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Élections régionales de mars 2010, acte II : résultat d’une mascarade élective supplémentaire au bal de la démocrature.

tableau : The Masquerade www.flickr.com/photos/osm_art

Au tout début de ce mois, j’avais publié sur internet un article intitulé : «  Les élections régionales de mars 2010 : un voile démocratique peut cacher une dictature. »

Voici en quelque sorte le second tour…

Je fais partie de ces quelques millions de personnes qui ne se sont même pas inscrites sur les listes électorales, ces brebis galeuses que les ENArchistes et les technocrates considèrent comme trop stupides pour aller s’inscrire. Même pas reconnu juridiquement comme abstentionniste, j’attire donc les foudres des pratiquants de la religion démocratique, qui viennent me dire que mon refus catégorique du vote dans cette république rend ma critique systémique illégitime, que je dois voter pour être en mesure de pouvoir m’exprimer. Faut-il se tirer une balle dans le pied pour pouvoir dire que ça fait mal ? Pourtant, que l’élection soit municipale, régionale, législative, présidentielle ou européenne, il n’y aura jamais de changement (social et populaire) possible par les urnes telles qu’elles sont organisées à l’heure actuelle, car elles constituent un consensus citoyen tacite, un sentiment collectif généralisé d’acceptation à ce système de domination et de spoliation légalement organisée du peuple.

«  Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette citation d’Etienne de la Boétie (1530-1563) vient nous rappeler que de tous temps, le but d’un pouvoir politique (monarchique ou républicain) est d’assurer le contrôle et la servitude de son peuple s’il ne veut pas péricliter. Pour ce faire, ce pouvoir doit obtenir le consentement de son peuple pour ne pas qu’il se révolte, de gré ou de force, cela lui permet alors d’asservir et exploiter toute sa population en toute légitimité. Pour obtenir ce consentement, la recette est simple. Il suffit d’incorporer des années de propagande, et d’endoctrinement journalistique avec la sauce du mythe démocratique qui sévit aujourd’hui dans tous les pays subissant la globalisation néolibérale. En fin de cuisson, une fois que l’on a enlevé au peuple sa liberté de penser par lui-même et que les cerveaux sont atrophiés, prévoir quelques échéances électorales, des bus remplis de forces de l’ordre armées jusqu’aux dents (on ne sait jamais, la crise économique, le chômage, la précarité sont encore de mise même si les éléphants roses sont à l’exécutif des régions), un peu de foi dogmatique consumériste, une once d’émotivité dans les sujets traités sans débats public démocratiques, et enfin une bonne dose d’obscurantisme. Ne laissez surtout pas refroidir et mangez vous ça tout chaud devant votre poste de télévision à 13h. Pardon pour ces propos un peu hautains, mais le traitement des élections du 21 mars 2010 montre bien à quel point il est possible pour la démocrature politique et médiatique de masquer les vrais résultats du vote, qui n’est autre que le plébiscite du libéralisme en France.

En ce premier dimanche printanier de 2010, voila qu’une grande information semble retentir et faire vibrer les enceintes des machines cathodiques à décerveler : la gauche aurait largement remporté les élections régionales. Hum… gauche, vous dites ? Nous savions déjà , depuis François Mitterrand et ses privatisations plus nombreuses que celles de la droite, que la gauche en France ne désigne qu’un grand parti de masse, de fausse opposition et qui a épousé la doxa atlantiste néolibérale lorsque j’étais haut comme trois pommes, dans les années 1985. Assimiler le Parti Socialiste à la gauche de l’échiquier politique est un non sens. Je sais qu’en écrivant ces lignes, je ne vais pas attirer un large lectorat, pire, je vais attiser le feu et attirer les critiques des bobos ne voyant aucuns paradoxes à se dire de gauche tout en allant se gaver au resto puis écluser une bouteille de mauvais whisky en boîte à cent euros pour arroser ses amis le samedi soir. En criant gare à l’écologie en achetant du café commerce équitable du Kenya, en portant des ponchos importés par avion du Népal ou du Pérou. Mais je me lance quand-même dans la fosse aux lions. Le principal parti d’opposition ne fait plus que de l’antisarkozysme primaire, oubliant tout ou partie des revendications sociales, des résistances anticapitalistes au bénéfice des travailleurs et non au Medef et aux multinationales privées dont nos gouvernants sont souvent actionnaires…bref, ce parti n’est plus socialiste, il est cancéreux. En surface, les petits pantins du PS qui se félicitent de cette mascarade électorale, sont contre ce gouvernement ploutocratique. En substance, ceux-là même qui versent dans la conquête de parts de marchés encartés à la rose, voudraient juste que l’argent change de main, pas qu’il soit réparti égalitairement…

Bref, si l’on se penche sur les résultats de ce second tour, on observe un nombre total de 43 354 968 électeurs inscrits (1). Mais avec un taux d’abstention de 48.78%, seules 22 206 420 personnes sont allés voter. Or, au 1er janvier 2010, l’INSEE estime la population française totale à 65 447 374 personnes. Par un simple calcul de pourcentage, (nombre d’inscrits x 100 / population totale) on obtient que seuls 33.9% des français sont allés voter dimanche 21 mars. Le rapport est bien faible, surtout que le processus de dépouillement des voix ne tient pas compte du vote blanc pour le résultat final…
1 013 554 bulletins blancs passent donc à la trappe. En ne comptabilisant que les suffrages exprimés, (48.88%), voila comment la république oublie ainsi 51.12 % des électeurs inscrits qui se sont soit abstenus, soit qui ont voté blanc ! Si je ne m’abuse, c’est donc avec un électorat représentant à peine plus d’un tiers seulement de la population française (33.9%), et moins de la moitié des inscrits (48.8% des suffrages exprimés) que nos élus s’estiment légitimes pour gouverner les régions.

