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Thème : Ariel Sharon

L’héritage de Sharon, c’est une longue liste de massacres et l’apartheid (Middle East Monitor)

Sabrien AMROV

L’ombre de l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, mort à l’âge de 85 ans, a toujours eu une place particulière dans ma vie. Il était en partie le déclencheur de mon intérêt pour le conflit israélo-palestinien.

Je me souviens être assis dans la salle de séjour à Montréal, une journée d’automne en septembre, regardant les nouvelles en famille tandis que le reportage faisait un zoom sur un homme âgé habillé en noir et portant des lunettes de soleil. Marchant dans la cour de la mosquée Al-Aqsa, il était entouré d’un large groupe d’hommes en armes. « Que fait-il ? » ai-je demandé à mon père. « Qui est-ce ? » « C’est Sharon, » répondit-il. « Apparemment, il veut faire une promenade sur le Mont du Temple. » Ces derniers mots dits à contrecœur... « Mais pourquoi tous ces soldats ? » demandai-je, à travers les yeux étonnés de mes 11 ans. « Parce que c’est Sharon, et il veut la guerre, » répondit mon père d’un ton qui laissait entendre que les questions devaient s’arrêter là. J’ai découvert plus tard que les informations disponibles ont plus tard confirmé que le 11e Premier ministre d’Israël était, en fait, accompagné de plus de 1000 soldats et policiers paramilitaires israéliens pour une promenade sur ce que les juifs appelle le (...) Lire la suite »

Le Président et l’Assassin

Pilhaouer

On tua Yitzhak Rabin qui s’égarait en recherchant une paix en Galilée mais on voulut maintenir en vie à grands frais le bourreau de Sabra et Chatila, et d’autres lieux encore comme Jénine.

Jénine ou une population prisonnière fut bombardée par deux cents chars, des avions, assiégée pendant 13 jours, eau, électricité coupée, services d’urgence interdits. Le poète Mahmoud Darwish a écrit : « Si tu avais contemplé le visage de la victime et réfléchi, tu te serais souvenu de ta mère dans la chambre a gaz. Tu te serais libéré de la raison du fusil . Et tu aurais changé d’avis : ce n’est pas ainsi qu’on retrouve une identité. » Le Président de la République vient de rendre un hommage au crime. Cet homme chante régulièrement et machinalement un hymne national dont certaines strophes paraissent désuètes : L’étendard sanglant est levé, Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes ! Paix en Galilée ! [1] [2] [3] Sharon fit bien égorger des femmes et des enfants . La résolution 521 du Conseil de Sécurité des nations Unies a condamné ce crime qualifié de GENOCIDE. Mais nul n’a jamais été jugé. Le Président a dit : « (...) Lire la suite »