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Les médecins originaires du Maghreb et d’Afrique sont la chair à canon de Macron contre le Covid.

Pour les "tirailleurs" maghrébins et leurs autres compagnons africains qui ont survécus après avoir été embrigadés par la force coloniale dans les guerres de 14-18 et 39-45, obtenir une reconnaissance -même très tardive- a été une entreprise impossible. Aujourd'hui, pour reprendre la métaphore guerrière de notre Macron-Clémenceau, il y a en France plus de 50 000 médecins, nés outre Méditerranée ou au Moyen Orient qui se battent en fantassins contre la pandémie. Parfois pour 1300 euros par mois. Exigeons pour eux, s'ils la souhaite, l'obtention de la nationalité française et la reconnaissance complète de leurs diplômes.

Inattendu cet effet induit du « Covid 19 » que la France, celle d’Eric Zemmour avec dégoût, est en train de prendre en pleine face : la pandémie révèle le rôle capital joué dans cette guerre (dixit Macron-Clemenceau) par les médecins, soignants et chercheurs issus du monde arabe et de l’Afrique sub-saharienne.

Bien sûr ces praticiens essentiels étaient là avant l’arrivée du virus, mais l’administration de la Santé refusait de les compter comme de vrais acteurs. Pour être souvent considéré comme des suppléants, des vacataires, des intérimaires non indispensables. La preuve, ils sont très mal payés, soumis à des statuts précaires et à une fin de contrat qui peut tomber sans prévenir. Voilà donc un démenti silencieux, et le plus digne qui vient clore les propagateurs d’un mythe d’une « invasion » étrangère » venue nous sucer le sang.

Le premier médecin tombé dans ce combat s’appelle Jean-Jacques Razafindranazy. Il était originaire de Madagascar et à 67 ans, alors en retraite, il n’a pas hésité, dans l’Oise au cœur du foyer d’infection, à se porter volontaire pour grossir les troupes au front. Sa mort émut toute la France. Depuis, dans l’ensemble de l’hexagone, on ne fait plus le compte de ces soignants, nés hors de France, et infectés par le « Covid ». Pour la seule région parisienne le nombre de professionnels de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) contaminés depuis le début de l’épidémie s’élevait, fin mars, à 1 200 personnes. Parmi ces professionnels la proportion de médecins, d’infirmiers et d’ambulanciers originaires du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne est énorme, difficile d’en savoir plus puisque les statistiques ethniques sont interdites en France (et heureusement). Pour analyser le poids sans cesse croissant de ces professionnels arabo-africains dans la santé en France, il faut donc procéder par recoupements. Les statistiques sur le nombre de médecins et de soignants titulaires d’un diplôme « non français ou européen » peuvent constituer une première source. L’autre moyen d’en savoir plus étant de se reporter auprès des nombreuses associations professionnelles regroupant des médecins selon leur nationalité d’origine (Algérie, Tunisie, Maroc, Liban, Syrie, Sénégal...). Ces groupes confraternels publient souvent le nombre de leurs adhérents.

Dans cette pratique, les associations médicales algériennes sont les plus nombreuses, comme l’Association des Médecins Algériens en France (AMEDAF), et l’Association des Médecins d’Origine Algérienne de France (AMOAF). Elles deux revendiquent plus de 15.000 praticiens, contre 10.000 par les associations marocaines, dont Médecins Marocains en France (AMMEF), et autant de médecins tunisiens (7.000 à 10.000 praticiens). Enfin l’Association Médicale Franco-Libanaise (AMFL) compte près de 2.000 adhérents, même si elle est loin de représenter l’ensemble de la communauté médicale libanaise installée en France qui, de source diplomatique, est estimée à 7000 disciples d’Hippocrate. Sur le même mode de calcul les médecins syriens exerçant en France sont au nombre de 7000. Et, de plus en plus, le système de santé français bénéficie de l’arrivée massive d’Africains sub-sahariens, venus notamment du Sénégal, du Mali, du Bénin, du Burkina Faso, du Congo, mais aussi de l’ensemble des pays francophones du continent.

