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Quand le capitalisme détruit massivement du capital

C’est Rémy Herrera, que nous rencontrons de nouveau, qui nous le dit dans le texte qu’il intitule : «  Réflexion sur la crise. »

«  La manifestation première de la crise a été une destruction brutale de capital fictif : sur l’année 2008, la capitalisation totale des bourses est passée de 48,3 à 26,1 billions de dollars (soit des millions de millions, des milliards de dollars, on en est à 1012) !

«  Cette spirale descendante des actifs en valeur s’est accompagnée d’une perte de confiance et d’une situation d’illiquidité sur le marché bancaire, dans un monde pourtant sur-liquide - l’hypothèse la plus probable étant celle d’une insolvabilité de nombreuses banques. »

L’IMPLOSION DE LA BULLE

«  Par conséquent, dit-il, dans un contexte où les prix des titres composites et les risques les caractérisant étaient de plus en plus mal évalués (parce que non évaluables - sans même parler des aberrations de fonctionnement des agences de notation, de type Moody’s), les problèmes se sont déplacés du compartiment subprimes vers celui des crédits de crédits immobiliers (du capital fictif de degré un à du capital fictif du second degré), puis vers ceux des prêts solvables (les primes) avant que l’implosion de la bulle des instruments adossés aux hypothèques immobilières vienne contaminer les autres segments de marchés financiers et, de là , le marché monétaire proprement dit-

«  Et c’est alors tout le système de financement de l’économie qui s’est bloqué. »

LA TENDANCE A LA BAISSE DES TAUX DE PROFIT

Rémy Herrera montre qu’en fait la spéculation n’est pas un excès ou une erreur de la «  corporate governance » : c’est une potion magique, dit-il, contre le mal structurel du capitalisme, un remède pour contrer la tendance à la baisse du taux de profit et offrir des débouchés aux masses de capitaux ne trouvant plus à s’investir dans la production de façon rentable - l’éclatement des «  bulles » étant le prix à payer (à payer par les peuples)

LA CRISE DE SURACCUMULATION DU CAPITAL

Aussi, dit-il, «  la crise s’interprète en termes marxistes comme crise de suraccumulation du capital.

«  Depuis un certain nombre d’années, nous étions un certain nombre à soutenir l’inéluctabilité d’une dévalorisation (destruction) du capital, brutale et de grande ampleur.

«  Cette crise devait arriver...

«  Fondamentalement, elle peut s’expliquer par une suraccumulation de capital découlant de l’anarchie même de la production et conduisant à une pression à la baisse tendancielle du taux de profit lorsque les contre-tendances (y compris les nouvelles, liées, comme on le verra, aux nouveaux instruments financiers) viennent à s’épuiser.

«  Et cette suraccumulation se manifeste à travers un excès de production vendable, non pas du fait d’une insuffisance de personnes dans le besoin ou ayant le désir de consommer, mais parce que la concentration des richesses tend à exclure une proportion toujours plus grande de la population de la possibilité d’acheter des biens. »

LE CAPITAL «  FICTIF »

Rémy Herrera montre qu’au lieu d’avoir affaire à une surproduction standard de marchandises, l’essor du système du crédit permet au capital de s’accumuler sous forme de capital-argent, lequel peut se présenter sous des formes toujours plus abstraites, irréelles, fictives -

Il va donc s’expliquer sue ce qu’il appelle le concept de «  capital fictif », concept qui lui semble important pour l’analyse de la crise.

Son principe de base, dit-il, - la capitalisation d’un revenu dérivé d’une survaleur à venir - , comme certaines des formes sous lesquelles on le trouve (capital bancaire, actions en bourse, dettes publiques...), ont été identifiées par Marx en son temps.

Il en esquissa l’étude, en liaison avec celles du capital porteur d’intérêt et du développement du système de crédit capitaliste, dans la Section 5 du Livre 3 du Capital, spécialement à partir du chapitre XXV, et surtout au chapitre XXIX («  composants du capital bancaire »), et jusqu’au chapitre XXXIII.

