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Syrie : Fantasmes chimiques et dures réalités (Hürriyet)

Snipers anti-gouvernementaux à Alep
Gwynne Dyer

Tout d’abord, rejetons toutes ces nouvelles disant que le régime de Bachar al-Assad aurait commencé à utiliser des armes chimiques contre ses propres citoyens, et que cela aurait franchi une "ligne rouge" et irait déclencher une intervention militaire étrangère en Syrie. Il est concevable, bien que hautement improbable, que les troupes de Bachar al-Assad aient utilisé des gaz toxiques contre les rebelles. Il n’est pas crédible que quelque dirigeant étranger que ce soit irait ordonner à ses troupes d’aller en Syrie et arrête la guerre.

Les "preuves" de l’utilisation par le régime de Bachar al-Assad de sarin (gaz neurotoxique) sont bien minces, et il est facile de voir pourquoi les combattants de l’opposition pourraient choisir de les fabriquer. Des preuves aussi fragiles sur de prétendues "armes de destruction massive" ont été utilisées pour justifier l’invasion américaine de l’Irak. Pourquoi les rebelles syriens ne se seraient-ils pas lancés dans ce même jeu ?

En outre, il n’existe aucune raison plausible pour laquelle le régime syrien aurait utilisé des gaz toxiques. Cela ne conférerait aucun avantage militaire durable aux forces gouvernementales et les coûts politiques d’être pris en flagrant délit seraient importants. Mais même si ces accusations étaient vraies, cela ne ferait aucune différence.

Aucun gouvernement occidental - ni aucun gouvernement arabe - que ce soit n’est prêt à mettre des soldats sur le terrain en Syrie. Une ingérence dans une guerre civile est rarement une bonne idée, et l’armée du régime baasiste pourrait infliger des pertes très sévères à un envahisseur. Même imposer une zone d’exclusion aérienne signifierait que des pilotes occidentaux seraient tués ou leurs jets abattus, parce que les défenses aériennes de la Syrie sont modernes, d’un bon niveau et considérables.

Donc, s’il ne va pas y avoir d’intervention militaire étrangère, quand la guerre civile syrienne va-t-elle finir ? Pas de sitôt.

De temps en temps, les rebelles envahissent une base aérienne ou un poste frontière ici ou là. Ceci est habituellement indiqué comme étant une preuve qu’ils feraient des progrès, mais la moitié du temps ils perdent leurs prises au profit du régime quelques semaines ou quelques mois plus tard. Les lignes de front n’ont guère changé du tout à Alep au cours des six derniers mois, et le régime est même en train de reprendre certaines des banlieues de Damas qui sont tombées aux mains des rebelles l’an dernier.

L’armée syrienne ne dispose pas d’effectifs suffisants pour tenir de grandes étendues de campagne en permanence, mais elle n’a jamais laissé les rebelles approcher de la principale autoroute nord-sud qui relie Damas, Homs, Hama et Alep. Les divisions de Bachar Al-Assad ont même rouvert l’autoroute reliant Damas à Tartous et Lattaquié, sur la côte récemment, après plusieurs mois de fermeture. Si elles ne sont pas réellement en train de gagner la guerre sur le terrain, elles ne sont certainement pas en train de la perdre.

L’Arabie saoudite et le Qatar continuent d’alimenter en armes les rebelles, mais pas dans des quantités qui leur donneraient une chance de gagner. C’est probablement parce qu’ils sont devenus de plus en plus nerveux sur le type de régime qui remplacerait la dictature de Bachar al-Assad après une victoire militaire. Ils voulaient remplacer le régime laïc de Bachar al-Assad par un gouvernement contrôlé par des musulmans sunnites, mais ils ne voudraient pas mettre un régime islamiste fanatique au pouvoir.

C’est, pour le moment, précisément ce qu’une victoire des insurgés produirait, avec les extrémistes djihadistes des brigades al-Nusra qui sont de loin les combattants les plus efficaces du côté des rebelles. La perspective d’un régime islamiste radical a également convaincu de nombreux Syriens modérés qu’ils doivent empêcher la chute du régime de Bachar al-Assad, même s’ils le détestent.

Il y a un an de cela, la bataille pour la Syrie semblait se transformer en une lutte directe entre la majorité musulmane sunnite, quelque 70% de la population, et les diverses minorités, chiites, chrétiennes, alaouites et druzes, qui ont soutenu le régime de Bachar al-Assad parce qu’elles craignaient une domination sunnite. C’est probablement plus proche d’un rapport 50/50 maintenant, parce que beaucoup de musulmans sunnites sont également repoussés par l’alternative d’une tyrannie islamiste radicale.

Il n’y a pas d’enquêtes d’opinion pour confirmer ce changement dans l’opinion sunnite, mais les évidences sont là, dans la loyauté et l’efficacité au combat de l’armée syrienne, dont la plupart des hommes de troupes sont des musulmans sunnites. Alors, que devons-nous espérer, dans cette situation presque désespérée ?

