Tous unis contre cette injustice et cette violence !

Dans l’Humanité Dimanche :
Diego Cañamero Valle vient d’être arrêté par la Guardia Civile, en civil, selon des sources de l’Humanité Dimanche. Il serait actuellement interrogé au quartier général de la Guardia Civile de Séville en Espagne. Cette arrestation, dont le motif n’est pas encore connu, s’inscrit dans un contexte inquiétant de criminalisation des syndicalistes en Europe. Les mineurs des Asturies avaient eux-aussi subi des violences en Espagne. Portrait.

Le leader du Syndicat andalou des travailleurs avait déjà été arrêté en juillet dernier pour avoir occupé une propriété terrienne inexploitée. A cette occasion, l’Humanité avait publié de lui ce portrait, par Cathy Ceïbe.

C’est un Robin des bois. Un vrai justicier des temps modernes. Sa forêt à lui s’appelle l’Andalousie. Diego Cañamero Valle n’est pas un voleur de grands chemins. Cet anti-malandrin est journalier. Avec le Syndicat andalou des travailleurs (SAT) qu’il dirige, il s’attaque aux grandes propriétés terriennes inexploitées. Hier, le tribunal suprême d’Andalousie l’a finalement libéré après dix-huit heures de détention.

Diego n’a pas parlé. Il refuse de s’exprimer. Il se considère d’ailleurs comme un insoumis face une justice qui l’a condamné d’avance. Avant même de l’avoir jugé parce qu’il a osé occuper, en 2012, une propriété, las Turquillas, appartenant au ministère de la Défense. Avant, il s’en était pris à celle de Somonte. Avec des centaines d’ouvriers agricoles, Diego Cañamero crie rage comme un chanteur de flamenco. L’Andalousie est la dernière région où le latifundio reste encore la norme, à l’exception des pays de l’Est où l’on privatise la terre à tour de bras.

Le paysan est condamné à être un serf. La duchesse d’Alba possède quelque 30 000 hectares et reçoit pour ce signe ostentatoire de richesse la bagatelle de 3 millions d’euros par an de l’Union européenne. Un autre exemple encore : 60 % des terres cultivables sont concentrées entre les mains de 3 % de propriétaires. « Nous revendiquons la terre pour la travailler. Elle a un but social : nous sortirons du sous-développement », rappelle Manolo Rodriguez, du SAT, alors que le chômage bat des records en Andalousie. « L’agriculture a été démantelée au profit de l’agrobusiness, poursuit-il. Les monocultures des multinationales sont un désastre. » Les hommes et les femmes de la région sont condamnés à être des esclaves sans terre à la merci des terratenientes, ces seigneurs possesseurs. « Nous ne voulons pas les titres de propriété des terres, rajoute le syndicaliste. Nous revendiquons la terre pour pouvoir vivre. » Comme Diego, enfermé dans son mutisme.

Les intimidations n’ont pas prise sur lui, qui fut détenu par les tricornes de la garde civile au sortir du franquisme en 1977. En 1986, il avait déjà été condamné à un mois et un jour de prison pour avoir participé à une occupation. Dix ans plus tard, il était dénoncé pour injures pour avoir affirmé que la duchesse d’Alba employait illégalement des travailleurs. En 2012 encore, avec Juan Manuel Sanchez Gordillo, le parlementaire andalou d’Izquierda Unida (Gauche unie), il avait procédé à « l’expropriation forcée d’aliments » de la chaîne de supermarchés Mercadona pour dénoncer la folle spéculation des prix des produits de première nécessité. Diego Cañamero est un homme droit et honnête qui découpe les barbelés des grandes propriétés : à « desalambrar » !

Jean Ortiz et Dominique Gautier lui ont consacré un film cet été. (vidéo)
Diego Cañamero Valle, portrait d’un révolutionnaire andalou (Vidéo)
Voir également Marinaleda, l’ardente impatience

Fabien Perrier avec Cathy Ceïbe, vidéo de Jean Ortiz
http://www.humanite.fr/

Nous vivons une période folle, où ce sont les gens honnêtes et responsables qui sont arrêtés et séquestrés par les truands : leurs actions légitimes indisposent tellement les Grands !

C’est juste incroyable !
Il y a là-bas des surfaces énormes laissées à l’abandons et souvent par de riches proprietaires.
J’ai fais pas mal de temps en Andalousie et plusieurs fois je me suis fait mettre dehors de propriétés et parfois par des gardes armés.
C’est des montagnes entières qui sont privées avec parfois quelques vaches comme prétexte.
Les injustices sont flagrantes et la droite en espagne est très puissante.

