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Que choisir entre un deal avec la police, une vérité toute nue et un tankiste en uniforme

II - Les potes de nos calomniateurs infiltrés par la DCRI

Suite de notre article : « I - Les bidonnages répétitifs des calomniateurs du Grand Soir ».

Il a été démontré dans l’article précédent que la hargne de nos adversaires remplace leur perspicacité et leur goût pour la vérité.

Voyons à présent comment ceux qui prétendent nous interdire de nous montrer en public fricotent avec des "anti-fafs" qui ont passé des deals avec le police et comment un autre site nous donne le (presque) fin mot sur l’agression que nous subissons depuis avril 2011.

Article XI n’a jamais pris ses distances avec un de ses lecteurs nous menaçant de coups de manches de pioche. Chauffés à blanc par les calomnies de ce site, d’autres ont lancé une fatwa pour empêcher notre présence dans un salon du livre, dans la rue, dans les quartiers, dans les villes.

Novembre 2011. Le site lyonnais Rebellyon en appelle à la violence contre un administrateur du GS, nommément désigné), appel repris par d’autres sites, un peu partout : « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos ! » http://rebellyon.info/Alerte-antifasciste-Maxime-Vivas.html

Février 2012. Le même site ( http://rebellyon.info/) pousse un long cri d’alarme contre les infiltrations réussies des « antifafs » lyonnais par la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). Et de fournir un exemple où « un activiste, militant antifasciste de premier plan » rencontre un agent de la DCRI au commissariat et, après une discussion sur la lutte et sur « les derniers squats publics ouverts », un accord est conclu : chacun renseignera l’autre. Un téléphone portable sera offert au « militant antifasciste de premier plan » qui sera régulièrement « invité dans des halls d’accueil de grands hôtels lyonnais ».

Et le site de confesser que des militants, « ont régulièrement joué le rôle d’interlocuteurs pour la police ». Moyennant quoi ? : « renvoi d’ascenseurs » (on ferme les yeux sur vos activités militantes, on arrange quelques dossiers de régularisation à la préf, on vous file du blé...) » sans compter le financement de déplacements militants « aux frais du Ministère de l’Intérieur : « après tout toi ça te ferait plaisir d’y aller et nous ça nous arrange », ou encore possibilité « d’aller voir la préfecture en possession de captures d’écrans de discussions de fafs sur FaceBook ».


On dirait bien que nos intraitables détracteurs se vautrent dans un marigot de vendus, vénaux, mouchards, en toute duplicité et illégalité. Pire : si plusieurs militants, y compris les plus aguerris (« de premier plan » ) ont ainsi commercé avec la police, il est logique d’en déduire, compte tenu de la maigreur des effectifs de ces groupuscules d’« anti-fafs », qu’ils sont complètement gangrénés et que des agents des renseignements autres que ceux qui dépendent des autorités françaises y sont à l’oeuvre pour attaquer des sites comme Le Grand Soir.

ET LA PALESTINE DANS TOUT CA ?

Donc, après avoir osé écrire que LGS publie (on se plaît à rappeler à satiété ce mensonge éhonté) « des textes ouvertement fascisants et d’extrême-droite », les Albert Londres d’A.XI ont fait des petits : des monstres qui finiront dans un bocal de formol. Certains ont des manches de pioche à la place des bras, d’autres une boule de fiel en guise de cerveau et une langue bifide, d’autres vous parleront en connaisseurs de la DCRI, d’autres encore, moins affreux, se distinguent par un trouble obsessionnel compulsif.

Ce dernier se caractérise chez eux par la récurrence de pensées intrusives sur fond de phobie irraisonnée envers qui compatit sur le sort fait à la Palestine par l’Etat d’Israël. Cette névrose obère grandement leur entendement.

L’exemple du moins pire d’entre eux.

25 novembre 2011 : lisons Yves Coleman animateur de la revue pro-israélienne « Ni patrie ni frontières » (NPNF) « Il est donc difficile d’accuser Le Grand Soir d’être sympathisant de l’extrême droite comme la rumeur sur Internet l’en accuse […] il suffit de parcourir les titres des 120 articles de Vivas (l’un des deux responsables avec Viktor Dedaj) publiés pour voir qu’il passe l’essentiel de son énergie à défendre la vision géopolitique stalino-soviétique classique remisée au goût altermondialiste du jour : il n’y a qu’un seul impérialisme (l’impérialisme américain) (1) et sa tête de pont au Moyen-Orient, Israël. Pas étonnant que Le Grand Soir déteste « les gauchistes », pas étonnant qu’il se réclame du programme du Conseil national de la Résistance […].