L’issue la moins mauvaise, à ce stade, serait un coup d’État militaire furtif du régime qui déposerait discrètement Bachar al-Assad et ses acolytes, sans abandonner les principes de la laïcité, et ensuite isolerait les djihadistes en recherchant un large règlement pacifique avec les autres éléments des forces rebelles. Quelle en est la probabilité ? Pas grand chose, malheureusement.

Gwynne Dyer,
Le 1er mai 2013.

Source : Syria : Chemical fantasies and grim realities

 http://www.hurriyetdailynews.com/syria-chemical-fantasies-and-grim-realities.aspx?pageID=449&nID=45949&NewsCatID

COMMENTAIRES  

06/05/2013 16:20 par Al Damir

Le rôle perfide, ingrat même ignoble de la Turquie envers son voisin syrien qui a manifesté et engagés des manifestations sincères d’amitié et de collaboration étroite, confirment encore une fois l’attitude bien connu de ce qu’on désignait jusqu’à récemment des ottomans qui a été impitoyable et barbare envers les peuples arabes et cela durant près de sept siècles. Il n’ y aura plus besoin de confirmer ou d’infirmer la véritable nature des turcs vis à vis de leurs voisin, car comme dit le dicton : chassez le naturel il revient au galop.

06/05/2013 17:26 par Nnn

Article décevant et loin de la réalité.

Dans quelle boule de cristal il a vu que c’était 50/50 les partisant de ASSAD. Pour rappel, les dernières élections ont donné un score > 60% à ASSAD. Mais là aussi, ça va être parceque des "élections truquées" etc... Puis cet exercice de style lamentable qui consiste à critiquer l’occident tout en souhaitant un putch de façade de forme revient à nous prendre pour des "cons"...car dans ce cas le resultat sera le même.

L’enjeu mon chère monsieur est l’existance même du nationalisme arabe et l’echec du projet sioniste.

Cette analyse est d’autant plus simpliste car elle ne tient pas compte des enjeux Russes Chinois et Iraniens qui ont tout à perdre avec le départ d’ASSAD et qui ne laisseront pas faire.

06/05/2013 18:36 par Quidam

Nnn

"(...) Cette analyse est d’autant plus simpliste car elle ne tient pas compte des enjeux Russes Chinois et Iraniens qui ont tout à perdre avec le départ d’ASSAD et qui ne laisseront pas faire."

Mouais... si ce n’est que l’opposition (intérieure œuf corse) syrienne est régulièrement reçue à Moscou & que Téhéran a depuis longtemps pris ses distances avec Bachar al-Assad envers qui les autorités iraniennes ne cachent pas leurs critiques :

"(...) Ce qui se passe en Syrie est tragique, et ce ne sont pas seulement les troupes gouvernementales qui en sont responsables. Bachar al-Assad ne constitue pas une menace pour la région, ou pour la paix mondiale, dans ce contexte. Nous ne sommes pas sans critiques à son égard, le gouvernement a fait des erreurs. A l’origine il n’y avait que des appels à plus de démocratie et de changements. Mais le mouvement a commencé à être de plus en plus contrôlé de l’étranger. (...)"

Ali Akbar Salehi, ministre iranien des Affaires étrangères
(Source : SPIEGEL Interview with Iranian Foreign Minister Salehi – 08/10/2012)

06/05/2013 21:27 par Annette

Cette analyse va dans le même sens que celle de Robert Fisk Ils se battent peut-être pour la Syrie et pas pour Assad. Ils sont peut-être même en train de gagner qui sait de quoi il parle vu qu’il est en Syrie. C’est vrai qu’on comprend bien que les Syriens en ont marre de Bachar Al-Assad, ce fils à papa qui jure ses grands dieux depuis qu’il lui a succédé qu’il va démocratiser le régime ce qu’il n’a jamais fait. C’est curieux d’ailleurs que certains qui se disent de gauche lui vouent un véritable culte ils ont dû sauté l’épisode Kroutchev de 1956... Enfin ça fait 2 ans que les Syriens tiennent le choc et on ne peut que leur tirer un grand coup de chapeau !

06/05/2013 22:56 par Annette

@ Al Damir

Seul le parti au pouvoir en Turquie est hostile à la Syrie, le plus gros parti de l’opposition le CHP et tous les partis de gauche bien sûr sont contre ces interférences.

07/05/2013 08:12 par Nnn

@ Quidam
Oui Moscou et Tehran recoivent regulièrement l’opposition syrienne. Cela s’apelle de la diplomatie. Même le pouvoir syrien n’est pas opposé à des négociations mais pas à n’importe quel prix.
Ce jeux diplomatique a pour but de démontrer la mauvaise foie de l’opposition Qatari et l’objectif réel de ce qui ce passe, à savoir ,la destructuration de la syrie, le pillage de ses gisements gaziers potentiels et la mise en place du projet sioniste (annexion du golan et partition du monde arabe).

Le probéme chez les arabes est l’islam sunnite dans son idéologie qui n’a aucune ambition d’e participer à l’histoire mais de la subir. C’est cet islam qui a été imposé par les turque pour renvoyer les arabes aux méandres de l’histoire afin de mieux les dominer.