Je ne comprends pas pourquoi ce mouvement ne motive pas les commentaires sur Lgs.
C’est juste incroyable ce qu’ils font là-bas ! C’est certainement ce que nous devrions tous faire : nous réapproprier la terre, la seule qui puisse nous faire vivre.
Laisser la terre aux riches et aux industriels c’est comme-et çà va avec- laisser l’argent aux banquier, c’est accepter notre soumission.
Bientôt il sera trop tard, la terre sera abîmée compactée polluée et sans diversité génétique. De plus plus personne n’aura les connaissances pour en tirer la nourriture nécessaire à la vie.
Qui parmi vous sait encore cultiver tailler ou s’occuper de bêtes ?
Pensez-vous que l’industrie, en s’accaparant toutes les terres, va pouvoir nourrir tout le monde ?
Pensez-vous que les riches peuvent spéculer sur la terre dans l’attente que nous ayons faim ?

@ rouge de honte

Je ne comprends pas pourquoi ce mouvement ne motive pas les commentaires sur Lgs.

Les lecteurs du GS interviennent souvent pour ajouter au contenu d’articles ou pour corriger. Ici, à part nous, peu de médias ont popularisé l’affaire ou n’ont rien apporté de nouveau. Donc, nos lecteurs n’en savent guère plus que nous. L’Huma en a parlé, mais qui encore ?
Cependant, vous pourrez voir sur Internet que de nombreux sites ont repris notre article. Y compris Bellaciao qui a fait disparaître l’URL (mais pas notre « chapô » où LGS se citait). On ne lui en veut pas parce que l’essentiel est de faire connaître l’information. Et puis, Bellaciao est en progrès. Récemment, il reproduisait nos articles après disparition de la signature, voire signé par un autre.
Le 12 août, LGS publiait un article de Jean Ortiz, écrit en espagnol depuis la Bolivie, traduit spécialement pour nous par un de nos amis) avec cette précision : « De Cochabamba, pour Le Grand Soir ». Et il était dit à la fin : « Traduction Manuel Colinas ». Le 14 août 2013, Bellaciao le publiait sous la signature de Joannès et avec disparition de toute référence à notre site et au traducteur.
Le 19 octobre, Bellaciao publiait notre article (exclusif) « Au Front national, rien de nouveau. Et chacun peut le savoir » en remplaçant la signature : « Vincent Moret, pour legrandsoir.info » par : « Vincent Moret ». Et pas trace de l’URL.
Il est très possible que le site ne soit pas responsable et qu’il reçoive les articles ainsi tronqués. Nous l’avons averti, nous avons d’ailleurs identifié un de ses lecteurs responsables et nous lui avons demandé de ne pas faire ça.
Bref, tant mieux si nos articles sont repris ici et là (et c’est souvent le cas) sur la toile ou ailleurs, comme sur Arte qui avait signalé sa source (voir http://www.legrandsoir.info/quand-les-medias-s-abreuvent-aux-sources-d...). Et tant pis on nous efface de la photo.
Bref, la reproduction de nos articles sur d’autres supports est un excellent commentaire de lecteur.

C est exact Maxime , un article non commente ne veut pas dire un article non lu ou qui susciterait un desinteret. Mais plutot.. “quoi dire de plus a ajouter si on ne connait pas le sujet.” Contredire un Jean Ortiz ¿ .. essaye un peu , voir )))
Je savais ce que se passe en Andalousie , parce que en Espagne et donc plus d infos sur les sites español. Tres semblable a l accaparement des terres a des fins speculatives et totalement improductives de Colombie (n est-ce pas señor Uribe …) . Le summun de cet accaparement feodal revient de loin au Paraguay.

Quand il s agit d un article sur la Colombie , je peux eventuellement ajouter un complement ou un commentaire.. Je suis dans ce bain la, et connais pas mal de gens dans beaucoup de domaines . D ailleurs, j en profite pour rester dans ce sujet de la terre a ceux qui la travaillent et de reforme agraire (reforme jamais faite en Colombie) que l avenir tres proche risque d etre a nouveau tres chaud et conflictuel en Colombie. Des menaces de nouveau “paro” greve generale avec barrages de routes.. est sur la sellette. 80% des accords signes par le gouvernement n ont pas ete respectes.. il plane dans l air colombien un nouveau paro pour fin novembre , debut decembre. Je vous tiendrais au courant evidemment, des evenements.
Ça bouge enormement dans les pays capitalistes neo liberaux du continent .. la sante et l education au coeur des luttes massives et sans interruptions (200 manifestations au mois d aout pour le Perou) .. Chili (avec les devenus “terroristes” indigenes Mapuche, voles de leurs terres et qui subissent une pression d Etat enorme) Perou (sante et education) Colombie (Tous les secteurs , education santé mineurs paysans ) et Mexique (santé education ressource petroliere en privatisation) . Le projet neo liberal est de privatiser tout ce qui bouge ou pas, et par la force.

