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Macron, l’homme qui parlait en V.0. à l’oreille des requins de Wall street

Frenglish : résistance ou Collaboration linguistique ?

C’est l’heure du choix pour les candidats et les électeurs français : face à MM. Macron et Gattaz, chevaux de Troie du tout-anglais en France et en Europe, REPRENONS LANGUE !

Prenant la parole à Berlin dans le cadre de sa candidature à la présidence de la République… française, Emmanuel Macron a prononcé son discours en anglais « pour être compris de tous » (sic)

Le 11 janvier, s’exprimant sur France-Info dans l’émission de J.-M. Aphatie, le chef de file du MEDEF, Pierre Gattaz, a salué ce reniement macronien de la langue française en expliquant laborieusement que l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais (M. Aphatie a relevé l’« oxymore »), « langue universelle des affaires » : une assertion à la fois fausse et hors-sujet, sauf à réduire l’activité à venir d’un futur chef de l’Etat à une forme d’affairisme international. Le patron des patrons a même précisé que les jeunes Français devaient apprendre à « lire, écrire, compter » en anglais, même s’il a ajouté, pour adoucir l’énormité de son propos, que bien sûr ils devaient aussi maîtriser le français (on respire !).

Dans cette même émission, M. Gattaz a aussi expliqué que pour « gagner », la France devait accepter les délocalisations industrielles, limiter les droits sociaux et les garanties du code du travail qui

freinent, selon lui, les entreprises. La question est de savoir si cette prétendue « France qui gagne » à l’international serait autre chose, une fois privée de sa langue et de ses acquis sociaux, qu’un « couteau sans manche dont on a perdu la lame »… Bref, une « France » dénaturée dont ne bénéficierait qu’une minorité de privilégiés.

De plus en plus il apparaît qu’une part croissante de nos « élites » (?) économiques et politiques est déterminée à liquider notre langue au niveau international comme au niveau national, quitte à violer grossièrement l’article II de la Constitution, lequel dispose que « la langue de la République est le français ». Déjà l’ex-président du MEDEF et du syndicat patronal européen Ernest-Antoine Seillière avait déclaré en 2004 qu’il n’officierait plus, en tant que patron de Businesseurope, qu’« en anglais, la langue de l’entreprise et des affaires ». Déjà M. Kouchner, ministre des Affaires étrangères de N. Sarkozy, affirmait lui aussi cyniquement que « l’avenir de la Francophonie passe par l’anglais » (sic). Déjà, Mme Fioraso, ministre de F. Hollande, a fait de l’anglais une langue universitaire en France au mépris de la loi Toubon qui institue notre langue en « langue de l’enseignement ». Déjà de grandes entreprises comme Renault ou PSA basculent toute leur documentation interne à l’anglais en France même, sans parler de la grande distribution qui privilégie l’anglais (Carrefour City, Simply Market, etc.), des « services publics » et des ex-services publics (SNCF, EDF, Orange…) qui affichent trop souvent leur publicité et leurs enseignes en frenglish ou en mauvais anglais ; ni de la « France » qui chante en anglais à l’Eurovision, des films tournés en anglais en France sur subvention

de l’Etat, des émissions intitulées en anglais sur des chaînes publiques, etc.

Manifestement, l’aile marchante de l’oligarchie politico-financière « française » a décidé, à l’occasion des présidentielles, de franchir un seuil décisif dans l’assassinat programmé de la langue nationale, qui est aussi, rappelons-le, la langue officielle de dizaines de pays dans le monde : après la loi du silence qui, depuis des années, interdit de fait aux grands médias de mettre en débat le basculement linguistique insidieusement en cours en France, voici que certains milieux – dont MM. Macron et Gattaz sont l’avant-garde – passent à l’arrachage officiel, quitte à tenir à mi-voix à l’égard du français d’hypocrites propos élogieux en forme de soins palliatifs…

Nous refusons et refuserons avec acharnement cet attentat cynique contre le peuple français et les autres peuples de la Francophonie. C’est le moment ou jamais pour les amis du français et de la Francophonie d’interpeller vigoureusement les candidats aux prochaines élections, présidentielle et législatives :

- oui ou non, condamnez-vous l’attitude anti-francophone caractérisée de M. Macron et de ses « hampers » (ainsi se nomment ses partisans) ?

