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Thème : Etats-Unis

Russie-Occident, l’autre guerre de 100 ans. (Deuxième partie).

Daniel ARNAUD

23 mai 2023 Dans la première partie, nous proposions d’envisager le conflit entre la Russie et l’Ukraine, dans la perspective historique élargie d’une guerre de 100 ans opposant, depuis 1917, la Russie et l’occident. Nous suggérions aussi que le conflit idéologique entre propriété privée et collective des moyens de production ne s’était pas éteint, mais transformé en une opposition entre économie libre-échangiste complètement dégagée de toute intervention étatique, et les économies russe ou chinoise, laissant une large part à la planification par l’État.

Les phases de la guerre Revenons au début de notre histoire. Tout le XXe siècle à venir se joue entre avril 1917 et octobre 1917 : le 6 avril 1917, les EU déclarent la guerre à l’Allemagne, à la suite d’un vote positif au congrès. Le 25 octobre 1917, les bolcheviques prennent le pouvoir en Russie. Les EU entrent de plain-pied dans les affaires européennes, tandis que l’Europe est considérablement affaiblie. Ils se trouvent en position d’entreprendre le remplacement des impérialismes européens ébranlés. Leurs rapports avec les puissances européennes deviennent donc ceux des impérialismes concurrents : les actions hostiles, voir les coups bas, se mêlent aux collaborations financières ou industrielles, ainsi qu’aux alliances de circonstance. Au même moment apparait la première puissance industrielle ayant fait le choix de la collectivisation. Le spectre d’un pays communiste, se réclamant du marxisme, cauchemar pour tous les impérialismes historiques, surgit en contre-exemple de la nécessité absolue de la (...) Lire la suite »

Un nuage radioactif se forme après un bombardement russe sur des munitions à uranium appauvri en Ukraine

Sputnik Afrique

À la suite de la destruction en Ukraine de munitions à l’uranium appauvri de fabrication occidentale, un nuage radioactif s’est formé. Celui-ci s’est déjà dirigé vers l’Europe et a suscité une augmentation de la radioactivité en Pologne, a déclaré ce vendredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.

La destruction de munitions à l'uranium appauvri fournies par l'Occident à l’Ukraine a entraîné la formation d'un nuage radioactif. Il s'est déjà dirigé vers l'Europe, a déclaré ce vendredi le secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev lors d'une réunion à Syktyvkar, la capitale de la république des Komis. Une hausse de la radioactivité a déjà été enregistrée en Pologne, selon lui. Une aide douteuse Le responsable a rappelé que les États-Unis avaient fait pression sur ses satellites pour qu'ils fournissent des munitions à l'uranium appauvri à l'Ukraine afin de "l'aider". En outre, les États-Unis "développent et utilisent déjà des armes chimiques et biologiques, y compris sur le sol ukrainien". Joe Biden est arrivé à Hiroshima pour participer au sommet du G7, a-t-il rappelé. Entre-temps, les États-Unis ne se sont jamais excusés devant le Japon pour les bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki en 1945. "Ils n'ont pas l'intention de s'excuser pour leurs actes, car ils laissent (...) Lire la suite »
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Réécrire l’Histoire

Michel RAIMBAUD

Devenus imbattables en matière de falsification, les experts du courant dominant occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts de la Russie soviétique face aux 290 000 morts décomptés par l’armée étasunienne (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…

À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant : « Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. » « Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse... Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14,6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS (...) Lire la suite »
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Une guerre approche, masquée par la propagande. Elle nous concernera. Prenez position.

John PILGER
En 1935, le Congrès des écrivains "américains" a eu lieu à New York, suivi d'un autre deux ans plus tard. Ils ont invité « les centaines de poètes, romanciers, dramaturges, critiques, auteurs de nouvelles et journalistes » pour discuter de « l'effondrement rapide du capitalisme » et de l'annonce d'une autre guerre. Il s'agissait d'événements électriques qui, selon un compte rendu, ont réuni plus de 3 500 personnes et plus d'un millier furent refoulés. Arthur Miller, Myra Page, Lillian Hellman, Dashiell Hammett ont averti que le fascisme montait, souvent déguisé, et qu'il incombait aux écrivains et aux journalistes de s'exprimer. Des télégrammes de soutien de Thomas Mann, John Steinbeck, Ernest Hemingway, C Day Lewis, Upton Sinclair et Albert Einstein ont été lus. La journaliste et romancière Martha Gellhorn a pris la défense des sans-abri et des chômeurs, et « tous ceux qui sont sous l'ombre d'une grande puissance violente ». Martha, devenue depuis une amie proche, m'a confié plus tard devant son (...) Lire la suite »