Une reaction a ce que dit rouge de honte
“De plus plus personne n’aura les connaissances pour en tirer la nourriture nécessaire à la vie.”
Je te rassure tout de suite , non , cette connaissance non seulement persiste mais se developpe .. J en suis temoin et acteur aussi. Dans l idée socialiste de souverainete alimentaire , de respect de l humain et de la terre et de la Terre. Ce n est pas spectaculaire donc pas trop mediatise mais un travail efficace et qui se propage . A ce propos je ne sais pas si LGS pourra trouver un article sur l agriculture organique de Cuba , en tout cas je suis preneur )))

La souverainete alimentaire avec des produits sains pour tous , l education et la sante de qualite et gratuite sont les poumons et le coeur du socialisme en marche en Amerique Latine. L organisation sociale de nos vies en decoule .. et c est le coeur financier neo liberal qui est touche .. l agro business, les productions capitalistes de fertilisants de synthese , les privatisations a profits capitalistes pour la sante et l education .. l humain est au coeur de ces revolutions , et l humain avec son milieu naturel , c est indissociable .
Le socialisme a la vocation de construire une nouvelle civilisation durable et harmonieuse par un partage plus equitable et le controle des ressources par les peuples . 55% des ressources mondiales sont en Amerique Latine pour 550 millions d habitants en majorite pauvres. Developpement souhaitable mais developpement durable, pas en copiant le capitalisme pour essayer de faire autant ou mieux dans la destruction. La politique du chiffre economique doit avant tout considerer l humain et son avenir , et l humain sans nature sans bio diversite n a aucun avenir . Ce sont ces fondamentaux qui animent les milliers de mouvements populaires de tous les secteurs , et qui les unissent. Les luttes et querelles partisanes sont destructrices pour cette construction ..

Voeu exauce >>
http://www.legrandsoir.info/Cuba-agriculture-biologique-et-relocalisation-de-l-economie.html

a ne pas manquer pour rouge de honte et tous les autres qui sont interesses par le sujet
Je sais par ailleurs que Cuba organise des stages de formations internationales aux techniques organiques agricoles, pour ceux qui veulent faire un tourisme intelligent , et decouvrir que sous les plages il y a des paves destines au systeme mortifere capitaliste ))))
merci LGS .. ah si vous n existiez pas , il eusse fallu vous inventer (pas sur de la tournure ))), une reference dans le monde francophone, certainement

Merci Maxime pour vos infos, je me réjouis que le Grand Soir soit copié et le plus est le mieux.
Emilio, j’etais de passage à la Havane au début des années 90. C’etait la crise, plus de pétrole des coupures d’électricité et des coupons de rationnement, je comprends les nécessités qui les ont motivés à changer leur mode de production.
Mais, malheureusement, je ne crois pas que ce modèle puisse s’exporter chez nous. En tous cas pas avant que la faim nous attrape et a ce moment il sera trop tard, les sols seront stériles la diversité génétique sera confinée à 4 ou 5 espèces dépendantes de la chimie.
Toute la production de nourriture est contrôlée car c’est la base de notre soumission.
C’est en cela que ce mouvement Andalou est magnifique, il refuse cette soumission. Seulement, et c’est le reproche que nous pouvons faire à Marinaleda, il faut faire plus, il faut viser l’autarcie. C’est cela le rêve, un mélange de Marinaleda et de l’agriculture cubaine.
Malheureusement chaque jour une nouvelle lois vient en remettre une couche et bientôt le petit potager familial sera illégal ou GM.