Cette difficile recherche indique que près de 50 000 médecins, venus d’Afrique ou du Moyen-Orient, pratiquent leur art dans l’hexagone. Mais, réalité de « l’immigré » qui en toutes circonstances doit se montrer invisible, les chiffres « officiels » sont loin de refléter la réalité. Selon le site « Profil médecin », spécialisé dans le recrutement de médecins et de travailleurs de la santé « un médecin sur quatre inscrit à l’Ordre des médecins est né à l’étranger ». Mais, là encore, le compte n’y est pas puisqu’une bonne proportion des médecins étrangers n’est pas inscrite à l’Ordre des médecins (créé le 7 octobre 1940 par le régime de Vichy). Non pas que ces praticiens refusent l’adhésions mais que celle-ci leur est refusée pour des questions administratives. Par tradition l’Ordre des Médecins est une institution conservatrice qui « protège » ses intérêts et son pouvoir, plutôt que donner priorité à la santé en France. Donc par des tracasseries d’homologation, des médecins bien diplômés hors frontières ne peuvent en France pleinement revendiquer leur titre. Mais les hôpitaux publics, les cliniques privées les emploient quand même comme médecins. Mais au rabais. C’est-à-dire mal payés, corvéables et jetables à tout moment. Une exploitation professionnellement injustifiable, d’autant que la France, en 2018, « manquait » de 20.000. Un statut de soignants de seconde zone qui, sur le plan économique est parfaitement en accord avec les injonctions lancées à l’hôpital, depuis le plan Bachelot qui a donné le coup d’envoi à la santé qui doit devenir un commerce et une industrie, jusqu’à aujourd’hui. On paye très mal de bons soignants tout en faisant des économies : c’est du gagnant-gagnant !

Pour ces dossiers d’homologation la complexité de la législation française, ubuesque, explique cette criante injustice, et les médias français regardent ailleurs, pire ils stigmatisent volontiers les professionnels de santé, comme un certain Yves Calvi, animateur de télévision, déclarant en direct « j’en ai un peu assez de la pleurniche des hôpitaux ». Et, lors des nombreuses manifestations pour la défense des professions de santé, chacun a pu voir les images de ces « sauveurs » d’aujourd’hui, frappés et gazés par les CRS et gendarmes.

Les médecins étrangers ont, eux, droit à un double matraquage, celui des Forces de « l’ordre » et celui des lois françaises qui régissent le métier. Selon le site « Profil Médecin » l’appellation « médecins étrangers » recouvre, plusieurs réalités statuaires : « Français ayant obtenus leur diplôme à l’étranger et exerçant en France, médecins étrangers ayant obtenu leur diplôme en France et y poursuivant leur carrière ou encore, médecins nés à l’étranger mais ayant effectué leurs études et exerçant depuis lors en France. »

Si cet incompréhensible inventaire est possible c’est que le lobby médical installé, que l’Ordre des médecins veille à la porte du sérail. C’est sous sa pression, et celle des nombreux élus qui sont députés et médecins, que la France, en mai 1980, va établir une monstruosité humaine et scientifique : le « numerus clausus ». Pour faire en sorte que les revenus des médecins restent importants, le gouvernement de Giscard d’Estaing a l’idée d’en limiter le nombre. Et cette situation criminelle perdurant, les hôpitaux ont fait appel à des talents étrangers, non diplômés en France, donc échappant au « numerus clausus ». Un dispositif aménagé avec les temps mais qui préside toujours dans les esprits des facs de médecine.

Certes, une loi récente de 2019 a prévu que ces médecins, pharmaciens, dentistes et sages-femmes pourraient voir leur situation régularisée, « sous certaines conditions ». Aujourd’hui, une pétition a été lancée pour que ceux qui luttent contre le Covid 19 soient automatiquement régularisés. Mais on est encore loin du compte.

Pendant le confinement, une des chaines de télévision a eu l’heureuse idée de rediffuser Hippocrate, un film sorti en 2014 qui établit, d’une façon romancée et dramatique, un excellent diagnostic des maux de l’hôpital. Et qui place au centre, dans un éclairage intelligent et émouvant, le statut précaire des médecins étrangers livrés à l’arbitraire et l’injustice.