C’est l’idéologie de la passivité, de l’accéptation de l’histoire puisque, pour un sunnite pratiquant, sa vie commence après sa mort et pour la gagner il faut prier. On ne se révolte que pour pouvoir prier plus ou contre des caricatures rididcules !

Il n’ya que la laîcité qui puisse tirer les arabes sunnites vers le preogrès et c’est pourquoi il faut imposer l’islamisme sunnite en Syrie. Pourque ce pays meurt culturellement et reste arièré comme le Qatar.

Peu importe la botte qui écrase les sunnites arabes, ce qui compte c’est le pied qui la chausse...Comme pour eux Israêl a les pied qui écrasentt le plus fort en ce moment ils monayent son allégence....C’est allucinant de voir que le Hamas, après tout ce que la Syrie lui a apporté, se retourne du jour au lendemaoin contre la Syrie...C’est plus fort qu’eux, c’est l’essence même de l’islam sunnite, le soumission, l’aliénation, la pssivité et une drôle de conception de la dignité humaine...

Quand Cuba est envahi, mis à part quelques traîtres, tout le peuple cubain, opposants et partisant se retourne contre l’envahisseur, quand c’est la Libye, les sunnites se battent pour charmer leur envahissuer...tout est resumé ; !

07/05/2013 09:36 par Dominique

Pour revenir aux accusations d’utilisation d’armes chimiques, Carla Del Ponte a jeté un pavé dans la marre aux salauds. Ceux-ci s’emploient maintenant à la ridiculiser et à la désavouer. Cette affaire démontre non pas l’impuissance de l’ONU mais son parti pris : ce n’est pas la vérité qui doit triompher mais la loi du plus fort.

Quand aux musulmans, ils ne faut pas les mettre tous dans le même bain que leurs dirigeants. Ils ne sont ni pire ni meilleurs que nous, la croyance qu’un mode meilleur n’est possible qu’après la mort n’est pas propre qu’aux sunnites mais, toutes tendances confondues, aux 3 religions du livre. Quand aux autres religions organisées, ce n’est pas mieux car elles croient qu’un monde meilleur n’est possible que dans une autre vie.

Dans cette guerre de Syrie, comme dans celle de Libye, nous pouvons voir les fous de guerres des trois religions du livre faire front commun contre les gouvernements qui ne leurs plaisent pas, et ceci sans aucune considérations pour les peuples concernées. C’est aussi cela la réalité du monde d’aujourd’hui : tous comme aux pires heures de l’esclavagisme et sa traite des noirs, juifs, chrétiens et musulmans marchent main dans la main pour tuer, exploiter, piller, violer, torturer et j’en passe.

07/05/2013 10:52 par Quidam

@ Nnn

Voyez-vous, je pense que Ali Akbar Salehi est mieux à même d’apprécier la situation que vous & moi, s’il critique Bachar al-Assad pour confisquer le pouvoir & ne pas laisser s’exprimer les forces politiques du pays, cela me semble tout à fait pertinent & nul ne peut contester que ce soit bien corroboré par les faits. Comme le note très justement Annette plus haut il a hérité d’un pouvoir autocratique & malgré ses promesses n’a jamais ouvert le jeu politique, ne serait-ce même qu’au sein du parti Baas. Quand Ali Akbar Salehi dit qu’il "attend de Bachar al-Assad des réformes, des concessions & un réel changement", il ne s’agit pas de verbiage diplomatique, en Iran il existe des institutions démocratiques & du simple maire au président de la république tous les dirigeants politiques sont élus, s’ils ne servent pas l’intérêt national, ils sont naturellement sanctionnés aux prochaines échéances. Il est plus que clair qu’il n’existe pas un équivalent en Syrie où depuis le coup d’état militaire de 1966 qui a éliminer tous les éléments progressistes du parti Bass, puis la prise de contrôle du pouvoir par le ministre de la défense d’alors Hafez al-Assad, le pouvoir est accaparé par un clan & les forces politiques – que ce soit le parti Baas, le parti communiste, etc. - ne sont plus que des marionnettes dans les mains du pouvoir. Vous parlez de "négocier" avec l’opposition, mais dans un régime démocratique, il n’y a même pas la nécessité de négocier quoi que ce soit avec l’opposition ou la majorité, il n’y a qu’à laisser le jeu démocratique s’exercer librement. Tout le monde peut comprendre – ou tout au moins devrait pouvoir comprendre – que dans ces conditions la kleptocratie de la famille & du clan de Bachar al-Assad ne peut constituer la solution, à partir du moment où elle représente le problème, ne serait-ce qu’en donnant prétexte aux ingérences étrangères. Dans ces conditions, que ce soit le vœu pieux de l’auteur de l’article d’un régime qui écarterait Bachar al-Assad, ou la formulation plus diplomatique du ministre des Affaires étrangères iranien, l’invitant à céder spontanément le pouvoir à des forces politiques représentant légitimement le peuple syrien, la proposition ne me semble pas absurde du tout, à partir du moment où cette tragédie n’a que trop duré, et qu’il serait souhaitable que tous les Syriens patriotes se concentrent sur l’urgence d’éradiquer une bonne fois pour toutes cette sédition à la solde de l’étranger & puissent envisager un avenir serein.

