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Robespierre, Mélenchon, le RIC et la Révolution

Je participais l’autre soir à une « assemblée citoyenne » organisé par les gilets jaunes de Marignane, qui, connaissant mes « compétences politiques » m’invitent comme « intellectuel témoin ». Je n’ai pas plus droit à la parole que d’autres, mais j’ai la liberté de témoigner, avec ma « liberté de penser  », au sens matérialiste du terme. La thématique du soir était le RIC.

Une soixantaine de citoyennes et citoyens étaient présents pour une discussion qui a duré plus de 2 h 30…Comme j’avais déjà réalisé un papier synthétique de 4 p sur le RIC, j’ai commencé mon introduction par Marx : « Celui qui ne connait pas son histoire est condamné à la revivre » Et j’expliquais comment finalement cela faisait 30 ans que l’on s’était politiquement endormi, laissant au pouvoir le soin de manœuvrer, détruisant pierre à pierre ce que la Résistance avait construit (C.N.R). Qu’enfin le RIC n’était pas quelque chose de neuf mais profondément inscrit dans notre Histoire, notamment avec Robespierre. Et je leur lu des passages de Robespierre…

Robespierre, pas sanguinaire… Révolutionnaire : J’ai appris comme tout le monde au Lycée, que Robespierre au-delà de son surnom « d’incorruptible », était sanguinaire. Ce n’est que récemment que j’ai découvert qu’il était un Révolutionnaire au sens propre du terme. Comme le font aujourd’hui les médias, ne pouvant s’attaquer à l’analyse et aux propositions du programme « l’avenir en commun  », alors on s’en prend à l’homme. Il suffit de lire certains de ces discours, pour se rendre compte du contenu « Révolutionnaire-visionnaire » de Robespierre et de la nécessité de s’en inspirer, dans les conditions de notre temps.

La question des inégalités sociales à combattre : Au fondement de la lutte politique que mène Robespierre, il y a la question des inégalités sociales et de leurs fondements…et qu’il décrit ainsi : « Jusqu’ici, l’art de gouverner n’a été que l’art de dépouiller et d’asservir le grand nombre au profit du petit nombre » [1]. N’est-ce pas un constat que l’on pourrait faire de manière identique aujourd’hui, à la mesure des lois Sarkozy, Hollande, Macron ??? Et il poursuit : « Quand l’intérêt des riches sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais ! ». Sans parler de bourgeois et prolétaires tel que le développera Marx, on note cependant qu’il visualise bien l’enjeu de la Révolution, comme une confrontation entre les riches et le Peuple. Il dénonce aussi le rôle spécifique de la bourgeoisie : « Les dangers intérieurs viennent des bourgeois ; pour vaincre les bourgeois, il faut rallier le peuple. ». L’approche en termes de lutte des classes est ici, déjà posée.

Le gouvernement cause de la pauvreté : Robespierre comprends bien que la pauvreté, n’est pas inhérente à une classe sociale, mais qu’elle est le produit d’une construction politique délibérée : « Jamais les maux de la société ne viennent du peuple, mais du gouvernement » [2]. Et il insiste et approfondit : « Je dirais enfin que la misère des citoyens n’est autre chose que le crime des gouvernements. ». [3] Sa conscience politique lui permet d’inverser le regard sur les causes de la pauvreté. Non, la pauvreté n’est la faute aux pauvres, oui il s’agit d’un système planifié qui génère et reproduit les pauvres et dont le capitalisme porte le nom.. Il suffit de voir comment le gouvernement actuel criminalise les chômeurs pour se rendre compte de l’acuité de la vision. Victor Hugo écrira plus tard : « C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » d’une modernité saisissante…dans la suite historique de Robespierre.

Sur l’argent public : Se méfiant des capacités de la bourgeoisie de pouvoir s’accaparer l’argent public, pour s’en servir à ses seules fins, Robespierre alerta : « Eloignez de leurs mains le trésor public ; confiez-le à des dépositaires et à des surveillants qui ne puissent participer eux-mêmes à aucune autre espèce d’autorité » [4] (fondement du service public des impôts). Et sentant combien l’impôt pouvait être confisqué, loin de vouloir trop centraliser, il tonna : « Laissez dans les départements, et sous la main du peuple, la portion des tributs publics qu’il ne sera pas nécessaire de verser dans la caisse générale ; et que les dépenses soient acquittées sur les lieux, autant qu’il sera possible. » [5]Quand on pense aujourd’hui à la centralisation des moyens financiers (Métropole éloignée des communes), pour que l’impôt soit au service du Capital (ISF, CICE etc.. ), on peut ici mesurer la force de l’analyse, montrant que la puissance financière est optimisée dans ses utilisations publiques, lorsqu’elle est gérée (perception, utilisation, affectation) au plus proche de là où vivent les citoyens. Le rapport (proximité-efficacité) fondement du service public, est ici posé et qui s’oppose frontalement aux règles du marché (offre / demande) selon une logique globale (« mondialisation »), destructrice des règles et des vies locales.