- oui ou non, ferez-vous enfin respecter et renforcerez-vous la loi Toubon, y compris en sanctionnant les « collabos de la pub et du fric » (dixit Michel Serres) qui ne recourent au français dans leur « com » que pour mieux le polluer et introduire le « Globish Business » ?

La résistance et le civisme linguistique sont décisifs pour sauver notre langue, premier service public de France et socle du lien social, pour imposer le respect dû à tous les Francophones de France et d’ailleurs, pour sauvegarder l’égalité entre les citoyens français dont l’écrasante majorité n’est pas « English Mother Tongue »*. Cette résistance est également vitale pour préserver la diversité des langues qui n’importe pas moins à la culture mondiale que la diversité des espèces n’importe aux défenseurs de la nature.

Au demeurant, Macron n’a pas seulement piétiné le français en parlant anglais à Berlin, il a aussi humilié les germanophones, qui ne sont pas tous censés parler la langue du « business » macronien ! Il est vrai qu’en Allemagne aussi la trahison linguistique fait rage à l’initiative du haut patronat : la société Volkswagen ne vient-elle pas de passer toute sa communication d’entreprise à l’anglais au mépris des ouvriers et des consommateurs allemands ? Assez de ce totalitarisme linguistique, d’autant plus odieux et ridicule que l’Angleterre est en passe de quitter l’U.E., si bien que légalement, l’anglais ne peut plus être la langue officieuse, et encore moins, la langue officielle, des institutions européennes !

Macron se donne des airs de « transgresseur » et de « moderniste » en humiliant sa langue maternelle à l’international. Or il n’y a rien de moins moderne que cet assassinat de la diversité culturelle, rien de plus conformiste que cette allégeance au tout-anglais et à ce qu’il signifie de soumission à l’Empire néolibéral anglo-saxon…

Résistance ou collaboration linguistique, l’heure du choix est venue pour tous les citoyens épris de dignité. Ensemble, sauvons notre langue, et avec elle, la diversité linguistique mondiale, de l’oppression du tout-anglais porté par le monde de la finance.

Georges GASTAUD
(Les illustrations ont été ajoutées par LGS).

*= « langue maternelle anglais » : nombre d’offres d’emploi de postes de hauts cadres réservées aux anglophones, ce qui revient à introduire indirectement une préférence nationale à l’envers qui n’est pas moins douteuse que son inverse.

Signataires (11.01.2017).
Pour se joindre à cet appel, écrire à gastaudcrovisier2@wanadoo.fr

