"Jean-Michel Blanquer pense que l’existence de lycées privés sous contrat d’association avec l’État appartenant à des fonds de pension américains "ne pose pas de problème" soutient l’enseignement privé."

Il ne se contente pas de le penser, il le fait : l’ESPE(École Supérieure du Professorat et de l’Éducation) remplaçant l’IUFM(Institut Universitaire de Formation des Maîtres) installé dans l’ancienne École Normale de Filles d’Angoulême, va être délogé pour l’installation d’un prétendu lycée U WC (comme son nom l’indique).
Quant à l’ESPE, pour l’instant on ne sait où il va atterrir à la rentrée.
https://www.charentelibre.fr/2019/11/27/l-arrivee-d-un-lycee-chic-fait-hurler-l-ecole-des-profs,3522728.php
Quant à l’École Normale, on espère qu’elle s’en remettra : elle a déjà été occupée par les boches qui y avaient installé un lazaret pendant l’occupation.

Tiens, tiens, tiens, la Vérité commence à sortir de la marmite. Pas oublier qu’avant Harvard, le gugus s’est formé dans le creuset du collège Stanislas qui va de la maternelle aux classes prépa et dont le but ultime est la propagation de l’Évangile.
A force de naviguer sur le site de Stanislas, on découvre des replis bien cachés. Ma dernière trouvaille.
Hé oui, Jean-Michel est un ancien élève, infiltré au sommet de l’Etat français. J’y peux rien, ce sont des faits !
Propager l’Évangile c’est un super cheval de Troie. A l’intérieur, il y a les soldats du patronat, du capital. Stanislas est l’école d’une classe sociale, super friquée. Toute cette "bienveillance" recouvre des aspects beaucoup plus cachés. La main de fer est dans le gant de velours. Implacable.
(On se croirait dans un film genre Seigneur des Anneaux, mais non, je vous jure, c’est en vrai !)

L’alliance du sabre et du goupillon. :

L’attitude fraternelle, le respect envers chacun, l’entraide mutuelle et l’adhésion personnelle au projet d’éducation de l’établissement sont les exigences fondamentales de notre vie commune. L’internat du lycée est une communauté d’élèves et d’éducateurs réunis sous le patronage de la Bienheureuse Vierge Marie et de Saint Jean, modèle du disciple et de l’ami véritable. Cette double protection inspire et soutient chacun des aspects de la vie de l’internat et des internes. La solennité de l’Immaculée Conception de Marie est la fête principale de l’internat. L’aumônier présent au milieu des internes est disponible le soir pour les écouter, répondre à une demande de direction spirituelle, donner le sacrement de réconciliation. Il assure non seulement son ministère en tant que prêtre mais participe en qualité d’éducateur à toute la vie de l’internat. Il est toujours disponible pour rencontrer chaque interne.
Chaque interne intègre une équipe composé de 7 à 10 internes avec à leur tête un « Capitaine » plus particulièrement chargé de veiller sur les membres de son équipe, d’animer la vie d’équipe et de prier pour chacun d’eux. L’équipe est un lieu privilégié pour connaitre des internes de différentes promotions et organiser des sorties culturelles, spirituelles ou ludiques pendant l’année. Certains événements particuliers de la vie de l’internat se vivent en équipe : week-end d’intégration, fête de l’internat lors des vigiles de l’Immaculée Conception, fête de Stan au cours de laquelle des services sont rendus par équipe.

Voilà le creuset de Blanquer, ce qui forge sa personnalité.

C’est quoi exactement, votre problème ?

Un prêtre vous a pris sur ses genoux il y a quarante ans ? Une bonne soeur encourageait votre classe à la délation ? On vous a traîné dans une salle obscure pour vous mettre à genoux devant la représentation d’un coeur sanguinolant ? Une tante surembijoutée et bigotte vous faisait des leçons de morale quand il était de notoriété publique qu’elle avait fricoté avec les allemands pendant la guerre ?

La belle affaire ! Parce que la communale, c’était le paradis peut-être ? J’ai le souvenir d’une institutrice hallucinée qui nous prenait à tour de rôle pour bouc emmissaire, en nous faisant faire le tour du préau (en pleurs) avec un panneau accroché au cou où étaient inscrites de redoutables accusations (je suis voleur, je suis un menteur....)

On pourrait peut-être prendre le problème dans l’autre sens, non ?