Si l’on consulte les titres et les auteurs des 80 articles consacrés à la crise économique, on voit que ce site a une vision réformatrice du capitalisme, tout à fait conforme à la pensée altermondialiste keynésienne dominante […].

… jusqu’à plus ample informé (nous n’avons pas lu les 6 000 articles de ce site pour faire cette note), Le Grand Soir est placé dans la rubrique des Idiots utiles à la confusion… ». (http://mondialisme.org/spip.php?article1742)

LGS lui a déjà donné un élément narquois de réponse (cf. ce bref commentaire à l’article : http://www.legrandsoir.info/purification-ideologique-en-france.html) :

« Cher Yves Coleman : notre position est hyper simple : nous ne nous permettons aucune critique des organisations choisies par les peuples en état de résistance. Les palestiniens de Gaza élisent le Hamas ? Va pour le Hamas. Ils élisent le Fatah ? Va pour le Fatah. Ils élisent les Louveteaux de France ? Va pour…

C’est tellement simple que vous ne le comprendriez probablement pas, même si on vous faisait un dessin.

Alors à chacun ses idioties, à chacun son utilité ».

Ajoutons que, pareillement, nous ne critiquons pas les organisations de gauche (partis, syndicats, ONG, sites Internet d’informations alternatives), qui sont libres de voir les choses à leur manière. Hélas ! il a bien fallu finir par réagir quand le site Article XI a déclenché à notre encontre deux charges surprises dont nous avons immédiatement compris (et nous l’avons écrit) qu’elles amorçaient une guerre de longue durée, avec des offensives à venir depuis divers sites.

Le site agresseur en a rabattu pendant quelques mois, après que ses aviateurs, incapables de lire une carte (ou lisant une carte fournie par des truqueurs), ont largué leurs bombes en se trompant de village et sont retournés chez eux en espérant que la bavure va s’oublier, ou que, dans le charnier élargi, on trouvera bien quelques ennemis, ou que leurs alliés de la coalition prétendront que la cible était la bonne.

Bien vu pour la dernière hypothèse. Enfin, presque, puisque Ornella Guyet s’est fait virer d’Acrimed qui avait eu l’imprudence de la publier naguère sans soupçonner ce qu’elle était, pas plus que nous ne sûmes le faire, quand elle approcha LGS (Voir http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-...) (2).

Anarchiste tendance « Ni dieu ni maître ! », elle pige ces jours-ci à « Témoignage Chrétien ». Il est écrit dans la configuration de son intellect qu’elle finira dans « la presse bourgeoise ».

LGS rétrogradé en « idiot utile à la confusion ».

Cependant, le flot des calomnies ne résistant à pas à l’analyse et aux remarques outrées de la blogosphère, LGS est devenu, sous la plume d’Yves Coleman, un simple « idiot utile à la confusion » (patience, demain LGS ne sera que l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu un confusionniste).

Bref, huit mois après l’attaque impromptue d’A. XI, il apparaît qu’on ne peut décemment accuser LGS «  d’être sympathisant de l’extrême droite comme la rumeur sur Internet l’en accuse… ». Dont acte. Nous avons failli attendre. Etant désormais entendu par quelques-uns, dans le camp de ceux qui s’égosillèrent à clamer le contraire, que nous ne sommes pas d’extrême-droite, il nous reste à décevoir en précisant que nous ne sommes pas davantage d’extrême-gauche.

Encore un effort, camarades, et dans une bouffée d’honnêteté, vous conviendrez que LGS est un récepteur d’articles pour les droits des peuples opprimés, la paix, la justice, la justice sociale, contre tous les racismes, les enfumages médiatiques et le fascisme, en France et ailleurs. Vous serez (enfin !) assez près de la vérité. Et vous pourrez nous croiser sans baisser les yeux, ni lever les matraques ni dégainer, à fin de rapport, un téléphone offert par la DCRI.

Yves Coleman, qui prend donc le relais (deux tons en dessous) des rigolos du mois d’avril et de ceux qui les suivirent, s’attache à créer la confusion entre antisémite et antisioniste par une définition qui est un bouclage de la boucle dont l’arrondi était filigrané dans l’article d’avril. Ainsi, il écrit : « Sionistes : nom de code à l’extrême droite et à l’extrême gauche pour désigner tous les Israéliens, voire tous les Juifs de la Diaspora favorables à l’existence d’un Etat… juif ! »

On sait que ce procédé éculé interdit toute critique du gouvernement d’Israël et de son armée, sous peine d’être décrit en réincarnation d’Hitler.Craignons le jour où, les rangs des antiracistes sincères ayant ainsi été décimés, les antisémites avanceront sur un boulevard dégagé par les galopins qui criaient « au loup » en désignant un berger.