Ensuite, s’il y a quelque chose que les médias masquent dans l’analyse des résultats, c’est bien ce qui se cache derrière le rose bonbon du PS de cette carte de France. Au niveau national, si la «  gauche unie » remporte 54.3% des voix, que les alliances des partis de «  gauche » récupèrent la majorité des sièges, on ne peut pas affirmer que cette élection est le résultat d’une large défaite de la droite, contrairement à ce que titrent tous les journaux du jour. D’une part, la politique sécuritaire, les licenciements et le processus de démantèlement des services publics continueront de faire des ravages dans le paysage économique, et d’autre part, les valets ministres du sarkozysme vont pouvoir jouer sur la forte abstention pour la récupérer à leur compte. A un tel point qu’aujourd’hui lundi 22 mars 2010, Mr Copé estime qu’il est «  temps de solliciter des gens de droite » après la fausse politique d’ouverture. L’UMP a perdu les sièges régionaux, mais pas le pouvoir qu’elle a sur ces mêmes sièges. Elle ose clamer en public au premier tour que si les «  français » se sont abstenus, c’est à cause de leur mécontentement envers le PS, et qu’il n’y a donc pas eu de vote sanction. L’arrogance des politiques de l’UMP à rester perchés en haut de leur tour d’ivoire est telle qu’elle est à graver dans les livres d’histoire de la propagande. La droite extrême prend 36%, l’extrême droite frôle les 10%, où est la «  très large victoire de la gauche » ? Nulle part.

Dans un contexte où de plus en plus de gens se sentent spoliés et pillés par la politique sarkozyste, par ce virage imposé dans le libéralisme européen géré par les élites économiques de la planète, on ne peut que redouter une montée en flèche des votes frontistes. Le FN, qui semble se redorer le blason s’accommode en effet à merveille de cette défaite sarkozyste. 1 943 463 électeurs ont placé leur bulletin en faveur des listes du FN, et dans certaines régions de l’est de la France, ce même parti rafle 20% des suffrages exprimés. On sait à quoi à servi la mixture UMP que préparaient Éric Besson et le reste de la sarkozie depuis octobre autour du faux questionnement sur l’identité nationale, et de la politique fasciste de l’immigration. Il y a donc de fortes raisons de penser que, comme les frontistes redeviennent une force politique de troisième rang national, la politique autoritaire qui jusque là prévalait sur tous les plans, se renforcera d’ici 2012. D’ici là , j’espère avoir tort. Le socialisme représenté en politique en France est mort, et trop de gens lisent vérité sur les écrans pour que l’avenir soit à l’optimisme. La plupart des électeurs sont des gens qui votent pour l’ordre et la sécurité en recrachant toute la rhétorique de la peur qu’ils ont avalés en presses et journaux télévisés, l’autre moitié sont des gens qui votent à droite en pensant voter à gauche. De temps en temps, l’un bascule un peu plus que l’autre, et inversement à l’élection suivante. Et les médias, dont la force d’action quotidienne maintient le mythe d’un clivage politique gauche/droite, se régalent avidement de ces futilités idéologiques et versent volontiers de l’huile sur le feu en véhiculant l’idée que les masses sont stupides. «  Ceux qui ont crevé les yeux du peuple, lui reprochent d’être aveugle » (John Milton, 1642).

Samuel MOLEAUD
http://sam-articles.over-blog.com

(1) http://elections.interieur.gouv.fr/FE.html

COMMENTAIRES  

23/03/2010 07:53 par Pierre

... et revoilà La Boëtie, et LA phrase sauvée de ce fatras mercantiliste, médiéval et rétrograde en pleine Renaissance.

Puisque vous appréciez, délectez vous de La Boëtie :

« Nos tyrans de France ont semé aussi je ne sais quoi du genre : des crapauds, des fleurs de lys, la Sainte Ampoule et l’oriflamme. Toutes choses que, pour ma part et quoi qu’il en soit, je ne veux pas croire n’être que des balivernes, puisque nos ancêtres les croyaient et que de notre temps nous n’avons eu aucune occasion de les soupçonner telles. Car nous avons eu quelques rois si bons à la paix, si vaillants à la guerre que, bien qu’ils fussent nés rois, il semble que la nature ne les ait pas faits comme les autres et que le dieu tout-puissant les ait choisis avant leur naissance pour leur confier le gouvernement et la garde de ce royaume. Et quand cela ne serait pas, je ne voudrais pas entrer en lice pour débattre de la vérité de nos histoires, ni les éplucher trop librement pour ne pas ravir ce beau thème où pourra si bien s’escrimer notre poésie française, cette poésie non seulement agrémentée, mais pour, ainsi dire refaite à neuf par nos Ronsard, Baïf et du Bellay : ils font tellement progresser notre langue que bientôt, j’ose l’espérer, nous n’aurons rien à envier aux Grecs ni aux Latins, hormis le droit d’aînesse. »

Même Montaigne n’en a sauvé rien d’autre que le titre (qui est peut-être de lui d’ailleurs).

