L’autisme n’est pas un maladie incurable !

Lina B. Moreco

Que ce soit en France, aux États-Unis ou ici au Canada, de plus en plus de parents arrachent leurs enfants des griffes de l’autisme.

Voici un résumé de la situation vécue par la majorité des parents : Le développement de leur enfant était normal pendant la première année ou les deux premières années de sa vie, et soudainement, du jour au lendemain, l’enfant a perdu ses facultés de langage, de jeux et de communication. Il ne fait plus rien par lui même et ne reconnaît plus ses parents.

Malgré un diagnostic écrasant d’autisme, annoncé par les experts de cette maladie, les parents ont refusé de croire. Ils ont vu leur enfant bien portant, ils ne pouvaient admettre que celui-ci était perdu pour la vie.

Ils ont cherché à comprendre et ont cherché des solutions seuls, en dehors d’un milieu médical qui leur répétait sans cesse, qu’il n’y avait rien à faire.

Comme l’écrit si bien l’auteure Évelyne Claessens dans son récent livre, L’autisme n’est pas irréversible,
" Abasourdie, je me suis d’abord documenté, j’ai questionné des spécialistes et je me suis rapidement rendue compte que les parents d’enfants autistes étaient laissés à eux-mêmes dans leur quête de guérison". Les parents doivent avancer contre vents et marées pour aider leur enfant.

Ceci est aussi vécu par Marie-Christine Dépreaux auteur du livre Autisme, une fatalité Génétique ?, Monique Morin, auteure du livre Vaccin, docteur maman en a assez et aussi Jenny McCarthy auteure des livres : Louder than words, et Mother Warriors : A Nation of Parents Healing Autism Against All Odds et aussi Healing and Preventing Autism, qu’elle a écrit en collaboration avec le Dr Jerry Kartzinel et publié en avril 2009.

C’est en l’honneur de ces parents que j’ai écrit cette lettre.

Tous ces livres sont les témoignages émouvants de parents qui ont refusé d’abandonner leurs enfants à une maladie produite par une intoxication du corps causé par l’environnement ou la vaccination.

Ils sont tous des parents qui n’ont pas cru aux avertissements répétés du corps médical, :
- de ne rien espérer,
- de ne rien entreprendre qui ne soit fait sans la surveillance d’un médecin,
- de ne pas croire les lectures qu’ils feront sur internet au sujet de la guérison de l’autisme ,
- de vivre le deuil de leur enfant sain.

Je suis allée dans des congrès Américain et Canadien sur l’autisme voir la section Congrès de mon blogue, des lieux où des experts de tous les pays, à contre courant de la médecine subventionnée par l’industrie pharmaceutique, aident les enfants à émerger de l’autisme. Des associations ce sont créées pour parler de cette approche biomédicale, le Generation Rescue, le Fil D’ariane, et le Defeat austism now, pour nommer les plus importantes.

Pourtant, malgré des succès de plus en plus impressionnants, des guérisons à répétition, les grands experts de l’autisme refusent toujours de croire. Ils refusent de collaborer avec les parents, ils refusent d’aider les enfants et de les guérir. Ils n’assistent pas au Congrès américain et encore pire, lorsqu’un parent se présente dans leur cabinet avec un enfant qui a guérit de l’autisme, ils jettent le parent à la porte. " Débrouillez-vous tout seul disent-ils avec mépris ".

Ces experts de l’autisme ont beaucoup trop à perdre :

- A) Leur réputation. Ils sont des experts et ils n’ont pas découvert cette avenue de guérison. Ils ont fermés les yeux sur les découvertes des dix dernières années.

- B) Les subventions. Ils ont reçu depuis des années des montants considérables sous forme de fonds de recherche. Comment justifier ces montants sans avoir trouvé ce que les parents ont trouvé par eux-mêmes ?

- C) Des revenus de l’industrie pharmaceutique. Ils seraient dans l’obligation de s’ouvrir à soigner autrement, sans médicament, sans intervention médicale invasive, ce qui signifie une perte de revenus.

Je vous encourage à découvrir les livres dont je vous ai parlé dans cette lettre. Ils sont le début d’un changement incontournable dans notre approche de la santé, dans notre capacité à se soigner autrement.

Si l’autisme se guérit, alors nous pouvons croire que plusieurs autres maladies neuro-immunitaires se guérissent aussi.

Lina B Moreco
réalisatrice canadienne de films sur l’éthique sociale

COMMENTAIRES  

03/05/2009 22:02 par Catherine Kozminski

En réponse à cet article qui peut sembler encourageant pour bien des parents d’enfants autistes, comme c’est d’ailleurs le cas pour notre propre famille, je ne peux m’empêcher d’être sceptique malgré tout ... J’ai tout essayé auprès de ma fille depuis quatre ans déjà . A 3 mois, je savais que quelque chose n’allait pas chez elle, mais les médecins tardent souvent à poser un diagnostic puisque ces enfants semblent a priori normaux jusqu’à dix-huit mois, justement, bien qu’on ne puisse généraliser l’ensemble de cas d’autisme. On ne peut parler que de cas par cas. Mais si ces enfants autistes, "guéris" miraculeusement par des changements alimentaires, par exemple par une diète sans gluten et sans caséine, ne sont tout simplement pas plutôt atteints d’une autre maladie, telle que la maladie coeliaque ou autre ? Étaient-ils réellement autistes ? Combien de diagnostics ces parents ont-il obtenu avant de clamer haut et fort leur victoire sur l’autisme, si victoire il y a eu (à titre d’exemple, nous avons trois rapports différents de pédopsychiatres qui ne se connaissent pas affirmer que notre fille est atteinte d’une trouble envahissant du développement apparenté à l’autisme) ? Quels spécialistes ont-ils consulté et où ? Comment se peut-il qu’un trouble neurobiologique permanent se guérisse instantanément ? Ne parle-t-on pas surtout d’un état qui s’est amélioré de façon notable, mais pas dissipé complètement ? Je rêve plus que tout autre chose de voir un jour ma fille sortir de sa grande rigidité, de ses obsessions, de ses maniérismes, arrêter de faire des crises à tout moment, à la moindre contrariété, mais avant de donner de faux espoirs à des parents dépassés, excédés, vulnérables, prêts à tout pour "sauver" leur enfant, nous devons faire preuve de prudence, car l’autisme ne peut se guérir comme par magie ... Si tel est le cas, donnez-moi la recette, car je ne l’ai pas encore trouvée. Pour arriver à constater que l’état de l’enfant autiste s’améliore, cela prend toute une équipe multidisciplinaire d’intervenants, du temps, de la patience, de l’amour, et encore beaucoup de temps. L’important, c’est de ne jamais perdre courage et de garder espoir, car les choses peuvent en tous les cas, de manière certaine, s’améliorer ...

Catherine Kozminski
Coauteure de L’Autisme, un jour à la fois, Les Presses de l’université Laval, 2008, 196 p.

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