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Thème : Ethiopie

Les Oromos d’Éthiopie ; le nouveau cheval de bataille de l’impérialisme arabo-occidental dans la corne d’Afrique.

Moussa ALI

Pour comprendre les déroulements géopolitiques de la corne d'Afrique, il faut bien cerner le rôle des EAU, délégué de l'impérialisme occidentale dans cette région. Pour changer l'ordre géopolitique de la corne d'Afrique, il fallait changer la redistribution des pouvoirs en Éthiopie. Pays autrefois pivot de l'OTAN dans cette région mais aussi pays moteur dans cette région de l'Afrique de l'Est. Ainsi pour réussir leur coup de changement majeur pour derrière mettre la main sur les immenses potentialités éthiopiennes la logique dictait qu'il fallait s'appuyer sur la communauté la plus peuplée c'est à dire oromo pour renverser le pouvoir tigreen afin ensuite entreprendre les vagues de changements ainsi voulu par l'axe occidentalo-arabe dans la corne d'Afrique.

Péripétie d'une contre-volonté africaine d'intégration économique et la fabrique d'une contestation populaire. L'OTAN, de plus en plus dans la déroute économiques et la stagnation, démunis de toutes nouvelles sources de croissance économique est convaincus que son salut hégémonique reste la conquête des marchés et des ressources naturelles afin d'entretenir une domination mondiale qui paraît aujourd'hui aussi illusoire que psychologique. Pour comprendre les déroulements géopolitiques de la corne d'Afrique, il faut bien cerner le rôle des EAU, délégué de l'impérialisme occidentale dans cette région. Pour changer l'ordre géopolitique de la corne d'Afrique, il fallait changer la redistribution des pouvoirs en Éthiopie. Pays autrefois pivot de l'OTAN dans cette région mais aussi pays moteur dans cette région de l'Afrique de l'Est. Ainsi pour réussir leur coup de changement majeur pour derrière mettre la main sur les immenses potentialités éthiopiennes la logique dictait qu'il fallait s'appuyer sur la (...) Lire la suite »

« Notre Méditerranée est devenue en dix ans la porte de l’enfer »

Léonard VINCENT

Au moins 3300 migrants d’Afrique ont trouvé la mort en Méditerranée en 2014. Plus d’un millier ont péri dans les naufrages des 12 et 19 avril 2015.

« Entre les rues d’Afrique, le chaos arabe et les institutions européennes, se produit l’une des tragédies les plus épouvantables de notre temps », décrit le journaliste et écrivain Léonard Vincent, spécialiste de l’Afrique et de l’Érythrée. Et « les conditions politiques ne sont pas réunies pour que les portes de l’enfer se referment ». Car les mesures annoncées par l’Union européenne, comme la surveillance renforcées de la mer, semblent dérisoires, et bien éloignées des racines profondes de la situation. Une fois de plus, il faut revenir sur les rives de la mer des Morts. Notre Méditerranée est devenue en dix ans la porte de l’enfer pour les fugitifs d’Afrique – Érythréens, Éthiopiens, Somaliens et Soudanais qui fuient la passion des armes et du pouvoir de leurs aînés, mais aussi désormais les Syriens qui ont échappé par d’étranges routes à la furie du Moyen-Orient. Cette fois, face à l’ampleur de l’hécatombe – mille morts ! –, tâchons d’y revenir avec les idées claires et ne taisons rien. Je veux essayer de (...) Lire la suite »

La majorité musulmane éthiopienne s’enflamme (Countercurrents)

Thomas C. MOUNTAIN
Pour la première fois dans l'histoire moderne, les leaders de la communauté musulmane qui est majoritaire dans le pays, se mêlent de politique et appellent au renversement du régime de Meles Zenawi à la solde des Etats-Unis. Les leaders musulmans éthiopiens n'ont jamais auparavant appelé au soulèvement contre la tyrannie, même pas à la sombre époque du régime de la Terreur Rouge de Mengistu, protégé par l'Union Soviétique, des années 1970 et 1980. Aujourd'hui des centaines de milliers de membres de la communauté musulmane éthiopienne répondent à l'appel de leurs leaders et manifestent dans les rues des villes éthiopiennes, notamment dans la capitale, Addis Abeba pour demander le départ de Meles Zenawi, l'agent de police des Etats-Unis en Afrique de l'est. On décrit habituellement l'Ethiopie comme un pays chrétien mais en réalité la majorité des Ethiopiens sont musulmans. Il y a d'abord le peuple Oromo qui représente au moins la moitié de la population éthiopienne sinon plus, soit 40 millions ou davantage, (...) Lire la suite »