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Réussir sa photo en brûlant son flash

Plus la dinde est farcie, plus elle est intelligente…
Philippe Dupérez

Elle a le monde à ses pieds…
(Une mère voyant son enfant recevoir son diplôme)

Dans l’armée, il y a des grades. Dans la société, il y a les diplômes. L’État est une sorte de cowboy qui vous enferme dans un pays qui n’existe plus et qui vous marque du sceau de la « connaissance ». Ceci n’est toutefois en rien lié au gros bon sens, qui est la résultante de complexes facteurs entre le cerveau et l’inconscient qui, lui, bouffe tout.

Alors, la liberté est de choisir… Choisir, c’est développer la permanence du doute. Sinon,

Selon notre système d’éducation, aussi pernicieux qu’une usine fabriquant des « laïcs » religieusement accrocs à la grande réussite sociale, mais souvent à l’échec individuel, le citoyen est devenu une ampoule incandescente : il sert un instant d’éternité. Tels les vieux flashs des appareils-photo des années 50.

Clic ! T’es brûlé !

Le « scientifisme » cyclope

Un œil. Un morceau de cerveau. Voilà la vie !… La putative totale. Le RÉEL… Le mouton est hypnotisé par le chant du corbeau qui lui vante la blancheur de sa laine.

On n’a jamais vu autant d’agenouillés « laïcs » dans les sociétés occidentales. La religion est pour les imbéciles. Voir la « grandeur » des réussites humaines. La « raison ».

Tout passe par l’État.

Vivre à Goebbels ! La cité des chants berceurs.

Goebbels est maintenant une ville.

Donner sa vie pour son pays

On diplôme les citoyens comme un glacis sucré sur une personnalité-gâteau. À manger ! À consommer à grand prix ! Car, au fond, nous sommes victimes d’un système carcéral, prison-pays, fichés, tatoués, surveillés… Et, surtout, pas d’écarts. Le fascisme rose. La douceur des enrobés, des croyants.

Le mensonger crédo qui vous vous brame « la réussite du citoyen » … Certes, on le sculpte jusqu’à ce qu’il soit conforme au moule. Gnangnan !

Nous sommes tous soldats pour une guerre qui n’a pas de fin mais pour des compagnies qui ont faim.

Soldat enseignant.

Soldat administrateur.

Soldat policier.

Soldat médecin.

Soldat Ministre.

La foi « laïque, cyclopée », aplanit la montagne et la grandeur de l’être humain.

Qu’est-ce que le pays en a à foutre de vos vies ? Qu’est-ce que Monsanto en a à foutre de votre santé ? Même Big Pharma est une arnaque à la Ponzi : « Plus vous êtes malades, plus nos actionnaires sont en santé ».

Usurier et Shylock

La chair est désormais une monnaie d’échange pour les compagnies camouflées, réels dictateurs, aux ficelles invisibles. Comme celle du poisson attiré par la fausse mouche qui tressaute sur l’eau…

Et c’est ainsi que le « progrès » a fait de la créature humaine une obsolescence programmée.

Humain.

Utilisé et jeté.

Étriqué.

Diplôme autoportrait

Il n’a jamais su qu’en prenant sa photo, avec ce docte appareil, il irait dans un tombeau de souffrances dans un filet si savamment tissé.

La démocratie est passée aux mains des usuriers.

Tout le monde vit maintenant dans un Pawn Shop…Délocalisé, volé, malmené, esclavagé…

À l’heure d’avoir brûlé son vaisseau de chair, on passera comme tout le monde est passé. Chacun aura été une bûche dans un grand un feu de camp…

Une guimauve au bout d’un bâton.

Connaître n’est pas une somme, mais une œuvre. Et l’œuvre est toujours « soi ».

Vols de terres, vols de corps, vols d’âmes….

Nos sociétés nous parlent toujours de « qualité de vie ». Même en couleur matérielle, cette qualité de vie ne s’est guère améliorée.

La souffrance a été délocalisée.

Gaëtan Pelletier

24 septembre 2013

URL de cet article 22613
  

Roberto Saviano. Gomorra. Dans l’empire de la camorra. Gallimard, 2007.
Bernard GENSANE
Il n’est pas inutile, dans le contexte de la crise du capitalisme qui affecte les peuples aujourd’hui, de revenir sur le livre de Roberto Saviano. Napolitain lui-même, Saviano, dont on sait qu’il fait désormais l’objet d’un contrat de mort, a trouvé dans son ouvrage la bonne distance pour parler de la mafia napolitaine. Il l’observe quasiment de l’intérieur pour décrire ses méfaits (je ne reviendrai pas ici sur la violence inouïe des moeurs mafieuses, des impensables tortures corporelles, véritable (...)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

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