Si c’est ça qui vous plait, ne votez jamais SVP !

23/03/2010 08:38 par vladimir

« Contre-appel du 22 mars »

Auteur : Paul Jorion

This entry was posted le 22 mars 2010 à 10:57

http://www.pauljorion.com/blog/?p=9401

23/03/2010 10:20 par Buglose

« Le mythe d’un clivage politique gauche/droite », existe peut être aussi parce que nous l’avons permis. Et je me demande si la majorité des français ne sont pas hypnotisé par quelques rites vides de sens mais puissamment hallucinogènes.

Pas plus qu’un accord de paix n’a évité les guerres, une loi seule n’évite pas les problèmes.(Si la loi est portée par une intention provenant de toutes les parties, c’est la conscience des individus qui réglera le problème pas le texte). Avant les lois il y a l’élection organisée par des personnes en costumes bardés de diplômes étant à des postes de responsabilités et venant en grosses limousines pour siéger à des commissions, des assemblées, ils vont injecter de l’argent dans les secteurs sensible. Ce sont des serviteurs de l’état, des grand capitaines de l’industrie qui dans leurs discours nous montrent leur engagement à résoudre les grands problèmes de la société dans un intérêt commun et avec des phrases toutes faites prononcées dans des circonstances particulières, qui n’ont plus aucun sens avec la réalité, mais qui sont relayées par les médias avec respect et répété à satiété depuis des décennies.

Mais cela marche encore assez bien pour que cela se perpétue. Le fait de s’y opposer est aussi une forme de reconnaissance, mais n’allons pas trop loin. Donc tant que les choses se passent dans un certain décorum, avec des personnes reconnues qui prononcent des paroles magiques ou il est question d’argent, et pourvu que cela passe à la télévision, nous sommes en confiance, nous nous imaginons que c’est pas mal et croyons que cela sera bientôt parfait, et tout va de mal en pire. En résumé on dirait une grande messe païenne.

J’ai appuyé le trait et ma démonstration est peut être maladroite, mais le fait que la société apporte plus d’importance au rite qui la met en confiance qu’aux résultats (qui peuvent éventuellement provenir d’organismes ou de personnes sans aura particulière), m’interpelle. Par contre on rechigne à reconnaître un résultat positif d’un organisme ou d’une découverte qui n’est pas célébré par les mêmes médias qui nous bercent, et voila une perte de qualité de vie, financière également. Commenter se sujet pourrait remplir un livre. Une frange de la société a découvert cette nouvelle religion populaire (au sens le plus péjoratif du mot) qui ne dit pas son nom. Encore un peut de lucidité, d’objectivité, de conscience et les choses changeront. Il est important d’être conscient de ce que nous faisons, de la conséquence de nos croyances.

23/03/2010 13:12 par Peintre

Pour en sortir du cercle vicieux des parties égoistes , fondons la parti Français pour la paix dans le monde ! Ce parti vas clairement
trancher entre égoisme , et lucidité . Il pourras fusionner très facilement avec les autres parties nationales pour la paix dans le monde ,
étant son idée commun . Aux oubliettes ses mauvaises tronches , tas de menteurs professionnels !! Tant que ce n’est que l’idée de l’arnaque qui est international , on est perdant .

23/03/2010 13:23 par Anonyme

On peut voter contre la droite et continuer à se battre !

Mais c’est tellement plus confortable de se proclamer révolutionnaire en restant assis dans son fauteuil, devant son petit ordinateur.

Ras-le-cul de cette propagande anti-vote, dont on sait déjà quel va être l’aboutissement ! On l’a vu en 2002 et, quand on n’est pas né avec une cuillère en or dans la bouche, on en subit un peu plus chaque jour les conséquences.

J’espère qu’au moins il y aura du monde dans les manifs. Mais une manif n’est pas une révolution. Les dernières auxquelles j’ai participé n’ont rien changé à mon sort ; les élections de 2007 et leurs conséquences l’aggravent chaque jour d’avantage.

A qui profitent ces appels à l’abstention ? Qui les manipule ?

23/03/2010 13:44 par Samuel Métairie

Tant que les gens ont la foi ... tout va !

Vos manifs sont acceptées par votre commune. L’Etat lâche du lest et tolère quelques coups de gueules de temps en temps pour justement éviter les révoltes trop dures. Cela achète le calme social et les pantoufles.
Vous allez faire une révolution pour mettre à bas la 5ième république en vous servant des institutions existantes (le vote) ? Elle vous satisfait donc bien, alors cette république d’économie de marché libérale ?

Je ne voudrais pas faire de la propagande "anti-vote", juste montrer que CE vote institutionnel est caduque. Cela ne veut pas dire que ceux qui se disent abstentionnistes sont anti-vote. Ne pas confondre abstentionnisme et nihilisme.