Critiquer sans nous lire, c’est plus rapide.

Par ailleurs, Yves Coleleman a regardé « les titres des 120 articles de Vivas » d’où ressort (sans même lire les articles !) une « vision stalino-soviétique » du monde (ah, celle-là , elle manquait !).

On notera au passage qu’environ 99 % des presque 12 000 articles publiés par LGS ne sont pas de la plume du suspect. En 2011, il a signé en tout 6 articles pour LGS (plus un, collectif, où il reprenait un vieux texte).

Les curieux remarqueront aussi que TOUS les articles publiés par LGS depuis 2002 sont toujours archivés et que si on lit ceux de Maxime Vivas, on verra qu’il y traite de thèmes divers : le FN (plusieurs), les Mollex, le populisme, la grammaire, les suicides à France Télécom, RSF (plusieurs), Cesare Battisti (plusieurs), l’assassinat des journalistes (plusieurs), les médias (plusieurs), la censure, la grippe H1N1, Victor Hugo, la torture, l’Union Européenne, Attac, les prisons, le PS, etc. Tous, il est vrai, en faveur des faibles contre les forts et jamais le contraire (c’est compris, les adorateurs de Tsahal ?). On y cherchera vainement une phrase, un mot, qui justifieraient les attaques qu’il subit avec Viktor Dedaj depuis avril 2011. On en trouvera au contraire des dizaines de milliers pour prouver qu’elles sont injustifiées et incompréhensibles.

Incompréhensibles, sauf si ces attaques, via des sites « d’idiots utiles » peu regardants et poreux sont téléguidées, comme nous l’avons annoncé dès le début quand certains de nos amis nous disaient que nous frôlions la parano. A une étape du débat où les premiers aboyeurs enragés (et masqués) ne sortent guère plus de leur niche, la mâchoire endolorie par le coup de pied du facteur dont ils espéraient interrompre la tournée, Yves Coleman conduit le lecteur à la ligne d’arrivée sous une banderole marquée par l’étoile de David. Merci à lui de nous apporter ainsi un élément de plus (il y en aura d’autres) pour étayer notre thèse initiale.

Rendons-lui cette justice que, s’il use d’une rhétorique spécieuse, s’il caricature LGS, s’il est pro-israélien (c’est son droit), il ne patauge pas dans le caniveau de ses prédécesseurs.

Il va même jusqu’à signer de son nom. Il ne menace pas. C’est nouveau ! On finirait presque par se ressembler dans le bon usage de la polémique, afin qu’elle ne devienne pas un combat de chiens galeux, s’il s’en tenait au débat d’idées, aux faits, en renonçant aux amalgames ornella-guyettistes et s’il ne se trompait pas ainsi dans ses choix entre une Vérité toute nue et un tankiste en uniforme.

LGS (Ramassis d’altermondialistes keynésiens stalino-soviétiques utiles à la confusion, qu’il dit, Yves Coleman).

PS. Y. Coleman s’insurge contre ceux qui étiquettent mal sa revue : « Les réputations", faut toujours s’en méfier car elles reposent sur des ragots, des insinuations et des on dit, jamais sur des faits indéniables. La revue NPNF offre dans chacun de ses numéros des points de vue DIFFERENTS et OPPOSES. Et elle ne peut donc être qualifiée de libertaire ».

Excellent ! En changeant le dernier mot, on pourrait appliquer ce type de raisonnement au GS.


Notes :

(1) C’est presque mot pour mot ce qu’on lisait dans l’introduction de l’article d’Ornella Guyet qui dénonçait notre « dérive regrettable, sur fond de confusionnisme politique et avec l’anti-impérialisme pour seule grille de lecture ».

(2) Dans son article malveillant d’avril 2011, Guyet déplore la « dérive » du GS « depuis 3 ou 4 ans » et affirme son aversion pour Cuba. Or, à plusieurs reprises, en 2008, 2009, 2010, elle a essayé de se rapprocher du GS (Marseille, Toulouse) et, aux mêmes dates, de l’association France-Cuba (Marseille, Paris). Infiltrations ratées ?

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