Obama : Apocalypto, now !

Le seul caractère positif que je trouve à cette élection est le fait que ceux qui ont voté Obama l’ont fait en pensant qu’ils votaient plus « à gauche » qu’en votant Romney. (Je sais que la gauche n’existe pas aux Etats-Unis, empire qui s’effondre pour cette raison même : mentalement, ils sont bornés. Leur ancienne immensité les limite. Héritiers du Mayflower, dans l’opium de leurs prières et de leurs mantras, dans les fastes de leur orgueil mité, avec leurs hordes de SDF plus nombreuses que celles des royaumes indiens qu’ils ont détruits. Incapables d’évoluer. Incapables de comprendre que le seul domaine qu’il leur reste à dominer est celui de leur démesure, de leur égoïsme en un temps où New York est frappée, agenouillée comme la vulgaire Haïti. Bon baisers de Kyoto.

Ce ne sont pas les civilisations qui sont mortelles, grandeur et décadence, car une civilisation est toujours immense, éternellement, ce sont les recettes d’autrefois quand on veut les appliquer à aujourd’hui. Les anciens commerces. Les anciennes organisations. Les anciennes dominations. Quand on ne veut pas évoluer, on est cuit. Les Etats-Unis veulent vivre en 2012 comme en 1950 du temps du rêve américain. Qu’ils soient en plein cauchemar est pour eux difficile à concevoir et à avouer.

Alors ils ont décidé de faire comme si.

Il faut cependant distinguer pour éviter toute confusion. On ne peut plus dire désormais « les Américains », les « Israéliens », les « Français »… Il y a une différence totale entre peuples et dirigeants.

Le peuple américain, comme tous les peuples, est une longue file de kapos et de malheureux qu’une gouvernance de puissants trompe et bouffe à sa guise. Il y en a qui s’en tirent mieux que d’autres mais un nombre incalculable est promis au sacrifice.

En France aussi, comme aux Etats-Unis, en votant Hollande, les Français ont cru voter à gauche.

Ce qui tend à prouver que ni les Us, ni la France ne sont à droite, comme on nous le dit. La droite de Dassault qui pense que la Grèce à des malheurs à cause des homosexuels !

Mais ceux qui se disent végétariens doivent faire attention quand ils votent pour des censés marchands de légumes qui en réalité sont des bouchers. Il va falloir qu’ils ouvrent les yeux. Malgré la propagande .Malgré ces gouvernances qui sont depuis longtemps dirigées par les mafias de la drogue, CIA en tête. Le gouvernement des Etats-Unis est un parrain. Je vous conseille l’impeccable démonstration qu’en fait Peter Dale Scott dans son dernier livre : « American War machine ».

En regardant autour de moi, je ne peux m’empêcher de penser au film de Mel Gibson « Apocalypto ». Un film remarquable. Complètement détaché de toute propagande d’extrême-droite. Au contraire. Que j’aime malgré son extrême violence.

Ses premières images nous montrent une tribu de l’ancien empire Maya perdue dans la forêt et vivant , heureusement, joyeusement, dans un équilibre naturel . Ils ne savent pas ce qui vient vers eux. Des soldats de la Mexico triomphante où les dieux veulent boire le sang des hommes. Qui vont les transformer en esclaves. Les utiliser, les déchiqueter.

C’est exactement ce que je ressens quand je me promène dans ces rues calmes avec cette vie plaisante qui nous environne.

