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Thème : Angela Davis

Des pronoms et des fourmis (Angela Davis nous "parle")

Professeur Norman G. Finkelstein
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source... 2 juin 2023 J'ai écouté le récent discours d'Angela Davis commémorant le 98e anniversaire de Malcolm X. Il s'agissait essentiellement d'un hymne à la politique du "réveil", ("Woke" - NdT). Si l'on considère les deux dernières décennies, un épidémiologiste pourrait dire que "la pandémie de COVID a été un événement marquant" ; un anthropologue pourrait "souligner l'omniprésence de l'iPhone" ; un socialiste pourrait "narrer la campagne de Bernie Sanders" ; un historien pourrait "décrire la nouvelle guerre froide qui a frôlé la guerre nucléaire en Ukraine". Mais pour le Dr Davis, icône de la Société éveillée, il s'agit d'être "attentif aux pronoms". Ces dernières années, j'ai enseigné à la "City University of New York". Le corps étudiant est composé d'Immigrés de première génération et de Blancs de la classe ouvrière qui passent d'un petit bouleau à l'autre pour payer les factures. Sur les quelque 300 étudiants auxquels j'ai enseigné (...) Lire la suite »

Angela Davis : persévérer grâce à l’utopie

Justine GIRAUDEL

En visite au Pays Basque Sud du 4 au 8 février, Angela Davis n'aura pas pu rendre visite à Arnaldo Otegi. A 72 ans, l'icône n'est pas prête à abdiquer.

La militante révolutionnaire et féministe afro-américaine Angela Davis était l'invitée d'honneur du colloque organisé par le quotidien Gara, où elle a passé en revue ses différents combats. L'icône militante ne baisse pas les bras, et si elle note certaines avancées dans le combat féministe, le refus de sa visite à Arnaldo Otegi illustre la nécessité de poursuivre la lutte pour la libération des prisonniers politiques. Dimanche 7 février, Angela Davis s'est vue refuser le droit de rendre visite au secrétaire de Sortu. Devant la prison de Logroño, elle a informé qu'elle se ferait le relais de ce déplorable déni auprès de l'ensemble des signataires de la déclaration Free Otegi, Free Them All. Elle a rappelé avoir elle-même reçu le soutien des détenus basques lors de son incarcération dans les années 70. Elle était entourée du musicien Fermin Muguruza, qui a annoncé son souhait d'assister à la libération du secrétaire de Sortu, le 1er mars prochain, et d'Amaia Izko, porte-parole du parti. Pour cette dernière, (...) Lire la suite »
Festival international du film engagé à Alger

Belle et rebelle

K. Smail

Une coiffure afro légendaire. Un poing levé. Une cause jusqu’au bout des ongles. Celle d’une panthère noire : Angela Davis.
Shola Lynch en a fait un documentaire, Free Angela and All Political Prisonners qui a été projeté à Alger, à l’occasion du Festival international du film engagé se déroulant du 19 au 26 décembre 2013...

Le film documentaire intitulé Free Angela and All Political Prisonners (Libérez Angela et tous les prisonniers politiques) réalisé par Shola Lynch, a été projeté vendredi après-midi (20 décembre 2013 -NdE) à la salle El Mouggar, à Alger. Et ce, à l’occasion du Festival international du film engagé — dont c’est la 4e édition — se déroulant du 19 au 26 décembre 2013. Free Angela… est en compétition avec 10 autres films. C’est l’œuvre d’une diplômée d’histoire et de journalisme américaine, actrice et productrice. Shola Lynch est déjà l’auteure d’un documentaire portant sur la députée Shirley Chilsom, en 2004. S’intéressant aux grandes figures afro-américaines ayant marqué l’histoire des États-Unis, Shola Lynch relatera immanquablement l’histoire d’Angela Davis. Elle signe le parcours d’une battante et combattante avec Free Angela… en 2012. Angela Davis, cette intellectuelle féministe, militante, professeur de philosophie de l’université d’UCLA (San Francisco, Californie), activiste des Blacks Panthers — branche radicale et (...) Lire la suite »

Sodexo : une "world company" au « service » du monde carcéral

Bernard GENSANE

Télérama du 5 avril 2013 propose un entretien magnifique avec Angela Davis. Dommage qu’il soit illustré par des photos aussi lugubres de la vénérable militante, dont le visage, aujourd’hui, est toujours aussi solaire. Une bonne partie de cet entretien est centrée sur les Noirs aux États-Unis, dont la condition s’est améliorée à la marge mais qui souffrent du démantèlement de l’État providence.

Les États-Unis représentent 5% de la population mondiale, mais 25% de la population carcérale dans le monde. Un adulte sur trente-sept, nous dit Angela Davis, est incarcéré ou sous contrôle judiciaire. Les Noirs, les Latinos sont surreprésentés. Pour Angela Davis, les prisons sont au coeur du système capitaliste : « Pourquoi de plus en plus d'entreprises s'intéressent-elles aux prisons ? Parce que c'est un secteur profitable. Prenez l'entreprise française Sodexo, qui a bâti une multinationale sur trois piliers. L'industrie alimentaire, d'abord : ils fournissent les cantines scolaires, d'entreprises, distribuent des tickets restaurants. L'industrie carcérale ensuite : Sodexo construit et/ou gère des prisons pour " optimiser leur coût de fonctionnement " , au Chili, au Royaume-Uni [par exemple celle de Salford ], en France. L'industrie militaire enfin : Sodexo gère des munitions, des champs de tir pour les armées, en Australie par exemple. » Ajoutons que Sodexo intervient dans les prisons (...) Lire la suite »

Agent Orange Vietnam : bienvenue Angela la rebelle ! par André Bouny.

André BOUNY
Angela Davis rejoint le « Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l'Agent Orange et au procès de New York » (CIS) Septembre 2006. Angela Yvonne Davis est née le 26 janvier 1944 au « Deep South », dans les bas-fonds de Birmingham, quartier surnommé « Dynamite Hill », état de l'Alababa. C'est l'époque des grands troubles et du racisme exacerbé dans une société ségrégationniste. Ses parents sont communistes activistes. La petite Angela, élevée dans la contestation et la résistance, reçoit les influences de ses futures convictions politiques et conceptions philosophiques. A 12 ans, elle participe au boycott d'une compagnie de bus pratiquant la ségrégation. En 1958, elle obtient une bourse pour étudier à l' « Elisabeth Irwin High School » de New York où existe un programme d'aide aux élèves noirs du Sud pour continuer leur scolarité. Ce lycée privé est surnommé « Little Red Scholl House » à cause de sa sensibilité aux mouvements sociaux et politiques de gauche. Angela y rencontre les (...) Lire la suite »