23/03/2010 14:30 par argeles39

A mon sens l’abstention est très souvent un déficit de conscience de classe,malheureusement ce sont ceux qui souffrent le plus qui s’abtiennent ou votent F.N.
La classe dominante, celle qui profite un maximum du système capitaliste, ne s’abstient jamais, elle sait très bien ce qu’elle fait dans les urnes et elle a une conscience de classe parfaitement claire.
Alors c’est vrai, par le jeu démocratique on aboutira pas du jour au lendemain à une société plus juste, mais il n’y a pas d’autre voie. Si tout ceux qui souhaitent une société plus juste et plus humaine prennent conscience de la force que constitue leurs bulletins de vote, alors oui on peut progressivement et démocratiquement changer les choses.

23/03/2010 20:54 par Anonyme

"L’Etat lâche du lest et tolère quelques coups de gueules de temps en temps pour justement éviter les révoltes trop dures. "

Vous trouvez que l’Etat lâche du lest ? Vous ne vivez pas en France je suppose. Ici, celui que nous avons n’arrête plus de serrer la vis.

23/03/2010 21:35 par ppkalou

D’accord sur toute la ligne avec Samuel et j’ajouterai que la grande majorité des votants n’ont aucune conscience politique ou à défaut, une conscience tronquée

23/03/2010 22:28 par Anonyme

A ppkalou

Il y a quelques semaines vous souteniez l’idée de créer un parti "apolitique" et maintenant vous osez dire que "la grande majorité des votants n’ont aucune conscience politique".

Elle est où, la vôtre, de conscience politique ? Vous roulez pour qui exactement ?

23/03/2010 22:29 par Anonyme

il me semble que bien avant de se poser la question de pour qui voter ou dois-je voter, apparait la notion d’éducation "au politique" entendu comme la capacité de tout à chacun de se construire son opinion, ses références, ses idéaux... et c’est en cela que l’on échoue collectivement.
Tout à chacun en capacité d’argumenter sur le pourquoi ou non "je vote","pour qui et pour quoi je vote", a déjà un soupçon de conscientisation, d’éducation, au politique. Mais qu’en est-il des espaces d’éducation au politique permettant l’apprentissage à critiquer, à proposer, corollaire d’une construction identitaire définie et assumé, quand tant les dominants, le milieu social, la famille ne peut ou ne veut l’apporter ? Oui,un soulèvement,un "réveil" populaire,critique et constructif est possible, mais je ne pense pas que l’on puisse se passer de la question de par qui et pour qui ? faute de temps,de volonté,de représentations faussées,les électeurs en ce mois se contenterons du choix des dits "votants". L’absentéisme, le nihilisme peut-être un choix, conscient ! Mais qu’en est-il des autres, ceux à qui aujourd’hui personne ou peu, propose d’élever la compréhension des enjeux, permet d’appréhender la confrontation d’idées,l’élaboration d’un sens critique. Avant donc de se soulever contre ceux qui vote ou pas en sachant pour quoi, n’avons nous pas à nous questionner sur ceux qui ne savent pas pourquoi ?

23/03/2010 23:52 par sithi

Je suis d’accord avec plusieurs des réactions.
Analyse superficielle d’un bobo-intello-gaucho comme je les abhorre vous ne valez pas mieux que ceux que vous dénoncez. On pourrait appliquer les mêmes sophismes aux luttes syndicales... C’est dit. OK ça m’énerve, c’est de la provoc, c’est réussi.
Personnellement j’arrive à faire une différence entre droite et gauche, entre Sarkozy et Aubry, et avec le recul, entre ce qui reste des gouvernements de gauche + CNR et des gouvernements de droite.
J’aime assez la distinction gauche-droite plus "intuitive" à la Bourdieu, comme ça je connais des vrais gens de gauche même au PS et même au Modem... ceux qui de toute façon ne cherchent pas le pouvoir.
Plus que des réactions se sont des questions que je me pose et que je pose à l’auteur.
Quand je regarde les listes NPA et FN j’y vois des gens de mêmes origines, mêmes professions, pourquoi ? (Tiens d’ailleurs je suis sûr que ce texte pourrait être signé par un faf).
Pourquoi avec plus de la moitié de français qui gagnent moins de 1600 euros on a encore des gouvernements de droite ?
Nous vivons sous une dictature capitaliste. Il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Sur cette terre le pire du capitalisme est chinois. Il faut étudier l’économie, tous les mécanisme économiques, les bilans, les évolutions des données et des chiffres, ce sont ses failles qu’il faut travailler.
Le seul ennemi du capitalisme est le capitalisme lui-même. Il ne faut cependant rien lâcher, vouloir abattre le capitalisme en sacrifiant des générations à une dictature apparente en espérant sa chute serait vain. Il faut profiter de ces espaces encore libres pour débattre, accumuler les démonstrations froides, argumenter, construire, convaincre, éduquer. Il faut être de tous les combats, de toutes les élections.

24/03/2010 00:32 par legrandsoir

sur la Chine, il faut peut-être tempérer ses jugements. Après tout, qui nous fournit les analyses sur ce pays ? On peut suggérer de consulter le blog de Danielle Bleitrach qui fait un gros travail d’information sur la Chine (et qui a aussi une dent contre le Grand Soir mais le problème n’est pas là ...) : http://socio13.wordpress.com/

24/03/2010 09:16 par Anonyme

Au GrandSoir,

Votre lien est un peu imprécis : j’ai abouti au site socio13.wordpress, où figurent deux articles de Danielle Bleitrach sur la chute de l’empire, qui font allusion au conflit sino-étazunien, mais sans plus de détails sur la politique chinoise (intérieure ou extérieure). Je n’ai pas trouvé le blog de Danielle Bleitrach.

