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Thème : Giscard d’Estaing

Le capitalisme recouvre sa normalité originelle

Ahmed HALFAOUI

En 2002 dans un discours, Georges W. Bush, le fils, apprend au monde que « les grandes luttes du XXe siècle entre la liberté et le totalitarisme se sont terminées par une victoire décisive des forces de la liberté et par la définition d’un modèle unique et durable pour assurer les succès nationaux : la liberté, la démocratie et la libre entreprise ».

Il prédit également que la « paix » sera propagée « en encourageant la formation de sociétés libres et ouvertes sur tous les continents » Pour ça, on aurait dû deviner ce qu'il voulait dire depuis la tragédie yougoslave, y compris à quelle « paix » il faisait allusion. Son père, en 1991, avait préparé la chose. Il avait annoncé que « les États-Unis [étaient]appelés à conduire le monde hors des ténèbres et du chaos vers la promesse de jours meilleurs ». Ce n'était pas encore évident pour tous les entendements, sauf pour les milliards d'êtres humains périphériques qui ont goûté à la chose, juste après la « chute du mur de Berlin » et l'intrusion triomphale du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, accompagnés d'une flopée d'« experts », venus opérer les « ajustements structurels » des économies « socialistes » ou « dirigées ». Dans son discours, Bush junior avait également déclaré qu'au « XXIe siècle, seuls les pays résolus à protéger les droits de l'homme fondamentaux et à garantir la liberté (...) Lire la suite »