07/05/2013 13:56 par babelouest

Tout est prétexte pour le sens USréalien (dans le sens diplomatique et non dans celui des peuples) pour démolir la réalité syrienne, ou celle de n’importe quelle partie du monde, puisque la leure leur importe.

Il y a les salauds (le terme est important), et il y a les simples humains.

Reconstituer une harmonie humaine va être un travail énorme, après le passage de ces criminels. Les centaines d’années seront nécessaires, quand Washington sera réduite à néant. Oui, le bilan sera lourd.

07/05/2013 19:50 par Transes

Téhéran a depuis longtemps pris ses distances avec Bachar al-Assad envers qui les autorités iraniennes ne cachent pas leurs critiques :
" Nous ne sommes pas sans critiques à son égard, le gouvernement a fait des erreurs"

On est en plein délire.
Qu’il critique les erreurs de départ de Bachar al-Assad tout en faisant la part des choses, soit, mais traduire ses propos par : " Téhéran a depuis longtemps pris ses distances avec Bachar al-Assad …" en renvoyant vers un article censé étayer cette affirmation, c’est, une fois de plus, mensonger et manipulatoire.
En plus, vous prenez les lecteurs du GS pour des imbéciles.
Si on lit l’interview du ministre des Affaires Etrangères iranien, à aucun moment, il ne dit que l’Iran se démarque de la Syrie et désavoue Al-Assad.
Bien au contraire, son analyse est remarquable et très fine.
Et vous poursuivez dans un autre commentaire :

"Tout le monde peut comprendre – ou tout au moins devrait pouvoir comprendre – que dans ces conditions la kleptocratie de la famille & du clan de Bachar al-Assad ne peut constituer la solution, à partir du moment où elle représente le problème, ne serait-ce qu’en donnant prétexte aux ingérences étrangères".

Autre analyse inepte et malhonnête.
Comme si les "ingérences étrangères" se préoccupaient du régime du pays qu’elles ont décidé d’envahir ! Et comme si les prétextes leur manquaient pour s’attaquer à un pays légitime.
Pour Kadhafi, c’était le peuple qui était bombardé, pour Saddam, c’étaient les ADM, et des présidents démocratiquement élus ont bel et bien été renversés par ces "ingérences étrangères".
Sans parler de Fidel Castro qui a subi des tentatives d’assassinat par dizaines contre la volonté de son propre peuple et Chavez qui était systématiquement présenté comme dictateur et diabolisé, de même que ses collègues d’Amérique Latine. Etc. etc.
Quant à l’Iran, dont vous dites qu’il "existe des institutions démocratiques & du simple maire au président de la république tous les dirigeants politiques sont élus", ce qui justifierait, d’après votre théorie, qu’il ne soit pas inquiété, c’est le prétexte du nucléaire qui est avancé.
Et actuellement, il est loin d’être exempté des attaques des "ingérences étrangères".
Il est, au cas où vous l’ignoreriez, et aussi démocratique que soit le pays, sous le coup de sanctions économiques internationales depuis 1979. Les US ont récemment renforcé ces sanctions, l’UE a instauré un embargo sur son pétrole, etc.
Et si votre théorie était valable, au lieu de s’en prendre à l’Iran, ils seraient en train de s’attaquer au Qatar, à l’Arabie saoudite et tous les régimes véritablement cruels de cette terre, or, non seulement ils traitent avec eux, mais leur font faire leur sale besogne. Celle d’aller déstabiliser des pays et les démanteler pour leur compte.
D’ailleurs, le ministre dit plus bas, ce que vous avez manqué de relever :

"the US accused Saddam Hussein of producing weapons of mass destruction. Something similar cannot be allowed to happen with Assad."
"Les US ont accusé Saddam Hussein de produire des ADM. On ne peut pas laisser une telle chose se produire avec Assad".

Ce n’est peut-être pas assez clair,pour vous, que vous lui attribuiez de tout autres propos ?
Donc, votre explication ne vaut rien, sauf à démontrer votre subjectivité et sans doute votre soutien sournois aux "ingérences étrangères". On espère qu’elle paient bien.

Assad est ce qu’il est : ce n’est pas à nous de décider s’il doit partir ou non. Les Syriens sont politisés et sensés, ils n’ont pas besoin de mouches du coche ignares pour penser à leur place.
Et quand on a à la tête du pays un sarkozy ou un hollande, on n’a certainement pas de leçons à donner aux autres.
Pourtant, vous insistez :

"La formulation plus diplomatique du ministre des Affaires étrangères iranien, l’invitant à céder spontanément le pouvoir à des forces politiques représentant légitimement le peuple syrien"

