution que par dépit. Mais la majorité des cons "le veau bien", alors...

"Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence"

Arthur Schopenhauer

18/03/2017 09:09 par Ne pas être un cancer pour la Nature !

J’aurais préféré avec jacquattali. ! Vous êtes taquin tout de même.

18/03/2017 22:52 par Geb.

Put...aing, celle-là, (Celle du "Q.I.), on me l’avais jamais faite.

Merci, ça faisait au moins un mois que je n’avais pas aussi franchement rigolé. La dernière fois ou ça m’est arrivé c’est quand j’ai entendu Philllipot menacer de "quitter" le FN.

Je sais pas quel rôle il joue dans la vie et dans la société, le Monsieur, ni quel âge, quel "Q.I.", comme il dit, ou quel niveau universitaire il a, mais mais pour l’indigence mentale et humaniste, la cuistrerie, et la suffisance crasse, il tient le pompon.

Des mecs comme ça tu en rencontres un par siècle. J’ai attendu 71 ans pour mon compte et 42 ans de carrière, et pourtant j’en ai rencontré beaucoup, professionnellement ou politiquement, des "gabarits".

Merci Seigneur !!! ((- :

S’il s’exprime comme ça avec ses camarades de travail ça doit être réellement rock’n roll les réunions de brainstorming.

Je ne vois que deux endroits ou on forme des mecs aussi tordus : "HEC" ou l’"ENA". Ou peut-être les dites "Ecoles de Journalisme".

Même à "Polytechnique" ou aux "Mines", ils ont pas encore osé.

LGS, surtout gardez le nous au chaud.

On rigole pas autant tous les jours avec cette actualité de merde

24/03/2017 18:54 par AF30

à super intelligent,
allez, je vais dire une banalité :" l’intelligence est un moyen et non une fin". Des malfaisants très intelligents il y en a plein l’ Histoire.Votre affirmation est inquiétante. Sûr, vous devez être un pervers polymorphe.

27/03/2017 00:45 par andrea naz

Tous les gros QI ne sont pas aussi nocifs qui ne font pas dérailler le sujet sur leur nombril !
J’avais fait un article sur ce sujet, dans un autre site, et j’avais eu comme commentateur un immigré espagnol dont la grand-mère avait eu deux de ses enfants volés ! il racontait que certains se recherchent et se retrouvent, et qu’il y a eu des familles d’accueil qui elles-mêmes ont fait ces recherches. Mais bien évidemment c’est une infime minorité. il disait aussi le silence qui s’en est suivi, de la part des victimes.
Un secret lourd d’une indicible douleur, encore de nos jours.
Ce qui m’a choqué dans cet article, c’est l’évocation des prisons des femmes ; une identification instinctive, immédiate et heureusement passagère m’a fait entrevoir l’horreur de ce que certains de nos congénères ont vécu, et l’horreur en particulier de cette guerre d’Espagne.
Le train des enfants aussi...
Notre monde est fou aujourd’hui, mais il n’a rien à envier à celui de nos anciens.

27/03/2017 01:03 par andrea naz

Puis-je vous donner ce commentaire, que j’avais reçu ?
Le voilà :
« Que la vérité ne sorte jamais à la lumière » ( que no salga nada a la luz) sont les mots d’une trés vieille dame décédée à la fin du dernier siècle. J’ai mis longtemps avant de réussir à la faire enfin parler, à demi mots. Dans les années trente elle avait douze enfants. En Andalousie. Les plus grands, des ados, en 1937, furent « pris » pour aller à la guerre. Des deux cotés on recrutait ainsi, ils partaient ou c’était une balle dans la cour de la ferme et jetés au fond du puis. Ils ne sont jamais revenus et nul ne sait ou ils sont tombés. Les plus jeunes, l’Eglise les a « pris en charge » et elle ne les a jamais revus. En 1940 il ne lui en restait plus que trois, et quelques années plus tard, aprés la famine, plus que deux, dont mon père, qui lui n’a jamais voulu parler de ces années là et de la chape de plomb des années 50.
Profondément catholique, puisqu’il n’y avait pas d’autre choix, cette grand mère m’a appris la résignation. Lever l’impunité serait ouvrir une boite de Pandore, certes nécessaire, mais on repartirait à se battre. Pour de vrai. Les héritiers du franquisme tiennent tout le pays. Et la magistrature. Garson en a fait les frais.
Mieux vaut oublier, comme me disait cet oncle, combattant républicain, un rouge en somme, de toutes les batailles, puis interné en camp dans le sud de la France, avant de s’évader et rejoindre un maquis et devenir farouche résistant.
Sinon ça recommencera.

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