Les idées ne sont pas achevées - et elles ne le sont toujours pas (malgré les travaux de grands auteurs) ; les choses ont beaucoup changé depuis l’époque de Marx (la monnaie a changé de forme pour devenir encore plus immatérielle, le marché des changes s’est extraordinairement dilaté dans un régime détaché de l’or).

MARX : DES FORMES DE PLUS EN PLUS IRREELLES DE CAPITAL

Mais, dit Rémy Herrera, «  Marx nous a laissé des éléments permettant d’appréhender les mouvements fictifs du capital, qui intègrent le système de crédit et le capital monétaire, dont l’analyse conduit à celles de la reproduction élargie en liaison avec le développement exorbitant de formes de plus en plus irréelles du capital, en tant que sources de valorisation autonomisées, en apparence séparées de la plus-value ou appropriées sans travail, comme «  par magie ». »

Marx parle d’ailleurs ici de capital fonctionnant comme un «  automate » - on pourrait dire tel un «  autocrate », comme il a pu le dire ailleurs de la machine d’Etat.

«  Le lieu de formation par excellence du capital fictif se situe dans le système de crédit, qui relie l’entreprise capitaliste à l’Etat capitaliste ; et l’on trouve à cette intersection : les bourses, les banques, mais aussi les fonds de pensions, les fonds d’investissement spéculatifs (ou hedge funds, localisés dans les paradis fiscaux) et d’autres entités similaires. »

LA TITRISATION

Des vecteurs privilégiés du capital fictif, ajoute encore Rémy Herrera, sont aujourd’hui la titrisation (qui transforme des actifs - par exemple des créances - en titres financiers) et les échanges de produits dérivés, qui sont des «  puissances » du capital fictif... »

«  Le capital fictif est de nature complexe, dialectique, à la fois irréel et réel. Sa nature est en partie parasitaire, mais ce capital bénéficie d’une distribution de plus-value (sa liquidité donne à son propriétaire le pouvoir de le convertir, sans perte de capital, en monnaie, «  liquidité par excellence »)

Et ce capital alimente une accumulation de capital fictif additionnel comme moyen de sa propre rémunération.

DES DECENNIES DE SURACCUMULATION DE CAPITAL FICTIF

Pour Rémy Herrera, la crise qui éclate sur le compartiment subprime du marché immobilier états-unien avait été préparée par des décennies de suraccumulation de capital fictif.

Il faut, dit-il, appréhender cette crise dans une perspective de longue période d’aggravation des dysfonctionnements des mécanismes de régulation du système mondial sous l’hégémonie des Etats-Unis, au moins depuis la suraccumulation de capital-argent des années 1960, liée aux déficits états-uniens (causés pour partie par la guerre du Viêt-nam), aux tensions intenables subies par le dollar et à la multiplication des eurodollars, puis des pétrodollars, sur les marchés interbancaires.

Dans ce processus, ajoute-t-il, certains événements ont eu un rôle fondamental, parmi lesquels, sur le marché des changes, le démantèlement des accords de Bretton Woods avec la décision des Etats-Unis en 1971-1973 de ne plus les respecter, d’abandonner la convertabilité-or et de démonétiser l’or, donc de démanteler le système d’étalon de change-or sous Nixon (et Paul Volker, aujourd’hui conseiller du président Barrak Obama), et de flexibiliser les régimes de changes.

DE GRANDES VAGUES DE DEREGLEMENTATION MONETAIRE

D’où encore, ajoute-t-il, les grandes vagues de déréglementation des marchés monétaires et financiers à compter de la fin de la décennie 1970, avec spécialement la «  libéralisation » des taux de change et des taux d’intérêt.

La crise de la dette des pays du Sud découle de la hausse du taux d’intérêt de la Fed en 1979, du «  coup d’Etat financier » par lequel la haute finance, essentiellement états-unienne, reprit le pouvoir sur l’économie mondiale.

Aussi, pour Rémy Herrera, aux origines profondes de la crise, il y a à l’oeuvre tous ces processus de dérégulation (et donc de re-régulation par les oligopoles financiers) et d’intégration des marchés financiers au sein d’un marché globalisé, lesquels déplacèrent le centre de gravité du pouvoir mondial vers la haute finance, et lui permit d’imposer ses diktats à toute l’économie...

