Ma vie, ma mort, mon choix !

LP 59

Un émission de radio campus Lille, avec aux micros, Nadine, Monique, Anick, Frédérique, Véronique.

Mourir, est le dernier acte de notre vie. Nul ne doit pouvoir en décider à notre place.

Pourquoi la France a-t-elle toujours 20 ans de retards en Europe pour légaliser les pratiques de liberté humaine ?

Pour écouter, télécharger, diffuser cette émission, le LIEN

Une majorité de Français attendent ce droit nouveau, la convention citoyenne l’a montré. Mais est-ce forcément signe de progrès pour notre société ? Ne sommes-nous pas de plus en plus individualistes, l’attente des Français ne traduit-elle pas cet esprit du siècle ? Et la solidarité dans tout ça ?

On se plaint des conditions d’accueil des malades et personnes âgées indignes dans un système de santé en panne, la priorité n’est-elle pas de restaurer notre service public et de financer les SP ?

Parlons des médecins, qui sont ou seraient opposés au droit à l’AMM.

Vous faites référence au combat des femmes pour le droit à l’IVG, dans les décennies 60/70, diriez vous qu’il y a une filiation avec le combat que vous menez aujourd’hui pour l’AMM ?

Quels sont nos moyens et modes d’action ?

Le Choix-citoyens pour une mort choisie, est une association laïque, apolitique et pluraliste dans les convictions philosophiques, spirituelles, religieuses de ses membres. Le respect de la liberté de conscience est le fondement de son combat. Il concerne tous ceux qui défendent la laïcité, c’est à dire un monde de tolérance.
. . . . .
Antenne Nord Pas de Calais : MDA 27 rue Jean Bart 59000 Lille 
lechoix5962@laposte.net tel : 06 70 31 56 94 https://choisirmafindevie.org

 http://federations.fnlp.fr/spip.php?article2292

COMMENTAIRES  

14/03/2024 06:49 par Geb

Question bizarre.

Dans la Société où nous vivons s’il y a une chose d’accessible c’est bien le choix de mourir où on veut quant on veut. Y en a même qui commencent à se suicider à coup de drogues et d’alcool des années avant... en prévision.

La chose qui manque le plus à la Majorité c’est le droit de choisir sa vie selon ses besoins vitaux. Pas comment y mettre fin après une vie de merde.

Ce me semblerait plus important de militer pour une vie digne selon ses envies et ses besoins que pour une mort qui le soit aussi.

D’autant qu’à travers quelques exemples autour de moi la fameuse "mort digne et volontaire" coûte à ce jour tout de même au moins autant qu’une année de vacances en Polynésie ou une année de RSA.

A quelques près de 80 ans j’imagine que quand je déciderai du moment et du protocole je n’aurait pas besoin d’une autorisation, ni de l’aide d’une quelconque association qui ferait mieux d’aider les gens à vivre qu’à mourir..

15/03/2024 14:11 par Jean-Yves Leblanc

Le droit à l’euthanasie, de même que le droit à l’avortement, sont des revendications progressistes auxquelles j’ai pleinement adhéré. Le progressisme sociétal était une sorte de corollaire naturel de l’engagement de gauche. Mais ça, c’était avant...

Malheureusement, depuis plusieurs décennies, les combats sociétaux ont tous été récupérés par le capitalisme néo libéral mondialisé et retournés contre les populations. Loin d’être persécuté, comme devrait l’être un ennemi du capitalisme, le "progressisme" (cette fois avec des guillements) a le plein soutien des médias. Il est choyé par les gouvernements, les milliardaires et hélas aussi par toute la gauche et les syndicats.
L’écologisme est désormais l’outil de l’austérité, de la paupérisation et de la tyrannie. La lutte contre le nationalisme guerrier s’est muée en une pose anti-France, Européiste et atlantiste. Les mouvements pour la paix soutiennent la guerre. La tolérance vis à vis de sexualités différenciées a été remplacée par un grand chantier transhumaniste. Quant aux combats pour l’égalité hommes-femmes, depuis longtemps gagnés dans la loi, ils se réduisent à des pantalonnades du genre écriture inclusive si prisée par nos syndicats.

Et l’euthanasie là-dedans ?
Eh bien quand un Monsieur Macron en fait son cheval de bataille, je tremble. Nous avons vécu 2020 avec le Rivotril en France et le Midazolam en Grande Bretagne. Marchons nous vers un vrai droit de choisir une fin de vie digne ou bien vers une politique d’euthanasie hospitalière généralisée camouflée derrière le bénéfice d’un droit nouveau ? Bientôt Soleil Vert  ?

16/03/2024 07:58 par Francine lo

Privilégier la pulsion de vie et ne pas l’étouffer me semble primordial aujourd’hui, ce devrait être le mantra de tous les corps de métiers, particulièrement ceux de la santé. Malheureusement une bonne partie a succombé à la mode des injections arn messagers vendus comme solution Miracle, et aux directives mortifères venant à la fois du macronisme, de l’UE et de l’OMS pendant la vague COVID.

Même si le cri exprimant la souffrance morale et physique de personnes atteintes de maladies incurables et en phase terminale nous touche, on devrait prendre toute les précautions pour s’assurer que le droit à en finir avec cette souffrance ne devienne pas un droit à éliminer. Et que la demande d’euthanasie, donc la volonté de se délivrer de douleurs (attention, le mal-être et la dépression chroniques créent aussi de la douleur) ne soit pas fortement suggérée ou imposée sournoisement.

Quand on constate la capacité de la gouvernance auto-affranchie de la démocratie à inverser les problèmatiques sociales pour en forger de nouveaux moyens de coercition et des armes de destruction massive, il y a de quoi être très vigilant.

(Commentaires désactivés)