C’est avec brio qu’il maniait la syntaxe, se jouait des figures de styles et jonglait avec les mots, à l’image de ces artistes qu’il adulait et qui, eux, tripotaient le ballon rond.
Il avouait avec humour et sincérité :« Comme tous les Uruguayens, j’ai voulu être footballeur. Je jouais très bien, j’étais une vraie merveille, mais seulement la nuit, quand je dormais : pendant la journée, j’étais la pire jambe de bois qu’on ait vu sur les terrains de mon pays. ». (1)
« Elle est à l'horizon .. »
Le monde a perdu un de ses grands écrivains hier. L’auteur uruguayen Eduardo Galeano est mort à 74 ans à Montevideo. Il a laissé une œuvre magique derrière lui, et son influence s’étend sur tout son continent.