Sur les communes : Selon l’idéologie libérale, les Jacobins sont des centralisateurs de pouvoir. Alors, il faut lire ce que dit vraiment Robespierre sur la Commune et l’Etat : « Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; laissez aux individus, laissez aux familles le droit de faire ce qui ne nuit point à autrui ; laissez aux communes le pouvoir de régler elles-mêmes leurs propres affaires, en tout ce qui ne tient point essentiellement à l’administration générale de la république » [6]. En fait, Robespierre étant profondément pour la démocratie, milite pour la commune, base et fondement de la République (« Chose commune ») et où se trouvent le plus de choses communes si ce n’est que dans la commune (four, moulin, pont, forêt, « biens communaux » [7] etc…).. Et il en est de même pour ce qui concerne la liberté individuelle : « En un mot, rendez à la liberté individuelle tout ce qui n’appartient pas naturellement à l’autorité publique, et vous aurez laissé d’autant moins de prise à l’ambition et à l’arbitraire. » [8]. Il mesure à quel point la liberté individuelle, mais prise au sens politique, pas celui d’exploitation, limite les pouvoirs d’accumulation individuel, dont le débouché naturel est « l’ambition et l’arbitraire ».

La construction politique : Après s’être appuyé sur ces réalités décrites d’inégalité de système, Robespierre s’attaque alors à la représentation politique institutionnelle montrant son côté servile aux dominants : Et vous, législateurs, souvenez-vous que vous n’êtes point les représentants d’une caste privilégiée, mais ceux du peuple français, n’oubliez pas que la source de l’ordre, c’est la justice, que le plus sûr garant de la tranquillité publique, c’est le bonheur des citoyens, et que les longues convulsions qui déchirent les États ne sont que le combat des préjugés contre les principes, de l’égoïsme contre l’intérêt général ; de l’orgueil et des passions des hommes puissants contre les droits et contre les besoins des faibles » [9]. Dénonçant ainsi les faiblesses de la République, il propose une construction politique qui s’oppose à ces facilités :

« 1] Une première règle pour parvenir à ce but, c’est que la durée de leurs pouvoirs doit être courte, en appliquant surtout ce principe à ceux dont l’autorité est plus étendue.

2] Que nul ne puisse exercer en même temps plusieurs magistratures (mandats).

3] Que le pouvoir soit divisé : il vaut mieux multiplier les fonctionnaires publics que de confier à quelques-uns une autorité trop redoutable.

4] Que la législation et l’exécution soient séparées soigneusement. » [10]

A regarder la constitution de 1958 aujourd’hui imposée au peuple, contre ses propres demandes (RIC) on mesure le niveau d’anticipation, mais Robespierre va encore plus loin. Car dans ses interventions le concept de RIC est, déjà présent.

Le R.I.C et Robespierre : Affirmer ici que Robespierre est fondateur du RIC peut sembler exagérer. Et pourtant il suffit de lire ses interventions pour visualiser la profondeur politique de l’analyse : «  Je veux que tous les fonctionnaires publics [11], nommés par le peuple, puissent être révoqués par lui, selon les formes qui seront établies, sans autre motif que le droit imprescriptible qui lui appartient de révoquer ses mandataires. ». Pire au-delà du RIC il reconnaît au peuple un droit d’insurrection permanent : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. » qui sera formalisé dans le cadre de la constitution de 1793.

Une vision émancipatrice : La richesse, la profondeur, la finesse des analyses et des propositions politiques faites et développées par Robespierre s’oppose aux discours entendus sur sa personne, condamné comme sanguinaire, sans preuves des faits qui lui sont reprochés oubliant comment fonctionnait la Convention montagnarde et le Comité de salut public, obligé de rendre compte de toutes ses décisions une fois par mois et pouvant dans ce cadre être démis de ses fonctions à chaque occasion, au même titre que Couthon, Marat, et St Just… Les massacres de Septembre ne lui sont pas dus et de plus il sut redresser le pays et sauver la République, alors plongée dans une situation catastrophique (guerre intérieure et extérieure, redressement de l’assignat, fin des famines etc…). Mais, comme on ne pouvait reprocher au programme, on s’attaqua à l’homme, pour atteindre le programme des Jacobins, ce qui fut fait et bien fait en thermidor, ouvrant la voie royale à l’Empire, puis à la restauration (Louis XVIII, Charles X, et Napoléon III) nécessitant des répliques Révolutionnaires (1830, 1848, 1871).
… Ainsi est la matrice de l’Histoire, faite de luttes incessantes, entre possédants et exploités, Capital et Travail, Bourgeois et Prolétaires…

Et Mélenchon ? Le lecteur impassible, mais impatient se demande alors, mais que fout Mélenchon dans l’histoire ?? Acteur d’une césure historique (son départ du P.S), et créant le Parti de gauche, dont l’objectif réel est le « front de gauche », il ne perd rien de son combat politique de jeunesse, reconnaissant ses erreurs (Maastricht), il rompt définitivement avec la social-démocratie, espérant trouver avec le PCF, une dynamique politique commune, qui prend corps avec sa candidature de 2012. Les sondages lui donnent 2 % au début et il finit à 12 % au bout d’une campagne magnifique de mobilisations populaires et de meetings décorés de drapeaux rouges. Ce regain d’espoir, ne dure pas. Rapidement la politique des « arrangements » conduit la direction du PCF, malheureusement, à poursuivre le « bal des hypocrites » des accords signés avec le P.S, pour l’obtention de postes d’élus…(Elections Régionales et communales), enclenchant la procédure de divorce.

