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Le sourire du cul-de-sac

Discours, discours, projets, projets : Les bouches sont enrobées de fleurs... Mais les murs des honnêtes gens sont tapissés de sang. C’est le résultat de l’enfilade de politiciens et de faux philosophes qui ont marqué l’histoire. Et des vendeurs du temple bleu... Qui se multiplient comme de faux dieux lustrés, laqués d’or. G.P.

Ce soir, j’écoutait le nouveau P.M. du Québec à la télévision lors d’une entrevue : un mandat de cinq ans pour arriver à un équilibre budgétaire vers 2016, 2017... Son ministre des finances précédent disait travailler à un équilibre budgétaire vers 2022. Il n’est plus là. Comme les milliers de travailleurs "non-voyants" qui traverse la petite histoire du siècle sans voir le cul-de-sac planétaire qui ne sera jamais annoncé.

Même si on nommait un nain " une personne à verticalité réduite", cela ne change rien à la réalité : l’économie, la finance, toutes les boursouflures de l’instantanéité ne changent rien puisque la réalité a changé. La "recette" de la mondialisation a déjà un quart de siècle. Et les vieillottes ficelles datent d’un siècle. Sauf qu’en un siècle, le "futur" a déjoué toutes les prédictions. Mais tous les acteurs sont religieusement rivés à leur manière de gérer, construisant des routes et des déroutes dans un monde déjà sur la voie du cul-de-sac. Si c’est un astéroïde qui a décimé les dinosaures, cette fois, c’est l’humain qui se sera paradoxalement suicidé avec une vision rose entretenue.

Ou bien cette vision du futur est un déni dans lequel chacun sauve sa peau, ou bien c’est une chimère totale mais - hélas- bien vêtue.

Disparition lente de la race terrestre : mort par cécité. Son "progrès" n’a été dirigée que vers une seule artère qui n’est plus la survie, mais le commerce exacerbé comme but ultime. Si, dans les débuts de l’humanité, le commerce fut un réel progrès dans les échanges de marchandises aux fins de survie et de confort, le présent commerce est devenu un jeu de recherche de puissance sanguinaire. On tue à distance, on tue par "commerce", on tue par "empoisonnement continu".

Si 1000 psychologues et psychiatres se réunissaient pour établir un diagnostic de l’Homme, on le vêtirait d’une blouse blanche et on l’enfermerait quelque part sur Mars... La prison rouge...

Bouddha est paralysé dans sa méditation, pour l’Homme, pourvu qu’il ait de l’action. En un siècle, on aura réussi à établir des "futurs viables et beaux" par un collier d’étapes mythiques, irréalistes, par des concepts d’évolutions par ... paliers plats. Alors, l’escalier est une chimère nourrie par le petit catéchisme de l’avoir par une créature au cerveau étréci et dents longues.

Le prédateur à numéros et à paradis fiscaux... La bête de l’apocalypse qui s’invisible dans les mailles du monde des affaires. Le "pays" n’est plus qu’un terrain et les habitants des outils de développement abaissés au rang des machines à produire du profit.

Le zèle affiché des "décideurs" apparaît irréprochable. C’est l’art du camouflage, mais avant tout la nouvelle créature exacerbée, feu et flamme, traversant les cerceaux embrasés dans le grand cirque mondialiste. Le nain-agité- décideur pompeux est devenu le spectacle des bulletins télévisés. La vie est passée du réel à l’écran plat. Prodigieux et magique ! Sous les chapiteaux du début du 20 e siècle, on pouvait - en payant, j’ai bien dit en payant- s’étonner des fœtus dans des bocaux, des femmes à barbes, des enfants à deux têtes, etc. Tout cela passe maintenant à la télé, mais en cravate...

La notion de loisir vient ensuite se greffer sur la liberté que dispense le travail serf. Cette notion de loisir ne doit pas faire illusion : elle masque le caractère césarien de la liberté engendrée sous forme de parole mythique. Les loisirs ne seront que des interruptions planifiées du labeur, des systèmes astucieux de récupération de la fatigue, donc des moyens d’utilisation efficaces et nécessaires des outils de la production dans l’empire de la production. Manuel de Dièguez

Le nain-dirigeant, cette personnalité à verticalité restreinte, a dû créer une nouvelle notion et tirer une nouvelle ponction dans les avoirs des citoyens : l’austérité. De toutes ces sciences nouvelles nées au 20 e siècle, l’économie est maintenant au rang des sorciers et de la guérison par le venin de serpent. Bizarrement, la pauvreté a été crée par les riches et mise sur le dos des pauvres. Ou du hasard... C’est ce qu’à prétendu M. Paul-Henri Rousseau directeur de la Caisse de Dépôt du Québec en 2009 après une perte de 40 $ milliards.

La tempête parfaite ! a prétendu M. Rousseau.

***

Pendant que l’humanité construit des routes pour le "progrès", la route n’a pas de direction réelle : elle est une route, la copie d’une route, mais jamais mise à jour.

Et c’est la raison pour laquelle, la pancarte "cul-de-sac" qui nous attend au bout de la route doit sourire un peu en voyant arriver une grande partie de l’humanité soumise aux recettes du savoir et de l’information en action sans aucun méditation ou voie philosophique.

L’humain est sous la gouverne d’automates d’un conformisme alarmant. Leur vision du monde est dans un classeur de bureau. Et les "têtes" dirigeantes sont dans des dossiers. Car tout est dossier...

La Vie est un dossier à gérer.

Et c’est le paysan et les travailleurs qui nourrissent ces cerveaux....

L’OGM n’est pas seulement dans les assiettes...

Gaëtan Pelletier 22 mai 2014

 

 

 

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