RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le « hic » dans la stratégie anti-EIIL de Barack Obama

Les Etats-Unis ont entrepris de faire une guerre totale à l’organisation terroriste « l’Etat islamique ». Ils veulent pour cette guerre la contribution de la communauté internationale la plus large possible.

Sur le principe, il n’y a pas eu de discordance sur la nécessité de combattre cette organisation qui, aux yeux de tous, représente un danger mondial dont il faut éradiquer la menace. Même des puissances, par ailleurs en conflit ou en divergences avec l’Amérique, approuvent l’idée de mobilisation générale prônée par Washington contre cette organisation. Le « hic » est que Barack Obama s’en tient à une stratégie de combat contre « l’Etat islamique » dont l’objectif de porter la lutte contre elle en territoire syrien sans l’accord préalable du régime de Damas suscite des méfiances qui ne militent pas en faveur de la coalition militaire internationale large voulue par lui. L’évidente raison en est que la Maison Blanche est soupçonnée, sous prétexte de porter la guerre à « l’Etat islamique » en Syrie ou comme en Irak où elle est fortement présente, d’être déterminée à s’en prendre aux forces du régime de Damas. Pour les alliés de ce régime, le soupçon s’est transformé en certitude à l’autre annonce du président américain déclarant que les Etats-Unis ont décidé d’accroître leur aide à la rébellion syrienne « modérée », en guerre elle aussi contre « l’Etat islamique ». Sans remettre en cause le principe d’une guerre globale contre l’organisation terroriste, ces alliés du régime peuvent eux aussi en prendre prétexte pour justifier leur intervention directe en Syrie mais aux côtés de celui-ci qui dont les forces la combattent aussi.

Le risque, par conséquent, est réel que le volet syrien de la stratégie étasunienne « antidjihadistes » va mener à une confrontation militaire ne se limitant pas au seul objectif de destruction de l’organisation terroriste. Il est clair que si les Etats-Unis procèderont à des frappes contre les forces du régime de Damas, celui-ci et ses alliés n’hésiteront pas à faire de même contre les combattants de la rébellion « modérée ». Ce scénario n’est pas une simple spéculation, il peut avoir lieu si Barack Obama ordonne des bombardements en Syrie. De guerre par procuration qu’est présentement le conflit syrien, il pourrait se transformer en une guerre directe entre les alliés respectifs des deux camps syriens qui en sont les protagonistes. Il est néanmoins une certitude : celle que sous prétexte d’un combat global contre le terrorisme, l’Amérique et ses alliés ont franchi un pas consistant à ne plus tenir compte de la souveraineté des Etats, pas même de faire semblant d’en respecter la fiction.

Ce qui menace aujourd’hui la Syrie peut se reproduire là où les Étasuniens et leurs alliés estimeront de leur droit d’intervenir, toujours sous le couvert d’y porter la guerre à des organisations terroristes dont ils décrèteront l’existence menaçante pour leur sécurité nationale. Et derrière cela remodeler à leur convenance la carte géopolitique des régions où ils s’engageront.

Kharroubi Habib

»» http://sensio18.blogspot.fr/2014/09/le-hic-dans-la-strategie-anti-eil-de.html
URL de cet article 27014
  

Le cauchemar de Humboldt de Franz Schultheis
Bernard GENSANE
Bien qu’un peu long, ce compte-rendu rend à peine justice à la richesse de cet ouvrage indispensable à ceux qui veulent comprendre pourquoi, par exemple, la première contre-réforme imposée par Sarkozy fut celle des universités. On pourrait commencer par cette forte affirmation de 1991 de sir Douglas Hague, universitaire britannique de haut niveau, professeur de sciences économique, spécialiste du " marché de l’éducation " et, ô surprise, ancien conseiller de Madame Thatcher : "Si les (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Les individus ne constituent une classe que pour autant qu’ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils s’affrontent en ennemis dans la concurrence.

Karl Marx

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.