Rupture et « Avenir en commun » : Ne supportant plus cette situation, qu’il a déjà connu au P.S, il rompt encore et « part à l’aventure » sans savoir ce qu’il adviendra, préférant mourir en se battant que renoncer à ses valeurs… Et le miracle se produit. Parti seul, il devient un candidat, porteur de « l’avenir en commun », programme élaboré collectivement, avec le monde associatif, syndical et politique…Parti de 8 % il finira à 19 %, avec dans la dernière semaine, une campagne de diffamation honteuse sur le Venezuela et l’Alba. Et à, 600 000 voix près, il se retrouvait au second tour contre le candidat de « l’establishment financier », promu par les banques mondiales et les agences de notation. Pour le coup, la bourgeoisie, eut fort peur pour ses intérêts individuels au point de décréter la mobilisation médiatique générale, contre « l’hirsute au rictus entre les dents »…au point que toutes les photos de presse, quel que soit le sujet le montrèrent dans la position la plus agressive possible… Plus besoin de lire le programme ou d’écouter les interventions, les photos étaient la preuve irréfutable du monstre…

Qui préférez-vous ? S’appuyant sur les chiffres des apparences de l’élection Européenne, JLM voit les couteaux sortir de toute part… Dénoncé comme dictateur (quel pouvoir a-t-il vraiment ?). Et la championne de l’individualisme carriériste de « gôche  » fait tous les médias.. Et comme dit l’autre, il n’y a pas photo… Enfin, vous avez vu son regard, son image… Puis elle est calme, posée, rassurante, pas comme l’autre excité, qui déclame que si l’un des trois (Fillon, Le Pen, Macron, gagne on va « verser des larmes de sang »). Et puis l’appel au big-bang, c’est juste pour refonder la gauche… Pour la Bourgeoisie, la gôche, c’est rassurant, c’est Hollande et elle connait, pas l’autre excité qui veut pourchasser les fraudeurs du fisc, au-delà des frontières…

Robespierre et Mélenchon : C’est là où l’Histoire percute le réel… Imaginez que Robespierre fut présenté de la même manière que Mélenchon.. Mais comme il n’y avait pas encore d’appareil photo, tout tient dans la description détaillé du visage : « L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française à partir de 1792, écrit à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique » mais de fait ce qui était le plus insupportable à la bourgeoisie c’était le programme politique. A cette intention, étant sûr de ne pas être écoutée, elle précise : « Mme de Staël ajoute une précision intéressante : « Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes » [12] Il voulait en fait l’Egalité.

Les gladiateurs du cirque : Bon, il est possible de ne pas être d’accord avec ce que propose Mélenchon, encore faut-il avoir lu le programme et ce qui est vraiment proposé. Le problème c’est que « l’avenir en commun  » personnalisé par la figure de Mélenchon, n’est pas discuté dans « l’agora démocratique », mais son « porte-parole », comme les « gladiateurs du cirque » est jeté en « pâture médiatique », car il faut conjurer le sort et empêcher par tout moyen, de voir ces « idées communistes » du partage des richesses renaître de leurs cendres. D’où les perquisitions et allez disons-le, des erreurs de communication, qui tournent en boucle [c’est en vérité une vidéo tronquée qui tournait en boucle. LGS], sans poser la vraie question du caractère antidémocratique des perquisitions du local politique, où se trouvent les adresses des membres et qui renvoient effectivement à une police du passé de sinistre mémoire. Mais JLM est un penseur [13]. Il a réfléchi, pensé, vu, écouté, entendu des milliers de nos semblables sur la planète. Il a proposé le concept de « Révolution citoyenne », redéfinissant le peuple, de par ses fonctions de dépendance des réseaux (numériques, transport, éducation etc.), allant aussi jusqu’à proposer le concept de « bifurcation » en lieu et place de Révolution…Il est de fait un acteur politique majeur de ce qui se dessine et dont on ne voit que l’esquisse aujourd’hui…

