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Main étrangère et pseudo-patriotisme au service de l’imposture

illustration elhadibrahimi

Depuis 50 ans, les peuples du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Afrique vivent dans des zones de non-droits, ployés sous des dictatures bénies par les puissances occidentales et investies de la double mission : maintenir leur peuple dans l’ignorance et la dépendance et assurer leurs intérêts combinés à ceux des grandes puissances.

Depuis 50 ans, ces peuples ont vu leur indépendance confisquée ; leur rêve de liberté et de dignité, si chèrement payé au colonialisme, piétiné par des dirigeants acquis au despotisme et dont l’arrogance et la vanité se reflètent dans l’indigence de leur peuple et l’état chaotique de leur pays ;

Depuis 50 ans, en Algérie comme ailleurs dans ces régions où la vie humaine est si maltraitée, le droit à la citoyenneté universelle est banni au profit de l’impunité des gouvernants qui rivalisent dans l’oppression, le pillage et la corruption. Tout cela, dans une indifférence quasi générale autant des "élites" locales acquises au régime ou réduites au silence, que de la pseudo communauté internationale (USA, France et Grande Bretagne) chantres de l’imposture démocratique et du discours factice sur les droits humains.

Qui mieux que le peuple algérien, naguère fier de sa libération du colonialisme, mais aujourd’hui paria dans son propre pays, peut témoigner de la longue descente aux enfers sous la gouverne de régimes totalitaires impitoyables qui sévissent à l’ombre de démocraties factices.

Qui mieux que le peuple algérien sait que sa liberté a été marchandée dans des clubs fermés où se noue l’allégeance des dictateurs aux "grands" de ce monde en échange d’un pouvoir absolu sur leur peuple et quelques strapontins de figuration dans la cour des grands. Si pendant des décennies, l’alliance des dictatures et des puissances occidentales, ainsi que leurs conséquences désastreuses sur les peuples, sont restées dans l’ombre, c’est tout simplement que les populations qui en faisaient les frais étaient les plus vulnérables de la société, abandonnées par leurs élites, autrement dit la majorité du peuple appauvri, dont cette jeunesse qui se révolte continuellement, car poussée au désespoir et au suicide à petit feu. Durant toutes ces décennies, les richesses du pays étaient détournées par le pouvoir et ses réseaux en toute impunité. Le sort de l’Algérie ? celui de son peuple ? celui des générations futures ? Juste des mots pour des discours sans lendemain devant un silence et un consentement devenus, par la force des choses, la caution collective aux abus du pouvoir. Pas d’éveil patriotique et concerté pour inverser la tendance et redonner au peuple de la Révolution de novembre 1954, l’espoir d’un lendemain meilleur.

Fin d’une époque

Puis vint le mouvement des révoltes dans le monde arabe et sa promesse potentielle d’une autre vie pour les peuples de la région. Très vite, les Tunisiens réussissent l’exploit d’une Révolution pacifique remarquable en faisant chuter Benali, signant ainsi la fin d’une époque, celle des dictatures, et ouvrant une nouvelle page d’histoire pour les peuples opprimés. Le courage devient dès lors sans frontières et tous les peuples soumis, du Maghreb comme du Machrek, trouvent en eux la force de revendiquer la liberté, la justice et la dignité à l’instar du peuple Tunisien.

Le mouvement atteint l’Algérie dès le début du mois de janvier, avant même la chute du dictateur tunisien, et se poursuit durant plusieurs jours avant d’être réprimé par le pouvoir. Résultats : 5 morts parmi les jeunes manifestants, des centaines de blessés et un millier d’arrestations. Ébranlé, le pouvoir algérien se déploie sur plusieurs fronts pour contenir la révolte et empêcher les manifestations populaires dans les rues du pays. Pour plomber la contestation, il intervient simultanément sur trois volets : économique par des baisses de prix et financement de projets pour les jeunes ; répressif en quadrillant les quartiers d’un impressionnant dispositif de sécurité ; et le dernier, qui n’est pas des moindres, relève de la propagande, il s’agit de la fameuse "main étrangère", une arme redoutable pour culpabiliser les contestataires et refroidir les ardeurs, d’autant que la Libye voisine a sombré dans la violence sanglante avec l’aide vicieuse de l’OTAN, agitant le même spectre pour l’Algérie.

