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Pour Harlem Désir, les Républicains espagnols étaient « Fiers, soulagés et reconnaissants » de l’accueil que la France leur a fait.

Intervenant lundi 21 janvier 2012 en début de l’émission « Mots Croisés » sur France 2, dont le sujet était l’intervention française au Mali, le Secrétaire du PS, député européen, a tenu les propos hallucinants ci-dessous :

« Juste avant cette émission, j’étais à Montreuil où nous organisions une réunion de solidarité avec le peuple malien et j’ai vu des hommes et des femmes, beaucoup de Maliens de France, qui étaient à la fois inquiets, pour leur pays, comme ont pu être des réfugiés, vous savez, des Espagnols ou autres qui ont été accueillis en France au moment où leur pays traversait des drames, ou des guerres, et qui en même temps étaient fiers de la solidarité de la France qui étaient soulagés, qui étaient reconnaissants ».
Et moi, comme beaucoup de Français, je crois, je suis fier que la France ait été à ce rendez-vous de la solidarité internationale, que nous ayant porté assistance à un peuple en danger… »
[en dépit de la confusion que la formulation rend possible, osons espérer qu’il pense uniquement au Mali et pas à l’Espagne dans cette dernière phrase].

Vidéo : http://www.france2.fr/videos/75850033

Faut-il rappeler que :

1- La République espagnole a été balayée sous nos fenêtres par un coup d’Etat militaire du général Franco, aidé par les armées de Mussolini et d’Hitler et dans l’indifférence de la France qui a pratiqué une « politique de non-intervention » ? La France a laissé un régime fasciste s’installer durablement derrière une de ses frontières.
2- Les Républicains vaincus ont été accueillis en France comme des bandits, parqués dans des camps d’internements cernés par des barbelés et des miradors ?
3- Que les couples ont été dispersés ?
4- Que ces camps (Gurs, Rivesaltes, Argelès-Sur-Mer, St-Cyprien-Plage, Agde, le Vernet et Septfonds) étaient placés sous la direction d’un général ?

5- Que les Républicains y étaient gardés par des troupes coloniales et notamment des spahis qui avaient ordre de tirer sur les fuyards ?
6- Que ces camps d’internement étaient parfois des camps de la mort et toujours (et encore, Harlem Désir !) des camps de la honte ?

« Fiers, soulagés et reconnaissants », les Républicains espagnols ? Harlem, n’allez pas répéter ça en public dans le sud de la France.

Ils étaient cinq sur le plateau de la chaîne publique et aucun n’a toussé. Combien de temps encore allons-nous continuer à payer des émissions où tout ce qui est de gauche (de gauche !) est écarté sous le soupçon d’extrémisme ?

COMMENTAIRES  

23/01/2013 02:06 par Bruno

Quel stupide ! Et c’est premier secrétaire du PS ce type ? Il n’a donc rien lu sur les réfugiés espagnols qui crevaient de faim et de froid dans les camps français souvent construits par les réfugiés eux-même à même le sable, et enfermés dedans 24/24 surveillés par les gendarmes avec interdiction d’en sortir !

Il ne sait pas que ces camps français dont la continuité fut sans faille depuis le gouvernement du traitre Daladier au fasciste Philippe Pétain et qu’ils ont servi de territoire de transit avant la déportation de bon nombre d’entre eux vers l’ Allemagne et les camps de concentration ?

Ne sait-il pas qu’on y mourrait de faim et de maladie ?

Ne sait-il pas qu’on se servait de la main d’oeuvre humaine Espagnole de façon gratuite sur tous le territoire français pendant l’occupation et que ces camps permirent le recensement des nouveaux esclaves sous le III Reich ?

Premier secrétaire du PS, ce mec ? C’est plus un astre mort ce parti, c’est le trou noir de la lobotomie. Il a du trop regardé la télé, le pôv garçon, y ’a plus rien à l’intérieur !

IGNARE VA !

23/01/2013 08:02 par CN46400

Qui c’est ce Harlem Désir ? c’est pas le chef du PS, succésseur de Léon Blum ? Sont tellement fiers de leurs actes de 36-39 qu’ils n’en parlent même pas à leurs enfants !