Lors de sa visite à l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection de Marseille, dirigé par le controversé professeur Didier Raoult, Emmanuel Macron a eu la surprise de découvrir travaillant-là une armée de jeunes chercheurs issus du monde arabe et de l’Afrique. Aux dizaines de chercheurs en virologie et épidémiologie qu’il a croisées, le chef de l’Etat a demandé :
- « Vous êtes de quels pays ? »
- « Burkinabé, Sénégalais, Tunisiens, Maliens, Marocains, Algériens et Libanais.. » ont-ils répondu ...
Et Emmanuel Macron s’est fendu d’un laconique :
-  « Merci de participer à l’effort collectif ».

Cette formule de politesse aura-t-elle un lendemain ? Qui serait, pour ceux qui le souhaitent, la possibilité d’obtenir la nationalité française et, de toutes façons, la reconnaissance pleine et entière de leurs diplômes et compétences... Puisque le président français apprécie la métaphore combattante, on peut lui rappeler que pour d’autres combattants de véritables guerres, 1914-1918 ou 1939-1945, la reconnaissance envers les soldats venus d’Afrique, les fameux tirailleurs et autre chair à canon, est encore « en cours » !

Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, rendue publique le 5 avril, treize éminents médecins français -dont trois d’origine algérienne- demandent l’intégration des médecins titulaires d’un diplôme étranger. Ces soignants, écrivent-ils, sont parmi ceux qui « s’engagent avec abnégation dans les postes les plus exposés, aux urgences et dans les services de réanimation ». Et qui contribuent au maintien du « fonctionnement du service hospitalier dans la bourrasque et sauvent des vies dans des conditions difficiles matériellement, mais aussi périlleuses pour eux-mêmes ».

Mais le revers de la médaille de cette succes story est affligeant. Et ce sont les pays du Sud qui en payent le prix. C’est le cas de la Tunisie qui, jour après jour, assiste impuissante, et depuis 2011, à un exode massif de ses médecins dont la formation a été financée par le contribuable tunisien. C’est aussi le cas de la plupart des pays du Sud qui se voient vidés de leurs praticiens partis en Europe combattre le désert et l’impéritie médical généré par le libéralisme sauvage.

Majed NEHME

(https://www.profilmedecin.fr/contenu/le-veritable-poids-des-medecins-etrangers-exercant-en-france/),

COMMENTAIRES  

18/04/2020 08:57 par marc

N’est-ce pas au parlement et au gouvernement qu’il devrait y avoir un "numerus clausus", entr’autres pour les médecins ?

18/04/2020 10:03 par Zora

Ce n’est pas les mesures prises par la france qu’il faut contester ! aussi sordides soient-elles, elles sont destinees a servir la nation et oui certains privilegies.
Il faut plutot juger et blamer les dirigeants de ces pays d’ou proviennent ces medecins, qui decennie apres decennie, n’en finissent pas de miner leur citoyens, vendre leur capital humain et autre au plus offrant et ne rien faire pour eviter la fuite de leurs cerveaux.

18/04/2020 10:34 par babelouest

@ Marc
Numerus closus ? je ne sais pas, probablement, en revanche il serait souhaitable sans doute que ne puissent représenter le peuple que des médecins praticiens non cliniciens, ceux que l’on appelait "les médecins de familles" et qui connaissent vraiment les simples patients. De même il serait judicieux que ne soient acceptables que les simples professeurs d’écoles ou de collèges, et surtout pas ceux qui hantent les ministères (ceux que l’on a collés là parce qu’ils sont en fait incapables d’enseigner).

Dans le même ordre d’idée, on pourrait établir que les seules patrons pouvant se présenter soient des monteurs de PME pouvant présenter un patrimoine faible. Cela vaut aussi pour les agriculteurs, bien entendu, c’est pourquoi un quota minimal de paysans et d’ouvriers serait sans doute nécessaire.