Georges Gastaud, philosophe, président exécutif de l’Association CO.U.R.R.I.E.L. (COllectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguistiques)
Stéphane Sirot, historien du syndicalisme
Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Paris-VII
Bernard Guillaumin, trésorier national de l’Association CO.U.R.R.I.E.L.
Philippe Loubière, docteur ès lettres
Matthieu Varnier, secrétaire général de l’Association CO.U.R.R.I.E.L., roboticien
Philippe de Saint-Robert, ancien Commissaire général à la langue française, président de l’Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (ASSELAF)
Guy Chausson, Association Lotoise des Amis de la langue française
Francis Combes, poète
Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur, président d’association pour le français et la Francophonie
Pierre Pranchère, ancien Franc Tireur et Partisan de France, ancien député de Corrèze
Aurélien Djament, mathématicien, CNRS
Rose-Marie Serrano, traductrice d’espagnol
Patricia Latour, journaliste
Daniel Miroux, président de l’Alliance Champlain
Benoît Foucambert, syndicaliste (81)
Christophe Pouzat, neurobiologiste
Christian Darlot, chercheur CNRS
André Tosel, professeur émérite de philosophie, Université de Nice
Marcel Girardin, administrateur de Défense de la langue française en Pays de Savoie
Anna Persichini, secrétaire, militante syndicale CGT (06)
Jean-Luc Pujo, président des Clubs Penser la France
Denis Foucambert, professeur de psycholinguistique, Université du Québec (Montréal)
Alain Fleury, auteur, comédien, metteur en scène (76)
Aymeric Monville, éditeur
Daniel Dubois, syndicaliste, libre-penseur, élu (Adjoint au Maire, 59).
Giovanni Di Mino, professeur de langue vivante (13)
Christian Champiré, maire de Grenay (62)
Joël Mayet, ingénieur, délégué régional Nord-Pas-de-Calais du CO.U.R.R.I.E.L.
André Prone, environnementaliste, poète et essayiste
Marceau Déchamps, vice-président d’honneur de Défense de la Langue Française, secrétaire général adjoint.
Régis Ravat, délégué CGT Carrefour-Nîmes Sud
Romain Vignest, président de l’Association des professeurs de Lettres
Georges Aimé, vice-président de l’Académie du gaullisme
Laurent Lafforgue, mathématicien, professeur à l’IHES
Gautier Weinmann, fonctionnaire territorial (62)
Claude Gaucherand, contre-amiral et écrivain
Dominique Watrin, sénateur du Pas-de-Calais
Bernard Genet, militant anti-impérialiste (13)
Annette Mateu-Casado, documentaliste retraitée (66)
Geneviève Blache, militante gaullienne pour le Frexit (06)
Dominique Mutel, agrégé d’anglais (62)
Roland Hureaux, essayiste
Yves Letourneur, philosophe, poète
Marie-Jean Sauret, psychanalyste, professeur émérite des universités
Léon Landini, ancien officier des Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée, Médaille de la Résistance, officier de la Légion d’honneur, président d’honneur du CO.U.R.R.I.E.L.

Barbara Flamand, poétesse (Belgique) - Commentaire de B. Flamand (Bruxelles) : « Cette attaque contre la langue est à la fois culturelle, politique, historique. Contre une telle attaque il faut soulever un mouvement de masse. En gommant leur langue, les Français vont-ils lire Montaigne en anglais ? Chanter la Marseillaise en anglais ? Et apprendre dans cette langue comment les versaillais ont écrasé La Commune ? La langue est le patrimoine collectif en même temps qu’individuel. Le peuple ne peut pas laisser les décideurs souiller la France de Ferrat et de bien d’autres ».

Nouvelle liste (19.1.2017)
Pierre Ringot, militant communiste, Bobigny
Ekim Tek, militant communiste, Paris
Roger Grévoul, conseiller Général Honoraire, chevalier de l’Ordre National du Mérite
Ivan Lavallée, professeur émérite d’informatique, docteur d’Etat en sciences
Alain Fuentes, syndicaliste, militant pour une nouvelle résistance
René Chevalier, secrétaire de la section PCF d’Arras, syndicaliste fonction publique territoriale
Maxime Vivas, écrivain, administrateur du site d’information alternative « Le Grand Soir ».

COMMENTAIRES  

22/01/2017 09:52 par histoire de trous et de balles

Tous coupables de crime de Haute-Trahison. Tiens tiens, n’a-t-il pas été purement simplement supprimé par le petit parasite Sarkosy ?!
Traîtres et parasites = 12 balles dans la peau. ! Après "jugement" au Tribunal National évidemment, "on est pas des bœufs" tout de même.

22/01/2017 10:23 par calame julia

Vous penseriez que les Anglais seraient sortis de l’Europe parce qu’ils auraient terminé le boulot linguistique ?!

22/01/2017 10:46 par Louis St O

Vous oubliez notre Patronne du FMI Mde Lagarde (Mde 400 millions), qui exigeait que ses collaborateurs parlent anglais pendant les réunions lorsqu’elle était ministre de l’Économie.

22/01/2017 10:53 par hassinus

Bonjour,
Langue des affaires et des banquiers ! L’expérience Pompidou dit bien que chaque fois qu’un affidé de la banque Rothschild prend le pouvoir la France est lésée dans sa personnalité et ses biens - loi Pompidou Giscard source de l’endettement de notre pays.. Bis répetita avec Macron , il ne faut jamais oublier de le relever. Encore un oubli : qui finance la campagne du fils prodigue ? Comparativement à la Campagne de Sarkozy de 2012 (’30 millions d’euros), LA "MACRONADE" n’est pas moins dépensière ? Qui finance - un comité de financiers ?! Reconnaissons qu’à la différence de Hollande " il ne dit rien contre la finance...

