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Thème : France Télécom

Lombart, le PDG de France Télécom qui ne soignait pas les "épidémies" de suicides, est innocent.

Jacques-Marie BOURGET

Comme Jacques Verges, qui refusait que l'on juge Massu et Bigeard sans, avant eux, condamner Mollet et Mitterrand, le soldat Lombart, ex-garde chiourme à France Télécom rendu responsables des multiples suicides de ses employés, est innocent. Ou presque.

Enfin la vérité sur les suicides de France Télcom Le 21 décembre dernier Didier Lombard, PDG de France Télécom, a décidé de faire appel de la condamnation qui le frappe, après les suicides en série observés dans son entreprise. Au nom de la défense des Droits de l’Homme – noyau français et sacré – nous pensons que Lombard est innocent. Et qu’il doit être défendu tout autrement. Nous glissons donc quelques conseils à son conseil, vedette des prétoires, afin qu’il obtienne sans peine la relaxe que son client mérite.... Lettre ouverte à Maître Jean Veil Petits conseils à un grand maître Maître, Ne sachant rien du droit, ni d’ailleurs du tordu, nous sommes présomptueux en nous adressant à vous, ténor qui vocalise au barreau,. Nous savons aussi le poids que, vous et votre famille, jouent dans la République, tout du moins dans la fraîche écume de son histoire. Et l’honneur premier de Simone Veil reste d’avoir, en son temps alors qu’elle était magistrate, épargné un surplus de souffrance à certains prisonniers (...) Lire la suite »
Procès d’un ex-patron aux mains blanches

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide (nouvelle publication).

Maxime VIVAS

Suicides à France Télécom : « Je n’y peux rien », déclare l’ex-PDG Didier Lombard, enfin (7 mai 2019) devant un tribunal.
En septembre 2009, il avait parlé de « mode du suicide » à France Télécom.
Il est poursuivi (dix ans après !) pour « harcèlement moral ». 167 personnes se sont constituées partie civile. Parmi elles, des familles de télécommunicants ayant mis fin à leurs jours.

En octobre 2009, j’avais écrit sur Le Grand Soir un article sur cette affaire. Je connaissais bien le sujet, j’avais été ergonome à France Télécom et j’avais vu monter les drames.
Je remets ici l’article. Il explique ce que Didier Lombard, ex-patron de France télécom ne voudra pas dire.
Quand la décision de mise en examen de Didier Lombard a été prise (en juillet 2012) LGS a republié l’article.
Voici enfin l’ouverture du procès et c’est une troisième occasion de raconter comment et pourquoi tant de salariés, mes collègues, ont connu un désespoir qui les a conduits à se suicider.
Maxime Vivas

Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. A l’époque, tous les délocalisés (souvent des couples) étaient volontaires en raison d’avantages palpables : primes de mobilité, autre qualité de vie, de transport, de logement. Cette direction nationale comptait environ 800 personnes à Blagnac et 6000 dans ses directions « régionales » dont les sièges étaient à Lyon, Metz, Nantes, Paris, Toulouse. A Paris, la DG (direction générale), sous l’impulsion d’un DRH éclairé et de quelques collaborateurs convaincus, avait mis en place un service national comptant une centaine d’ergonomes ou assimilés pour 150 000 agents. * * * A quoi sert un ergonome ? En résumé, c’est un analyste du travail dont la tâche est de créer des situations où les opérateurs sont placés dans de meilleures conditions de confort, de (...) Lire la suite »

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.

Maxime VIVAS

Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité.

Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j'étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. A l'époque, tous les délocalisés (souvent des couples) étaient volontaires en raison d'avantages palpables : primes de mobilité, autre qualité de vie, de transport, de logement. Cette direction nationale comptait environ 800 personnes à Blagnac et 6000 dans ses directions « régionales » dont les sièges étaient à Lyon, Metz, Nantes, Paris, Toulouse. A Paris, la DG (direction générale), sous l'impulsion d'un DRH éclairé et de quelques collaborateurs convaincus, avait mis en place un service national comptant une centaine d'ergonomes ou assimilés pour 150 000 agents. * * * A quoi sert un ergonome ? En résumé, c'est un analyste du travail dont la tâche est de créer des situations où les opérateurs sont placés dans de meilleures conditions de (...) Lire la suite »
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