Sous la cendre qui brûle, l’Humain : Mais pour moi, JLM dans ses réactions de colère a juste montré l’humain qui ne fait pas que sommeiller en lui, mais qui est à fleur de peau et qui caractérise sa vie, une vie faite d’engagements sincères, expliquant aussi ses colères…vu, la déculturation politique de masse engrangé des 30 dernières années (idéologie de l’individu gagneur) et la bassesse du monde médiatique, incapable de penser autrement que par le prisme du marché qui le nourrit. Dans ce cadre, JLM apparaît affaibli. On sent d’ailleurs à quel point depuis les perquisitions, l’homme est touché. Ne nous y trompons, pas, les erreurs qu’il commet parfois dans ses interventions en personnalisant de manière excessive, ne font que révéler la profonde humanité de JLM. Il s’est tant investi dans ce projet, depuis tant d’années, sacrifiant y compris sa vie personnelle, travaillant sans relâche, et connaissant tellement l’Histoire, qu’il a peur que l’outil révolutionnaire (puisqu’en rupture avec le passé sous la forme Parti), ne se transforme sous les pressions dominantes, à un retour au passé. Et ne nous trompons pas, tout sera fait par les médias pour dénigrer, caricaturer, déformer, calomnier, en vue d’empêcher tout renouveau de l’espoir. Il faut dire qu’en 2017, la bourgeoisie a eu si peur... A 600 000 voix près... C’est en effet comme du temps de Robespierre, Marx, ou Jaurès « l’heure des combats et des caractères... ».

La filiation de l’Histoire / Ouverture : Allez, je suis tombé pour finir sur cette sentence de Robespierre, comme une dédicace au futur : « L’intérêt du peuple, c’est le bien public ; l’intérêt de l’homme en place est un intérêt privé. Pour être bon, le peuple n’a besoin que de se préférer lui-même à ce qui n’est pas lui ; pour être bon, il faut que le magistrat s’immole lui-même au peuple. » Alors les gens, gilet jaunes, rouges, verts, citoyens de l’arc en ciel, vous qui ne réfléchissez que par écran interposé, de la tricherie et de la manipulation généralisée rappelez-vous ces faits historiques qui sont des écrits historiques incandescents de lumière.

Robespierre pour avoir trop défendu le peuple, fut guillotiné, les conséquences furent l’Empire et la restauration. Marx, toute sa vie, sur demande de la bourgeoisie, fut pourchassé par toutes les polices d’Europe et mourut pauvre. Jaurès fut assassiné pour son combat en faveur de la paix et l’on sait ce qu’il advint ensuite. Aujourd’hui Mélenchon est pourchassé par tous les mouvements politiques du système politique de la Vème (PCF compris) et des médias du capital, qui ne veulent plus voir le retour du spectre… Réfléchissez avant qu’ils nous tuent l’espoir à nouveau. « L’Avenir en commun », n’est pas un homme, mais une philosophie et un programme, porté par un homme dont la filiation remonte à Robespierre. L’Histoire est comme un arbre. Les fruits de l’arbre que l’on déguste, viennent des racines et si c’est aux racines que l’on reconnait l’arbre, c’est aux colères que l’on reconnait l’homme…

Pour Robespierre, Marx, Jaurès et « l’avenir en commun  », porté tout en haut, par JLM,

le 25 Juin 2019,

Fabrice.

P.S / Camus dit : « La lutte pour les sommets suffit à remplir le cœur d’un humain ». Oh, la lutte pour les sommets, ce n’est pas le crapahutage carriériste. La lutte pour les sommets, c’est la lutte pour le meilleur de soi. Et la lutte pour le meilleur de soi, c’est toujours le plus grand don qu’on fera aux autres. Le plus grand intérêt que l’on aura pour tous les autres, pour la Terre, la nature et tout ce que cela contient. »

[1« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793

[2« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793

[3« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[4« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[5« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[6« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[7Terres du village mise en commun, bien avant les kolkhozes et autres sovkhozes de la Révolution de 1917 et que seuls les lois le Chapelier et sur les propriétés privées (enclosure act) supprimèrent.

[8« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[9« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[10« L’homme est né pour le bonheur » / Robespierre 10 mai 1793.

[11Attention, ici le sens de fonctionnaire n’est pas le même. A l’époque il s’agit du personnel politique dépositaire de l’autorité publique, en d’autres termes les élus, en théorie au service du peuple.

[13Macron n’a pas réfléchi le dixième de Mélenchon, assuré de sa place au soleil, promu par les banques et assurances.


COMMENTAIRES  

16/09/2019 11:46 par leon

Surréaliste

16/09/2019 11:58 par spartacus

Les symboles ont plus d’importance que tu le crois citoyen.Quand MELENCHON a fait tous ses meetings sans drapeaux rouges,sans internationale les sympathisants comme moi ont étaient plus que surpris,déçus,certainement et de nombreux communistes et de nombreux sympathisants se sont certainement abstenus.Hé oui c’est ainsi 600 000voix c’est peu et c’est beaucoup.j’avoue que j’ai hésité avant de voter pour lui.Pourquoi ? tu sais en 1965 a Marseille salle Vallier,Miterrand est venu faire un meeting avec Deferre.A la fin du meeting il y a eu LA MARSEILLAISE point !Les deux compéres se sont levés et ont commencés a descendre de l’estrade.Tout d’un coup une immense internationale est parti de la salle,j’en ai encore la chair de poule.Les deux compéres pour ne pas dire complices sont remontés en courant sur la scéne.Tiens je viens de me rappeler que Melenchon est un Miterrandolatre est qu’a cette époque j’avais 20ans et pas encore le droit de vote.
Salut et Fraternité.

