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Thème : Gabriel BORIC

Chili : Pourquoi Gabriel Boric attaque le Nicaragua

Ramon PEDREGAL CASANOVA

La décision souveraine du Nicaragua de quitter l’OEA officiellement est une réponse digne aux constantes tentatives d’ingérence de cette organisation. Pourquoi le haut-parleur de Biden et celui de Boric ? Pourquoi la sonnette de Boric est celle de Biden ?

S’en prendre au Nicaragua, au Venezuela et à Cuba n'est pas une manie, c'est un mandat. La social-démocratie a toujours agi avec le grand capital. Les tyrans successifs de la dernière époque en Amérique latine au service des États-Unis ont échoué : Duque, en Colombie, putschiste bien connu, paramilitaire accusé de traiter avec le trafic de drogue, s'est employé à la même tâche que Lenin Moreno, le traître envers les avancées populaire en Équateur. Ce sont deux exemples de la façon dont l'empire utilise des pions pour sa domination. Et des pantins dont le fils arrivent jusqu'à la Maison-Blanche continuent d'apparaître. Rien ne change d'une faction à l'autre de la bourgeoisie impériale, l’une et l'autre fois fomentent et soutiennent leur disciple grâce aux jeux tactiques et stratégiques qu'ils considèrent comme le plus utile à chaque moment avant de faire les coups d'Etat les plus criminels, après les coup d'Etat parlementaires, après l'installation de réformistes apparents qui les poussent dans le courant de (...) Lire la suite »

CHILI : les raisons d’un succès

Pierre CAPPANERA
Gabriel Boric, le candidat de la coalition antilibérale, l’emporte triomphalement avec 55,87 % des voix au second tour de la présidentielle. L’ampleur de la victoire est une surprise, surtout après le premier tour qui avait vu le candidat d’extrême-droite, Kast, arrivé en tête avec 28% des voix contre Gabriel Boric second avec 26 %. Troisième rejet du pinochetisme Mais la victoire elle-même n’est pas totalement une surprise. Il faut la replacer dans le contexte de l’explosion sociale d’octobre 2019 qui a « réveillé » le Chili. Depuis il ne s’est pas rendormi et il l’a manifesté déjà par deux fois dans les urnes. D’abord en octobre 2020, quand, avec une majorité de 80 %, les chiliens ont réclamé une Constitution démocratiquement élaboré. Ensuite en mai 2021, quand ils ont envoyé une majorité progressiste à la Convention Constituante. En même temps avaient eu lieu les élections municipales qui avaient vu la gauche gagner de nombreuses villes dont la symbolique capitale Santiago par une jeune femme communiste. (...) Lire la suite »
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