RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Tsipras est venu, a trahi, et a perdu (analyse des élections grecques)

Les élections législatives grecques ont rendu leur verdict ce dimanche 7 juillet. Au terme du scrutin le parti Nouvelle-Démocratie (droite conservatrice) l’emporte largement avec 39,85% des suffrages, confirmant ainsi sa victoire aux élections européennes de mai dernier.

Tsipras : la défaite de la trahison

Les électeurs grecs ont sanctionné les promesses non-tenues et la trahison d’Alexis Tsipras et de Syriza, élus en janvier 2015 avec un programme censé transformer la Grèce et rompre avec les politiques d’austérité et les mémorandums qui avaient précipité le peuple grec dans la misère sociale.

Pourtant, le 5 juillet 2015, le peuple grec donnait son accord à Tsipras pour refuser les injonctions de l’UE lors du référendum organisé à l’initiative du gouvernement où la question posée était : approuvez-vous le plan proposé par la Commission européenne, la Banque centrale européenne, et le Fonds monétaire international ? Le Non l’emportait à 61,31% des voix, mais Alexis Tsipras préféra ignorer ce résultat et mettre au placard son programme pour rentrer dans le rang.

Depuis, le Premier ministre grec, et son parti, n’ont fait qu’appliquer à la lettre les exigences de Bruxelles. Résultat : la confiance gagnée durement au prix de longues luttes politiques pendant plusieurs années a été perdue en quelques mois à peine, ruinant le travail de milliers de militants et de plusieurs organisations grecques. Mais plus globalement cette trahison a aussi mis un frein aux partis dits de gauche radicale européens, et notamment issus de l’Europe du sud (Italie, Portugal, Espagne) là où, pourtant, la crise et les politiques d’austérité avaient été particulièrement intenses.

Le retour de la droite aux affaires n’est donc pas une surprise. Avec un gain de 83 députés le parti Nouvelle-Démocratie, mené par Kyriakos Mitsotakis, disposera de 158 parlementaires, soit la majorité absolue puisque le parlement monocaméral comporte 300 sièges.

Derrière Syriza et ses 31,53% obtient 86 députés, et en perd 56 par rapport à la précédente législature, tandis que la coalition de centre-gauche Mouvement pour le changement, composée notamment du Mouvement socialiste Panhellénique (PASOK) et du Mouvement des socialistes démocrates (KIDISO) complète le podium avec 22 députés et 8,10% des voix.

Le KKE conserve son groupe, le parti de Varoufakis fait son entrée au parlement

A défaut de n’avoir pas obtenu de siège supplémentaires, le Parti communiste grec (KKE) garde son groupe en conservant ses 15 députés et en recueillant 5,30% des suffrages, en légère baisse, de 0,3%, par rapport aux élections de 2015.

Pour plus de détails sur les résultats du KKE : Le Parti communiste grec a résisté. L’ère Tsipras est finie

Les autres forces de gauche n’auront pas non plus de quoi faire pencher la balance du bon côté. Si le Front de désobéissance réaliste européen (branche grecque du Mouvement pour la démocratie en Europe en 2025), de Yanus Varoufakis, parvient à faire élire 9 députés et à faire son entrée au Parlement avec 3,44% des voix, les partis Antarsya et Unité populaire n’obtiennent quant à eux que respectivement 0,41% et 0,28%.

L’extrême-droite en déclin

La seule bonne nouvelle qui ressort de ce scrutin est la chute d’Aube dorée. Le parti d’extrême-droite avait pourtant réalisé un score conséquent en septembre 2015 avec 7% des voix et 18 députés, ce qui lui avait permis de se hisser à la troisième place de cette élection. Un peu moins de cinq après, les néo-nazis d’Aube dorée n’ont sauvé aucun de leurs sièges. Et, avec 2,9% des voix il est clair que le peuple grec a tourné la (très petite) page de cette formation n’ayant que la haine comme programme.

»» https://republiquesocialeblog.wordpress.com/2019/07/09/tsipras-est-ven...
URL de cet article 35097
  

Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » qu’Aragon consacra (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Chaque prétendant à l’Empire claironne à l’extérieur qu’il veut conquérir le monde pour y apporter la paix, la sécurité et la liberté, et qu’il sacrifie ses enfants dans un but éminemment noble et humanitaire. C’est un mensonge, et un vieux mensonge, et pourtant des générations se succèdent et y croient !

Si les Etats-Unis ont la prétention de devenir un Empire, comme c’est la cas pour la plupart des nations, alors les réformes internes seront abandonnées, les droits des états seront abolis - pour nous imposer un gouvernement centralisé afin de renier nos libertés et lancer des expéditions à l’étranger.

Alors le Rêve Américain mourra - sur des champs de batailles à travers le monde - et une nation conçue dans la liberté détruira la liberté des Américains et imposera la tyrannie pour assujettir les nations.

George S. Boutwell - (1818-1905), Secrétaire du Trésor sous le Président Ulysses S. Grant, Governeur du Massachusetts, Sénateur and Représentant du Massachusetts

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.