Chaque pays reprit les siens les arrachant
A cet enfer, imaginé par les nazis.
C’était pour eux la fin de la nuit le retour à la vie
Le terminus d’un cauchemar le début d’une histoire
Pour ceux que la mort n’avait pas encore choisi,
Sauvés juste à temps de l’ordre et du déclic et des cris
Là on trinque, on crève là on ne connaît pas de trêve
Les alliés pour mieux savourer leur victoire,
Ont bombardé les camps en frappes opératoires…
Chaque pays avait récupéré les siens.
Enfin ce qu’il en restait des siens pas des miens.
Tout ce que les Espagnols, les bons comme
les mauvais apôtres. Apatrides tenez vous bien
Ce sont les italiens. Qui sont venus nous chercher
me répondit un espagnol avec un humour maîtrisé
Il annonça qu’il tenait ça de Garibaldi en personne.
Comme si rien de ce qui s’est passé avait de l’importance
Trop de morts pour vraiment en mesurer l’ampleur
Nuremberg se nourrit d’illusions sans trop y croire
Alors que des pans entiers de la victoire furent utilisés
Pour priver les Espagnols d’apprécier quelques subterfuges
Comme : « Plus jamais ça »
La démonstration reste encore a faire.
Tant de choses bâclées ou laissées en chantier
Tant de luttes bradées ou jetées au panier
Le deuil se fit mais au prix de la démagogie
très vite remettant ça avec les colonies
L’erreur fut consommé avec l’ardeur de nos rites routiniers
Telle une roue d’infortune
Sommes nous nés pour subir et trinquer ? non !
Sommes nous nés pour souffrir et mourir en guerriers ?
Cent fois non.
Depuis 1936 l’Europe oubliait l’ Espagnol
Le monde ignorait les combattants ouvriers
Paysans au secours d’une république désarmée, garrottée
Menacée du fond pour forme Agraire .
C’est le combat dans un débat contradictoire
d’un coté ceux qui jouissent de cette manne aujourd’hui
tel les Monsanto° et autres supermans de la consommation
de l’autre ceux qui depuis des siècles tournent et retournent
fouillent dans ses entrailles avec le soucis d’ y mêler
les meilleures semailles , nourriture résonné qui
Plaide de voir la terre nourrir pleinement l’humanité.
Avant quelle ne soit emportée par un tsunamis d’inhumanité.
luis lera