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Thème : François MITTERRAND

L’auteur conte les péripéties et nous livre la fin de l’histoire

La vérité sur le scandale d’Etat : le sabotage du "Rainbow Warrior", navire de Greenpeace.

Jacques-Marie BOURGET

Dans la nuit du 8 aout 1985, François Mitterrand, président de la République, écrit en urgence à son premier ministre Laurent Fabius. Et lui demande des « explications » sur le sabotage du navire de Greenpeace. En effet, dans l’hebdomadaire « VSD » encore à l’imprimerie, le journaliste Jacques-Marie Bourget révèle que l’opération a été conduite par les services français.

Et que « Sophie Turenge », prisonnière de la police néo-zélandaise est en réalité capitaine à la DGSE. C’est le début d’une affaire d’Etat, où l’on voit Mitterrand qui a donné le feu vert de cette opération, tenter de se défausser sur Fabius. Alors qu’il n’a même pas été informé du projet de sabotage. Aujourd’hui, l’auteur de ce scoop qui a ébranlé une République gouvernée par « Dieu », nous livre la fin de l’histoire : pourquoi les militaires ont-ils exigé du Président que le navire des écolos soit passé par le fond ? Ce n’était pas pour protéger les secrets atomiques tricolores. Mais tout autre chose. Il y a eu 35 ans le 10 juillet dernier éclatait à la fois une bombe à Auckland, en Nouvelle Zélande, et un énorme scandale d’Etat à Paris : le Rainbow Warrior, navire « amiral » de l’association écologiste Greenpeace coulait dans le port de la ville, saboté (on finira par l’apprendre un peu plus tard), par la DGSE, le service secret français. Deux mines collées à la coque ont été (…) Lire la suite »
Sur une autre photo qui n’a jamais été publiée...

Mitterrand et les mensonges d’outre tombe.

Jacques-Marie BOURGET

Certes, nous tombe dessus une rafale de documentaires télévisés, et autant de livres bien polis qui n’insultent pas le disparu... Mais qui, le 8 janvier prochain, pensera à verser des larmes sincères vingt ans après la mort de François Mitterrand ?

Si la « Tontonmania » est morte avec son objet -et les marchands de souvenirs de Jarnac font faillite- le chemin pour en apprendre plus sur le passé vrai de l’ancien président reste un roncier. Modestement, qu’il me soit pourtant permis de faire avancer cette histoire de quelques centimètres. D’une tragédie l’autre, puisque c’est le sort du journaliste qui vagabonde entre les drames, en 1990, je me suis trouvé un jour à Carpentras face à un cimetière juif ravagé, à un corps profané. C’est à l’occasion de ce reportage que je rencontre un homme discret, Jean Renaud, patron du bureau local du « Dauphiné Libéré ». Et Jean Renaud me raconte un peu de sa vie. Il est le fils du propriétaire de la maison où François Mitterrand a vécu pendant près de deux années à Vichy, de janvier 1942 à novembre 1943. Jean Renaud possède un trésor qu’il me met alors sous les yeux, une photo qui comble un trou de l’histoire. Celle où l’on voit François Mitterrand serrer la main d’un Pétain qui vient de (…) Lire la suite »
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