18/04/2020 11:56 par Daniel BESSON

J’aimerai connaître l’intelligence politique de cet article qui s’affranchit de la non-discrimination par origine que l’on nous demande d’appliquer lorsqu’il s’agit de délinquance ?
1- Il faut supprimer le " numerus clausus " ou du moins l’augmenter afin de limiter cet apport ?
2- Il faut leur accorder à tous et a leurs familles la nationalité Française ?
3- Il faut accorder des cartes de séjour à 10 000 Tunisiens ou 10 000 Burkinabés pour chaque médecin d’origine Tunisienne ou chaque chercheur Burkinabé travaillant chez nous ?
4- Les Français sont d’ignobles racistes qui ne prennent pas assez en compte l’apport de la " diversité " ?
5-. ( 1+2+3+4 ) + Il faut verser des dizaines de milliards d’Euros d’aide au développement pour les pays d’origine ?
6- Français d’origine Européenne = Méchant ; Etranger = Gentil
7-.....
En fait le principal problème que va avoir à gérer le gouvernement c’est un " néo-Daktarisme " au niveau des études . Tout comme la diffusion de ce feuilleton , en conjonction avec " La folie des bêtes " , avait provoqué un afflux pour les études vétérinaires , tous les petits garçons et les petites filles vont vouloir devenir médecins ou infirmiers voir virologues...

18/04/2020 12:03 par adel

A l’auteur

La parade des loges est "en marche", et l’Islam est pleinement utile pour ça, on fera la chasse aux radicalisés comme dans la police. Avec tout le battage qui s’en suivra, les recrutements en patiront et on aura une médecine qui ressemble à ça :
https://www.google.com/search?q=affiche+parcours+d%27acc%C3%A8s+specifique+sant%C3%A9+agen&client=firefox-b-d&hl=fr&sxsrf=ALeKk025p8uJ0Hb6-6SX_peFr2dcq1_rhg:1587203965971&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjvo8_E2_HoAhU0A2MBHbOUAfkQ_AUoAXoECAwQAw&biw=1427&bih=803#imgrc=zzm5cp3qcvyYXM

Pour voir Pelloux s’exprimer devant la grande loge, cliquer ci dessous :

https://twitter.com/glmf_officiel/status/1233789087254970368

18/04/2020 12:22 par Danael

Pour ma part je retiendrai surtout la conclusion de cet article. Ce qui n’empêche pas que les médecins venus de l’étranger, s’ils sont au front pour soigner, doivent être traités de la même manière que nos médecins français. J’ajoute que la politique voulue de restriction du nombre de médecins fait partie des mesures d’austérité qu’on retrouve dans tous les pays de l’OCDE où le marché doit primer sur toutes autres considérations. La ponction des cerveaux va dans ce sens car c’ est une manne pour capter des professionnels à bon marché.

18/04/2020 12:34 par Sam

"Donc par des tracasseries d’homologation, des médecins bien diplômés hors frontières ne peuvent en France pleinement revendiquer leur titre."
Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui, mais c’était bien le cas en 1994 où j’étais en PCEM1(1èré année de médecine) avec des médecins algériens et tunisiens diplômés, pas forcément là pour des raisons économiques (GIA, Ben Ali,...) qui devaient se retaper tout le cursus depuis le début la journée, et qui travaillaient en tant qu’infirmiers le soir ou la nuit.

18/04/2020 16:58 par Triaire

A Zora Je ne suis pas d’accord avec ça : car ce sont les anciens pays colonisateurs qui ont mis en place une bourgeoisie compradore dans ces pays afin de continuer à en percevoir les dividendes .Alors effectivement, leurs peuples n’ont rien , grâce à nous !
Quant au conseil de l’ordre des médecins, c’est une honte qu’il soit encore là et qu’il dicte sa loi : D"abors parce qu’il a été créé sous Pétain et qu’il est tout à fait coupable de nos déserts médicaux .La médecine n’e peut pas être une marchandise comme une autre, même si ça commence bien à lui ressembler, elle doit être nationale avec les études gratuites.Le reste c’est de l"épicerie et ça ne fait pas honneur aux médecins .