De nos jours, tous les personnages qui ont une représentation sociale sont des fascistes, quelque soit leur confession, s’il en ont une. Les catholiques (Blanquer et cie, Hollande..., Macron probablement etc..), les juifs (BHL, Fabius, Badinter, qui s’appitoie sur l’antisémitisme en France sans dire un mot sur Israël, Zemmour etc.), les protestants, les évangélistes, les boudhistes, les athées...

Parce que, tout simplement, désirer avoir une représentation sociale est un signe de déséquilibre. Tout le monde sait que notre démocratie n’en est pas une, que les élections, telles qu’elles existent actuellement, ne mènent à rien. Tout le monde le sait, y compris ceux qui disent le contraire.

Parce qu’ils ont les jetons. Parce qu’on a les jetons. Parce qu’on a peur de changer, parce qu’on se dit qu’on s’en sortira toujours, que nos enfants tireront leur épingle du jeu. Ah oui ? Vraiment ?

Et ceux qui disent, comme Mélenchon, qu’en gagnant les élections, on pourra sortir du capitalisme (ou l’amoindrir, parce que avec l’armée de robinets d’eau tiède qui l’entoure, il n’y a pas lieu d’être très optimiste), sont des menteurs.

Et si on disait non ? Et si on refusait, au lieu d’être contre ? Et si on arrêtait de tergiverser ? Et si on réfléchissait à ce qu’est la dignité ? La droiture ? Le partage ? (je vous ferais remarquer que cela revient aussi à réfléchir sur le message de Jésus, car c’est assez difficile de faire plus révolutionnaire, en oubliant les jérémiades sur l’église catholique ou sur les bondieuseries dégoulinantes du Collège Stanislas).

Et si on se levait, vraiment ?

Je sais que beaucoup pensent comme moi, et que c’est un mouvement qui a déjà commencé. Mais par pitié, arrêtez d’enfoncer des portes pourries, parce que c’est ça qu’ils souhaitent : diviser.

Recevez néanmoins toute mon amitié (quoiqu’un peu enervée, je l’avoue),

PS : mamma mia, on est pas rendu !

Ma chère Pétronilla, j’ai goutté des deux, l’école confessionnelle et la "communale", et j’avoue que même si notre instit nous collait parfois des baffes (libéré récemment d’un camp de prisonniers, il avait peut être des circonstances atténuantes).
Mais j’ai préféré de loin les discrètes leçons de laïcité et de tolérance qu’il nous donnait, lorsque l’occasion se présentait, aux "diabolisation"des païens, mécréants, huguenots(juifs, elles n’osaient pas) et autres mécréants qui faisait le quotidien à "l’Institution".

Si vous aimez la lecture, je vous recommande celle de "Sodoma", enquête au cœur du Vatican, de Frédéric Martel, ouvrage paru aux éditions robert Laffond en février 2019, et qui n’a pas eu, curieusement, selon moi, la publicité qu’il mérite.

Maintenant, des sadiques, on en rencontre partout, même dans l’armée...

Comme Petronilla, je ne vois pas l’intérêt de fustiger les "fils de" éduqués par des écoles catholiques ultra conservatrice ou des prépas réservées à la grande bourgeoisie.
Ils défendent leur bifteck, à nous de défendre le nôtre !
Combattre frontalement ces ennemis de classe n’est qu’une dépense d’énergie inutile et nous ferions mieux de garder nos forces pour retrouver un militantisme, une force de conviction et une exemplarité comparables à ce que pratiquait le PCF dans un temps hélas révolu.
Or quand on voit les divers courants de gauche qui courent après des leurres et s’agitent dans tous les sens comme des poulets sans tête, on se dit que ce n’est pas gagné...

Je crains que le nouveau pseudo Pétronille, ni Pie Niouf qui en rajoute, n’aient vraiment compris où se situe le danger avec l’intrusion de Blanquer au sommet de l’éducation nationale, par l’intercession de Brigitte Macron... Peut-être n’ont-ils pas envie de comprendre ? Ou pas envie que les gens comprennent ?
Brigitte qui d’ailleurs a convaincu Line Renaud -qui lui téléphone tous les jours- de tourner avec Arte un film de propagande en faveur de l’apprentissage. Apprentissage, grand dada de la droite : pas besoin d’accumuler des savoirs théoriques, il vaut mieux savoir le nécessaire pour accomplir une tache déterminée.