Déformation des propos encore.
Si vous ne lisez pas l’anglais, évitez de vous y référer. Ca évitera que vous fourvoyer et de dire n’importe quoi aux lecteurs du site.
Lors d’une réunion au Caire de leur groupe de Syrie, le ministre a dit : "les 4 personnes présentes attendaient de lui des reformes, des concessions et des changements véritables. Il a été d’accord avec moi et a indiqué qu’il avait déjà commencé à mettre en place ces changements. Il a dit qu’il voulait collaborer avec une opposition constructive et coopérer avec les Nations Unies".
Ali Akbar Salehi n’a JAMAIS dit qu’il fallait qu’il cède le pouvoir. C’est pure invention. Quel est donc votre objectif pour mentir de façon si flagrante ?
De plus, dire qu’al-Assad doit laisser la place aux autres actuellement, c’est n’avoir aucun sens des réalités.
Pour l’instant, Assad est en train d’essayer de se débarrasser des attaquants étrangers qui veulent s’emparer de son pays pour le compte de l’occident, dont l’objectif est de le démanteler et de placer des marionnettes à leur botte. Comme ils ont fait pour les autres pays qu’ils ont envahis. Et ils essaient de lui coller sur le dos l’utilisation d’armes chimiques pour pouvoir entrer en action.
Vous ne vous en êtes pas rendu compte ? Ou il faut encore que tombent la Syrie et l’Iran pour que vous ouvriez les yeux sur les manipulations et les mensonges de l’occident ?
Et, la population syrienne est bien consciente de cela : elle sait très bien à quoi s’attendre si Assad tombe.
Et c’est la raison pour laquelle, que ce soient des civils ou des militaires, elle est majoritairement derrière lui. Si elle ne l’était pas, Assad ne pourrait rien faire tout seul.
Les Syriens sont en résistance et ils règleront leurs problèmes avec Assad quand ils auront réglé la question des envahisseurs étrangers.
Dire que les Syriens doivent se battre aujourd’hui contre Assad pour engager un processus démocratique, c’est ne rien comprendre du tout– et pourtant, ce n’est pas compliqué.
Pour l’instant, l’urgence, c’est de sauver leur peau et leur pays, et seul Assad et son armée, qui est restée loyale, peuvent le faire en l’état actuel des choses. Qui donc, dans le pays, se risquerait à tenter de le renverser et à prendre le pouvoir dans une telle situation ?
Pendant la Résistance en France, gaullistes et communistes se sont alliés malgré leurs divergences politiques. Ils avaient autre chose à faire que de gloser sur leur conception de la démocratie : la suite des événements viendrait en son temps, quand ils se seraient sortis du bourbier dans lequel ils étaient et où était le reste d la population.
Et, contrairement à ce qui a été dit quelque part, reconnaître que la seule solution pour l’instant est entre les mains d’Asad, ce n’est pas le soutenir, mais soutenir le peuple syrien.
Et non pas, contrairement à d’autres, pleurnicher sur son sort, ce dont il n’a pas besoin, ou prétendre qu’à lui seul le peuple a réussi à repousser les forces étrangères. Oui, à mains nues.
Dire qu’il faut qu’il parte, c’est, au contraire, se ranger résolument et sciemment du côté des ""ingérences étrangères". Car on a vu, si on n’a pas hiberné tout ce temps, ce qui s’est passé en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Irak, etc.
Les Syriens seront obligés de composer avec Assad, d’abord, une fois que le pays aura recouvré sa liberté. Si cela se produit un jour.
C’est le seul espoir qu’ils aient de pouvoir entamer ensuite un processus démocratique et laïque.

07/05/2013 20:44 par Quidam

Transes

"(...) Si vous ne lisez pas l’anglais, évitez de vous y référer. (...)"

Ce n’est pas très convivial de sous estimer ainsi notre hôte Le Grand Soir Info, si vous cherchiez un peu vous y trouveriez ceci : Entretien avec le Ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi (Der Speigel), ce qui n’a rien d’étonnant s’agissant d’un excellent média d’information alternative comme LGS ! ;-)

Donc inutile d’ergoter sur les compétences linguistiques d’untel ou untel dont tout le monde se contre-fiche, puisque tout un chacun peut lire en intégralité cette interview - y compris les allergiques éventuels à la langue de nos cousins d’outre-manche - & se faire sa propre religion.

07/05/2013 21:24 par Annette

@ Transes

Ce n’est pas en gratifiant systématiquement vos contradicteurs par une palanquée de noms d’oiseaux que vous convaincrez qui que ce soit c’est ridicule ! Vous ne pouvez discuter calmement ? Ca vous chiffonne à ce point là que tout le monde ne soit pas d’accord avec vous ? Eh bien moi je ne suis pas d’accord non plus et j’ai déjà dit pourquoi !

07/05/2013 22:33 par legrandsoir

Le mieux est de s’en tenir à des commentaires sur l’article sans engager des polémiques directes entre vous.
Ne le prenez pas mal, Annette, c’est un rappel général. Parce que, n’est-ce pas, la qualité des interventions façonne le visage du GS.

Bien souvent, d’ailleurs, les administrateurs trouvent que les auteurs et les lecteurs ont un sacré talent.

07/05/2013 23:06 par Safiya

Bien souvent d’ailleurs, les administrateurs trouvent que les auteurs et les lecteurs ont un sacré talent

Oui très cher LGS. surtout quand le talent s’allie à l’honnêteté intellectuelle, à la maîtrise de la chose politique, à une Conscience sans faille, à l’empathie pleine et entière pour tous les peuples et à la Solidarité comme en témoignent, par exemple, les commentaires de Transes qui sont un baume à mon coeur meurtri.

