RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

La planche à billets et le RMG de l’hérétique Hamon...

En 1997-98 le grand et enthousiasmant Mouvement des Chômeurs
avait demandé l’instauration du RMI pour les jeunes chômeurs entre 16 ou 18 et 25 ans... Jospin avait bien-sûr refusé sous prétexte d’éviter que la vie des jeunes adultes commence par de l’assistanat (épouvantail des moralistes de droite). Ensuite il a chargé Chevènement et Bauer de "réconcilier la gauche avec la sécurité" (avec l’État policier, pas avec la sécu !)... Cela est la cause principale de ce qui s’est passé en 2002 et de ce qui se repassera en 2017...

Un camarade de SUDéducation m’avait alors dit : "quel crétin ce jospin ! même pas assez intelligent pour acheter la paix civile... Il imagine quoi cet abruti ? Que sa politique va créer le plein emploi ?"... Mais non ! Jospin voulait tout simplement utiliser à fond la police en tant qu’appareil sociétal, comme avait commencé à le faire ses prédécesseurs de la droite officielle...

Un prof de "sociologie de l’économie" nous a alors répondu : "Et, en plus, c’est une ânerie économique monétariste de maintenir des millions de concitoyens dans une pauvreté totale". Puis il nous a expliqué que les jeunes chômeurs, avec un petit pouvoir d’achat consommeraient presque tous leurs revenus en biens de première ou seconde nécessité, ce qui donnerait un coup de fouet à la production de ces marchandises... Leurs parents ne pourraient plus déduire les subsides de leurs revenus imposables et l’état récupèrerait donc en impôts + TVA une grande partie du RMI Jeunes...

Il faut aujourd’hui aller plus loin dans ce type de raisonnement. Imprimer des millions de billets de 10, 20 et 50 euros et les distribuer gratos aux pauvres serait plutôt une bonne idée économique puisque cela ferait baisser le cours de l’euro, relancerait un peu l’inflation et augmenterait les recettes fiscales...

Bien sûr je préfèrerais une grève générale prolongée très bien préparée, accompagnée par des subversions communistes...

Je préfèrerais l’abolition du salariat et du patronat, l’abolition de la propriété privée des moyens de productions, l’industrialisation des tâches ménagères, l’échange inégal favorable au PSD-PVD, l’ingénierie planétaire, l’éducation des enfants dans des communautés pédagogiques et éducatives cogérées parents/professionnels....etc... C’est beau le communisme !!!

URL de cet article 31452
   
Banque du Sud et nouvelle crise internationale
Eric TOUSSAINT
En pleine crise du subprime, dont les conséquences n’ont pas fini de se faire sentir dans l’économie mondialisée, sept pays l’Amérique latine lancent une Banque du Sud qui pourrait jeter les bases d’une autre architecture financière internationale. En combattant inlassable, Eric Toussaint propose dans ce livre une approche claire et synthétique, destinée à des non-spécialistes, de l’état des résistances au néolibéralisme, du contexte économique international contemporain ainsi que des (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.