22/01/2017 13:52 par Pierre M. Boriliens

@hassinus
Cette insistance sur la banque Rothschild me paraît toujours suspecte. Macron serait issu de n’importe quelle autre banque, ce serait pareil... D’ailleurs en y regardant de près, chez les éditocrates, les experts en tous genres, les politiques, on en trouverait sans doute foule qui ont des accointances (et même plus si affinités) avec toutes sortes de banques et autres organismes du grand capital... Et c’est ça qui compte !

22/01/2017 15:10 par aldamir

Toute nation qui abandonne sa langue mine le socle de sa culture et ses valeurs et par conséquent son identité. Le Frenghglish est une dégénérescence manifeste du niveau intellectuel et du patrimoine linguistique français. Les personnes qui ont recours au frenglish sont persuadés qu’ils deviennent plus savants et intelligents ce qui leur permet de se démarquer des autres, et qu’ils pensent acquérir ainsi , une sorte de notoriété . Ils n’ont point compris qu’au contraire, en cherchant à vouloir être dans le temps,- tendance, - ils ne font que refléter et ressortir l’état déplorable faible de leur personnalité et rejaillir leur complexe.

Citations à méditer :

2% de la population réfléchit
3% croit qu’elle réfléchit
Et 95% préféreraient mourir plutôt que de réfléchir.
George Bernard Shaw, Prix Nobel de littérature

Les rares personnes qui comprendront le système seront soit intéressé par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là. La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts.
Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, 25 Juin 1863

22/01/2017 18:20 par Byblos

Le Français, désormais langue des « sans dents » ?
Pauvre France. Il n’y a pas que ton café qui fout le camp, aurait dit Mme de Pompadour.

22/01/2017 18:33 par hassinus

Pierre M. Boriliens

"chez les éditocrates, les experts en tous genres, les politiques, on en trouverait sans doute foule qui ont des accointances (et même plus si affinités) avec toutes sortes de banques et autres organismes du grand capital.." C’est bien dit,quant à Macron ce fut bien un affidé de la Banque Rotschild ; je n’y peux rien hélas. C’est dans son CV. Du point de vue du despotisme des banques sur la vie des sociétés ça ne change rien en effet !

22/01/2017 19:31 par GrosMytho

Très juste ! Ma théorie est que la fameuse insécurité sur l’identité nationale bien identifiée et exploitée par Sarkozy puis par toute la classe politique depuis est une nouvelle version de l’éternel "les coupables accusent les victimes". C’est l’anglicisation qui menace et pollue l’identité française, et pas la culture nord africaine qui est elle aussi minée par l’anglicisme triomphant. http://grosmytho.unblog.fr/2016/11/28/quatre-nuances-dextreme-droite/

22/01/2017 20:40 par lemoine001

Le français est également assassiné par ceux qui le parlent :

- usage abusif du pronom "on" pour dire "nous"
- incapacité à utiliser la forme interrogative correctement : "votre opinion, c’est quoi ?"
- incapacité à utiliser correctement les temps. ex : en utilisant le présent pour parler du passé : "en 1956, j’ai vingt ans etc...."
ou le subjonctif (ne parlons pas du passé du subjonctif).

23/01/2017 08:37 par jakodey

Soit nous restons dans l’empire anglo-saxon surveillés (non pas gouvernés) par des traîtres du genre Macron ou Gattaz, et avec les aboiements de leurs chienscastrés de la pseudopresse et des pseudodéputés actuels (nationaux et européeux)
soit on en sort et ça commence par le FREXIT ° (tant qu’il est encore temps en avril-mai 2017).
Les gens, pensons-y ... à retrouver notre Souveraineté nationale d’abord et avant tout.
Et notre Langue française suivra : ruisselante de la fierté retrouvée du peuple qui EXIGERA qu’on la parle en France.
°en bon français : sortie de la France de l’union européenne par la mise en œuvre de l’article 50 du traité de l’union européenne