24/03/2010 09:38 par legrandsoir

C’est bien le blog de D. Bleitrach. Les articles sur la Chine sont à chercher dans les archives.

24/03/2010 13:34 par Samuel Métairie

Sithi, vous dites : "Quand je regarde les listes NPA et FN j’y vois des gens de mêmes origines, mêmes professions, pourquoi ? (Tiens d’ailleurs je suis sûr que ce texte pourrait être signé par un faf). Pourquoi avec plus de la moitié de français qui gagnent moins de 1600 euros on a encore des gouvernements de droite ? Nous vivons sous une dictature capitaliste."...

Bon, d’une, je ne pense pas faire partie de la classe dominante et désormais majoritaire des petits bobos, que j’abhorre autant que vous...mais la critique est toujours facile, et ce n’est pas le sujet. Si vous assimilez ce texte à un écrit de faf, vous êtes bien réducteur dans votre point de vue, et c’est bien dommage.

Les candidats aux listes NPA et FN sont du même milieux souvent, pour une raison très simple, c’est que ce sont tous deux des partis antilibéraux et anti bourgeoisie. Le problème justement, c’est que l’extrême gauche et l’extrême droite font souvent les mêmes constats en matière économique. Les deux sont contre la prostitution au patronat et contre l’hégémonie économique qu’impose la globalisation. A chacun de voir les (grandes) différences entre le brun, le rouge ou le noir... et à prendre garde des duperies monumentales de l’Histoire :
On sait tous maintenant par exemple que le régime stalinien ressemblait plus à du fascisme qu’à du socialisme... que le Mc Carthysme des années 1950 aux US n’était pas la lutte pour la liberté, et que l’assassinat de Salvador Allende le 11 septembre 1973 au Chili par la CIA n’était pas programmé pour restaurer la "démocratie"...

Vous êtes vous posés la question de l’origine sociale des Hitler, des Mussolini ? Ce dernier provenait du syndicalisme révolutionnaire italien né de l’unification du pays, et il s’en est servi pour instaurer sa dictature fasciste. Et dans le nazisme d’Hitler, il y a national socialisme... des idées bien vendeuses après la crise de 1929...
Le socialisme a été récupéré par les fascistes au XX° siècle, et on sait ce que ça a donné... C’est la propagande qui fait tout.
Et pour répondre à votre question de "pourquoi avec 1600 € par mois on a encore des gouvernements de droite ?", c’est bien parce que la plupart des petits patrons, agriculteurs, parfois mêmes ouvriers, bref les prolos précaires croient au mythe du pouvoir d’achat et votent en masse pour la droite. Tous les patrons de presse sont proches du pouvoir politique depuis des lustres, les médias de masse sont de grosses entreprises capitalistes et non des agences de l’information : les journalistes sont formatés dès l’école de journalisme, proviennent de la bourgeoisie, classe dominante et ne vivent donc pas dans le même monde que la majorité des français. Normal donc, que les idées révolutionnaires ne soient pas très en vogue en France, même si la presse écrite est en déclin, elle reste un vecteur majeur de transmission des idéologies dominantes.

En parlant du pire ennemi chinois, nous n’en savons rien à part qui y a vécu (et encore), donc il me semble qu’en affirmant ceci, vous vous rendiez consommateur/victime d’une certaine propagande qui vise à garantir certains intérêts idéologiques bien précis, si vous voyez ce que je veux dire...

J’ajoute que vous semblez critiquer (à raison) les bourgeois étant nés avec une cuillère en or bien remplie dans la bouche, mais notre capitalisme, en réalité est encore encadré par les Etats. Le capitalisme réel c’est celui qui est appliqué dans les pays du Tiers Monde, garrotés par le FMI, l’OMC, la Banque Mondiale, les ajustements structurels, les privatisations, la dette publique et ses intérêts. Demandez à un cultivateur de coton au Mali ce qu’il pense du capitalisme français, je pense qu’il l’enviera même si le même capitalisme l’a foutu sur la paille, par la théorie des avantages comparatifs en achetant le coton chinois à moindre coût.
De plus, toutes les industries multinationales des pays développés (Airbus, Boeing, GM, Renault, Alstom, Areva, EDF GDF-Suez etc etc) sont largement subventionnées par les Etats...quand il est nécessaire de socialiser les pertes et relancer l’investissement, l’innovation. Je ne m’en satisfais pas, loin de là , mais sans votre pire ennemi capitaliste, vous ne pourriez rouler, voyager, prendre le train et écrire devant votre ordinateur comme vous le faites. On le critique, mais on s’en sert. C’est l’art de rendre le consommateur plus criminel que celui qui crée le besoin. On est pas sorti !

24/03/2010 15:01 par ppkalou

A anonyme de 22:28

Je ne sais pas ou vous avez lu que je soutenais l’idée de créer un parti « apo ». Vous pouvez cependant relire mes « coms », vu qu’ils sont signés.
Etre anonyme et « flinguer » les autres c’est tellement simple…iste

Ciao

24/03/2010 17:01 par Anonyme

A ppkalou,

Je me réfère à vos commentaires de l’article
"Faire le bilan, oser le changement, innover." publié le 15 février 2010 par Dominique TONIN

24/03/2010 18:00 par Lulu

argeles39 :

Si tout ceux qui souhaitent une société plus juste et plus humaine prennent conscience de la force que constitue leurs bulletins de vote, alors oui on peut progressivement et démocratiquement changer les choses.