23/01/2013 09:30 par Dwaabala

à legrandsoir

la France qui a pratiqué une « politique de non-intervention »

Une France bien particulière : celle dont Léon Blum fut Président du Conseil des ministres en1936 !
Léon Blum... de tout coeur avec les Républicains... doit faire marche arrière devant l’opposition de la droite, des radicaux (Édouard Herriot), du président modéré Albert Lebrun et du Royaume-Uni.
... Tout est fait pour éviter un conflit avec les puissances totalitaires : on pense qu’en étant conciliant avec l’Allemagne, on peut arriver à s’entendre avec Hitler sur ses ambitions expansionnistes.
... C’est dans ce contexte que Léon Blum propose le pacte de non-intervention... L’embargo sur les armes était une rétractation d’un engagement pris bien avant les Fronts populaires... Cependant, ce pacte est une énorme hypocrisie... l’Allemagne nazie et le gouvernement de l’Italien Mussolini commencent rapidement leurs livraisons aux nationalistes. (Source Wikipédia).

23/01/2013 09:40 par calamejulia

Celui de Rivesaltes n’a-t-il pas servi ensuite pour les familles harkies ?
Ce brave ignorant irresponsabilise les espagnols, aujourd’hui, et cela doit
sacrément l’arranger...

23/01/2013 10:47 par Fald

Une phrase me gêne dans cet article : le défi lancé d’aller raconter cela en public dans le sud de la France.

Il peut hélas raconter cela où il veut quand il veut. En dehors de quelques militants, souvent âgés, et qui se feront traiter de rouges-bruns par tout le monde, personne ne réagira, ni à Toulouse, ni à Perpignan, ni ailleurs.

Il fauit arrêter de se remonter le moral à bon marché en croyant encore et toujours à l’intelligence des masses !

Plus de 30 ans de défaites initerrompues me suffisent. Je n’ai plus aucune illusion.

23/01/2013 12:41 par legrandsoir

Oui, Fald, la France se dépolitise.
Mais le conseil de prudence donné à Harlem Désir n’est pas inutile.
A Toulouse, où je vis, la communauté espagnole est organisée en plusieurs associations, elle édite des revues. Des universitaires (souvent d’origine espagnole) publient des livres. Toulouse qu’on appela la "Capitale de l’Espagne républicaine" est la seule ville de France où l’annuaire compte autant (plus ?) de Martinez que de Martin. Culturellement, l’Espagne est omniprésente ici. Une "place de l’exil espagnol" a été inaugurée avec une grande fête avec les élus de la ville, du département, de la région. Les vieux Espagnols ont parlé à leurs enfants. Les camps de Septfonds et de Rivesaltes sont assez proches. Celui du Vernet aussi que les écoles visitent avec les élèves.

Une immense huée saluerait le secrétaire du PS s’il répétait dans la Ville rose ce qu’il a proféré dans un studio de télévision. Les élus socialistes (dont des fils d’Espagnols) le traiteraient de con.
Je parierai l’ordinateur de VD que Désir ne viendra jamais répéter sa vilenie par chez nous.

MV (né Espagnol).

23/01/2013 11:33 par arndebian

Je lis le point 1 :

1- La République espagnole a été balayée sous nos fenêtres par un coup d’Etat militaire du général Franco, aidé par les armées de Mussolini et d’Hitler et dans l’indifférence de la France qui a pratiqué une « politique de non-intervention » ? La France a laissé un régime fasciste s’installer durablement derrière une de ses frontières

Et je trouve que cela est inexact pour ne pas dire totalement faux.

En effet, les recherches historiques (Riz-Lacroix...) entre les relations des "démocraties" et des régimes
fascistes montrent que la France n’a pas du tout était indifférente. L’or du gouvernement espagnol stocké à Mont-de-Marsan a été refilé à au renégat Franco et non au gourvernement légitime espagnol. Donc si ça ce n’est pas être actif que faut-il ?
Bon, on s’est juste trompé de camps mais tout le monde peut faire une erreur. Je ne parlerais pas des versement en or aux nazi par la Banque de France (ou d’Angleterre) ou des aides US à Franco, surement une erreur administrative de plus.