Je t’aime Transes, très fort !

08/05/2013 00:08 par Annette

quidam

Il est plus que clair qu’il n’existe pas un équivalent en Syrie où depuis le coup d’état militaire de 1966 qui a éliminer tous les éléments progressistes du parti Bass, puis la prise de contrôle du pouvoir par le ministre de la défense d’alors Hafez al-Assad, le pouvoir est accaparé par un clan & les forces politiques – que ce soit le parti Baas, le parti communiste, etc. - ne sont plus que des marionnettes dans les mains du pouvoir. Vous parlez de "négocier" avec l’opposition, mais dans un régime démocratique, il n’y a même pas la nécessité de négocier quoi que ce soit avec l’opposition ou la majorité, il n’y a qu’à laisser le jeu démocratique s’exercer librement. Tout le monde peut comprendre – ou tout au moins devrait pouvoir comprendre – que dans ces conditions la kleptocratie de la famille & du clan de Bachar al-Assad ne peut constituer la solution, à partir du moment où elle représente le problème, ne serait-ce qu’en donnant prétexte aux ingérences étrangères.

C’est vrai que la comparaison avec l’Iran est parlante ! Quand on pense que son père Hafez Al-Assad est resté une trentaine d’année président et que lui l’est depuis 12 ans déjà c’est un vrai cauchemar ! En Iran depuis 1979 il y a eu une tripotée de présidents et aujourd’hui on voit que Ahmadinejad ne peut pas se représenter après 2 mandats. D’ailleurs quand les troubles ont commencé c’est ce qu’ont utilisé ceux qui ont essayé de déstabiliser la Syrie dans la foulée du soi disant "printemps arabe" après les événements en Egypte. Tout le monde a pu voir que quand ils avaient essayé de mettre la pagaille en Iran aux dernières élections ça n’a pas marché parce que les gens soutenaient le régime et que mis à part des bourgeois nostalgiques et quelques naïfs les Iraniens n’étaient pas dupe de cette manoeuvre grossière. Je pense que si la Syrie avait eu des institutions démocratiques comme en Iran les commanditaires de cette guerre ignoble n’auraient pas pu la mener comme il l’on fait et qu’on n’en serait pas là. Ca m’étonne même d’ailleurs que les Iraniens et les Russes n’aient pas fait plus pression sur lui pour qu’il cède la place, peut être ont-ils essayé et qu’il ne veut rien savoir ? Si c’est le cas d’ici à ce que ça finisse par un coup d’état j’en serais pas surprise parce que même si les Russes et les Iraniens ne veulent pas laisser faire les occidentaux ils n’ont pas l’air d’affectionner outre mesure ce fils à papa borné.

08/05/2013 09:23 par mandrin

c’est quoi cet article ?? c’est carrément de la com interventionniste de néo-con.

08/05/2013 12:13 par Quidam

Annette

"(...) Quand on pense que son père Hafez Al-Assad est resté une trentaine d’année président et que lui l’est depuis 12 ans déjà (...)"

En juillet 2008 - à la veille de sa visite en France à l’invitation de Nicolas Sarkozy pour assister avec d’autres chefs d’Etats au défilé du 14 juillet - il disait dans une interview du Monde diplomatique :

"(...) Je n’avais jamais pensé être président, (1) mais j’étais sûr de participer à la vie publique. En Syrie, les fils font ce que fait leur père. (...)"


- (1) C’est exact qu’un de ses frères était pressenti - avant son décès accidentel - pour succéder à leur père.

- Pour le reste on ne s’étonnerait pas de lire ça sous la plume d’un monarque, mais d’un "président"................

Pour ce qu’il s’agit de son investiture, il faut dire que ce n’est pas banal non plus, après la mort d’Hafez al-Assad - à 35 ans - il s’est vu catapulté du jour au lendemain Leader du parti Baas & Général en chef des forces armées AVANT même qu’un "referendum" providentiel l’adoube à plus de 97% !!!! Elle n’est pas belle la vie ? Suivi d’ailleurs 7 ans après d’un nouveau "referendum" triomphal toujours à plus de 97% œuf corse ! Quand on aime on ne compte pas dit-on, hé, hé !

Toujours est-il qu’il semble évident que ce gus se prend pour un monarque & qu’il y a manifestement d’excellentes raisons pour cela...

mandrin

"c’est quoi cet article ?? c’est carrément de la com interventionniste de néo-con."

Si on parle bien du même article, moi j’avais cru comprendre l’inverse, vu qu’il dit que les ADMs sont un prétexte, qu’une intervention serait pour le moins une mauvaise idée, qu’elle n’aura très vraisemblablement pas lieu & qu’il espère que les choses se règlent entre Syriens, non ?

A en croire PressTV le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi disait encore hier en visite à Damas :

"Nous avons appelé l’opposition [syrienne] à négocier avec le gouvernement et à former un gouvernement de transition afin de déterminer leur propre futur."

Une proposition qui semblerait presque évidente mais qui malheureusement semble avoir bien peu de chances de passer dans les faits si toutes les parties continuent à camper sur leurs positions...