Tout appartient à une douceur ancienne. Mais le mal est présent pour qui sait le lire : dans ces centres commerciaux beaucoup moins fréquentés, dans ses rayons où plus rien ne se regarde de la même façon : ses fruits sans goût venus d’Espagne, ces salades irradiées, ces OGM dissimulés, ces viandes issus d’animaux torturés qui ne vivent que dans des cages. Ne pouvant monter dan s sa voiture sans se dire : « Jusqu’à quand les hommes pourront-ils se payer de l’essence pour aller travailler ? », ne pouvant passer devant ces plaques de cuivre brillant « Médecin » sans savoir qu’ils sont avant tout les représentants de Big Pharma, que le cancer ne se guérit pas mais se cultive, que les vaccins qui autrefois nous sauvaient sont des menaces. Que les lois qui nous protégeaient s’effondrent…

Pourtant ce monde est riche. Jamais l’humanité n’a été aussi savante et avancée. Et paradoxalement c’est à ce moment-là qu’elle est mise sur le flanc par un petite groupe de prédateurs incapables de gérer une communauté, incapables de comprendre que s’ils nous tuent ils tomberont avec nous.

Obama est élu.

Prix Nobel de la paix avec notre Europe .. . Le grand maître des drones.

Chomsky a dit à son sujet : « Quand quelqu’un déplaisait à Bush, il le faisait enlever et torturer. Quand quelqu’un déplait à Obama, il le fait tuer. »

On va voir ce qui se passe en 2013. Si toute l’Amérique , comme prévu, va être dans l’obligation d’avoir des puces RFID sous la peau…En France, bientôt, toutes les voitures seront « chipées ». Vous ne ferez plus un tour de roue sans que cela soit sur un écran.

Voilà pourquoi il importe de participer à la première journée de grève générale dans laquelle s’engage une grande partie de l’Europe.

Pour la première fois une grève Européenne ! Même si l’on ne croit pas à l’efficacité de ces « promenades » citoyennes, on ne peut qu’être ému devant cette première fois.

L’Europe des peuples dit « Non » à l’Europe des banques. Elle dit « Non » à la mafia mondiale du NWO.

Le 14 novembre 2012 !

C’est une date inscrite dans l’histoire de notre Histoire.

Sa force, son écho dépendent de nous. Levons-nous contre le plus grand péril qui ait jamais menacé nos libertés et nos démocraties.

Sinon, écoutons-les venir, jusqu’à nos maisons, jusqu’à nos enfants…

Si nous ne faisons rien : Apocalypto, now !

Ariane Walter

COMMENTAIRES  

08/11/2012 12:19 par E.W.

Qu’on ne fasse rien ou qu’on se promène, ému ou non, le résultat sera le même.

Ouiii maiiis tuuu saiiis ça prend du temps de fédérer, informer, éduquer, surpasser les a priori, les peurs, les tensions et les clivages...

Tin’ ouais que je le sais, 220 ans exactement ; on va donc accomplir dans un avenir proche ce qu’on a pas fait en deux siècles : se lever "contre le plus grand péril qui ait jamais menacé nos libertés et nos démocraties."
Ok, admettons, on le ferait vraiment (ssi on a les moyens de le faire), pas seulement se promener mais tenir des assemblés citoyennes, squatter devant/dans l’assemblée, etc. (quid de qui qui fait la bouffe parce que chipo/merguez matin/midi/soir, passé les trois semaines ça saoule un peu)
Déjà le plan débile, on est pas foutus de réfléchir un tant soit peu à un projet de société dans le calme de nos chaumières (et quand on le fait paye tes discussions de comptoir) mais on va le faire dans la rue au pied levé, parce qu’on est trop forts nous, indeed ; tout ça pour se rassoir quand ils enverront la garde mobile parce que nous on est les gentils (la lutte des classes c’est une activité sympa à faire en famille le mercredi après-midi, c’est connu) ; en regard de l’ampleur et de la précision macabre de stratégies à la Goldman Sachs, j’ai peur qu’on soit un peu léger.

C’est pas grave, c’est pas comme si on était à un moment charnière de l’histoire de l’humanité et que tous nos idéaux (et la survie de millions de gens voire de l’espèce entière) dépendaient de qu’on allait faire (ou pas) dans les quelques décennies qui nous sont imparties...

Ca va me faire du bien cette petite balade mercredi.

08/11/2012 19:00 par ariane walter

coucou !