P.. de m...! Quand je pense que j’ai failli rater cette info ! Line Renaud téléphone tous les jours à Brigitte ! Ouf ! Ça va m’éviter de m’abonner à Point de Vue Images du Monde.
Merci le Grand Soir !
(au fait, "Chers amis du Grand Soir", ça va bien ? Ici, ça craint sérieux)

Lorsque Blanquer donne le pourcentage des grévistes de l’éducation nationale, est-ce qu’il exclut les écoles privées ? Le bougre serait tout à fait capable de les inclure pour faire baisser le pourcentage...

Je pense que les lecteurs Du Grand Soir ont repéré le @pseudo aléatoire. Tu peux espérer les prendre pour des cons car qui ne tente rien n’a rien. Le fait que le pouvoir soit passé aux mains d’un clan n’a rien d’anecdotique. Une dictature se met en place. Constater que les amphithéâtres ou les lycées ne sont plus sacralisés, que la police du régime peut envahir les amphis et expulser des étudiants à coups de matraque ou faire fermer des établissements pour empêcher la tenue d’assemblées générales est tout à fait remarquable. Voir que le police laisse se développer le degré le plus bas de l’intelligence en matière de "maintien de l’ordre" par des répressions sur des élèves en les faisant mettre à genou comme à Mantes-la-Jolie ou en les molestant comme à Lyon Ampère , tout cela donne bien une idée de l’influence des époux Macron et de Blanquer en association avec Castaner. Brigitte et Jean-Mi se comprennent, en tant que grands spécialistes de l’enseignement catholique. On imagine bien tout le bien qu’ils pensent de cette chienlit d’école publique où il faut mettre bon ordre !!
@Pseudo variable, tu peux persifler mais il est difficile de comprendre en quoi ta présence ici relève du coup de main militant. Que veux-tu au juste ?

À Petronilla Petronillum
" Et si on disait non ? Et si on refusait, au lieu d’être contre ? Et si on arrêtait de tergiverser ? Et si on réfléchissait à ce qu’est la dignité ? La droiture ? Le partage ? "
J’ajouterai : et si on s’aimait sans distinction, si on était pour le bien plutôt que pour le mal, pour le beau plutôt que pour la laideur.
Et comme je suis pour tout ça comme je suppose le reste de l’humanité je n’aurai pas la cruauté d’ écrire " Mais par pitié, arrêtez d’enfoncer des portes pourries, ..."
Ce chapelet débile de lieux communs laisse croire que finalement l’humanité rendue à une seule morale effacera la diversité humaine et supprimera les intérêts antagonistes de classes.
Si la chose était faisable celle-ci serait effective depuis longtemps depuis que le monde est monde et que ce monde a vu passer des religions qui prêchaient l’amour et des philosophies qui professaient la raison.
Alors plus modestement ( quoique...) pour ce qui concerne la France, approchons au plus près de la devise de la République ( par exemple la fraternité est elle possible sans l’égalité ? ) en mettant en œuvre les lois qui la garantissent.
Quant aux écoles privées par substance, par le fait elles s’excluent de la règle commune. Comparer les dysfonctionnements de l’un ou de l’autre système c’est oublier la ligne de force de l’un et de l’autre. Les écoles confessionnelles oeuvrent à la différenciation et à à ghettoïsation. Des bons curés y’en a forcément mais ce n’est pas le sujet.

Cher assibonanga,
je te remercie de ces échanges si enrichissants, et m’excuse auprès d’Antoine Manessis de les avoir provoqués.
C’est drole, j’éprouve une certaine lassitude...
Au revoir.

Le fait est que les époux Macron, Brigitte et Emmanuel, avec leur ami Jean-Michel Blanquer, ont déjà procédé à des "ajustements" qui favorisent l’école catholique. Ils n’ont pas musardé à ce sujet en deux ans de règne et, même si un gouvernement vraiment socialiste reprenait le pouvoir, il serait quasi impossible de rétrograder les mesures qu’ils ont mises en place. (Sauf si les parents se révoltaient qu’on mette en cage leurs gosses à un âge si précoce... Mais alors, ça voudrait dire qu’il y a un idéal et une philosophie dans les cerveaux de nos jeunes contemporains biberonnés aux séries télévisées et là, je commence à douter grave !)
L’obligation de l’école à l’âge de 3 ans est un moyen de drainer des financements publics pour l’école privée.