S’il est normal que le pouvoir profite de la tragique expérience libyenne pour apeurer les Algériens et garder l’avantage sur lui, on est surpris des voix "autonomes" qui jouxtent son discours et s’arrogent le droit de culpabiliser le peuple dans sa volonté d’émancipation alors que nombre d’entre elles ont été témoins indifférents de ses souffrances et pire encore de son aliénation continue. Le discours du fallacieux patriotisme a envahi l’espace de la contestation en Algérie et forcé les gens une fois de plus à s’en remettre au bon vouloir du pouvoir et à refouler leurs aspirations légitimes sous prétexte qu’ils servent des intérêts étrangers. S’il est entendu que les Algériens n’accepteront jamais l’intervention étrangère dans leur pays, ils n’ont pas moins le droit de revendiquer la fin de la dictature et l’instauration de la démocratie dans leur pays, sans que pour autant leur patriotisme ne soit remis en cause. A plus forte raison par des gens qui cautionnent depuis des décennies, ne serait-ce que par leur silence, non seulement la main mise des puissances occidentales sur les ressources et la politique de leur pays, mais aussi l’humiliation de leur peuple. Et plutôt que de l’affaiblir par un discours contre-révolutionnaire qui profiterait à ses ennemis, leur devoir est de guider ses pas vers la libération. Quel Algérien n’est pas outré de savoir que 50 ans après l’indépendance de son pays, ses responsables font appel à la France coloniale pour gérer son aéroport, son tramway, son métro, etc., alors que les compétences algériennes sont marginalisées, exilées en grand nombre au lieu de servir leur peuple. Faut-il ajouter à cela les récents épisodes de la FrançAlgérie joués par Claude Guéant et autres (France) et Mourad Medelci (Algérie) sur fond de Réformes en Algérie et qui disent tacitement l’arrimage d’El-Mouradia au Quai d’Orsay. N’est-ce pas qu’il y a là matière à scandale pour tout patriote ? Malheureusement, l’hypocrisie est tellement incrustée…

N’est-ce pas au peuple Algérien d’apprécier ses gouvernants ? De juger des réformes ? Pourquoi le satisfecit de la France pour des réformes qui concernent exclusivement les Algériens ?

Mais au fait, de quel patriotisme parle-t-on ?

De celui qui grandit les peuples, ou celui qui les humilient ? Le vrai patriotisme est une attitude, un comportement qui change le destin d’un pays, d’un peuple. Une attitude contagieuse qui se reflète dans les valeurs du peuple et les réalisations du pays. Le patriotisme est ce sentiment intense qui rend les gens jaloux de leur quartier, village, ville, pays et fiers de ce qu’ils ont bâti, de leur système de justice, de santé, d’éducation, etc. Est-ce le cas en Algérie où les responsables, en grande partie, sautent dans un avion en direction de l’étranger dès qu’ils ont des besoins personnels à combler ? Faute de moyens ? Bien sûr que non, le pays est riche, mais pas question de subir les services publics qu’ils fourguent au commun des Algériens. D’un secteur de la vie à un autre, même constat affligeant. En fait de patriotisme, il n’y a que sigles et discours qu’on rabâche aux Algériens à l’ombre du délabrement de leur pays et du saccage de leur vie ? N’est-ce pas inadmissible d’entendre un ministre déclarer qu’il y a 950 000 logements vides (construits par l’État) en Algérie, alors que des millions d’Algériens croupissent dans des trous… faute d’un toit décent ? Est-ce patriotique de pratiquer la "harga" officielle aux frais des Algériens pour jouir des bienfaits de la démocratie occidentale en débitant à qui veut entendre leur amour pour l’Algérie ? Y’a-t-il du patriotisme chez des gouvernants qui tuent la production nationale de leur pays pour le mettre au service du bazar mondial, ruinent son économie pour mieux détourner les richesses et tuent la créativité et l’estime de soi de leur peuple pour favoriser son aliénation ? Y’a-t-il un Algérien aujourd’hui qui ignore que ses responsables n’accepteront jamais de se soigner dans les hôpitaux délabrés qu’ils destinent au peuple ? Ni livrer leurs enfants à la naufragée éducation nationale qui contribue à l’aliénation des enfants du peuple. Ils puisent dans le trésor public pour s’offrir les meilleurs services et autres biens dans les grandes villes occidentales. Comment dès lors un peuple conscient de ses droits peut-il accepter leur gouvernance ? Les élire et leur confier la gestion du pays ? Faire d’eux ses représentants ? Pourquoi diable les Algériens continueraient-il de pourvoir au train de vie de dirigeants qui les méprisent, autant que le colon d’hier, et affichent publiquement une distance en vivant dans des forteresses gardées dans des zones de haute sécurité ? Ce qu’ils prétendent bon pour l’Algérie et son peuple ne l’est pas assez pour eux. Pourtant, cela ne les empêche pas de discourir et de se présenter comme les étendards du patriotisme... une réalité intolérable pour tout esprit citoyen ? Presque aussi choquante que d’apprendre que Chavez, chantre du combat anti-impérialiste américain choisit Washington, le coeur de l’empire, pour se soigner parce qu’il ne fait pas confiance au système de santé qu’il réserve à son peuple.