23/01/2017 09:04 par calame julia

lemoine 001,
en complément de votre liste : les confusions permanentes entre complément et sujet du verbe !
L’emploi abusif de pluriel en lieu et place de singulier.
Une personne de mon entourage qui regarde plusieurs programmes similaires par jour, me
faisait part du nombre croissant de participants à ces émissions qui,
pour justifier un manque d’intérêt, répondent "je n’étais pas né"... des jeunes et des moins jeunes !
Si nous extrapolons, pour utiliser cette affirmation dans le cadre politique, je n’ose penser ce qui
pourrait arriver.

23/01/2017 09:19 par résistant

Je pense que mes chers amis du Grand Soir ne se rendent pas bien compte que la réalité qui nous entoure est bien plus catastrophique que ce dont nous parlons ici. Mr Georges Gastaud est un érudit, un universitaire, qui évolue dans un univers privilégié. Nous-mêmes, lecteurs, auteurs et commentateurs du Grand Soir, sommes en moyenne plus agés. Nous avons reçu de la nation une éducation à l’école publique qui était encore de qualité. Certes, nous faisons parfois des fautes d’inattention lorsque nous ne nous relisons pas avant d’appuyer sur le bouton "envoyer", mais dans l’ensemble, nous sommes assez habitués à nous exprimer par écrit.
Le problème des gens comme nous, c’est de ne pas nous enfermer dans notre petit monde "d’intellectuels" amateurs.
Je vous propose donc un exercice salutaire afin de vous rendre vraiment compte de l’état catastrophique d’abrutissement généralisé (et voulu, et organisé par les élites) dans lequel se trouvent les plus jeunes générations : allez sur youtube et lisez les commentaires en français. Ah, et puis s’il vous plait, n’allez pas lire les commentaires d’un documentaire bien intello, non, allez mettre le nez dedans carément, regardez ce que les jeunes (pas intellos) regardent sur youtube, et lisez, lisez mes amis ! Il ne vous faudra pas longtemps pour, comme moi, trembler d’horreur devant les dégats commis en l’espace de 30 ans.
C’est bien simple, les jeunes d’aujourd’hui s’expriment à un nivo purman fonetik. il ne fon pas sa parce ke s’est fun, ou plu rapid, mes parske il ne son vraiman pas capable décrire mieu. lol. (je n’éxagère pas, au contraire, même en me forçant je n’arrive pas à faire aussi "bien" qu’eux).

23/01/2017 10:14 par Fald

C’est bien beau de gueuler après le Globish, l’Impérial-à-la-Con et autre Frenglish.

Mais la nature a horreur du vide. Cette formule n’a pas la valeur scientifique que lui conférait Aristote, mais elle illustre bien le problème. Le monde a toujours eu besoin de communication internationale.

Jusqu’à présent, cela s’est toujours fait en usant d’une langue d’empire. La plus connue étant le latin, mais il y en a eu avant et après lui, et aujourd’hui, c’est l’anglo-américain.

Et malheureusement, le communisme a longtemps marché sur la tête en usant du russe.

Je pense pour ma part que 1917 a été sur le plan linguistique l’année du grand rendez-vous manqué entre Lénine et Zamenhof. Prise du pouvoir par le premier, et mort du second, l’initiateur de l’espéranto.

Je furète un peu sur le site du PRCF, "Initiative Communiste". J’y ai lu cet article de Gastaud et j’ai lancé une recherche sur le mot "espéranto".

Certes, le PRCF n’y est pas hostile, mais...

... depuis 2011, seulement 6 articles contiennent le mot, dont un dans les commentaires, donc pas à l’initiative du site, et un autre qui l’utilise comme insulte contre ... le globish !!! J’y avais répondu assez vertement.

L’espéranto est une langue simple, mais qui tire sa simplicité de l’absence d’exceptions et d’irrégularité, y compris dans la formation des mots, ce qui en fait aussi une langue extrêmement riche. En lui donnant une orthographe supprimant les accents peu gênants en 1887 mais peu adaptés de nos jours à l’informatique, il est la langue à adopter par les communistes du monde entier, déjà pour communiquer entre eux, et pour espérer pouvoir faire renaître leur influence.

