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Une orchidée pour Macron

Introduction

Le langage politique dans un champs d’orchidées dans les Aurès est complexe et dépend des caractéristiques spécifiques de chaque fleur dans cette région. L’ambigüité du langage n’a pas empêché Edith Piaf de chanter la vie en rose au moment où les soldats français brûlaient l’Algérie. De la même manière, Emmanuel Macron, dans ses buzz politiques, nous propose l’échange d’un coquelicot de Paris contre une orchidée des Aurès. L’orchidée est une fleur qui a des particularités très extraordinaires. Elle garantit une relation étroite avec les émotions liées à l’amour de la nation et les enchantements attachés au bonheur de notre terre. Cette fleur est symbole de pureté, de beauté, et de sensualité. L’orchidée livre un message de douceur et de bienveillance. Les habitants d’Aris l’offrent en signe d’amitié ou d’amour.

Je continue ma contribution par un paragraphe d’une thèse de doctorat de David Pouliquen « Parce qu’il était talentueux l’élève compris. Seulement la jeunesse a ses préoccupations que la vieillesse fait mine d’ignorer. Les nuages de foudre obscurcirent à nouveau l’azur du ciel de leur entente. Mais, comme un soleil dardant, le feu de la foi ne tarda jamais à percer. Ainsi, la montre égrena le temps. Quand un beau jour, alors que le jeune homme avait rejoint le maestro assis au piano, la leçon n’eut pas lieu ». Monsieur Macron est un spécialiste du piano. Il sait lire entre les lignes.

L’expression « faire le buzz » est très récente vu son apparition avec les nouvelles technologies d’information. Cette expression est utilisée en marketing. Elle n’existait pas dans la langue de Voltaire. En effet, le buzz vient d’une onomatopée découlant de l’anglais reprenant le bourdonnement d’un insecte pour exprimer la propagation rapide d’un message un peu bizard. En ce moment, monsieur Macron bourdonne en solo pour animer sa compagne électorale. Avec son buzz, il souhaite calcifier l’histoire d’un peuple par ses vrombissements. Monsieur Macron, respectez votre spécialité. La Finance et l’Histoire ne s’amalgament pas. On ne s’improvise pas historien. On le devient après une longue expérience dans les universités spécialisées dans ce domaine. En politique, l’Histoire est un sol miné. Un champ la bataille instructive où s’affrontent des mémoires opposés, des récits adversaires. Le mensonge dans ce champ de bataille mène à la défaite. Après la défaite on se rappelle du vieil adage : à chaque un son métier et les vaches seront bien gardées. Avec son buzz, ‘l’historien Macron’ veut rerenseigner aux Africains le grand mensonge historique nos ancêtres les Gaulois que les colons apprenaient aux petits enfants d’Afrique.

La visite du président italien Sergio Mattarella au Palais des Raïs-Bastion 23 empêche la propagation des bourdonnements d’Emmanuel. Sergio Mattarella a visité les palais et les petites maisons qui forment cet ensemble historique restauré par des experts italiens en 1994. La présence de Sergio Mattarella dans la Casbah d’Alger tue les insectes et arrête les bourdonnements inutiles. Les propos d’Emmanuel Macron dans ses buzz ne sont pas nouveaux. Ces buzz étaient prédits par le professeur Adriano Segatori en 2017 après la visite d’Emmanuel Macron en Algérie. Segatori est un psychiatre italien. Ce psychiatre a publié une vidéo sur Emmanuel Macron, intitulée « Pourquoi Macron est dangereux ». Par respect pour les Français, je ne peux pas m’étaler sur l’analyse faite par Segatori sur la personnalité d’Emmanuel Macron. Pauvre France ! L’image historique de De Gaule apparait floutée par ceux qui veulent la contrefaire.