Il est plus que temps de mettre fin à ce genre de paradoxes qui saccagent le vrai patriotisme des gens mieux que ne le ferait cette "main étrangère" qu’on brandit comme une épée de Damoclès sur leur tête pour étouffer toute contestation. Personne ne doute que la main étrangère a toujours pesé sur nos vies d’anciens colonisés, mais ceux qui tiennent l’épée sont des nôtres. Les gens ne sont pas dupes, ils savent fort bien que les intérêts étrangers sont implantés dans leur pays et participent de leur calvaire, comme ils savent qu’ils sont gouvernés de la pire façon qui soit. Si le colonialisme auquel ont fait face nos parents était français, le néocolonialisme qui l’a remplacé n’a pas d’identité, il s’est fondu dans une oligarchie occidentale tentaculaire dont les ramifications s’observent dans le déplorable destin de l’Algérie, bien sûr, mais aussi dans la désolation de l’Afrique et d’autres pays théoriquement indépendants.

Ceci pour dire, si besoin est, que les révoltes populaires dans le monde arabe ne sont pas nées à Washington, Londres ou Paris, mêmes si ces puissances y ont vu les signes précurseurs et décidé de s’y engouffrer avant l’explosion, notamment en aidant les acteurs du changement dans certains pays. Cela étant, il n’en demeure pas moins que ces révoltes ont couvé dans les tréfonds des peuples écrasés par la tyrannie. De l’Algérie, pays le plus riche d’Afrique du Nord, au Yémen qui est le plus pauvre, situé dans l’extrême sud de la péninsule arabique, tous les peuples de cette vaste région, longtemps sous séquestre des dictatures et leurs alliés occidentaux, se sont ébranlés comme autant de prisonniers injustement enchaînés, assoiffés de justice et de dignité, et soudain libres grâce au courage des Tunisiens. La meilleure preuve de l’authenticité de ces soulèvements est l’épisode honteux de la France qui a offert son aide au dictateur Benali pour venir à bout des révolutionnaires tunisiens. Nous savons la suite que le peuple tunisien a réservée à la fois au dictateur et à son allié la France, l’ancienne puissance coloniale de la Tunisie. Qui peut croire que cette grande puissance ait pu ignorer les agissements de Washington dans sa zone d’influence (le Maghreb) en vue de la chute de leur allié privilégié Benali ? Il me semble que c’est mal connaître la convergence des intérêts de l’Occident capitaliste.

Bouleversement de l’Ordre mondial et nouvelles perspectives pour les peuples du Sud