08/05/2013 14:57 par mandrin

@quidam...le pion

Si on parle bien du même article, moi j’avais cru comprendre l’inverse, vu qu’il dit que les ADMs sont un prétexte, qu’une intervention serait pour le moins une mauvaise idée, qu’elle n’aura très vraisemblablement pas lieu & qu’il espère que les choses se règlent entre Syriens, non ?

............................................................................................................................................................................................ mouah ah ahaaa.!!!...
c’est quoi ces salades de contre "vériteur.".??!!!."que les choses se règle entre syrien"...

Il n’y a pas de guerre civile en Syrie, il n’y a que des groupes armés extérieur a la vie politique, civile et cultuelle a la Syrie qui tente de briser se pays pour les intérêt et la domination occidentale,sans oublier l’opportunisme sionistes.

Apparemment vous regardez trop la télé et ne lisez pas asse LGS. même si vous êtes un assidu du commentaires tout azimut, une pratique bien connu du contre "vériteur".

Il n’y auras pas de règlement entre Syrien pour la simple raison que le règlement entre Syrien est tous ensemble y compris "Bachar et l’armée " pour dégager l’envahisseur sous fausse bannière.

Et puis autre chose, il faut bien vous mettre dans le crâne et même et si vous avez du mal avec les réalités géopolitiques de savoir que quand les russe disent "Niet" c’est Niet !

Le mot Niet en russe a double portée, " niet" c’est pas seulement dire non, mais c’est aussi résisté et que je sache les russes de part leur histoire ne se sont jamais accommodé d’une occupation devant l’ennemi qui avance, car celui-ci trouveras que de la terre brulé au cas ou certaine limite cède dans un premier temps...l’histoire ne manque pas d’exemple Koutousof pour napoléon Stalingrad pour hitler et maintenant poutine face au néo con USS, le dernier S de USS étant pour sionistes.

La Syrie pour.l’envahisseur USS, c’est Niet, et les Syrien comprennent bien cette inter dépendance sécuritaire contrairement a vous .

08/05/2013 15:54 par Quidam

mandrin

"(...)Il n’y a pas de guerre civile en Syrie (...)"

Ah... c’est vrai qu’avec la Suisse, la Syrie est actuellement un lieu de villégiature rêvé, un modèle de paix civile !!!!

"Apparemment vous regardez trop la télé (...)"

Ah bon ? Sans posséder de téléviseur ni de tuner TV ? Balèze hein !

"Et puis autre chose, il faut bien vous mettre dans le crâne (...)"

J’ai toujours eu du mal à me plier aux impératifs, (déjà tout petit) on ne se refait pas hein... ;-)

Ceci étant - plus sérieusement - 1e) l’auteur de l’article c’est Gwynne Dyer & 2) son article est publié par nos amis du Grand Soir Info, si je n’ai pas halluciné, non ? Mais libre à vous d’analyser la situation syrienne comme vous le souhaitez, bien évidemment.

08/05/2013 17:03 par mandrin

je regrette mais je ne vais pas vous suivre dans un mano a mano stérile ou votre motivation n’est que la réduction de commentaires par de contre vérité qui occulte une absence total d’argument..., mais quand même je vais tenter de vous mettre sur une piste.

Que pensez vous de la vacance des limites géostratégique qu’ imposait le pacte de Varsovie ?

ps : de grâce... en cas de réponse j’espère un commentaire éclairé et pas 2 phrases qui se courent après histoire de bâcler la réalité ...hein..

08/05/2013 17:39 par Lecteur

Un autre article de Gwynne Dyer publié en 2011 par le Grand Soir :

Poutine : L’érosion du temps (Hurriyet)

Il ne faut pas confondre Gwynne Dyer avec Peter DYER, auteur en 2008 d’un article également publié par Le Grand Soir :

Les journalistes étatsuniens et les crimes de guerre

08/05/2013 18:07 par Annette

Quidam

"Nous avons appelé l’opposition [syrienne] à négocier avec le gouvernement et à former un gouvernement de transition afin de déterminer leur propre futur."

Une proposition qui semblerait presque évidente mais qui malheureusement semble avoir bien peu de chances de passer dans les faits si toutes les parties continuent à camper sur leurs positions...

Il y a cette déclaration de Sergueï Lavrov hier aussi qui dit en gros la même chose :

"Nos deux pays ont réaffirmé leur attachement à l’intégrité territoriale de la Syrie dans le cadre de la mise en place de l’ensemble des dispositions énoncées dans le communiqué de Genève. Nous reconnaissons que cela nécessite l’accord mutuel des parties syriennes, et nous nous engageons à utiliser toutes les possibilités dont disposent la Russie et les Etats-Unis afin de faire asseoir le gouvernement et l’opposition syriens à la table des négociations"

09/05/2013 10:53 par mandrin

@08/05/2013 à 17:39, par Lecteur...merci pour le lien Poutine : L’érosion du temps (Hurriyet)

