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La paix et son prix

Pour ce qui est de la paix, en elle-même, nous savons qui en détient la clé, loin des contorsions d’Oslo. Il fallait bien que le spectacle médiatique ait son sujet. Le prix Nobel de la paix a finalement été attribué à deux élus de l’institution. La plus remarquable, ce sera une activiste des « droits de l’enfant », des filles en particulier, une toute jeunette pakistanaise, qui a connu une carrière fulgurante, après avoir été sortie de l’anonymat, par les médias et puis par les Nations-Unies.

Il faut dire qu’elle n’était pas n’importe qui. Elle se distingue par son opposition aux Talibans, qui a failli lui coûter la vie. En ces temps où l’Islam est sous les feux des projecteurs, surtout avec son nouveau spectre, le Daech, honorer une musulmane contribue au décor, entretient le délire islamophobique et s’adapte au mythe de la « lutte anti-terroriste ». Le rapport avec la paix, elle-même, peut être établi pour peu que l’on ne s’en tienne pas au statut stricto-sensu de la lauréate et que l’on prenne en compte la symbolique.

Négation des Talibans, Malala Yousafzai, à peine 17 ans, peut aisément représenter, au moins, la non violence et au-delà, pourquoi pas, l’espoir d’un monde rasséréné.

Mais sait-elle quels sont les ennemis du droit des enfants, en dehors des Talibans ? Aurait-elle eu le prix si elle le savait et si elle les avait dénoncés ? Aurait-elle été invitée à la tribune de l’ONU, si elle devait y dire le sort fait aux millions de ses petits compatriotes par la machine mondialisée du profit ? Assurément, elle n’aurait pas dépassé le simple signalement d’un fait divers. Mais le monde étant ce qu’il est, les nobélisateurs ont tout le loisir de ne s’en tenir qu’à leur propre grille. Les enfants forçats de la production « délocalisée » du marché occidental pourront espérer un « cahier et un crayon », si les horaires et les cadences des ateliers qui les emploient le leur permettent, un jour. Un jour où les guerres d’agression cesseront, quand le profit cessera de régenter la planète, d’imposer ses règles, dont les conditions d’esclavage des enfants.

Ceci étant, on dit que les épaules de Malala sont trop frêles pour porter le Nobel de la paix. Comparée à Barak Obama, qui mène une guerre contre l’humanité, il va sans dire que l’argument peut convaincre. Mais laissons venir. Parmi les autres candidats proposés il y a des « opposants russes » à Vladimir Poutine et la Novaya Gazeta, « très critique vis-à-vis du Kremlin ». La proposition repose sur le fait que le président de la Russie a « musclé » sa politique étrangère (sic !). En miroir, il n’y a aucun candidat anti-guerre du camp atlantiste qui est présenté, alors que le « muscle » est plutôt visible de ce côté, du côté de Washington, partout où un carnage est en cours ou en préparation. Il n’y a pas non plus de « militant » pacifiste antisioniste ou bien une fillette de Ghaza qui dessine et chante la paix. Deux types de symboliques qui ne manquent pas. La cosmétique en vigueur exclut d’aller à l’essentiel, interdit de désigner la victime et le bourreau, l’ennemi de la paix.

Vendredi 10 octobre 2014

»» http://www.palestine-solidarite.org/analyses.ahmed_halfaoui.101014.htm
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