Vous voulez dire qu’il faut prendre des armes et tirer dans le tas ? Faire sauter l’avion présidentiel ou son TGV ? Bombarder Bruxelles ?
Ayez quand même l’honnêteté de dire qu’on est confronté à un méga problème. Une dictature financière nous bouffe. On n’était pas habitué à ça. Si ? depuis 220 ans ?

¨Pour l’instant wait , walk and see.
Attendons que l’ennemi se découvre.
ce qu’il fait tous les jours.
Strip tease.

08/11/2012 23:00 par Dwaabala

Pendant ce temps la préparation par l’Union européenne et les Etats-Unis d’un Marché transatlantique se poursuivra dans un calme feutré.

http://www.legrandsoir.info/plateforme-contre-le-transatlantisme.html

08/11/2012 23:57 par E.W.

Salut Ariane,

Non, j’ai bien intégré (à défaut d’avoir compris) que nous sommes de fervents bisounours.

(j’ai dis bisounours ? Je voulais dire pacifistes).

Oui, 2012 - 1792 = 220 ; certes les possédants n’étaient pas encore aussi structurés, l’oligarchie ne portait pas ce nom là , le contexte était différent mais ça part de là et c’était déjà un méga problème, pour le moins. (Guillemin en parle beaucoup mieux que moi)

Bonne manif’ à toi camarade.

09/11/2012 16:19 par act

Salut Ariane,

Je partage une bonne partie de votre analyse concernant ces élections aux USA.
Dire que beaucoup là -bas hurlent que Obama serait un "communiste" peut résumer la situation.

Par contre j’étais surpris de lire pourquoi vous faisiez ainsi référence au film de Mr. Mad-in Jesus we trust-Max.
"Complètement détaché de toute propagande d’extrême droite" me semble hasardeux.
Gibson lui-même aurait affirmé que certaines scènes étaient des allégories visant les néocons au pouvoir, pourquoi pas. Une allégorie sur les civilisations en déclin en tous cas…
Mais toujours est-il que le film fut plutôt mal reçu par les descendants des peuples Indiens d’Amérique centrale, qui le jugèrent raciste et insultant.
Truffé d’erreurs historiques, faisant passer les Mayas pour des barbares et des débiles (incapables de prévoir une éclipse les Mayas ?! Dans Tintin peut-être…)
Notez que dans ce film, le héros est victime de l’empire Maya et non membre.

Enfin bref, quand Gibson réalise un tel film, d’un tel niveau d’ultra violence, j’ai difficile à l’estimer détaché de toute propagande d’extrême droite. Qui comme vous l’aurez probablement noté, voue un certain culte à "l’ultra violence".
Désolé pour ce petit détour "hors-sujet" mais vous l’avez cherché ;)

Bien à vous.

09/11/2012 17:03 par gérard

Il y a une différence totale entre peuples et dirigeants.

Rien n’est moins faux !
"Les pays ont les gouvernements qu’ils méritent"
...Envoyez les "tasers" !
Mais là n’est pas mon propos...
Apocalypto ?
C’est rien dans mes références..., je n’ai pas vu ce film.
Je suis d’accord sur ton article, je pourrai même en rajouter des tonnes sur les perversités du Système américain, Mais...
...pourtant il me vient à douter...
Mes insomnies ont fait que j’ai suivi ces élections en direct.
Je suis resté extrêmement dubitatif...
Avocat du diable ?
Certainement je vais l’être.
Je ne peux pas ou plutôt je ne peux plus charger Obama de toutes sortes de qualitatifs négatifs sans avoir l’indéfinissable sensation que quelque chose ne tourne pas rond : si Obama est bien tel qu’il est décrit sur le Grand Soir ET PAR MOI-MÊME, je ne m’exclue pas bien au contraire, il mérite alors au moins l’oscar du meilleur acteur qui n’ait jamais existé...(voir la scène de l’émotion d’Obama qui passe en boucle aux infos sur nos étranges lucarnes...).
Y a quelque chose qui ne tourne pas rond...
Voir cet article, car on oublie que même les plus hauts dirigeants de la planète ont une psychologie, (et même pourquoi pas...une âme !) :
http://www.entrefilets.com/obama%20le%20sauveur%20episode%20II.html
extrait :