16/09/2019 12:37 par Louis St O

Ce texte de Monsieur Fabrice AUBERT m’avait échappé mais quelle belle démonstration de la valeur de ces hommes que l’on s’obstine à défigurer.
Et quel beau programme que «  l’avenir en commun ».
Ceux qui critiquent JLM devraient commencer par lire LAEC et « L’Ère Du Peuple » pour comprendre.

Merci Monsieur Aubert pour ce rappel des révolutionnaires que l’on dirait aujourd’hui « insoumis ».
Certains Gilets Jaunes n’ont vraiment pas compris la valeur de l’Homme qui avant tout le monde a compris l’insoumission qu’ils réalisent et écrit qu’il suffira d’un petit incident comme l’augmentation d’un ticket de bus ou du pain pour déclencher une révolution en l’occurrence ici, ce sera l’augmentation du litre de gasoil.
Il a tout compris et c’est parce qu’il le dénonce que l’on s’acharne à le combattre.

16/09/2019 14:49 par Roger

Merci de rappeler l’essentiel : la France Insoumise, ce n’est pas Mélenchon, ce sont des citoyens qui ont élaboré un vrai Projet Politique, formulé dans l’Avenir en Commun, qui se mobilisent dans les groupes d’action locaux.
Je remercie le citoyen Mélenchon de ses importantes contributions, je lui suis reconnaissant de son infatigable engagement et de sa capacité mobilisatrice, de révéler "les chiens de garde" médiatique, de contribuer à notre "éducation politique" dans ses interventions publiques, ses meeting, ses livres...et que sais-je encore ?
L’offre politique est suffisamment médiocre pour lui savoir simplement gré de s’adresser sérieusement à notre intelligence et à notre capacité réflexive. Il ne fait pas de "pédagogie", il nous considère comme des citoyens adultes.
Mais, pour autant je me refuse à céder au piège propagandiste de la "personnalisation".
Vive la FI ! Vive l’Avenir en commun !

16/09/2019 15:12 par Xiao Pignouf

Tiens je viens de me rappeler que Melenchon est un Miterrandolatre

Tiens, je viens de me rappeler les trahisons et les retournement de veste du PC, plus, bien plus mitterrandolâtre et PS-compatible que Mélenchon ne l’a jamais été...

16/09/2019 15:15 par Autrement

@spartacus
Moi aussi je regrette l’Internationale.
Mais votre Internationale sans faucille ni marteau, à quoi ça rime ? À Hamon et Hidalgo ?

16/09/2019 15:17 par Assimbonanga

«  Laissez dans les départements, et sous la main du peuple, la portion des tributs publics qu’il ne sera pas nécessaire de verser dans la caisse générale ; et que les dépenses soient acquittées sur les lieux, autant qu’il sera possible.

Tout à fait ! Aujourd’hui, la collecte est confisquée par des gouvernants qui se croient plus compétents du seul fait "qu’ils viennent du monde de l’entreprise" !! Quelle grossière erreur ! C’est un renversement des valeurs républicaines. La tendance se ressent dans les médias. Le Téléphone Sonne (France Inter) laissait récemment planer cette idée que maire pouvait être un métier auquel on se formerait dans des écoles. Doux Jésus, au diable ! La commune n’est pas une usine. Il n’y a pas une seule façon de faire, c’est politique. Les décisions dépendent fortement de l’idéologie des élus. On ne doit pas formater des gestionnaires. Commune et département sont deux maillons de la démocratie que les révolutionnaires avaient extrêmement bien conceptualisés. C’était très bien vu.
La gestion de l’eau, la collecte des poubelles, tous ces trucs sont lorgnés par des entreprises, pour se faire du pognon dessus. Que le maire puisse décider des pesticides en fonction des habitants, c’est capital.
En ce qui concerne la création des grandes régions, décidée comme par caprice, on assiste à un éclatement de la Nation, et surtout de l’Egalité. Toutes les Régions n’offrent plus tout à fait les mêmes droits. Sans parler des pouvoirs des princes de Région qui sabrent les subventions selon leur bon plaisir de réactionnaires bon teint.

« Je veux que tous les fonctionnaires publics, nommés par le peuple, puissent être révoqués par lui, selon les formes qui seront établies,

Hé bien, en ce moment, ce serait l’exemplarité des flics qui mériterait évaluation !! Faut arrêter le massacre, calmer le jeu, leur expliquer que c’est pas aux poulets à condamner mais aux tribunaux et qu’ils ne sont pas plus intelligents du fait qu’ils ont le nez dans le guidon.