Les paroles de Macron candidat à la présidence

L’histoire nous fait la leçon. Lors de sa première visite en Algérie, Emmanuel Macron n’était que candidat à l’élection présidentielle. A l’époque, certains internautes pensaient que le jeune Emmanuel Macron était venu en Algérie faire l’aumône pour soutenir sa campagne électorale. Il voulait mener une bonne campagne électorale avec l’argent de l’oligarchie qui contrôlait la politique du pays. Il est venu "vendre son vent".

Son passage à la chaîne Chourouk News confirme ce que je dis. Emmanuel Macron est venu en Algérie voire ses copains Ali Haddad, Bouchouareb, Benghabrit et d’autres. Ce que je dis n’est pas un écho mensonger. Je reprends ses dires.

Le journaliste Khaled avait demandé à Emmanuel Macron s’il voulait faire un axe Paris-Alger similaire à l’axe Paris-Berlin ? Emmanuel Macron répondit : « Oui, je veux renforcer le partenariat économique. Nos entrepreneurs ont beaucoup de choses à dire et à faire ensemble. Nous devons aider l’Algérie à diversifier son économie. Nous devons aider l’Algérie à former ses élites et les faire travailler en Algérie. Nous voulons stabiliser le Maghreb. L’Algérie est un point d’entrée vers l’Afrique. Je crois que la France doit repenser sa stratégie et ses relations avec l’Afrique. La France doit faire respirer l’Afrique par de nouvelles infrastructures sur le plan routier et autoroutier de transport vertical et transversal par de nouvelles structures énergétiques ».

Khaled demande à Macron s’il a une formule magique pour la relation Alger Paris ? Macron répond « Il n’y a pas de formule magique. Il y a deux façons de faire. La première consiste à avoir une politique très propre, dense et forte à l’égard de notre passé. Nous avons des mémoires concurrents.

La mémoire des Algériens qui vivent en Algérie n’est pas la même mémoire de ceux qui vivent en France, des rapatriés ou des harkis. Nous avons ces mémoires mélangées qui font la communauté franco-algérienne ou d’origine algérienne en France. Il faut regarder cette mémoire mélangée dans sa complexité. Des crimes contre l’humanité, des barbaries et des atrocités ont été commis.

Il faut réparer ça et c’est ce travail que je vais faire en tant que président. Il ajoute, j’ai toujours condamné la colonisation comme acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, elle fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de ces blessures que nous avons commises. Mais, il ne faut pas balayer ce passé. La France a installé les droits de l’homme en Algérie, seulement a oublié de les lire. Aujourd’hui Emmanuelle Macron change de peau comme un serpent. Il délire et se contredit.

Les paroles de Macron, Président de la République

Jeudi 30 septembre, le Président de la République française, dialogue pendant deux heures avec dix-huit jeunes gens – Français d’origine algérienne, binationaux et pour certains Algériens – pour échanger « librement » les idées sur le conflit franco-algérien. Avec un objectif : apaiser « La blessure mémorielle ». Dans son discours de désespoir, il dévoile son opportunisme et il affirme que le système politico-militaire s’est construit sur cette rente mémorielle. Une histoire officielle totalement réécrit et ne s’appuie pas sur des vérités mais sur un discours qui, il faut bien le dire, repose sur une haine de la France.

La nation algérienne post-1962 s’est construite sur une rente mémorielle qui dit : Tout le problème c’est la France. On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur.

Le Président de la République française prétend que parmi ces jeunes, il y avait des jeunes dont les grands-parents ont été combattants du Front de libération nationale (FLN). Peut-être il faisait allusion aux fils de Amar Saïdani ou Ould Abbes. Il nous informe qu’un de ces jeunes est l’arrière-petit-fils du général Salan, ancien chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS). En faisant ainsi, Macron veut crédibiliser l’organisation criminelle l’OAS et la rendre une organisation humanitaire de bienfaisance. N’est-ce pas là un vrai délire politique ? Le Président de la République montre son opportunisme à quelques mois des présidentielles en France.

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