A la recherche de papa
C’est que BHO reste avant tout un pur produit du Système, donc un prisonnier du Système, doublé d’un prisonnier de lui-même, de son besoin pathologique de consensus (ah ! cette tragique absence du père…),

Quant à l’absence du Père, c’est une voie que je n’avais pas du tout envisagée, mais qui est très intéressante. Par contre j’en ai une analyse opposée : la sur-présence d’un Père est plutôt un facteur de frustrations, de paralysies pour exprimer sa propre personnalité. L’absence du Père pour Obama devrait être un facteur libérateur, non ?
...J’ai envie d’être plus optimiste que cet article.
J’avais écrit il y a pratiquement 3 ans jour pour jour : (en résumé) les Républicains auraient voulu l’élection de Barack Obama en imposant Sarah Palin comme colistière à Mc Cain ; ils se seraient tirés pour ainsi dire une balle dans le pied en effrayant ainsi les "modérés" ; l’objectif aurait été de se débarrasser d’un pouvoir qu’ils ne voulaient plus assumer ouvertement. En conséquence :
" -Mr Obama, mais prenez donc le volant, de toute façon nous avons lancé le "véhicule où nous voulions, à la vitesse que nous voulions, le moteur c’est nous, vous ne pourrez ni virer, ni ralentir, ni encore moins faire marche arrière (ça c’est pour les guerres). Comme "gâteries" en plus, nous vous avons préparé de succulentes crises, une bancaire et l’autre économique, et si cela ne vous suffit pas nous vous ferons toutes les misères du monde sur votre projet de sécurité sociale"
La suite a prouvé que les Républicains avaient effectivement conservé le Pouvoir, et qu’il n’avait jamais été question de consensus sur quoique ce soit...
La réélection d’Obama par contre n’était peut-être pas prévue au programme...
Les quatre années à venir nous le diront.

09/11/2012 22:02 par Dwaabala

à gérard

Rien n’est moins faux !
"Les pays ont les gouvernements qu’ils méritent"

Vous me rappelez cette phrase de K. Marx (pour une fois je suis obligé d’admettre que c’était au XIX ème siècle, sous peine d’être honni) à propos de l’accession au pouvoir de Napoléon III :

On ne pardonne pas plus à une Nation de tomber sous la coupe d’un aventurier qu’à une femme de se laisser séduire.

09/11/2012 23:50 par act

Rien n’est moins faux !
"Les pays ont les gouvernements qu’ils méritent" (Gérard)

En démocratie représentative et particulièrement dans des systèmes électoraux de type Français, 51% des électeurs "ont le pouvoir" d’imposer un choix politique à 49% de la population.
Et encore : une partie seulement des habitants, celle qui bénéficie du droit de vote et l’exerce.
Dans un nombre impressionnant de pays les populations n’ont que très peu d’influence sur la nomination des dirigeants, quand ils en ont une.

Vous pourriez objecter qu’ils pourraient se soulever,
ce qui est théoriquement exact, particulièrement vu d’ici bien assis derrière un écran,
mais rarement aussi simple en pratique sur le terrain. (les Chiliens méritaient-ils vraiment pinochet ?)

Même dans le cas des États-uniens, vouloir honnir l’ensemble d’un peuple car il n’a le choix qu’entre droite et extrême droite me semble un peu court.
Combattre la réaction, capitalisme et l’impérialisme ne devrait pas empêcher de voir tout ce qu’il y a d’intéressant dans les arts, la culture ou les luttes sociales, syndicales, etc menées par la population des USA. Laissons la xénophobie ou le nationalisme au camp adverse.

(Commentaires désactivés)