Ce « manuel du coup d’État par les Étasuniens », récemment mis en ligne par WikiLeaks, rappelle que la soi-disant « indépendance » d’institutions financières comme la Banque mondiale et le FMI est une illusion et qu’elles font partie des nombreuses « armes financières » régulièrement utilisées par le gouvernement américain pour plier les pays à sa volonté.
Depuis juillet 2018, le Fonds monétaires international (FMI) a versé à l’Argentine plus de 20 milliards de dollars sur un total de 56,3 milliards de dollars de prêts. Le gouvernement argentin est aujourd’hui le principal bénéficiaire des fonds du Compte des ressources générales (CRG) du FMI. L’objet du présent rapport est d’examiner dans quelle mesure les politiques convenues par le FMI et le gouvernement argentin dans l’Accord de confirmation (AC) de juin dernier sont censées provoquer une reprise économique, et si elles ont des chances de réussir.
De nouveau, l’Argentine s’adresse au FMI et se soumet à ses conditions. Cela signifie, une fois de plus, l’approfondissement des politiques néolibérales du gouvernement au détriment de la population.
Après plus d’une décennie de « distanciation » officielle entre l’Argentine et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement de Mauricio Macri vient de frapper à nouveau aux portes du gendarme financier de la planète. Le crédit de 50 milliards de dollars accordé par l’organisation au cours de la première semaine de juin constitue un record international et aura un impact direct sur la situation économique et sociale de ce pays d’Amérique du Sud. C’est ce que souligne l’historien et économiste belge Eric Toussaint, spécialiste reconnu dans ce domaine et porte-parole du Comité pour l’Abolition des Dettes Illégitimes (CADTM), basé à Bruxelles. Entretien.
Le 4 juin dernier, le FMI a publié sa lettre [1] de fin de mission et énonce ses recommandations pour la France. On pourrait croire à une déclaration de politique générale tant cette lettre semble faite de copiés-collés du programme des instances ministérielles et des annonces de l’Élysée.
Hypocrisie du FMI et autres institutions pour combattre l’évasion fiscale