La "droite" disait à cette époque : "plutôt Hitler que le Front Populaire" et n’était pas que des parole en l’air.
Elle a tout fait pour l’avoir et a très bien réussie.

Donc en résumé la France a était active dans la guerre espagnol et à choisi son camp, celui de Franco.
Ce qui était parfaitement logique puisqu’elle aspirait à suivre le modèle franquiste-nazi-fasciste.
Je parle ici des élites et dirigeants, enfin tout ceux qui n’ont pas besoin d’user leurs chaussures dans les manifestations pour obtenir quelque chose de leur pays.

Merci au GS pour son travail.

23/01/2013 11:37 par Dwaabala

J’aurais dû dire : La France de Daladier qui succéda à celle de Léon Blum.

23/01/2013 13:25 par bobillier

toutes les conneries ils (les "socialistes") vont les faire : la guerre pour Areva, la non indexation des retraites sur l’inflation, l’aide aux salafistes en Syrie, Notre Dame des Landes... et voilà le mensonge le plus gros : l’accueil généreux des républicains espagnols !!! j’hallucine !

23/01/2013 13:35 par cinto

le nom officiel de ces camps était "camps de concentration" ; ils étaient du même type que ceux organisés quelque 15 plus tard en Algérie pour regrouper les paysans dans lesquels les maquisards se fondaient et auprès desquels ils pouvaient se ravitailler : des espaces nus entourés de barbelés sans aucun aménagement. A Saint Cyprien, on dormait sur le sable mouillé (c’était l’hiver), et nombre de prisonniers sont morts de maladies pulmonaires. Au parti socialiste, on semble revenu à l’époque de Vichy.

23/01/2013 14:31 par Lionel

Mais c’est vrai, en y regardant bien la France a fait l’effort de maintenir ouverts les camps ( je connais bien Septfonds et la région ) drôlement bien aménagés longtemps après la fin de la guerre, ça a dû coûter cher tout ça !
Et puis où est-ce qu’ils seraient allés, hein ?
C’est pas de l’accueil ça ?
Je trouve au contraire que Mr Désir a toute sa place comme secrétaire, dans la tradition.
Et pour celles et ceux qui l’auraient oublié, rappelez-vous la période épique de Touche pas à mon pote, il s’y faisait les griffes, ça vous forge un nageur de combat en milieu hostile...

23/01/2013 14:32 par alfare

merci dans la citation de préciser le lien exact, à la minute près
je n’ai pas vraiment envie de me taper toute l’émission pour constater
l’infamie des propos du Sec Gen de service

23/01/2013 15:26 par CN46400

@ cinto

Sous Petain le PS n’existait plus, il s’était auto-dissout après le vote du 10 juillet 40 !

@fald,

C’est vrai que la mémoire des espagnols, comme celle des gaulois, flanche parfois, mais rassure-toi, ils sont encore nombreux à n’avoir rien oublié. Et puis des "gaulois" n’oublient pas non plus. Une camarade andalouse de Cahors, maire-adjointe, a dévoilé une plaque sur une place de la ville, qui était comble pour l’occasion, en l’honneur des "guérilléros" de la Libération !

23/01/2013 16:37 par Michel Taupin

C’es effectivement proprement hallucinant d’entendre de tels propos dans la bouche du dirigeant du PS. Je crois malheureusement que l’ignorance crasse est en grande partie fautive chez ce petit bonhomme. La dépolitisation des français (et des européens) est à l’oeuvre depuis un bon moment. Nous en voyons les conséquences désastreuses sur le comportement des gens et sur celui des dirigeants du PS qui ne font même pas l’effort de lire un minimum sur ce sujet notamment mais qui peuvent dire n’importe quoi sans que ça moufte en face ou parmi la grande majorité des crétins avachis devant leurs télés. Et ce n’est certainement pas Manuel Carlos Valls qui va les éclairer ! ça craint !

