RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Pétrole : l’insolence néolibérale

En coordination avec les institutions financières internationales et les pressions occidentales, elle n’a ménagé aucun effort pour pousser au bout la logique de la libéralisation. Devant la timidité, voire le refus, des capitalistes nationaux et étrangers, surtout étrangers, d’occuper le terrain, pour autant qu’ils pourraient impulser une dynamique de développement économique et social, le pouvoir, coincé entre sa volonté de libéraliser et le front social, s’est retrouvé isolé et sujet à de féroces attaques, sous divers prétextes.

Accusé de ne pas procéder à des « réformes courageuses », il devait « partir » et laisser la place à ceux qui sauraient les mettre en œuvre, les « forces du changement ». Des forces représentées par une nébuleuse de partis et de personnalités, victimes des recompositions du sommet de l’Etat. C’est que l’appétit a grandi. Les fortunes amassées ne pouvaient plus se contenter de grenouiller sans contrôler totalement les affaires du pays. Sous couvert de « démocratisation » et « d’ouverture », ce sont toutes les revendications d’un néolibéralisme sans concessions qui sont brandies.

L’une des cibles principales est désignée, ce sont les subventions qui continuent d’être appliquées aux produits de large consommation, notamment à l’énergie. Des subventions qui compromettent le libre jeu des lois du marché, de la concurrence, et qui empêcheraient les investisseurs de se risquer sur un marché aux prix contrôlés. La solution proposée : ne plus « acheter la paix sociale », rompre avec « la prime à l’émeute ». Un comportement classé au titre de la lâcheté politique. Sur ces entrefaites, l’effondrement hypothétique du marché pétrolier vient à point nommé exciter les troupes. L’occasion est trop belle. Le pouvoir doit, enfin, cesser de redistribuer les revenus du pays et « diversifier l’économie en encourageant l’investissement privé ». Mais comme ses institutions seraient grippées et incompétentes, parce que toujours attachées au « socialisme », il devrait s’ouvrir au « changement » proposé à cors et à cris.

Ceci dit, toujours est-il que, en matière de changement, il en faut un. Il faut le changement qui tire ses leçons de la faillite du libéralisme, de la situation qui a été créée par la soumission à ses règles, et qui a fait de l’Algérie une fille à marier guettant des princes charmants qui ne venaient pas, où qui lui exigeaient plus de lascivité. Il faut le changement qui inverse le cours suicidaire actuel. Les arguments sont légions. Le premier d’entre tous : l’argent est celui du peuple, souverain sur les richesses nationales jusqu’à preuve du contraire.

Ahmed Halfaoui

27 décembre 2014

»» https://www.facebook.com/notes/ahmed-halfaoui/p%C3%A9trole-linsolence-...
URL de cet article 27680
  

Colombie, derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat
Hernando CALVO OSPINA
L’affaire Ingrid Betancourt et la question des otages ont mis la Colombie sous les feux de l’actualité… Mais, derrière le rideau de fumée médiatique, que se passe-t-il vraiment dans ce pays ? La violence politique, conséquence de l’intransigeance de l’Etat et des énormes inégalités sociales, est au coeur de cet ouvrage, Au fil de l’histoire, l’oligarchie nationale vorace, les Etats-Unis et certaines puissances européennes, avides de soumettre un peuple pour s’emparer de ses immenses richesses (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.

Henry Ford (1863-1947)

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.