Dans cette nouvelle ère «  néo-libérale », les marchés financiers ont été modernisés...

LE CAPITAL FICTIF TUE LE CAPITAL PRODUCTIF

Il en a résulté que les montants correspondant à la création de capital fictif ont très vite, et très largement, dépassé ceux destinés à la reproduction du capital productif...

Mais, poursuit Rémy Herrera, il convient de saisir cette crise aussi et surtout à l’articulation des sphères financières et réelles : les contradictions qu’elle a révélées plongent leurs racines à long terme dans l’épuisement des moteurs de l’expansion de l’après Seconde Guerre mondiale, qui a causé ces profondes transformations financières...

Dans la sphère réelle, les formes d’extraction de la plus-value et d’organisation de la production avaient touché leurs limites, et elles durent être relayées par de nouvelles méthodes et ré-impulsées par du progrès technologique (informatique, robotique), qui ont bouleversé les bases sociales de la production - notamment par une substitution du travail par du capital.

LA SUBSTITUTION DU TRAVAIL PAR LE CAPITAL

Après la longue suraccumulation concentrée de plus en plus dans la sphère financière sous la forme de capital-argent, l’excès d’offre a accentué la pression à la baisse des taux de profit observée dès la fin des années 1960...

Aussi, la croissance n’a donc pu être maintenue en régime néo-libéral qu’en dopant à mort la demande de consommation privée tout en tirant au maximum sur les lignes de crédit - et c’est cet essor exorbitant du crédit qui finit par révéler la crise de suraccumulation dans sa version actuelle.

Dans une société où des masses d’individus toujours plus nombreuses sont exclues et sans droit, l’élargissement des débouchés offerts aux propriétaires du capital pouvait seulement retarder la dévalorisation de l’excédent de capitaux placés sur les marchés financiers, mais certainement pas l’éviter.

DES RICHES PLUS NOMBREUX ET ENCORE PLUS RICHES

Rémy Herrera fournit quelques données.

La part des revenus accaparés par le 1% le plus riche dans le revenu total était de 10% il y a trente ans, elle est de 25% aujourd’hui.

La part des 10% les plus riches était d’un tiers en 1979, elle était de la moitié en 2003.

Ceci par le gonflement extraordinaire des produits financiers (du capital fictif) des classes dominantes, qui déforma macroscopiquement l’économie des Etats-Unis, notamment le taux d’épargne, devenu négatif juste avant la crise.

D’où, via la sphère réelle, la catastrophe actuelle.

ENCORE LA DEVALORISATION DU CAPITAL

La dévalorisation du capital, revient Rémy Herrera, a eu une dimension réelle par le biais du crédit crunch, par disparition du crédit, notamment de prêts à la consommation.

Les économies sont entrées en dépression, conjoncturellement dès 2007, mais, structurellement, dans un monde où un pic a été atteint pour certaines ressources naturelles stratégiques (au premier rang desquelles le pétrole) et où la recherche de nouvelles sources d’énergies posent des limites objectives à la croissance - et entraînent des pressions à la guerre.

Enfin, poursuit-il, une dimension extrêmement préoccupante de cette crise est l’endettement des pouvoirs publics, notamment des Etats (qui ont en partie «  nationalisé » de la dette privée), et les difficultés consécutives en matière de finances publiques, jusqu’aux collectivités locales, tout spécialement pour ce qui est des budgets sociaux (éducation, santé, retraites)...

CRISE ET GUERRE SONT IMBRIQUEES

Et puis il y a la guerre...

Crise et guerre sont imbriquées, dit Rémy Herrera.

D’abord et parce que, dit-il, la guerre est intégrée au cycle, économiquement, comme forme extrême de destruction du capital, mais aussi politiquement, pour la reproduction des conditions de maintien du commandement des fractions dominantes des classes dominantes - la haute finance - sur le système mondial.

Pendant la guerre froide, l’essor des forces productives a été en partie impulsé aux Etats-Unis par la dépense militaire et le complexe militaro-industriel, à travers la course aux armements, et les progrès techniques induits (systèmes informatisés, robots commandés par ordinateurs, internet...)