23/01/2013 16:44 par PrNIC


NON , mon petit père coco républicain espagnol , ne te retourne pas dans ta tombe .

Ce Harlem Désir ( j’évite d’écrire, ce camarade) est excusable : il ne sait rien sur le sujet . Mais pour faire pleurer dans les chaumières , c’est tellement bien de mettre dans le même sac des camarades de 1939 et des maliens d’aujourd’hui ......"secourus" par la France !

Tu me souffles que" c’est de la Propagande ".....merci , je te laisse le mot de cette triste fin ....qui n’est pas finie : Faut bien que les armes servent à quelque chose !

23/01/2013 17:55 par legrandsoir

@ Alfare

merci dans la citation de préciser le lien exact, à la minute près
je n’ai pas vraiment envie de me taper toute l’émission pour constater
l’infamie des propos du Sec Gen de service

Le mieux est de nous faire un don, on embauche un stagiaire et ... :-)

Le lien exact est dans l’article ainsi que le moment : "en début de l’émission" (en gras dans notre première phrase). Désir est le premier intervenant.

Vous devriez pouvoir écouter Harlem Désir et vérifier notre information sans perte de temps.

MV
LGS

23/01/2013 20:30 par Jany GANDIA

"Français, vous avez la mémoire courte", cette célèbre phrase d’un grand militaire français n’est pas parvenu jusqu’à vous. Grossière erreur tactique quand, même des hommes de droite ont reconnu que la France s’était comporté comme une marâtre envers les Républicains espagnols, vous choisissez mal vos exemples.
Heureusement d’autres personnalités de gauche, et pas des moindres comme M Jean Pierre BEL, président du Sénat sont mieux renseignés que vous M DESIR, vous devriez savoir que des milliers d’entre eux ont sacrifiés leur vie dans les maquis pour la France, la démocratie dans le monde.
Si quelqu’un doit être reconnaissant c’est bien le peuple français et européen envers les républicains(ènes ) espagnols (es) qui malgré la politique de non-intervention et l’accueil qu’on leur a fait - traités comme des chiens - a lutté au péril de sa vie pour des idéaux que vous feriez bien de mettre en avant.
Une fille parmi tant d’autres de ces républicains bien attristée par vos propos.

23/01/2013 20:53 par legrandsoir

Jean-Pierre Bel est un élu de l’Ariège où se trouve le camp du Vernet. Il sait, lui.
Il est aussi un ami de Cuba, pays avec lequel il a des liens familiaux.
J’ai eu l’occasion de faire une conférence au Sénat à propos de mon livre "Victor Hugo à La Havane". J-P. Bel était dans l’assistance et est venu me parler ensuite. Bon, on verra sur le reste de son action de président du Sénat (on voit déjà , d’ailleurs : c’est un proche de Flamby), mais pour l’instant, Harlem Désir est vraiment le pire.
MV.

23/01/2013 22:40 par Amel Chergui

Croyez-vous que Sieur Désir deviendra un jour président de La France ?
Moi je dis qu’il a toutes ses chances !!!
Bonnne soirée à l’équipe de LGS et un grand merci pour vos papiers !

23/01/2013 23:17 par rafa

C’est bien comme ça que, depuis tant de décennies, le matraquage de petites et apparemment anodines contrevérités a fait pénétrer insidieusement dans le tissu collectif de gros mensonges qui sont devenus peu à peu des croyances pures et dures chez nombre de "braves gens". La CIA et autres "anti rouges" n’ont pas agi autrement. Comme autant de petits tours de vis minuscules ils ont taraudé les consciences et forgé la mémoire des vainqueurs depuis les temps de la Commune et de 1917. Pero estamos aquà­ y ¡no pasarán !

24/01/2013 09:33 par Bernard Gensane

Le pire serait qu’il ne l’ait pas fait exprès et qu’il ait cru sincèrement en ce qu’il disait. A une certaine époque de sa vie, il fut conscientisé (parents dans la mouvance PC/CGT). En outre, ce responsable politique a 53 ans. Lorsqu’il était lycéen, l’enseignement de l’histoire valait encore à peu près quelque chose.
A Maxime : je crois que le patronyme le plus répandu à Toulouse est Garcia, qui marche aussi pour les Portugais, non ?