à Cuba, on n’a pas de pétrole, mais on a la REVOLUTION …

j adore cette façon de voir le monde, PARCE QUE si nous ne croyons pas a notre intelligence et notre determination a faire front au capitalisme neo liberal, qui fait sombrer notre monde , c est game over pour nous tous

il y a une lien de Viktor ((Hugo)) Dedjad , que je voulais consulte avec interet ..
en complement
http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/motcletout.php?id_mot=21
mais la page SFR l annonce comme introuvable , dommage

Rouge de honte , je ne te comprend pas . Marinaleda est un projet de lutte , de fonctionnement socialiste de commune autogeree, Faire plus ¿ C est une situation de guerre , de resistance en attendant les forces fascistes d Etat qui viendront attaquer …

“C’est cela le rêve, un mélange de Marinaleda et de l’agriculture cubaine.” Mais c est le cas a Cuba et partout en Amerique Latine ou des projets cooperatifs se developpent. En Colombie il y a des dizaines d universites qui forment des etudiants aux techniques sociales cooperatives.
http://es.wikipedia.org/wiki/Universidad_Cooperativa_de_Colombia

La democratie directe, le fonctionnement cooperatif s apprennent , les revolutions ne tombent pas du ciel , jamais , elles sont le fruit mur , mais tout un long travail de conscientisation , d enseignements , d actions sont en amont. C est la pression populaire qui entraine les gouvernants dans ce processus. Parce qu ils ne peuvent pas s y opposer, oui le controle de la societe est dans les mains de quelques fascistes oligarques qui font la politique anti patriotique favorable au capitalisme des multinationales. Mais il leur est impossible d endiguer un projet social viable , cooperatif. C est d ailleurs la norme et la loi qui l impose. Je vis dans une parcelation , une soixantaine de proprietaires , les plus riches de Medellin en majorite, 60 hectares , et des zones communes .. 3 km de chemin , une famille d ouvrier gardien a l entree et pour la vigilance. Des dizaines de parcelations et des milliers d hectares sur le meme principe autour de Medellin . Et nous fonctionnons en systeme cooperatif, assemblee generale comités de ceci cela , administrateur tresorier .. et statuts legaux. C est la loi qui nous impose ce type de fonctionnement de democratie directe, et ne pas s y conformer c est s exposer a des amendes . Et pourtant , ces tres riches la sont uribistes pour la plupart, et ne veulent pas d un tel systeme a l echelle de la nation mais pour eux oui, parce qu aucun n accepterait pour eux , l autoritarisme qu ils appliquent aux autres. Ce qui prouvent que ce socialisme sans le dire , est ineluctable dans le temps. Et ces decisions qui viennent de democratie directe, assemblee generale etc.. je les connais bien puisque elles sont generalisees dans la societe colombienne. Des campesinos aux elites .

C est vrai qu en France , c est plutot le regne de l individualisme et de l attente du sauveur qui sortira des urnes. Mais il y a quand meme un vaste mouvement associatif qui fonctionne en democratie directe. Quand je vivais en France dans ma jeunesse, nous avons creer les premieres cooperatives d aliments bio.. La premiere chose a ete de creer des reseaux de fournisseurs , et rechercher des debouches pour des cooperatives de production comme Marinaleda .. on recevait en vrac et chaque cooperateurs (une vingtaine pas plus ) mettait en sac individuel .. Aujourd hui ces cooperatives se sont developpees, autour de mille adherents et des nouveaux batiments aux normes eco aussi. Notre idee de depart de quelques libertaires actifs a ete perdues , certes , c est devenu un marche bio pour bobos plutot friques . Trop cher pour le peuple, mais reste pas moins qu il fait vivre des agriculteurs bio de la región et bien au dela. Oui il faudrait reactiver le processus pour en faire un marche populaire . Un debouche pour chaque producteur urbain ou rural avec un acces pour des consommateurs urbains pauvres. Mais ça ne tombe pas du ciel , et le defaitisme ambiant est nuisible. C est ce bouger le cul qui fera tomber le capitalisme , pas le en attendant le grand soir . Ce grand soir vient quand les structures alternatives fonctionnent et que les rapports de force sont en faveur de la revolution .