Tous ceux qui suivent l’actualité sont conscients des interférences étrangères dans le mouvement des soulèvements populaires. Ce serait utopique de croire que les grandes puissances vont quitter la région et laisser s’accomplir pleinement les aspirations démocratiques des peuples, tant les enjeux sont considérables. En plus de protéger leurs intérêts présents, les grandes puissances occidentales ambitionnent de paralyser la Chine en bloquant son accès aux réserves pétrolières notamment en s’assurant, à défaut d’une main mise sur les ressources, des accords privilégiés avec le monde arabe. C’est donc évident qu’elles vont manoeuvrer de manière à exercer un certain contrôle sur les démocraties naissantes tout comme elles ont contrôlé les dictatures. En revanche, ce qui est certain aujourd’hui, c’est qu’elles ne pourront plus jouir aussi librement des richesses des peuples, ni les écraser discrètement en s’alliant avec des bourreaux. Les grands bouleversements, qui se produisent actuellement, obligent les grandes puissances à composer avec de nouvelles donnes qui limitent leur emprise sur les peuples, faute de pouvoir tout contrôler efficacement dans un monde en pleine effervescence. Ce sont des signes qui montrent que l’Ordre occidental qui régente la vie des peuples depuis des siècles est désormais en déclin et, par conséquent, jamais le contexte mondial n’a été aussi favorable à la résistance de ces peuples contre son hégémonie.

Le moment est donc propice pour que des peuples interdits de droits retrouvent le chemin de la liberté. Révoltes, Soulèvements ou Révolutions, les peuples du monde arabe savent désormais qu’une page sombre de leur histoire vient d’être tournée en Tunisie et qu’ils ont l’opportunité de reprendre le contrôle sur leur vie et leur pays. Ils n’ont pas le droit de subir l’intolérable de qui que ce soit.

Le peuple algérien doit renouer avec son estime de soi, retrouver sa confiance et revendiquer toujours plus fort la fin de la dictature et l’instauration de l’État de droit, à l’instar du peuple tunisien qui a franchi pacifiquement la première phase de sa Révolution pour la liberté, la justice et la dignité. Jusqu’à maintenant, c’est le seul exemple de réussite dans la région. Espérons qu’il y’en ait d’autres pour multiplier l’espace des libertés dans cette région. Il ne faut pas que l’expérience libyenne serve d’argument pour renforcer le pouvoir et enterrer les aspirations des Algériens. 2011 a ouvert la page des changements historiques dans le monde arabe, et probablement ailleurs dans le monde. Le contexte mondial offre des atouts qui rendent possibles ces changements vers la démocratie.

D’abord, il y a l’apport des nouvelles technologies de l’information, ne serait-ce qu’en terme de mobilisation des gens et la pression qu’ils peuvent exercer sur les pouvoirs. Désormais, la circulation de l’information traque les secrets et met à mal l’impunité autant au niveau local qu’international. De plus, les nouvelles générations qui peuplent les pays du monde arabe sont jeunes, plus conscientes de leurs droits, motivées et prêtes à en découdre avec toute forme de tyrannie. Et enfin, le facteur qui inaugure l’ère de tous les possibles pour les peuples est sans conteste le bouleversement de l’Ordre mondial jusque-là à dominance occidentale. L’émergence de la Chine principalement, mais aussi d’autres puissances régionales, modifie les règles du jeu politique à l’échelle planétaire, entrainant un changement dans les rapports de force Nord-Sud. Une situation susceptible de bénéficier à plusieurs pays, dont l’Algérie qui pourrait diversifier ses partenaires et mieux préserver ses intérêts.

Certes, cette nouvelle configuration des affaires du monde ne signifie pas que les droits des peuples sont acquis, le chemin de la liberté est long, mais il reste qu’elle ouvre un horizon vraisemblablement plus équitable et plus humain dans les relations entre les peuples. A l’échelle de l’Algérie, le changement est inéluctable car seule la perspective démocratique pourra apaiser les esprits et sauver l’unité du pays. Il appartient aux Algériens de ne plus se laisser berner par le régime et ses réformes de sauvette, et d’exiger leurs droits à une citoyenneté pleine et entière qui leur permet d’avoir à la fois un droit de regard sur ceux qui le gouvernent et sur les affaires de leur pays. Nous vivons un bouleversement historique de grande envergure et la démonstration de l’indignation humaine contre l’ordre établi s’exprimera de plus en plus fort à travers la planète. Ne nous laissons pas dépouillés une fois de plus de nos rêves de liberté, de justice et de dignité. Le changement est en cours, agissons pour qu’il se fasse avec les peuples et non contre eux. C’est notre seule chance d’évoluer vers la démocratie comme le fait à petit pas le peuple tunisien.

Zehira Houfani Berfas

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