Mais, est-ce de la paresse, de l’inertie, ou un reste d’hostilité stalinienne envers cette langue ? On ne voit rien venir et je suis pessimiste : on ne verra jamais rien venir.

Donc, la victoire de la langue nationale d’empire, que les cons prennent pour la langue internationale, est déjà bien engagée, et, désolé Georges Gastaud, sans l’espéranto, le combat contre elle ne peut être que jérémiade.

23/01/2017 12:04 par jakodey

à Fald
You’re right but the so-called empire is collapsing, right now and in front of us.
Let’s help it to die ! It brought nothing but division and poverty among the gens (du peuple).
Si ça c’est pas du franglais !
(trad : t’a raison mai st ampir crèv devan no zyeu aidon le à le fer : il na apporter que division et povreté ché nou lé jan
En français cette fois : et on commence à en avoir réellement ras mais ras-le-bol.
A last word and i’ll shut my mouth : f-r-e-x-i-t (say it soft and it sounds like music)

23/01/2017 16:14 par Genocid in Hapiness

@ résistant. Le fameux principe de Pareto. 80-20...

80 % de cons ?

80 % de trop !

Quand les globalistes, finalement, font le boulot de dératisation. C’est la première étape. La seconde ce sera eux !

À l’heure actuel plus personne, j’insiste, plus personne ne peut prétendre ne pas savoir. Après, chacun est responsable !

Et si les préceptes des Georgia Guidestones disaient vrai ?!...

23/01/2017 20:17 par legrandsoir

Alex Jones, sors de ce corps !

23/01/2017 22:56 par Geb.

à M. Borilien...

Macron serait issu de n’importe quelle autre banque, ce serait pareil...

En effet. une banque est une banque.

Mais les Rothschild ne sont pas la "Société Marseillaise de Crédit" ou même le "Crédit Lyonnais".

Ils ne sont même pas UNE banque particulière mais les propriétaires décideurs, (En compagnie d’autres propriétaires décideurs du même rang) de plusieurs banques.

Et il sont pour la plupart les fondateurs/actionnaires majoritaires des Banques centrales occidentales telles la Banque Royale d’Angleterre, la Banque Royale des Pays-Bas, la Deutsche Bank, la Federal Bank of America.

Les banques de ce niveau les voici :
Par exemple la liste des banques internationales "dites Toobig too fail" :
Banque Pays
HSBC Royaume-Uni
JP Morgan Chase États-Unis
Barclays Royaume-Uni
BNP Paribas France
Citigroup États-Unis
Deutsche Bank Allemagne
Bank of America États-Unis
Credit Suisse Suisse
Goldman Sachs États-Unis
Mitsubishi UFJ FG Japon
Morgan Stanley États-Unis
Agricultural Bank of China Chine
Bank of China Chine
Bank of New York Mellon États-Unis
China Construction Bank Chine
Groupe BPCE France
Groupe Crédit Agricole France
ICBC Chine
ING Bank Pays-Bas
Mizuho FG Japon
Nordea Suède
RBS Royaume-Uni
Santander Espagne
Société Générale France
Standard Chartered Royaume-Uni
State Street États-Unis
Sumitomo Mitsui FG Japon
UBS Suisse
Unicredit Group Italie
Wells Fargo États-Unis

Oubliez les Banques autres que les banques occidentales ou du moins celles qui ne sont pas intégrées dans le système au niveau des décideurs, (En fait une seule correspond aux critères, la Banque de Chine), dans toutes les autres il y a Warburg, Worms, J. P. Morgan, Rockfeller, Goldman Sacht, et surtout omniprésents, les Rothschild. Toutes les branches de la Famille, et il y en a... Des branches.