Aujourd’hui, la dépense militaire reste considérable (un cinquième du budget fédéral, plus de la moitié des dépenses militaires mondiales, avec plus de 1000 bases dans le monde) et le complexe militaro-industriel continue à jouer un rôle-clé, mais désormais sous le contrôle de la finance.

L’emprise de la finance sur les firmes états-uniennes de l’armement va croissant et se manifeste par une prise de contrôle de la structure de propriété de leur capital par des investisseurs institutionnels, eux-mêmes détenus par les grands oligopoles financiers : au début des années 2000, cette proportion atteignait 95% du capital de Lockheed Martin, 75% de General Dynamics, 65% de Boeing...

Idem pour les sociétés privées...

Rémy Herrera analyse alors les effets de la crise au Nord, puis au Sud, et ses réflexions s’orientent alors vers ce qu’ont été, sont et seront les politiques anticrises...

CE N’EST PAS KEYNES QU’IL NOUS FAUT !

Soyons clairs, dit-il, les politiques anticrises ne sont pas keynésiennes et il n’y a pas de retour à des politiques «  keynésiennes », ni aux Etats-Unis ni en Europe, et la conception dominante de l’Etat reste celle d’un Etat néo-libéral, au service du capital, tout particulièrement pour le système de crédit.

Qu’en est-il aujourd’hui ?, questionne-t-il.

L’Etat n’est-il pas tenu par le capital, à travers la dette publique, par exemple ?

La création monétaire n’est-elle essentiellement d’origine privée ?

Le taux d’intérêt de la Fed ne dépend-il pas dans une large mesure de ceux fixés par les oligopoles ?

La Fed elle-même n’est-elle pas largement pénétrée par les intérêts privés des oligopoles ?

L’Etat n’alloue-t-il pas les contrats militaires à des firmes qui sont contrôlées par la finance ?

L’Etat néo-libéral n’est-il pas d’autant plus actif qu’il est soumis à la haute finance ?

En bref, conclut-il sur ce point, l’Etat keynésien est une fiction !

Et son «  réformisme » ne fait que répandre des illusions, et de faux espoirs...

La probabilité d’aggravation de la crise actuelle, en tant que crise systémique du capital, est aujourd’hui extrêmement élevée, car toutes les conditions sont réunies pour que ça arrive.

UNE LONGUE PERIODE D’EFFONDREMENT

Le capitalisme est en péril, et surtout an centre du système...

Je ne suis pas, précise Rémy Herrera,, au cas où ce serait nécessaire, en train d’annoncer la fin du monde. C’est une illusion, une autre, peut-être due à de l’impatience, que de croire que le capitalisme va s’effondrer sous l’effet de la crise actuelle.

Le monstre va survivre, et va tuer encore...

Je dirais plutôt, ajoute-t-il, que la situation actuelle ressemble non pas au début de la fin de la crise, mais au début d’un processus de longue période d’effondrement au stade actuel du capitalisme, oligopolistique et financiarisé.

DE LARGES PERSPECTIVES DE TRANSITION

Et ce processus d’effondrement, annonce-t-il, ouvre larges des perspectives de transition, où la lutte des classes va se durcir et se complexifier ; ce qui nous oblige à reconsidérer des alternatives de transformations sociales post-capitalistes - que nous sommes de plus en plus nombreux, par delà nos différences, à vouloir socialistes (voire plus, si affinités).

NOTE : l’importance du texte de Rémy Herrera m’a conduit à des formulations simplifiées et à ne pas exposer toutes les idées qu’il exprime, ce qui peut amener les lecteurs intéressés à avoir envie de lire l’intégralité du texte qu’ils pourront retrouver facilement sur Internet, sous le titre : «  Réflexions sur la crise ».

Rémy Herrera, qui est chercheur au CNRS, comme indiqué récemment à propos d’un autre de ses textes, a présenté celui-ci le samedi 12 mars dernier à la Sorbonne, à l’occasion de la séance du séminaire «  Marx au 21ème siècle ».

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