Oui, un peu comme avec le vote sur la constitution Européenne...

24/03/2010 18:30 par argeles39

Le pire du capitalisme est-il chinois ? Effectivement c’est difficile à affirmer si on n’y est jamais allé, mais j’ai quand même le sentiment qu’ils on réussi la synthèse entre ce qu’ il y a de pire dans le capitalisme et dans le socialisme :
- Exploitation éhontée du peuple au profit d’une minoritée
- Corruption à tout les niveaux (avec souvent des drames et des morts, voir l’affaire du lait en poudre.....)
- Mépris de l’environnement
- Abscence totale de liberté et de droit d’expression.
Je ne pense pas être influencé par les médias, car ces derniers cognent dur sur Cuba et sur Chavez, mais sont étrangement complésants avec la Chine......

Pour revenir au débat sur l’abstention, je respecte tout les points de vue et je n’ai aucune certitude. Mais ce que je ne comprend pas très bien chez ceux qui pronnent l’abstention, parce que les "dés sont pipés" et que la démarche de voter est vaine et inutile, c’est ce qu’il proposent pour changer les choses ?

24/03/2010 19:48 par Yvan

@Lulu

Oui, un peu comme avec le vote sur la constitution Européenne...

C’est le parfait exemple de l’utilité du vote... à moins que l’Europe ait une constitution... mais ça se saurait.

24/03/2010 20:01 par Anonyme

"Plus d’un Français sur deux souhaite que François Fillon soit le candidat de la droite à l’élection présidentielle en 2012 plutôt que Nicolas Sarkozy, selon un sondage TNS-Sofres-Logica pour Le Nouvel Observateur."

En 2012, donc, plus d’un français sur 2 votera pour Fillon. Il n’aura même pas besoin que le FN arrive en 2e position pour être élu. Les abstentionnistes qui se disent de gauche pourront aller à la pêche, ça ne changera rien. La gauche n’en sera qu’un peu plus désemparée et muette, mais la gauche qui vote, que ce soit pour la vraie ou la fausse gauche, étant de droite, selon les révolutionnaires abstentionnistes, quelle importance ?

Quand il n’y aura plus aucun service public, que les musulmans et les sans papier auront été boutés hors de France, que 50% des français feront chaque année un petit séjour en garde à vue, histoire de leur apprendre à ne pas se faire remarquer, bref, quand toutes les réformes en cours auront été menées à leur terme, et que toutes les régions de la planète en auront à leur tour bénéficié, on pourra assister à la phase ultime de l’ultra-libéralisme : la suppression des élections, des lois et de l’Etat. Les plus forts enfin règneront ! Qui c’est qui sera content ?

24/03/2010 23:37 par ppkalou

A anonyme de 22 :28 et de 17 :01 (et encore et encore…)

Je maintiens mon « com » de 15 :01.
Maintenant, soit il s’agit d’un règlement de compte, soit vous êtes un « faf »…ou mon ex…

25/03/2010 05:02 par alexandre libr'

ils ne supprimeront pas les élections, même en Tunisie, ils ne les suppriment pas. les élections si s’étaient démocratique elles seraient interdites. Maintenant chacun peut voter ou pas, mais surtout agir avec courage et conviction, et pas pour ses petits intérêts corporatistes.

je crois pas que la gauche est fait plus de 5% aux dernières élections, abstentionnistes ou pas.

25/03/2010 08:31 par Anonyme

A ppkalou,

Ouaf !

Je laisse aux lecteurs du grand soir le soin de juger par eux-mêmes de la haute conscience politique dont témoignent vos commentaires.

25/03/2010 09:47 par Anonyme

A Alexandre libr,

Vous auriez donné pour exemple l’Irak, l’Afghanistan ou le Honduras, j’aurais pu vous répondre qu’on peut difficilement parler d’élections démocratiques quand on vote avec un fusil dans le dos, sauf dans les régions du globe qui ne sont pas encore concernées et où les populations sont informées par la presse de l’oligarchie.

Pour nous ce sera sans doute la prochaine étape. Mais ce n’est qu’une étape. Le crédo du libéralisme, pour le moment, c’est toujours moins d’état, toujours plus de privatisation. Dans les pays les mieux dotés militairement et sécuritairement, on en est déjà à la privatisation des armées et des polices.

Quand elles seront entièrement privatisées, seule l’oligarchie pourra se payer leurs services. Non seulement aucun état ne les contrôlera plus, mais aucun état n’aura plus les moyens de les payer : l’oligarchie financière est en train de mettre en faillite ceux qui l’étaient jusqu’ici. Comme dans l’histoire des Horace et des Curiace, elles les attaque l’un après l’autre, en commençant par les plus vulnérables : il ne faudrait pas qu’il vienne à l’esprit des gouvernements "démocratiquement" élus, dont les membres ont encore intérêt à l’être, de se solidariser contre elle. Il y a quelques semaines, elle attaquait la Grèce, d’après ce que j’ai lu hier dans le monde, c’est maintenant le tour du Portugal. Demain ce sera l’Espagne, l’Italie, la France. Le Royaume uni aura son tour. Il y aura peut être une petite pause, le temps de consolider les premiers résultats, avant qu’elle achève le travail en Europe, et qu’elle s’attaque aux USA.