Mais je vous joins ci-dessous le lien, (Afin de ne pas trop saturer le data du LGS) sur les propriétaires des Banques fédérales :

http://philip.dru-administrateur.nwo.over-blog.com/article-a-qui-appartient-la-reserve-federale-117060109.html

Et celui-ci pour compléter :

https://www.google.com/url?q=https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Rothschild&sa=U&ved=0ahUKEwi1jZbFnNnRAhUmCZoKHdY0CnQQFggMMAQ&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNFcAlM5S0pmlhvCGWx4hp6E6ICu7w

Vous verrez que les Rothschild sont au premier rang des, (Choisissez le terme selon vos convictions), "décideurs avisés", ou des "criminels affameurs".

Et surtout que ça n’a rien, mais alors rien a voir, avec la consonance de leur nom de famille ni avec leur origine ethnique. ((- :

Simplement qu’une famille de gangsters avisés a su prendre les bonnes décision au bon moment il y a environ 200 ans. Et que depuis ils continuent à sévir sans que leur nom n’apparaisse nulle part, (Sinon dans des oeuvres de "bienfaisance"), ou que pour nourrir les phantasmes racistes d’une bande de crétins manipulés.

Aujourd’hui, les 8 personnes les plus riches de la Planète possèdent autant que le total des 50% les plus pauvres.

Ne cherchez pas : Les Rothschild ne sont pas pris en compte et n’apparaissent pas...

Ainsi que la majorité des Maîtres de la Banque que j’ai cités ci-dessus.

Je vous laisse deviner pour quelle raison matérielle précise.

24/01/2017 08:48 par Genocid in Hapiness

Je me suis bien marré avec le Alex Jones !!! N’exagérons rien, nous savons tous que ces sont les reptiliens qui dirigent le monde, voyons. ! Blague à part, il faudra tout de même s’interroger un jour sur la propension "génétique" (?) de la connerie humaine à se répandre à travers la planète comme une véritable peste. À quelque échelon que ce soit, nous sommes tous responsables, mais à chacun de notre niveau plus ou moins que d’autres. La masse décérébrée, du fait même qu’elle constitue la partie la plus adipeuse du corps social en porte la plus lourde et c’est aussi la plus difficile à dégraisser. D’où la méthode un peu brutale du génocide. Bon, ça fait un peu tâche comme genre de propos, mais au final, la Nature est ainsi faite... Au fait, croyez-vous sincèrement que les fameuses Trente Glorieuses auraient un jour pu surgir comme cela, par le plus grand des "hasards" sans l’appel d’air provoqué par la disparition de 60 000 000 de personnes. Sans compter les destructions innombrables d’infrastructures et de monuments en tous genres. Sans parler des vilénies chimiques infligées à la Nature, dont la Seconde Guerre mondiale a servi en quelque sorte de laboratoire. Bref. Alors ne nous voilons pas la face. Allez ! Ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Ceci-dit, certains l’auront bien chercher. Les gens sont cons aussi...

24/01/2017 23:59 par Geb.

Bof ! On peut un peu l’excuser, Jones.

Il s’adresse à des Usaméricains. C’est normal d’employer des images et un langage de demeuré.

Mais je vais quand même dire un truc qui va choquer certains : Tout ce que j’ai pu entendre dans lé bouche d’Alex Jones, (Et ça fait 13 ans que je vais le voir sur son site de temps en temps t que je l’écoute en Anglais, mê s’il est carrément parfois incompréhensible et qu’il mange les syllabes), ça n’atteindra jamais en nocivité, mensonge, et surtout en efficacité criminelle mise en pratique que ce que j’ai pu entendre dans la bouche des 4 dernier présidents des Etats Unis d’Amérique, et leur entourage et porte-paroles pourris.

S’il y avait pas eu des connards comme lui personnellement je n’aurai jamais entendu parler du Bilderberg et des autres clubs d’assassins qui lobbyisent la Planète. Et je dirais à son avantage qu’il a toujours dénoncé autant à l’époque Bill Clinton, qu’à l’époque Bush ou Obama... Ses analyses ne sont pas les miennes, se buts probablement non plus, ni les moyens pour y parvenir, mais les cibles qu’il vise sont elles-même dans mon propre collimateur.

Personnellement je préférais Michaël Moore. Mais vu le chemin qu’il a choisi de suivre depuis Obama je pense qu’il est définitivement perdu pour la cause.