19/04/2020 10:20 par Zora

A Triaire : bien sur que la france est responsable de la mise de gouvernants serviles dans les anciennes colonies ; on sait qu’elle peut aller loin jusqu’a l’assassinat pour imposer ses politiques satanistes. Mais je trouve que deculpabiliser les dirigeants de ces pays c’est un peu les infantiliser et les deconsiderer, comme si ils ne peuvent etre que des victimes face a la france. Ce ne sont pas des victimes, ce sont des laches et des traitres. La seule raison que ces pays la survivent c’est grace aux differents peuples qui tentent tant bien que mal de contrer les systemes politiques et economiques mis en place.

19/04/2020 16:49 par Brin d'herbe

Voici deux liens concernant la pandémie actuelle.le premier pointe vers le "Règlement Sanitaire international 2005" de l’organisation mondiale de la santé https://www.who.int/features/qa/39/fr/ (version en Français)
Le second, à mes yeux le plus important, pointe vers le rapport d’étape de ce même Règlement Sanitaire international et qui a été publié par L’OMS en SEPTEMBRE 2019 soit trois mois avant le début de l’hécatombe https://apps.who.i/gpmb/annual_report.html (en Français)

L’OMS y indique qu’elle a enregistrée, entre 2011 et 2018, 1483 alertes d’épidémie qu’elle juge que le monde n’est pas du tout prêt à faire face à un pandémie, particulièrement sous forme de syndrome respiratoire aigu, que sur les 196 pays adhérents a l’OMS seul 59 ont mis en place un PLAN D’ACTION NATIONAL pourtant obligatoire et que aucun de ces 59 n’y ont prévu de financement. elle exhorte tous les pays à mettre en place les recommandations du RSI 2005 au plus tard avant Septembre 2020. Paroles,paroles.

Bref 148 pages en tout à lire pour comprendre pourquoi nous en sommes là et que en plus d’applaudir les soignants il serait bon de HUER le personnel politique et la haute fonction publique qui ont eu, et ont en charge, les affaires de santé publique depuis 2005 et ce particulièrement en France, mais pas seulement, dont l’impréparation face à ce fléau PRÉVU par L’OMS est flagrante.

Nb Le RSI 2005 devait entrer en vigueur en 2007 au plus tard avec possibilité de report de deux fois deux ans pour les pays qui en ont fait la demande soit une application théoriquement pour tous en 2011. Donc neuf ans de perdu, des centaines de milliers de vies, et des milliers de milliards de pertes conséquentes à la pandémie . Chapeau bas

20/04/2020 15:09 par chb

Sans blâmer en bloc et exclusivement les médecins étrangers dont l’Ordre ne veut pas ici, je dois reprendre l’interrogation quant à la fuite des cerveaux :
combien sont venus suivre une formation médicale en France, bénéficiant éventuellement d’une bourse attribuée dans l’optique d’améliorer l’état de santé de leur pays d’origine, et ont ensuite décidé de rester en France ? Combien sont repartis au pays, pour y exercer leur noble art dans des conditions souvent exécrables et déprimantes quoique hippocratiques ?
Cela n’exonère pas bien sûr le système hospitalier qui les exploite, comme il exploite les internes ! Le Pr Raoult a beau jeu de plaindre sa thésarde, chercheuse ’’moins payée que [sa] femme de ménage’’ : son bel institut n’aurait sûrement pas tant de succès sans tous ces petits cerveaux prolétaires.

20/04/2020 16:00 par CN46400

Avec leurs noms "difficiles à prononcer", et leurs accents qui écrasent l’écran, je pense à "l’affiche rouge" ! Bravo....

20/04/2020 22:01 par RV

@ Brin d’herbe - 19/04/2020 à 16:49
le lien semble invalide !
"rapport d’étape de ce même Règlement Sanitaire international et qui a été publié par L’OMS en SEPTEMBRE 2019 soit trois mois avant le début de l’hécatombe https://apps.who.i/gpmb/annual_report.html "

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