En Macronie, le peuple il est court-circuité par des think-tank Terra Nova, des fondations Jean Jaurès, des instituts Harris Interactive ou Ifrap, des sondeurs IFOP, des musées privés LVMH, une assemblée citoyenne de 150 gugus pour le climat, etc... C’est du factice. Ce n’est pas le peuple ! C’est un canal de dérivation où les bourgeois s’approprient le débat. Un lieu où ils se tiennt entre eux, à l’abri de la promiscuité et des vulgaires.

16/09/2019 15:27 par Georges SPORRI

Remarquable figure, Robespierre est le héros de la révolution démocratique bourgeoise qui a fracassé l’ancien régime à 80 % alors que la commune (1871) l’a fracassé à 100 %. Contre l’ancien régime les bourgeois et les prolétaires pouvaient s’unir dans un premier temps, surtout avec des mecs comme Saint Just qui proclamaient "L’opulence est une infamie !". Mais voilà, quand on prétend concilier durablement ces 2 classes, prolétariat et bourgeoisie, on trahit tôt ou tard le prolétariat, et on finit par se vautrer dans des conneries du type "culte de l’être suprême". Je pense qu’avec le mouvement des gilets jaunes qui s’est fait cornaquer par plusieurs tendances du démocratisme et du patriotisme petit bourgeois, il devient important et urgent de relire le livre de Daniel Guérin "Bourgeois et bras nus" qui nous montre très bien que la lutte des classes entre bourgeois et prolétaires sévissait gravement derrière l’unanimité apparente. Dès qu’il a voulu discipliner le prolétariat derrière la bourgeoisie, Robespierre a signé son arrêt de mort et l’acte de naissance de l’infect bonapartisme. Marx disait à peu près ceci = lorsqu’on me seuka les yeucous avec le mot peuple, je me demande quelles saloperies se préparent contre la classe ouvrière ! Pas con ce mec là qui se disait aussi partisan du droit des peuples à disposer d’eux mêmes !
Pour les gilets jaunes : s’ils arrêtent leur mouvement en se bouchant le nez devant les revendications des prolétaires sans papiers, devant celles des enfants de prolétaires incarcérés, devant celles des LGBT opprimés, sous prétexte de ne pas choquer les petits patrons franchouillards qui veulent défendre leurs intérêts catégoriels, ils se condamneront eux mêmes. Et participer aux manifestations stupides des sauveurs de planète ne les sauvera pas.

16/09/2019 15:49 par latitude zero

Quand MELENCHON a fait tous ses meetings sans drapeaux rouges,sans internationale les sympathisants comme moi ont étaient plus que surpris,déçus,certainement et de nombreux communistes et de nombreux sympathisants se sont certainement abstenus.

ah ben ça c’est ballot !
Pendant les meetings de Mélenchon les drapeaux rouges n’ont jamais été interdits et l’Internationale souvent repris en fin de meeting..

16/09/2019 16:20 par szwed

Merci Fabrice Aubert, bon et beau rappel

16/09/2019 17:42 par PAB

Merci, Fabrice Aubert, pour avoir réhabilité Robespierre, sa vision et son action véritablement révolutionnaires ; rappelons-nous Jean Ferrat : sa France, notre France "répond toujours du nom de Robespierre".
Je suis plus sceptique sur la filiation Robespierre-Mélenchon et sur l’affirmation des "engagements sincères" de ce dernier. Le problème avec ce camarade, c’est qu’il a changé maintes fois de sincérité… Trotskiste sincère, "socialiste" sincère, mitterandolâtre sincère, ministre sincère du social-libéralisme, allié sincère du PCF, dont il s’est servi de tremplin pour sa nouvelle carrière avant de contribuer à l’achever (ce que le parti avait très bien commencé tout seul, admettons-le)… Attendons le prochain article qui nous montrera la filiation Machiavel-Mélenchon.

16/09/2019 18:27 par Vania

MERCI M Aubert pour ce texte si important et bien argumenté !

16/09/2019 19:43 par Palamède Singouin

Il me semble que Jaurès considérait Robespierre comme un réformateur plutôt timide et que certains historiens communistes attribuent sa chute au fait qu’il se soit éloigné des éléments les plus "populaires" (les sans-culottes) de la révolution.
Reste que la caricature de Robespierre véhiculée par les réactionnaires d’hier et d’aujourd’hui et loin de correspondre à la réalité purement factuelle d’une époque "terrible".
Le parallèle avec Mélenchon - keynésien présenté comme un féroce bolchevik - aurait pu inspirer Plutarque pour ses vies parallèles !!!