Un large mouvement contre la guerre peut sauver la vie de Julian Assange

Luk VERVAET

Le 10 avril dernier, à l’occasion du 25ème anniversaire du Good Friday Agreement en Irlande du Nord, le président des EU Joe Biden est arrivé à Belfast pour fêter cet accord du Vendredi saint. Un accord de paix signé le 10 avril 1998 entre la Grande-Bretagne, les Royalistes d’Irlande du Nord et Sinn Fein, le parti républicain irlandais. Trente ans de guerre prenaient fin. Fin d’une guerre contre l’occupation britannique de l’Irlande du Nord, qui a coûté la vie à 3 500 personnes.

De l’Irlande à l’Afrique du Sud : la libération des prisonniers politiques est une affaire politique et non pas juridique La libération des prisonniers politiques irlandais dans les prisons britanniques était une question centrale dans les négociations. L’accord de paix du Vendredi saint stipulait la libération de tous ces prisonniers, appelés « les paramilitaires » ou « les terroristes » par les Britanniques. L’inimaginable devenait réalité : au total 483 prisonniers furent libérés, dont 143 condamnés à une peine de prison à vie. Un an auparavant déjà, en signe de « bonne volonté » de la part des Britanniques, 13 prisonniers de l’IRA, qui se trouvaient dans la section de sécurité maximale (SHU), en isolement total, à la prison de Belmarsh furent transférés vers d’autres prisons, où ils pouvaient bénéficier d’un régime carcéral plus ouvert. En juillet 2000, les derniers 87 prisonniers sortaient de la prison de Maze en Irlande du Nord. La prison de Maze a été fermée la même année. Rappelons-nous cet autre fait (...) Lire la suite »
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Pourquoi la Chine ne fait pas la guerre

Bruno GUIGUE

La politique des États-Unis est faite de provocations calculées qui visent à faire monter les tensions tout en décriant aussitôt les réactions légitimes de la puissance provoquée. La Chine, elle, a besoin d’un monde en paix pour poursuivre son développement et améliorer les conditions d’existence du peuple chinois. Nul doute qu’elle saura résister à la tentation que lui offre l’impérialisme, ce tigre de papier, qui recevra un coup sur le museau le moment venu, comme en Corée, au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, et bientôt en Ukraine.

Les Occidentaux sont tellement habitués à faire la guerre chez les autres qu’ils la font presque sans le savoir en se prévalant toujours de nobles idéaux destinés à préserver leur conscience immaculée. Mais cet auto-aveuglement en cache un autre : la guerre étant chez eux comme une seconde nature, ils peinent aussi à se représenter une grande puissance qui y répugne. En attendant, les faits parlent d’eux-mêmes : les États-Unis et leurs alliés ont multiplié les guerres et les massacres au cours des quatre dernières décennies, tandis que la Chine s’en est soigneusement abstenue. Un cliché médiatique occidental incrimine le pays du milieu pour la soi-disant « brutalité » de son rapport aux autres, mais on se demande sur quels faits s’appuie une telle interprétation. Encore un effort de leur part pour nous enfumer, et ces journalistes à la déontologie irréprochable nous feraient presque oublier que les Somaliens, les Serbes, les Afghans, les Irakiens, les Soudanais, les Libyens et les Syriens n’ont jamais reçu (...) Lire la suite »
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Bolivie : Arce alerte sur les menaces extérieures et appelle à défendre le lithium

Bolivar Infos
Le président Luis Arce a alerté mardi sur les menaces étrangères à cause de l'intérêt de pour les réserves de lithium bolivien, c'est pourquoi il a appelé la population à défendre cette ressource naturelle que la Bolivie industrialisera sous un modèle, a-t-il rappelé, qui garantit la souveraineté sur toute la chaîne de production et de commercialisation de cette ressource naturelle. Depuis Potosi, le département qui concentrent la plus grande quantité des réserves de lithium, il a défendu le droit et la souveraineté bolivienne sur cette ressource naturelle qui intéresse les États-Unis, comme l'a révélé le Commandement Sud. « Il y a des menaces étrangères, et encore plus ici, à Potosi. Le Commandement Sud des États-Unis nous a envoyé un message trois fois, le lithium bolivien les intéresse, notre réserve de lithium les intéresse. Il nous considèrent comme si nous étions leur réserve, alors que le lithium est aux Boliviens, le lithium est à nous, c'est notre ressource naturelle et il faut la défendre. » Uyuni, (...) Lire la suite »