Les 2 volets , techniques d agriculture saine bio (compostage , permaculture) et d organisation sociale de type socialiste d autogestion sont liees et complementaires. Ces 2 volets de changement profond societal s experimentent et se vivent au quotidien. C est ça la revolution en marche . Ne pas oeuvrer et agir dans ce sens , c est se soumettre au capitalisme totalitaire et accepter par resignation les consequences .. qui seront terribles. La question est ”qu est ce que je fais pour construire , a mon niveau , et avec des camarades determines , ce nouveau monde aujourd hui et maintenant.? ” . Cuba a lutte et lutte encore et toujours, si Cuba s etait resigne , il y aurait aujourd hui des milliers de cubains a souffrir plus et mourir de faim ou sous les balles de la police comme c est le cas en Colombie , au Perou , au Chili , au Mexique , au Bresil, au Paraguay, au Honduras au Guatemala etc… vivre a genou ou vivre debout , chacun choisit , il faut se battre , la misere capitaliste de ce monde n est pas une fatalite, l avenir sera socialiste , de democratie directe , de participation.. les elus ne sont que l emanation , les coordinateurs au niveau local ou national , mais le pouvoir est au peuple. C est cela la gauche latina et elle fonctionne parce que toutes et tous s impliquent dans ce projet . Dans les luttes et dans les realisations. L avenir se construit au quotidien , personne ne revendique cette revolution pour soi, c est ce vent revolutionnaire qui nous anime, et chacun est acteur et solidaire . Ce monde est et sera ce que nous en faisons et ce que nous en ferons. Le defaitisme , c est pour les riches qui ferment les yeux , mais riche un jour et pauvre demain ..
Nous sommes tous des Diego Cañamero Valle , il suffit de le vouloir . Oui les capitalistes fascistes ont le pouvoir.. pour l instant, parce que la force du nombre il ne l ont pas. Diego l insoumis , et qu est-ce qui empeche de suivre son exemple ¿
VENCEREMOS

Rouge de honte , je ne te comprend pas . Marinaleda est un projet de lutte , de fonctionnement socialiste de commune autogeree, Faire plus ¿ C est une situation de guerre , de resistance en attendant les forces fascistes d Etat qui viendront attaquer …

“C’est cela le rêve, un mélange de Marinaleda et de l’agriculture cubaine.” Mais c est le cas a Cuba et partout en Amerique Latine ou des projets cooperatifs se developpent. En Colombie il y a des dizaines d universites qui forment des etudiants aux techniques sociales cooperatives.
http://es.wikipedia.org/wiki/Universidad_Cooperativa_de_Colombia

Je ne connais pas l’Amérique latine, j’ai lu votre lien et je vous en remercie.
En disant que le rêve serai un mélange de Marinaleda et de l’agriculture cubaine, c’est qu’il faut être conscient -et ils le sont à Marinaleda- que le système économique qu’il ont mis en place est dépendant du système capitaliste qui les entoure. Malheureusement il me semble que c’est le cas pour tous les pays socialistes à l’exception peut-être de Cuba. Coopératives comprises.
L’Europe a perdu sa base paysanne, celle qui se nourri et qui nourri ceux qui ne peuvent pas le faire. La situation est très différente dans les pays qui ont gardé une agriculture vivrière. La Grèce qui est en périphérie de l’Europe a subi une crise terrible et je pense que si elle n’avait pas eu cette base vivrière (et la mer) les dégâts auraient été bien plus terrible. Ajoutez à cela la volonté des individus de se soustraire à l’économie d’état en créant des marchés parallèles et vous avez les ingrédients pour passer les crises sans trop de famines. l’Espagne est dans la même situation et j’en veux pour preuve que lors du passage à l’euro les autorités se sont rendue compte que plus de 40% du PIB (si ma mémoire est bonne) est réapparu de l’économie souterraine.
C’est ce qui alimente mon pessimisme, il y a toujours le coussin du capitalisme pour amortir une chute et le capitalisme le sait et en profite ; c’est pour ceci qu’un certain laxisme peut être constaté face à ces économies souterraines : elles servent aux riches et aux pauvres. Avantageusement aux riches car ils n’ont pas à se soucier des pauvres en temps de crises, ils peuvent même leurs en prendre un peu plus...N’est pas là le but recherché ? Puis ils recapitaliseront en profitant du système capitaliste jusqu’à la prochaine crise.
Les pays, les fédérations etc fonctionnent sur le même schéma.

Pour ce qui est de passer une crise sans famine, il n’en ira pas de même dans les pays qui ont perdu cette base vivrière et c’est peut-être à cause de cette fragilité qu’il ne sont pas attaqués par la finance international, enfin pas encore. Par peur de déclencher une révolution, une vrai.
De plus ces pays n’ont certainement pas une économie souterraine très forte. Moins de jus dans le fruit.

C’est dans l’espoir d’un monde qui changera en douceur que je rêve d’une société qui serai un mélange de Marinaleda et de l’agriculture nouvelle de Cuba. Il est urgent de se réapproprier le savoir des choses de la terre et la terre.
Mais quand nous manquons de pas grand chose, il est difficile d’être révolutionnaire...

J’ai juste envie de dire
Qu’après la défaite républicaine
L’Espagne n’est jamais entrée en démocratie
Et reste juste indigne de ce signifiant

Certes, mais dans l indignite , Franco c etait quand meme un poil en plus... on ne peut pas oublier Salvador Puig Antich ....
http://es.wikipedia.org/wiki/Salvador_Puig_Antich