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Thème : John Bolton

Bolton appelle Al-Qaida à monter de nouvelles attaques chimiques en Syrie (In Gaza)

Eva BARTLETT
Comme il fallait s’y attendre, l'administration étasunienne menace une nouvelle fois de bombarder la Syrie en cas d’'attaque à l'arme chimique". Cela n’a rien d’étonnant, car le même scénario d'attaque chimique est régulièrement repris, avec les mêmes larmes de crocodile, les mêmes préoccupations mensongères et la même indignation hypocrite, par les porte-paroles américains, depuis que l'ancien président américain Obama a tracé sa ligne rouge en Syrie, en 2012. John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, vient à son tour, de ressortir le script de la fausse attaque chimique, en déclarant, le 22 août : '....si le régime syrien utilise des armes chimiques, nous réagirons avec toute la fermeté requise et ils devraient vraiment y réfléchir à deux fois.' Mal couverts par les lambeaux du voile de supériorité morale sous lequel se dissimule la propagande de guerre américaine, les propos de Bolton sonnaient clairement comme un ordre officiel à Al-Qaïda et aux co-extrémistes de mettre en (...) Lire la suite »

John Bolton a déjà saboté un accord avec la Corée du Nord - Il meurt d’envie de remettre ça.

Moon of Alabama
Le Washington Post a publié aujourd'hui un article à moitié vrai sur le poste de frontière d'al-Tanf occupé par les États-Unis entre la Syrie et l'Irak. En minimisant la possibilité d'une opération militaire autour d'al-Tanf, il nous livre cette étrange pépite : Ces derniers temps, Mattis s'est surtout concentré sur la préparation d’un éventuel conflit avec la Corée du Nord. Pourquoi le ministre de la Défense Mattis se prépare-t-il au conflit avec la Corée du Nord ? Pourquoi est-ce son 'objectif principal' ? La rencontre de Donald Trump avec Kim Jong-un le 12 juin à Singapour n’est-elle pas signe de paix et d'amour ? Non ? Pourquoi cela ne me surprend-il pas ? J'ai toujours soupçonné que tout le cinéma entre Trump et Kim Jong-un est une mise en scène dont tous les protagonistes savent qu’elle va échouer. La Corée du Nord propose une dénucléarisation progressive en échange d'un traité de paix et d'un retrait (partiel ?) des États-Unis de la Corée du Sud. Il est peu probable que les États-Unis l'acceptent. (...) Lire la suite »

Compte à rebours de la guerre contre l’Iran

Moon of Alabama
John Bolton est un homme sans foi ni loi : Au début de 2002, un an avant l'invasion de l'Irak, l'administration Bush a exercé une pression intense sur [José] Bustani pour qu’il démissionne de son poste de directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. ... Bolton - alors sous-secrétaire d'État au contrôle des armes et aux affaires de sécurité internationale - est allé en personne au siège de l'OIAC à La Haye pour mettre en garde le chef de l'organisation. Et, selon Bustani, Bolton n'a pas mâché ses mots. Il a dit : 'Cheney veut que vous partiez', en faisant référence au vice-président des États-Unis de l'époque. 'Nous ne pouvons pas accepter votre style de gestion.' Bolton a ajouté, toujours selon Bustani, : 'Vous avez 24 heures pour quitter l'organisation, et si vous ne vous conformez pas à la décision de Washington, nous avons des moyens de vous le faire payer.' Puis après un silence : 'Nous savons où vivent vos enfants. Vous avez deux fils à New York.' José Bustani (...) Lire la suite »

Trump et son administration sous la coupe des néoconservateurs bellicistes

Kharroubi HABIB
Après avoir limogé le modéré Rex Tillerson qu'il a remplacé à la tête du département d'Etat par le « faucon » assumé qu'est l'ex-directeur de la CIA Mike Pompeo, Donald Trump a confié le poste clef de conseiller à la sécurité nationale à un autre va-t-en-guerre reconnu qu'est John Bolton dont l'opinion internationale a eu à vérifier les positions bellicistes du temps où il a fait partie de l'équipe néoconservatrice dont s'était entouré l'ex-président américain de sinistre mémoire George W. Bush. Ce nouveau changement opéré par Trump confirme le retour en force au sommet de l'administration américaine du courant néoconservateur qui a doté les Etats-Unis d'une politique étrangère privilégiant au nom de la sécurité nationale et des intérêts de l'Amérique le recours aux « guerres préventives ». Donald Trump a choisi de confier les postes clefs de son administration aux tenants de ce courant belliciste en toute connaissance de cause et a ainsi donné à comprendre qu'il a décidé d'imprimer une ligne dure à la diplomatie (...) Lire la suite »
La nomination de John Bolton au poste de conseiller en matière de sécurité nationale nous met sur le chemin de la guerre.

John Bolton à la Sécurité Nationale : maintenant vous pouvez paniquer (Slate)

Fred Kaplan
Il est temps d'appuyer sur le bouton « panique ». La nomination de John Bolton au poste de conseiller à la sécurité nationale - un poste qui n'exige aucune confirmation par le Sénat - met les États-Unis sur le chemin de la guerre. Et il est raisonnable de dire que c'est bien ce que recherche le président Trump. Après tout, Trump a donné le poste à Bolton après plusieurs conversations entre eux (malgré les ordres du chef de cabinet de la Maison-Blanche, John Kelly, interdisant à Bolton l'accès au bâtiment). Et il y avait cette remarque que Trump a faite après avoir viré Rex Tillerson et nommé le plus faucon Mike Pompeo à sa place : "Nous sommes très près d'obtenir le Cabinet, et d'autres choses, que je veux". Bolton a appelé à plusieurs reprises à lancer une première frappe sur la Corée du Nord, à saborder l'accord sur les armes nucléaires avec l'Iran, puis à bombarder ce pays également. Il dit et écrit ces choses non pas dans le cadre d'une "théorie du fou" intelligente pour amener Kim Jong-un et les (...) Lire la suite »