Tous les moyens devraient nous être bons pour freiner le processus, y compris les élections tant qu’on ne nous les impose pas purement et simplement par la force. Ne serait-ce que pour mettre en évidence la non adhésion des peuples aux politiques dont ils sont victimes.

Mais évidemment si l’on part du principe que ceux qui n’adhèrent pas au processus ne sont que 5%...

Le problème, c’est que s’ils ne sont effectivement que 5%, on ne voit pas très bien comment ces 5%, s’ils ne font pas partie de ceux qui participent actuellement aux structures du pouvoir, pourraient renverser la vapeur et changer le système, quelles que soient les formes de lutte qu’ils adopteraient, compte tenu des moyens dont ils disposent.

25/03/2010 10:21 par Lulu

Samuel Métairie

Les candidats aux listes NPA et FN sont du même milieux souvent, pour une raison très simple, c’est que ce sont tous deux des partis antilibéraux et anti bourgeoisie.

Le NPA est anti capitaliste, le FN est anti immigrés. full point.
Les candidats aux listes NPA et FN sont du même milieux.... C’est quoi un milieu ? moi je préfere parler de classe ; et quand on sait que la classe des prolétaire représente 98 % de la population, on ne s’etonne pas que les candidats des listes FN et NPA soit de la même classe, question de statistique et de probabilité. Tant qu’à dire que le FN est antilibéral, je rapelle quue le libéralisme se pratique aussi à l’intérieur de fontières Nationales.

25/03/2010 10:25 par Samuel Métairie

Vous dites "Dans les pays les mieux dotés militairement et sécuritairement, on en est déjà à la privatisation des armées et des polices."

La France a déjà entériné ce processus. Dans certaines villes, dont Toulouse, la mairie a mis en place une office de la tranquillité publique.. En cas de tapage nocturne, ou de nuisances diverses, ce ne sont plus forcément des policiers qui interviennent, mais des personnes sous contrat privé....

25/03/2010 10:31 par alexandre libr'

la question que je me pose est : peut on faire une révolution sans le peuple qui se laisse manipuler par lâcheté.

est ce que les 2 ou 5% de personnes éveillées (et différemment de surcroit) peuvent le faire sans eux, ou doit t’on attendre qu’ils soient affamés pour qu’ils réagissent.

peut on créer le monde libre parallèlement à l’autre avec ces quelques bonnes volontés et refuser les lois des oligarques.

utopiste ? (ce qui n’existe pas encore) oui !

25/03/2010 10:32 par Samuel Métairie

A Lulu, je parlais pour le FN et le NPA de milieux sociaux, de statuts. Des gens précaires. Après, tout dépend de leur socialisation politique, de leur activité ou de leurs expériences personnelles, de ce qu’ils boivent ou rejettent de la presse.
Le terme de classe sociale il est vrai, est plus approprié ;-)
Je ne les mets pas dans le même sabot !

25/03/2010 10:52 par Anonyme

A Samuel Métairie,

Il n’y a pas qu’à Toulouse, hélas !

25/03/2010 17:32 par ppkalou

A anonyme de 8 :31

Soit ! Laissons aux lecteurs le soin de juger.
Je vous propose donc de régler ce petit différent ailleurs. Je joins mon adresse email à ce qui sera mon dernier « com » concernant le sujet.

25/03/2010 20:15 par Chrumu

Ben putain... On est mal, là ...
J’imaginais plein de gens qui m’entourent lire tout ça... Ben ils pigeraient que dalle...
C’est bien là le problème... L’ignorance... la non réflexion... La non critique...Mais... ... ... :

La télé... Les jeux télés... Le loto... Le crédit... La misère de la vie... Le boulot de merde... La précarité... La retraite dans le cul...les salaires de merde...

Y’a eu des tas de suicides chez France-Télécom et ailleurs...
Vous imaginez si le peuple, majoritairement écrasant en nombre, se met à piger tout ce que vos commentaires contiennent...?
Deux solutions ! Ils se ruent sur les machettes et zigouillent tout ce qui est politique et intello ; Ou ils se flinguent.

Mais y’a une autre alternative : Vieille comme le monde et les putes : La GUERRE !!!

Et on y va tout droit... On va cibler un ennemi, l’Iran, par exemple, mais on peut en trouver plein d’autres, fastoche...
Puis on va aller leur péter la gueule, piller leurs richesses, violer leurs femmes et leurs gosses, comme au moyen-âge de La Boétie...
En rentrant au bercail, on va pas partager le trésor de guerre, non... On va recommencer... Créer des pauvres et renflouer encore les riches.
Ceux qui seront morts au combat pour la patrie, les gueux, les suicidés de France Télécom, les cons qui matent les jeux télévisés en rêvant de devenir riches et de baiser les pauvres, ceux-là continueront à penser qu’on les a pris pour des cons et que finalement c’est sans doute vrai !

Feront-ils la révolution... ?
Z’avez qu’à y aller, vous, les intellos, les donneurs de leçons, les bobos !