16/09/2019 22:34 par AF30

Nous sommes ainsi faits et particulièrement à notre époque qu’il est interdit d’avoir sinon des admirations du moins des affections. Non pas des béates mais de celles qui sont le résultat d’un choix raisonné mais non prétendument objectif.
Le grand homme doit être mort comme si l’histoire pouvait faire oublier qu’il n’avait pas en son temps des parts de lui avec lesquelles nous aurions eu sans doute des différences d’appréciations. Aujourd’hui encore quelques fois.
Ce qui compte dans un fleuve c’est la force du courant en son milieu et non les remuements constatés sur les berges.
Quel est le programme qui peut nous satisfaire totalement ?
Pardon de rappeler cette banalité.
On y ajoute, pour faire bonne mesure, l’actualité fabriquée par les journalistes et tout le monde s’engouffre dans des discussions ( car il ne s’agit plus de débat ) qui se perdent dans l’accessoire et où il est question plus des conséquences que des causes.
J’adhère totalement à la filiation proposée dans ce texte qui va de Robespierre à Melenchon. Cela n’empêche pas d’être parfois contrarié par la forme de ses interventions. J’ajoute que cette réserve n’a rien a voir avec celles que certains se croient obligés de signaler pour marquer leur grande lucidité ou leur indépendance intellectuelle. Il y a bien aussi ceux pour qui Melenchon n’étant pas issu de leurs rangs trouveront toujours et inépuisablement des justifications argumentées pour démontrer que cet homme n’est pas ce qu’il est mais celui qu’ils ont décidé qu’il serait.
Et puisque le texte évoque le passé il me vient à penser parfois que si à l’instar d’un Jaurès il devait lui arriver un malheur semblable nous assisterions sans doute à des retournements d’appréciation indécents.
Je sais que cette dernière phrase peut être interprétée comme un chantage affectif. Tant pis si certains le croient.

17/09/2019 11:19 par spartacus

Latitude zéro.Et bien il n’y a pas que la latitude qui est zéro le commentaire aussi.la photo et le meeting de Melenchon date de 2012.
Trouvez-moi une photo ou un meeting de 2017.Au moins un pour confirmer la régle.

17/09/2019 11:41 par yoann

C’est beau ça. On part de Robespierre et on arrive a Mélenchon.

Facile de dire au PCF (qui finance sa campagne de 2012) de ne pas rassembler la gauche aux élections. Le PG ne risque pas de perdre des élus et des financements, et mieux il peut affaiblir le PCF (et tenter une OPA dessus). Le summum a quand même eu lieu en 2017, jusqu’à 40 députés de gauche perdu a cause du trop plein de candidatures a gauche. Bravo... Maintenant la FI semble volontaire pour faire disparaitre les dernières mairies et bastions de gauche et communiste en particulier. Quand l’incompétence politique fait le jeu de la droite pour des faux motifs de pureté...

Enfin le plus terrible la dedans est de trouver dans les soutiens de la FI des gens qui critiquaient un PCF trop social démocrate (la blague... ). Ou encore ceux qui pensent que le programme a été construit en commun (pourtant il ressemble a l’Humain d’abord... Déjà très social démocrate a cause de l’ouverture au PG). Enfin le programme on connaît depuis Mitterrand...

17/09/2019 17:23 par béotien 1er

Merci pour cette très bonne synthèse.
Quand aux tristounets du PCF qui pleurnichent pour un soit disant manque de drapeau rouge et d’internationale, c’est là un bel exemple d’esprit un peu étroit. S’arrêter a cela et en plus l’affirmer comme une vérité universelle, alors qu’en fait il est évident que c’est faux, montre qu’en même une vision de la politique assez étriquée. Comme si l’internationale était un programme. Allons camarade, la vie de millions de gens vaut mieux qu’une chanson.

17/09/2019 17:44 par Xiao Pignouf

@Spartacus
Vous nous faites perdre notre temps à faire le boulot à votre place, il y en a à foison des drapeaux rouges dans les manifs Mélenchon. Et oui, l’Internationale est chantée à la fin de chaque réunion publique... Mais bon sang, soyez réaliste, est-ce que je vous demande, moi, s’il y a des drapeaux de la FI aux manifs ou au meetings du PC ? Côté argument : nada.

17/09/2019 20:37 par Albert-Nord

Marseillaise contre L’Internationale ? (vu ds un commentaire)
Voici l’histoire par le grand Soboul en 1970 par un grand documentaire de ORTF.
Et c’est gratuit !
(L’INA vendant la culture comme une vugaire maison d’édition)
https://www.youtube.com/watch?v=TpRGIbFxYdM

17/09/2019 21:53 par latitude zero

Latitude zéro.Et bien il n’y a pas que la latitude qui est zéro le commentaire aussi.la photo et le meeting de Melenchon date de 2012.
Trouvez-moi une photo ou un meeting de 2017.Au moins un pour confirmer la régle.

Oui je sais j’ai un pseudo qui prête trop facilement à l’humour médiocre , qui tombe à plat, et ça m’amuse toujours de voir ( rarement) certains de mes contradicteurs s’y vautrer .
L’autre jour c’était « altitude zéro » , venant d’un commentateur du GS se déclarant de Marseilles , le hasard fait bien les choses …
https://mobile.secouchermoinsbete.fr/13683-le-niveau-0-de-la-mer-en-france-fut-etabli-a-marseille
Donc l’altitude zéro étant l’altitude de la mer et des océans, je prends ça avec enthousiasme, car la mer est la passion qui a guidé toute ma vie et qui la guide encore.
La latitude zéro étant elle, la plus longue et la plus belle des latitudes , autour de notre planète agonisante , de celle qui m’a fait rêver , traversant les pays du sud ( internation..alisme )

Quant à la vidéo contestée , c’est bien celle du 18 mars 2017 .
La règle est confirmée …

Plouf !