Sa permet avec le recul de voir que les propagandistes sont très actif même sur LGS mais bon bien des commentateurs et lecteur ne sont pas dupe et j’en ai un bel exemple en retrouvant un commentaire "ci-dessous" que j’avais posté 4 mois avant le scrutin des élections présidentiel Russe ou Poutine a été élu au premier tour a 63% alors que je le prévoyais a 60% bien entendu analyses perso et je jure crois de bois croix de fer que je n’ai pas eu de coup fil de Poutine pour la promo.
Et curieusement nous retrouvons les même acharné de l’intox sur cet article comme sur celui lien indiqué ci-dessus.
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L’Iran publie des images d’un drone américain abattu
12/12/2011 à 22:36, par mandrin

@light

Aucun souci pour poutine de sévastopol a vladivostok en passant par mourmansk poutine est le garant de la russie et sans nul doute il fera 60% au présidentiel.

pour l’occident trop d’intox tue l’intox attention a la chute libre !

Et c’est pas fini, de grosse question de défense sont remis en cause face a se fait d’arme.

09/05/2013 19:14 par Annette

Dans cette histoire d’accusations d’utiliser des armes chimique je trouve que les déclarations de Carla del Ponte et les réactions qui ont suivi montrent bien le manque de sérieux de tout ça. Cette dame nous dit :

« Selon les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin. Nos enquêtes devront encore être approfondies, vérifiées et confirmées à travers de nouveaux témoignages, mais selon ce que nous avons pu établir jusqu’à présent, pour le moment ce sont les opposants au régime qui ont utilisé le gaz sarin. »

On se dit tiens tiens on nous aurait donc menti ? Et puis d’autres démentent et nous disent qu’il n’y aurait pas de preuves. Bizarrement pour l’insurrection il leur faut des preuves et pour l’armée syrienne non ! Là où c’est très drôle c’est quand on apprend que tout ce beau monde n’a même pas mis un pied en Syrie et qu’en fait ils n’en savent pas plus que nous ! Ils se moquent vraiment du monde !

12/05/2013 00:41 par latitude zero

Merci beaucoup à Transes et à Mandrin pour avoir remis à l’endroit des contre vérités douteuses et malhonnêtes qui poussent bizarrement dans le même sens des néocons :
Le départ de Bachar al-Assad , répété en boucle par tous les médias aux ordres depuis le début de cette guerre d’ingérence déguisée en révolution

Ne pas comprendre ou faire semblant de ne pas comprendre que le départ de Bachar al-Assad
, (soi disant « pour laisser les Syriens négocier entre eux avec bien sûr l’aide bienveillante des occidentaux » ) est le but ultime des atlantistes pour précipiter la Syrie dans le chaos et la ramener elle aussi "à l’age de pierre" me laisse songeur sur les intentions d’enfumage de certain ici

12/05/2013 12:24 par Quidam

latitude zero

"(...) Ne pas comprendre ou faire semblant de ne pas comprendre que le départ de Bachar al-Assad (...) est le but ultime des atlantistes pour précipiter la Syrie dans le chaos et la ramener elle aussi "à l’age de pierre" me laisse songeur sur les intentions d’enfumage de certain ici"

Si ce n’est que dans le monde réel le départ de Bachar al-Assad & la mise en place d’une transition démocratique fait à l’évidence aujourd’hui consensus y compris du côté syrien & de ses alliés...

12/05/2013 15:24 par mandrin

Bachar el Assad est le président élu et reconnu de la Syrie son départ ne peut être qu’a l’issue d’élection démocratique en cas de victoire d’un opposant.

Maintenant l’empressement que manifeste la coalition atlantico sioniste a le voir partir c’est que sur le terrain des affrontements le centre de gravité des combats se déplace sur le plateau du Golan le cauchemar pour la coalition atlantico/sioniste et puis Bachar ou pas l’armée arabe syrienne ne lâche rien.

Quand au déclaration des alliés de la Syrie pour une transition démocratique, sa reste des éléments de langage utile a la diplomatie de façade.

12/05/2013 16:31 par chb

Quidam, vous êtes fatigant.
Lisez correctement le Figaro, nom de Z, si vous ne comprenez pas l’arabe.
Votre Bachar-boucher-de-Damas, évidemment-exécré-par-toute-la-population-syrienne, il tient aussi le flambeau de la résistance au terrorisme et à l’impérialisme et tout ça, et son armée se débrouille plutôt bien sinon les sionistes ne se seraient pas découverts, et il va se présenter (si Z lui prête vie) aux présidentielles de 2014.
Vous pouvez faire une croix sur la démocratie jihadiste s’il gagne, et malheureusement une croix aussi sur la fin de la répression et de la corruption, quelle que soit l’issue.

03/06/2013 11:00 par christian de B

Vos affirmations niant l’utilisation d’armes chimiques semblent aujourd’hui 3 juin 2013 contredites par de nombreuses victimes. Serait-ce une mise en scène morbide, par qui, vers quoi ??? Le régime syrien actuel est un peu plus criminel qu’hier, de père en fils, de fric en dictature il perdure malheureusement ! Votre analyse sur ce site me surprend, seriez-vous de ce gauchisme amoral, dont seule la fin justifie les moyens ? Mais en conclusion quelle est cette fin ??? Votre réponse m’intéresserait.....

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