Tout ça pour dire quoi...
On va voter ? Ca sert à quelque chose ?
Les gueux , tout cons qu’ils sont, se souviennent que le référendum qui a emporté une majorité de NON contre la "constitution" européenne, et ben... Ca a servi à rien !!!
Ils se souviennent aussi que le démantèlement des retraites a commencé par le PS, le parti de droite de Tonton, qui était un peu con mais qu’on aimait bien...Mais qui nous a bien baisés, faut bien le dire...
Ils constatent que les syndicats ne sont plus les couillus de la première époque et qu’aujourd’hui ils sont des "partenaires sociaux"... Oh la honte, hé !!!Ca veut dire qu’ils "négocient" avec les porcs qui nous maintiennent devant la télé ???
Oh la honte !!!

Alors on ne se syndique plus, chez les gueux, on ne vote plus, on ne "croit" plus, on ne pense plus...
Mais on n’oublie rien... C’est là ... Quelque part entre la facture à payer du troisième crédit et la ferme célébrité...

C’est comme le ragoût de mamé... Ca mijotte...
Un humain, c’est comme une planète qui reprend ses droits... Ca pète sans prévenir... Comme les volcans, les tsunamis... C’est fort... Puissant... Invincible...

Ben quoi... J’ai le droit de choisir l’optimisme, non ?
Le grand soir , je le verrai pas, mes gosses non plus, sans doute... Mais ça mijotte...
Mes petits, je leur apprends plein de trucs qui sont quelque part entre la facture canal plus et "qui veut gagner des millions"...

Alors il reste juste un truc à faire : Passer le relai et maintenir nos sentinelles allumées, quelque part entre les deux yeux , les temporales et l’occiput...

A bon entendeur ! Les gueux vous emmerdent !

25/03/2010 21:21 par legrandsoir

Le grand soir , je le verrai pas

Non, mais vous viendrez le lire de temps en temps.

25/03/2010 22:05 par ctuellemen

Et crac à la trappe le commentaire anti-macho !

Les articles du grand soir sont moins cons que ceux du monde ou de rue 89, du moins pour ceux qui concernent l’amérique latine, mais la régulation des commentaires est aussi minable que manipulatrice ! Or, le plus intéressant actuellement dans la presse en ligne, bien souvent, ce ne sont pas les articles, mais les commentaires. Je crois que je vais aller désormais m’informer ailleurs, d’autant qu’il n’y a pas que sur le grand soir qu’on peut lire des articles intéressants, même sur l’amérique latine. On en trouve même de plus fouillés ailleurs.

A bon régulateur, je ne vous salue pas !

26/03/2010 10:44 par Seiz

"INSEE estime la population française totale à 65 447 374 personnes" —> Vous prenez en compte tout le monde et non les personnes en âge de voter —> Donc vos pourcentages sont biaisés !!!

Vous décriez le droit de vote et pourtant il est fondamental car même si nous sommes a genoux nous pouvons élire le moins pire des femmes ou hommes politique pour éviter d’avoir à la tête du pouvoir un gouvernement totalitarisme...

Il faut avoir un avis critique sur la presse et les politiques
Il faut avoir un avis critique sur votre article et sur mes deux paragraphes.

Votons, c’est un des seuls moyens que nous disposons pour maintenir les avares de pouvoir loin des gouvernements qui nous conduirons à des guerres inutiles (encore faut-il qu’une guerre soit utile !!!)

Boujou

26/03/2010 11:25 par Samuel Métairie

Oui c’est vrai que je prends en compte toute la population, parce que les politicards qui nous "gouvernent" et qui font la loi dirigent tout le monde, tous les français et non seulement ceux qui sont en âge de voter.

Soit, le vote permet d’éviter un régime totalitaire.
Admettons que je vote.
Je vais aux urnes par conviction, pour voter à l’extrême gauche du tableau politique ? Je suis assuré de ne rien changer en votant pour un parti qui ne dépassera même pas le seuil de remboursement des frais de campagne (5%).

Je vote blanc ? Mon suffrage nul n’est pas pris en compte.
Je vote pour le moins pire ? Dans ce cas, s’il permet d’éviter le totalitarisme (et encore, ce n’est pas sûr, les dictateurs passent par les institutions démocratiques depuis les années 1930...), il a des relans de résignation populaire et de futilité. Dans tous les cas, rien ne change et un vote ne montre aucune combativité...

26/03/2010 15:28 par azulejo

Bonjour, pour moi effectivement les gens sont stupides et pas besoin de leur crever les yeux car c’est des moutons déjà avant cela.........................!.
C’est dur de dire cela pour un homme comme moi qui se sent humaniste mais je ne crois plus en rien aujourd’hui !
Et encore moins au peuple !!!. Et ni aux politicards de n’importe quelle gauche d’ailleurs "PS traite, PC paillason du ps et des élus grace à ce même ps de droite, Parti de Gauche avec Melenchon à sa tête (ministre de jospin en 2000 qui avait pourtant le plus privatisé, le Npa et besancenot et son parti attrape-tout et même les femmes voilées et enfin Lutte ouvrière qui à fait des accords aux municipales avec le ps aussi et qui gère avec le ps sans sourciller !!!. Tout ca c’est Beurkkkkk...........et franchement je ne regrette pas mon abstention !.

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