Franchement je vois vraiment pas qui pourrait sortir de ce tas de fumier des USA pour redresser réellement la situation. Va falloir attendre que ça s’écroule tout seul.

25/01/2017 15:19 par LAR

Pour info :

Depuis hier (mardi 24 janvier 2017), Libération publiera chaque mardi un supplément spécial de 4 pages "avec les meilleurs éditoriaux du New York Times", en anglais évidemment.

D’une part, un bel exemple de circulation circulaire de l’information.
D’autre part, cette pénétration linguistique de l’anglais qui s’impose à chaque fois de plus en plus.

Bravo Libé !

26/01/2017 15:55 par Laurent C

L’anglais ne traite-t-il pas le français de la même manière que le français a traité le breton, le catalan, le nissart et le provençal, faisant de la France un pays linguistiquement très homogène ? N’est-ce pas un processus naturel que de voir une langue dominante engloutir les langues en position moins favorable ? Le catalan a la chance d’être vivant en Espagne mais le nissart, le breton, le picard et le provençal ne méritent-ils pas la la même attention et le même effort que le français, langue assassine ?

26/01/2017 21:10 par Fald

à Laurent C,

j’ai toujours regretté que ma famille ne pratique pas l’occitan à la maison, langue dont j’ai très fortement l’accent alors que je la connais assez mal.

J’ai d’autre part dû me battre pendant toute mon anti-carrière de prof contre les "européens convaincus" qui s’acharnent à supprimer l’enseignement de l’allemand en France. Cherchez pas l’erreur, y-en a pas !

J’insiste lourdement : c’est justement un des multiples avantages de l’espéranto que de respecter toutes les langues puisque n’étant pas l’instrument d’une domination. Alors que la langue nationale d’empire consacre la domination d’un pays, et assure les classes dominantes des pays vassaux de rester dominantes pendant de nombreuses générations. Comme le disait Hubert Védrine, il sera bientôt impensable de faire une grande carrière en France si on n’a pas fréquenté une grande université américaine. Traduction : si les parents n’ont pas une fortune pour payer les études aux USA. En bon reaganno-mitterrandien, Védrine trouvait cela normal. Pas moi.

Si on veut arrêter le massacre et sauver la diversité qui fait qu’on ne s’emmerde pas trop sur Terre, il serait temps d’enseigner l’espéranto dans les écoles primaires dès le cours moyen.

Avant, il faudrait, dès la maternelle, pratiquer des jeux de prononciation qui maintiendraient l’oreille internationale que les enfants ont dans leur plus jeune âge, mais perdent très vite. Car les espérantistes deviennent souvent polyglottes par goût, et c’est à encourager.

Enfin, pour le français, il faudrait l’enseigner vraiment. C’est une langue compliquée, difficile, et la démission devant ces difficultés est généralisée. Or, cet inconvénient est aussi un avantage : les forts en math au lycée sont ceux qui étaient forts en grammaire française en primaire.

Mais bon ! Tout cela ne se fera pas : les bourgeoisies au pouvoir n’ont aucun intérêt à ce que les peuples sachent vraiment leur propre langue et l’espéranto.

Que les patrons parlent le Harvard et les salariés baragouinent le globish et le monde capitaliste sera stable. Les inévitables révoltes ne pourront jamais tourner à la révolution, au contraire, elles déboucheront sur l’élection de sbires comme Trump, Erdogan, Le Pen et autres Orban.

27/01/2017 15:13 par Etxezaharreta

Dans l’Etat français, "on" combat allègrement les langues dites minoritaires, sans se rendre compte qu’elles sont la dernière ligne de défense de la langue d’oil (faussement appelée langue française) contre l’impérialisme (imposé ou accepté ?) de l’anglais de Wall Street et de la City. Il est tellement plus facile de taper sur plus faible que soi, n’est-ce pas... Bascophone, francophone, hispanophone, je suis solidaire avec les défenseurs de la langue dite française. J’aimerais beaucoup que ce soit réciproque ; est-ce trop demander ?

17/04/2017 17:28 par Castermans

{{}}L’anglais, langue de l’Europe, c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité...

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