24/01/2013 10:43 par FabFlam

Bonjour,
Moi aussi je suis ignorante. Je sais que les républicains espagnols de la période du nazisme ont été parqués dans des camps de concentration dans le sud de la France et je comprend leur colère et celle de leur descendants. Mais le franquisme ne s’est pas arrêté après la deuxième guerre mondiale contrairement au nazisme. Les républicains n’ont-ils pas été mieux accueillis ensuite ? Ils me semble avoir lu aussi des témoignages dans ce sens. Les différentes vagues de réfugiés espagnols peuvent donc avoir des sentiments très différents vis à vis de l’accueil qui leur a été réservé en France. Je me trompe ?

24/01/2013 10:53 par aurore

Harlem Désir venez aux commémorations des 74 ans des camps de concentration d’Argelès, maternité d’El ne etc.. par les fils et filles des réfugiés espagnols (FFREEE) les 22/23/24 février prochain. Vous pourrez visiter le cimetière du camps d’Argelès (où ma grand mères est enterrée) et constatez que 80 enfants sont morts dans ce camps !

24/01/2013 16:39 par Anonyme

Quel scandale !

Comment oser parler d’accueil alors que les Républicains Espagnols qui ont passé la frontière après s’être battus pour défendre seuls ( = abandonnés sans courage par le gouvernement "républicain" français de l’époque ) leur deuxième République, ont été internés dans des camps de concentration, n’en déplaise à certains historiens qui n’ont pas le courage d’appeler ces camps par leur nom. Je rappelle que concernant la période 1939-1945 cela s’appelle du négationnisme.

Il faut plutôt souligner la couardise des parlementaires de la 3° République Française qui se sont empressés de voter des lois d’exception contre les étrangers dès 1938 avec la création des camps de concentration, et en 1940 les pleins pouvoirs à Pétain. & Pétain certainement "heureux" de trouver ces camps de concentration - cadeau de la 3° République Française - tout prêts où il a continué à interner toutes les personnes qu’il jugeait indésirables, suspectes. Le règne de l’arbitraire absolu !

Et mettre en parallèle l’engagement dans la lutte pour défendre les armes à la main la République Espagnole, de milliers de jeunes femmes & jeunes hommes des 5 continents. Ce combat mené au nom de la Liberté contre le fascisme, le nazisme & le franquiste marque en y réfléchissant bien le début de la Seconde Guerre Mondiale. En effet si la Première Guerre Mondiale a été une boucherie sans nom qui a profité aux marchands de canon, la Seconde a été une lutte contre la barbarie dans toute l’acception du terme et ce combat a débuté en Espagne en 1936 !

L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège est prête à accueillir sur le lieu d’Histoire & de Mémoire dont elle assure la pérennité depuis le 1° décembre 1944, date de sa création, toute personne qui souhaite connaître ce qui s’est passé de 1939 à 1944 dans ce camp de concentration français.

@mic@lement, Raymond Cubells, président amicale@campduvernet.eu

24/01/2013 18:38 par HURTADO Yvan

Monsieur Désir,
J’ ose penser que les mots prononcés à l’émission "Mots croisés" du 21 Janvier au sujet de l’accueil de la France d’alors fait aux réfugiés républicains espagnols, sont dus à une grave lacune de votre connaissance de l’Histoire, et non à une conviction profonde ; en tout état de cause, vous offensez les derniers survivants de cet exode et combattants de la Liberté ainsi que leurs enfants et petits enfants. Je vous engage donc à parfaire votre connaissance de l’Histoire, de nombreux ouvrages sérieux ont été publiés à ce sujet, et vous éviterez ainsi un sujet de polémique qui n’a rien de politicien...Il n’est question ici que de respect de la mémoire et de justice. Ceci n’exclut pas le fait que , par la suite, ces réfugiés espagnols se sont parfaitement intégrés en France, ont travaillé et fondé une famille, ( j’en suis un élément), et à ce titre, ont sans aucun doute, dans une grande proportion, de la reconnaissance pour le pays duquel ils avaient forcé la porte d’entrée.

