Le 23 Aout à Kiev, le sénateur Lyndsay Graham, retenons bien son nom pour la postérité, déclare , que "les États-Unis avaient dépensé moins de 3 % de leur budget militaire annuel pour aider l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie". Puis il s'écrie "c'est le meilleur investissement jamais réalisé pour la sécurité américaine, l'Ukraine est un partenaire fantastique". Et le premier Octobre, dans un interview à CBS news, il parlera de 5% du budget militaire des États Unis consacré à la guerre en Ukraine et que tout cela s'est fait "sans perdre un seul soldat (américain)".
Dans le cadre du nouveau caractère des relations russo-occidentales qui s’est instauré depuis le début de l’année 2022, la suspension par la Fédération de Russie de sa participation dans le traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III n’a été qu’une suite logique et parfaitement prévisible : face à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l’occident collectif vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de son armement stratégique.
Les armes israéliennes alimentent les atrocités au Soudan du Sud, selon un rapport des Nations Unies qui jette une lumière nouvelle sur le commerce d’armes secret des Israéliens en Afrique.
J'ai signalé à Bernard Gensane qui écrivait récemment : « Une publicité très choquante passe régulièrement sur nos antennes télévisées.... Des personnes âgées répondent toutes la même chose à une question qui n’est pas posée dans le champ : "C’est pas ma faute". Nerveux, le montage fait croire que ces personnes sont interrogées au débotté, comme si elles étaient surprises dans la vraie vie. Ce qui crée un puissant effet de réel alors que nous avons affaire à des acteurs professionnels, etc. » - Avez-vous vu celle de « sengager.fr »« qui est passée ce soir sur je ne sais plus quelle chaîne ?
Tandis que la stratégie USA/OTAN, avec la crise ukrainienne, provoque un affrontement Ouest-Est qui ramène l’Europe à une situation, par certains aspects, analogue à celle de la guerre froide, les données publiées hier par le Sipri confirment que la dépense militaire mondiale (calculée net d’inflation pour la comparaison dans le temps) est revenue aux niveaux de la guerre froide : après avoir chuté entre 1991 et 1998, elle est remontée à un niveau supérieur à celui de la dernière période de l’affrontement Ouest-Est.
« La situation en Ukraine nous rappelle que notre liberté n’est pas gratuite et nous devons être prêts à payer » : c’est ce qu’a rappelé le président Obama, à Rome comme à Bruxelles, en se disant préoccupé que certains pays OTAN veuillent diminuer leur propre dépense militaire.