JT 20h de France 2 : Retraites : quelles différences entre un enseignant du public et du privé ?
Encore une fleur en direction de l’école catholique. Blanquer ne perd pas le nord !!! Il pratique la gratitude à l’égard de son collège Stanislas qui lui a apporté de vraies valeurs, des valeurs évangéliques !
Je ne rajouterai pas que les non-grévistes du privé peuvent attendre gentiment que les imbéciles du public fassent grève et usent leurs semelles sur le bitume pour obtenir des avancées professionnelles, car chacun le sait.

Sainte Pétronille étant à bout d’argument, on peut s’attendre à voir resurgir pseudo-variable ailleurs pour s’amuser à dire n’importe quoi. Mais dans quel but, c’est ce qui reste à déterminer. Post Scriptum : mon pseudo comporte surement trop de lettres pour être retranscrit sans fautes. On peut faire copier-coller pour remédier à cet inconvénient.

Tel Pascal, le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie autant que les arguments de pseudo Pétronilla...
Ou encore : Beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum.
19 frimaire 226

Post Scriptum : mon pseudo comporte surement trop de lettres pour être retranscrit sans fautes. On peut faire copier-coller pour remédier à cet inconvénient.
Bien dit, j’avais remarqué. Il est vrai que sainte Pétronille ne connait peut être pas Johnny Clegg. Ça ne doit pas être sa culture .

Comme d’habitude, les valeureux guerriers de la gôchitude autoproclamée, tels une meute de chiens, rassemblent leur courage pour évacuer l’intruse, qui d’ailleurs est déjà partie.
Bravo, vous êtes sur la bonne voie, vous avez gagné la partie et on peut compter sur votre clairvoyance pour la convergence des luttes.
Bon, cela n’a aucun rapport, mais la musique adoucissant les morses (que vous êtes) :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=122&v=e-VrfadKbco&feature=emb_logo

Le spectacle médiatique ne met en scène que les hommes de paille : les politiciens élus par la fiction de démocratie actuelle (où aucun opposant ne pèse assez pour avoir le moindre résultat, aussi intègre soit-il). On ne voit pas du tout ceux qui gouvernent par leur truchement. BERNARD ARNAUD est d’une discrétion exceptionnelle. Il appartient pourtant à ce petit groupe d’amis très chers, autour de Brigitte. Qui porte la culotte dans cette république où règne le conflit d’intérêts à tous les étages ?
Voici un JT très recommandé : https://www.youtube.com/watch?v=xpQ1HGIpvSE

À Pie Gnouf,
"les valeureux guerriers de la gôchitude autoproclamée, tels une meute de chiens, "
Qu’on réduise des contradicteurs à de la gôchitude, qu’on les compare aux chiens d’une meute, qu’on les réduise donc à des animaux discrédite le reste du propos.
Ensuite sous entendre qu’une critique est condamnable sous prétexte qu’elle est majoritaire voilà qui est une forme étrange d’argument. Une majorité n’a pas forcément tord comme une opinion particulière n’est pas, pour cette raison, un jugement forcément juste.
Non, franchement c’est sérieux ce genre de généralités :
"De nos jours, tous les personnages qui ont une représentation sociale sont des fascistes...."
" Parce que, tout simplement, désirer avoir une représentation sociale est un signe de déséquilibre. "
Même si on ajoute "Tout le monde sait que notre démocratie n’en est pas une, ..."