La futilité de la protestation aux États-Unis

Dmitry ORLOV

Récemment, le fil de discussion le plus populaire sur Reddit était « Pourquoi les Américains ne protestent-ils pas comme ils le devraient ?« , avec 27 000 vues et 5 000 commentaires. Les commentateurs ont donné de nombreuses raisons de ne pas protester individuellement, bien qu’ils aient toutes les raisons de le faire. Mais ce qui manque, c’est une appréciation globale du fait que toute protestation en Amérique du Nord et dans la péninsule d’Europe occidentale est désormais futile.

Il y a quelques raisons superficielles à cela. En ce qui concerne la péninsule d’Europe occidentale, la raison la plus évidente est que ce n’est pas le bon endroit pour protester, puisque tout est désormais dirigé depuis Washington et que les dirigeants locaux ne sont plus que des supplétifs, dociles et jetables. Par ailleurs, il est vain de protester à Washington, car les personnalités visibles contre lesquelles on pourrait protester ne sont pas celles qui dirigent : John Kennedy n’était pas trop pressé de s’engager dans une guerre totale au Viêt Nam et il a été abattu ; Bill Clinton n’était pas trop pressé de bombarder la Yougoslavie pour la soumettre et il s’est fait tirer l’oreille par Monica Lewinski. Il en va de même pour les Européens : Dominique Strauss-Kahn, qui avait des idées indépendantes sur l’euro, a été faussement accusé et arrêté pour avoir abusé d’une femme de chambre dans un hôtel ; l’affaire a finalement été classée, mais sa réputation et sa carrière étaient déjà ruinées. Et qui est (...) Lire la suite »
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Ils doivent avoir une bonne raison

Todd HAYEN

Il existe une idée étrange selon laquelle si l’on ne connaît pas quelque chose, c’est qu’il n’existe pas. C’est un peu comme l’image de l’autruche proverbiale qui se met la tête dans le sable. Mais cela va plus loin que le déni. L’ignorance, c’est quand on ne sait pas du tout quelque chose, le déni, c’est quand on le sait, mais qu’on l’ignore.

image_pdfimage_print Ce dont je parle ici, c’est lorsque vous savez quelque chose et que vous ne le niez pas, mais que vous le rationalisez simplement en disant « ils doivent avoir une bonne raison de faire cela » ou « peut-être que nous ne savons pas tout ce qu’il y a à savoir à ce sujet ». Ce qui est souvent suivi par « et je n’ai pas le temps (l’envie, l’attention, l’intérêt, la curiosité, la capacité, l’intelligence, etc.) d’aller plus loin ». Cela m’a toujours dérangé dans une certaine mesure, mais je dois admettre que j’ai moi-même été légèrement coupable de ce genre de raisonnement. Je veux dire, avons-nous vraiment le temps de tout vérifier ? Eh bien, maintenant je pense que nous devons prendre le temps, et bien sûr, tout n’est pas assez important pour nécessiter un contrôle de la vérité. C’est une chose terrible à dire, mais je crains que ce ne soit la vérité. Une partie de cette « crédulité » qui pousse de nombreuses personnes à balayer les choses d’un revers de main en supposant que tout va bien (...) Lire la suite »

OTAN ou non-alignement ?

Le correspondant socialiste
Le 4 avril, la Finlande a rejoint l'OTAN, devenant ainsi son 31e État membre. Ce faisant, l'OTAN a doublé la longueur de sa frontière avec la Russie. La Finlande accueillera désormais des bases militaires étasuniennes et de l'OTAN sur son sol, y compris la capacité de stationner des missiles nucléaires étasuniens à moins de 5 minutes de distance de frappe de Saint-Pétersbourg et à 7 minutes de Moscou. Dans le langage militaire, cela fournira aux États-Unis une « primauté nucléaire », c'est-à-dire une capacité de première frappe nucléaire. L'historien d'investigation Eric Zuesse explique : Les missiles nucléaires américains, "seront à seulement 7 minutes de distance de frappe éclair d'annihiler instantanément le commandement central de la Russie : si vite que pour que la Russie soit en mesure de reconnaître que le missile avait effectivement été lancé, puis de libérer [l'arsenal nucléaire] de la Russie en réponse, serait impossible. Jusqu'à aujourd'hui, aucun pays membre de l'OTAN n'était aussi proche du (...) Lire la suite »
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