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Thème : Malala Yousafzai

Malala : plus jeune prix Nobel de la paix, martyr ou marionnette médiatique ?

Chien Guevara

A seulement 17 ans, la Pakistanaise Malala Yousafzaï a été couronnée vendredi 10 octobre 2014 du prix Nobel de la Paix. Cette militante pour le droit à l’éducation se voit propulsée symbole mondial de la lutte contre l’extrémisme après avoir survécu par miracle à une attaque des talibans.

Cette actualité m'oblige à republier, le débat/questionnement que j'avais diffusé il y a un an jour pour jour, alors que Malala venait de décrocher le prix Sakharov, et qu'elle était déjà fortement pressentie, pour le Nobel ... Malala, talibans et prix nobel 10 / 10 / 2013 : La jeune Malala obtient le prestigieux prix Sakharov Par Chloé Woitier Militante depuis son plus jeune âge, cette Pakistanaise de 16 ans est devenue mondialement célèbre lorsque les talibans l'ont pris pour cible alors qu'elle rentrait de l'école. Elle pourrait devenir vendredi prix Nobel de la paix. Le prochain prix Nobel de la paix pourrait bien revenir à une jeune adolescente. Malala Yousafzai, une Pakistanaise de 16 ans, est favorite pour remporter la prestigieuse récompense vendredi à Oslo. Jeudi, elle a déjà obtenu le Prix Sakharov du Parlement européen, qui récompense chaque année un défenseur des droits de l'Homme et de la démocratie. Son combat pour l'éducation des filles et la lutte contre l'obscurantisme religieux a (...) Lire la suite »
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La paix et son prix

Ahmed HALFAOUI
Pour ce qui est de la paix, en elle-même, nous savons qui en détient la clé, loin des contorsions d’Oslo. Il fallait bien que le spectacle médiatique ait son sujet. Le prix Nobel de la paix a finalement été attribué à deux élus de l’institution. La plus remarquable, ce sera une activiste des « droits de l’enfant », des filles en particulier, une toute jeunette pakistanaise, qui a connu une carrière fulgurante, après avoir été sortie de l’anonymat, par les médias et puis par les Nations-Unies. Il faut dire qu’elle n’était pas n’importe qui. Elle se distingue par son opposition aux Talibans, qui a failli lui coûter la vie. En ces temps où l’Islam est sous les feux des projecteurs, surtout avec son nouveau spectre, le Daech, honorer une musulmane contribue au décor, entretient le délire islamophobique et s’adapte au mythe de la « lutte anti-terroriste ». Le rapport avec la paix, elle-même, peut être établi pour peu que l’on ne s’en tienne pas au statut stricto-sensu de la lauréate et que l’on prenne en compte la (...) Lire la suite »