Dommage que des tas de gugus se vautrent dans la gouaille et la montre de leur immense culture sur un tel sujet ...mais c’est le propre de la petite bourgeoisie française de faire dans le néant. Blanquer est bel et bien un agent macroniste du retour à l’ordre le plus réactionnaire possible ! Le plus réactionnaire parce que là est là source probable du maximum de division sociale souhaitée. Pour les experts macroniste en moyens de division sociale ( le ressort du dumping social ) les moins violents existants le recours à l’idéologie débile de Jésus Marie et consorts est un moyen entre autres, la stigmatisation tout aussi débile de l’islam et de ses manières en est une autre, et sur cet immense rayon n’oublions pas non plus Noël, les fêtes de Noël cette très longue quinzaine commerciale où les cadeaux et les moments en famille sont manipulés oh combien pour nous vendre la crèche, les rois mages, le petit Jésus et (cerise sur le gâteau) l’immaculée conception ! Macron et toute sa bande en sortent de ce monde irréel, enchanté diraient certains, mais ne nous y trompons pas, beaucoup de ceux là n’y croient pas, n’en croient pas un mot, il s’agit pour ceux la d’une "identité", celle du bon chic bon genre, rien de plus ; leur religion, car ils en ont une ( aussi délirante et malfaisante que les reconnues officielles) c’est le fric, toujours plus de fric. Et n’oublions pas non plus que ce sont tous des cyniques profonds, leur seigneur leur a dit : tu ne prêteras pas à intérêt, tu ne feras commerce à intérêt, non seulement ils ne font que ça tout en continuant à professer leurs simagrées moyen aveux. Au passage j’aimerais bien voir les laicards se démener contre les crèches dans l’espace public, eux si pointilleux sur les voiles de l’islam. Bonne journée Claude Ganne après , frontière entre droite et extrême droite ? C’est du vent, du baratin, laissons ces enfantillages à Monsieur LeGuen et consort, un valet du capitalisme étiquetté P S qui lui aussi discoure sur la continuité Le Pen Mélenchon, qui affiche des aujourd’hui des propos de guerre civile contre les couches populaires, les principales victimes des capitalistes et des Macrons. La frontière n’est pas droite extrême droite mais entre ceux qui détiennent un bout de capital augmentés de ceux qui y aspirent, et ceux qui n’ont que leur travail augmentés de ceux qui rejettent la logique capitaliste. C’est une frontière fluctuante, confuse, pas simple. Il ne suffit pas de dire les capitalistes = 1% d’un côté, les non capitalistes = 99% de l’autre comme Gérard Filoche et exemple de complexité , bien des propositions de Mélenchon sont intéressantes, utiles à examiner, mais faire croire qu’une élection suffira à changer la et de société est un mensonge énorme, car électorale ment battus les Blanquer, Macron et autres auront encore une capacité de nuisance majeure SI VIS PACEM PARA BELLUM

Le pseudo Pie Niouf a succédé à une variation autour du pseudo Sybeth. Ce fut d’abord Sybeth en pyjama puis toute une série dans cette ligne haute-couture. L’authentique Xiao Pignouf a eu beau manifester son désaccord de se voir imité, rien n’y a fait. Sur ces entrefaites, divers pseudos de circonstances se sont succèdés.
Bon, c’est juste pour pas oublier la petite histoire de notre petit cercle de commentateurs. Il se passe tant de choses, si vite, que l’on a tendance a oublier.
C’est comme l’adoption par Marine Le Pen de la retraite à 60 ans, qui s’en souvient ?
C’était au 7/9 de France Inter, en 2012, au lendemain du meeting de Mélenchon à Besançon, meeting diffusé uniquement par internet et prémisse d’une longue série de meetings pleins à craquer, signe d’un succès populaire tangible. Le Pen à l’époque attirait à peine 20 personnes par salle. Les autres avaient honte, se cachaient.
Grâce à Patrick Cohen , Marine Le Pen a ainsi pu sortir de la confidentialité et, petit à petit, grâce à une publicité générale du monde médiatique, devenir le produit phare de la comédie démocratique.

Qu’avait dit Mélenchon au meeting de Besançon ? Simplement que ce qui nous différenciait du FN, c’était, entre autres, la retraite à 60 ans.
J’ai trouvé ahurissant que dès le lendemain matin, France Inter convoque la dame au 7/9 pour qu’elle adopte illico la retraite à 60 ans, tournage complet de veste sans le moindre état d’âme. Qui a eu l’idée ? Est-ce la direction de France Inter, après coup de fil de l’Elysée ? Était-ce Patrick Cohen ? Était-il si influent ou juste le pantin de service ? Marine Le Pen n’avait aucune actualité, rien de remarquable. Et qui a regardé le meeting, diffusé seulement par youtube ? Hollande ? Le Pen ? Les deux probablement... Bien entendu, personne n’a dit un seul mot au sujet du vrai événement. Le meeting de Besançon n’a même pas été évoqué, motus. Marine le Pen fut-elle utilisée ou complice ? Bon enfin, depuis lors, elle est partout et France Inter ne manque pas de faire entendre les arbitrages de la grosse louffe, comme si c’était l’oracle de Delphes !