25/01/2013 15:23 par Eric

J’ai visité le site de Gurs.
Il fut construit en catastrophe en constructions légères qui devaient tenir 6 mois. Et bien, ce camp durera jusqu’en 1945.
au début camp de réfugiés espagnols. Les baraquements etaient organisés par catégories . Les premiers c’étaient les basques, puis les espagnols, les brigades internationales ...
En 1940 , on y a mis les indésirables (communistes collabos -pacte germano soviétique- ( et autres))
Puis les juifs qui pensaient etre mieux qu’ailleurs. En fait 1000 moururent le 1er hiver car les installations ne protégéaient pas de froid (et les camps d’internement n’etaient pas le soucis majeur de la France occupée)
Dans les années 42-43 , 4000 ( sur 25000) seront transférés pour etre envoyés en Allemagne vers des camps d’extermination) - voir Bousquet et les déportations.
et en 1945, pour finir, on y remit des républicains espagnols, qui voulaient ré-attaquer l’espagne.
Le camp fut détruit et une foret y fut plantée.
Le cimetiere actuel des juifs a été financé par des juifs allemands, 1 baraquement type y a été construit, 1 baraque infirmerie aussi,et un mémorial à l’entrée.
J’ai sans doute un peu résumé, mais je dirai qu’on n’a pas construit pour autant de temps et autant de personnes.

27/01/2013 16:13 par Guillén

el jefe del Partido Socialista frances, Harlem Desir, no sabe o no la quiera saber la Historia de 1939, he enviado este articulo-respuesta a los diarios :
"MOTS CROISES" ou "MORT AUX CONS" ??
Harlem Desir est à côté de la plaque (mais qui s’étonne encore du fait que le P.S soit hors plaque ?). quelle ignorance crasse ou quel déni de la vérité. NON, NON, NON, les républicains espagnols ne furent pas bien accueillis par le gouvernement français de la III eme République finissante !. Nos parents,trop rouges ou rouges et noirs, combattants de le liberté contre le franquisme, le fascisme mussolinien, le nazisme et le salazarisme, furent bien parqués entre les barbelés de camps de concentration français, les blessés laissés à l’abandon, les familles séparées de force... Je dis bien : Camp de concentration (appellation officielle de 1939). Et combien de morts ? Actuellement, on n’en sait encore trop rien tant il y en eut et si peu on les considérait . Au même instant, ce même gouvernement rad-soc envoyait un ambassadeur auprès du criminel de Guerre Franco dont il venait de reconnaître le gouvernement fasciste et illégitime... un certain Pétain. EH OUI, il y avait du vichysme avant Vichy. EH OUI, les rads-socs avaient bien intégré le slogan réactionnaire "Plutôt Hitler que le Front populaire", et pratiquaient déjà ! Alors, soit Harlem, 1er secrétaire du PS tout de même, est un ignare (qu’il se renseigne, plutôt que de s’écouter parler et s’aimer), soit il fait du négationnisme. Honte à lui, et Honneur a ces milliers de rojos déportés depuis la France vers Mauthausen et autres camps nazis, Honneur à ces milliers de résistants espagnols des MOI, FTP,FFI "morts pour la France"(qui les avait pourtant si mal accueillis mais qu’ils défendaient car antifascistes), Honneur à ceux de La NUEVE de la 2ème DB du général Leclerc qui entrèrent les 1ers dans PARIS en aout 1944. Sur la jeep de leur chef, Dronne, était inscrit "Morts aux cons". La même jeep aurait pu entrer sur le plateau de télévision de "Mots croisés", elle y avait sa place ! Philippe Guillèn (32) . nieto de Vicente Guillén Pardina, presidente del Comite revolucionario de Gistain/Chisten, Bolsa de Bielsa, Alto Aragon

29/01/2013 18:29 par Lydia MOLINA

Je suis fille de réfugiés républicains espagnols. Il n’y aucune comparaison avec le Mali, complètement à côté de la plaque !
et bonjour "l’accueil français" : les camps de réfugiés sur les plages d’Argelès, au moins jusqu’en 1947, si je ne me trompe.
Lydia