18/09/2019 21:17 par Roger

Personnellement, je n’ai jamais même petit été influencé par la bourgeoisie car j’ai eu la chance d’avoir des parents qui tenait fermement le drapeau de la révolution. Quand la bourgeoisie pleurniche sur une période historique c’est le signe de sa crainte de la voir resurgir. Elle pleurniche sur sa classe mais aussi les classes exploiteuses ancestrales. Quand il est acquis par le plus grand nombre que tel héros sanguinaire était bien un révolutionnaire, elle détourne son image (Spartacus, Che Guevera, la chanson Bella Ciao récemment en expurgeant son contenu révolutionnaire). Il suffit de lire Spartacus par les auteurs latins pour comprendre les mensonges de la classe exploiteuse. Pour Robespierre il y a encore du travail. La bourgeoisie le hait car il a mené la révolution à son terme. Babeuf qui l’avait combattu a reconnu son erreur par la suite et s’est racheté en se sacrifiant par la suite. Les révolutionnaires russes le reconnaissait comme l’un des leurs (il y avait un monument aux penseurs révolutionnaires pré-marxistes à Moscou qui a été déplacé et escamoté depuis la catastroïka). Des robespierres, il y en a des centaines qui ne demandent qu’à être réhabilités par les révolutionnaires d’aujourd’hui. Ils ne le seront jamais par la bourgeoisie.
Pour les révolutionnaires d’aujourd’hui, le combat idéologique est de rejeter absolument le discours de la bourgeoisie et de le caractériser comme celui d’une classe qui défend sa position. Il est de donner une version, une vision matérialiste et dialectique de la lutte. Pour défendre nos ancres révolutionnaires il faut les connaître, les étudier, étudier leurs succès et leurs erreurs surtout quand on en est à accumuler les échecs, les impasses comme maintenant.

19/09/2019 16:57 par Roger en devenir vers Rogero

2 pseudos-prénoms identiques ...Roger. Je suis le Roger du 1er commentaire
Bon, je propose de signer Rogero .

19/09/2019 20:46 par Feufollet

Ce qui m’intéresse ici, c’est la réhabilitation de Robespierre
On entend encore trop souvent son assimilation à la terreur
Même par de prétendus intellectuels de grande audience
Tous ses discours (Robespierre) nous portent à croire à son sens humaniste
Mais en l’absence témoins directes de l’histoire
Il était bien commode de lui mettre la terreur sur le dos
Voilà une belle falsification de l’histoire
N’est-ce pas M. Onfray ? Vous qui ne manquez pas une occasion pour criminaliser Robespierre

20/09/2019 10:22 par Assimbonanga

La vie politique est devenue extrêmement pauvre. Il n’y a plus d’idéalisme ni d’idéologie qui élève les esprits. Donc, chacun se positionne avec mesquinerie et avarice. Ça tourne au ralenti. On se définit par des conventions tacitement admises. Et donc, soit on se définit comme anti-Robespierre soit comme tenant de Robespierre. Et pis pas plus !
Jean-Luc Mélenchon en 2012 avait produit des développement et force explications sur Robespierre qui eussent dû le réhabiliter. Et comme tout ce que dit Mélenchon, ça tombe dans une grande poche d’étouffement médiatique. Le silence...
Et puis, ça ressort 5 ans plus tard et les autres ont tout "récupéré", dénaturé, ça devient autre chose. Pour Robespierre non. Ça, c’est le truc qui demeure un marqueur de parti pris.

23/09/2019 20:28 par alain harrison

Bonjour.

17/09/2019 à 11:19 par spartacus
Latitude zéro.Et bien il n’y a pas que la latitude qui est zéro le commentaire aussi.la photo et le meeting de Melenchon date de 2012.
Trouvez-moi une photo ou un meeting de 2017.Au moins un pour confirmer la régle.

Est-ce qu vous êtes Spartacus qui a écrit ?

En finir avec l’abus du droit de grève !
par Spartacus (son site) samedi 9 juin 2018
Extrait
« « Vous subissez une inflation de blocages et privations et d’atteinte à votre liberté individuelle ?De votre liberté ces grévistes n’en ont cure !
Ils vous méprisent, ignorent vos droits légitimes. Votre vie personnelle ou professionnelle est bafouée et humiliée et ils vous prennent en otage.
Ils estiment leur « égo revendicatif » supérieur à votre liberté. Il n’y a que eux qui comptent.
Ils vous empêchent de vivre libre. De disposer des moyens auquel vous avez droit.
Mais en ont-ils le droit ? Le droit de grève est-il un droit ? Non c’est un "faux" droit.
Vous êtes tellement conditionnés.... » »
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-finir-avec-l-abus-du-droit-de-204884

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