31/01/2013 00:26 par Guillén

"MOTS CROISES " ou "MORT AUX CONS" ? (après une émission F2 d’un 21/01)

Harlem Désir est à côté de la plaque (mais qui s’étonne encore du fait que le P.S soit hors plaque ?), quelle ignorance crasse ou quel déni de la vérité ! NON, NON, NON, les républicains espagnols ne furent pas bien accueillis par le gouvernement français de la III eme République finissante. Nos parents,trop rouges ou rouges et noirs, combattants de la liberté contre le franquisme, le fascisme mussolinien, le nazisme et le salazarisme, furent bien parqués entre les barbelés de camps de concentration français, les blessés laissés à l’abandon, les familles séparées de force... Je dis bien : Camp de concentration (appellation officielle de 1939). Et combien de morts ? Actuellement, on n’en sait encore trop rien tant il y en eut et si peu on les considérait . Au même instant, ce même gouvernement rad-soc envoyait un ambassadeur auprès du criminel de Guerre Franco dont il venait de reconnaître le gouvernement fasciste et illégitime... un certain Pétain. EH OUI, il y avait du vichysme avant Vichy. EH OUI, les rads-socs avaient bien intégré le slogan réactionnaire "Plutôt Hitler que le Front populaire", et pratiquaient déjà . Alors, soit Harlem est un ignare (qu’il se renseigne, plutôt que de s’écouter parler et s’aimer), soit il fait du négationnisme. Honte à lui, et Honneur a ces milliers de rojos déportés depuis la France vers Mauthausen et autres camps nazis, Honneur à ces milliers de résistants espagnols des MOI, FTP, FFI "morts pour la France"(qui les avait pourtant si mal accueillis mais qu’ils défendaient car antifascistes), Honneur à ceux de La NUEVE de la 2ème DB du général Leclerc qui entrèrent les 1ers dans PARIS en aout 1944. Sur la jeep de leur chef, Dronne, était inscrit "Mort aux cons". La même jeep aurait pu entrer sur le plateau de télévision de "Mots croisés", elle y avait sa place !

le 23 /01.
d’un Philippe Guillén.
(82) prof d’Histoire, auteur de la biographie de Jose Cabrero ARNAL, dibujante republicano, lapiz rojo, diportado y padre de PIF LE CHIEN... aux Nouvelles Editions Loubatières.
Y tambien ieto de Vicente Guillén Pardina, presidente del Comite Revolucionario de Gistain/Chisten, "Bolsa de Bielsa", Alto Aragon

31/01/2013 07:56 par Maxime Vivas

Guillen
Prenez contact SVP avec LGS :

contact@legrandsoir.info

Il y a des choses auxquelles LGS va s’impliquer avec des fils de Républicains espagnols.

Maxime Vivas

31/01/2013 19:34 par Salvarrey garcia

Le 9 février ce sera 74 ans que je passai la frontière Espagnol et je me trouvai en France avec mes parents
c’était la deuxième fois que nous nous retrouvions sur le territoire français ;la première fois ce fut en fuyant
du nort ouest de l’Espagne devant les troupes Italiennes et les bombardements de la division Condor et en évitant les bateaux de la Non INTERVENTION De Chamberlain et du Socialiste Léon Blum deux des fameux munichois et comme nous étions trés génants on nous à envoyés sur Barcelone mes parents et mes frères
La deuxièmes fois nous n’étions plus que mon Père , ma Mère et moi avec 3ans et 5jourset là les gendarmes nous ont séparés mon Père à Argeles et ma Mère et moi au camp de Verdun de St Jacques de la Lande Nous avons revu mon Père 6 mois plus tard quand on nous envoyé a Vieux Vy Couesnon dans une mine de Braie et de là à la montagne St Joseph à St Servan dans un camp avec des barbelés : quand les allemans sont arrivés mon Père comme beaucoup d’ autres ont pris les armes contre l’ennemi comun le fascisme

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