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Thème : Pétrole

Le traité Canada-États-Unis-Mexique enrayé par le carburant

Maryse Laurence LEWIS
Désaccords au sujet de l'énergie Les États-Unis ne signent jamais d'entente qui ne leur soit pas préférablement favorable. Les autres signataires sont donc contraints de ratifier des clauses nuisibles. Cet état de fait ne titillait pas l'ancien Président mexicain, Enrique Peña Nieto. Celui-ci accepta l'installation d'entreprises privées étasuniennes sur le territoire. Dans des conditions telles que le nouveau dirigeant conteste, actuellement, la validité des accords, et demande l'avis de la population, concernant un possible jugement pour corruption envers Peña Nieto. Les réactions de Justin Trudeau et de Joseph Robinette Biden n'ont pas tardées. Dans ce texte, je vous invite à prospecter les commentaires et reproches, jaillissant de ces dirigeants, face au Président Lopez Obrador. ¹ Premièrement On l'accuse de retarder la transition énergétique, en voulant protéger la compagnie nationale Pemex, productrice de pétrole, au lieu de miser sur les énergies renouvelables : ● L'entente permettait (...) Lire la suite »

« Ce n’est pas une fenêtre de tir qu’on a, c’est une baie vitrée »

Jean-Pierre PAGE

Voici plus de 3 semaines que les travailleurs des raffineries sont en grève avec leur syndicat CGT pour leurs salaires. Exxon Mobil, Total, Esso gavent leurs actionnaires en dividendes. Elisabeth Borne, elle, vient de décider des réquisitions.

Tout au long de l’été, et depuis ce que l’on a coutume d’appeler la rentrée sociale, des grèves nombreuses, rassembleuses et sans précédents, souvent victorieuses, ont lieu en France. La journée du 29 septembre a été l’illustration de cette combativité nouvelle qui de nouveau est à l’ordre du jour. Celle-ci implique pour les confédérations syndicales et singulièrement pour la CGT de savoir en tirer les conséquences. Au moment où la crise économique, sociale et politique en France, en Europe et dans les pays occidentaux s’aggrave en vitesse accélérée, ce mouvement revendicatif significatif est révélateur d’un état d’esprit qui murit et peut s’avérer prometteur. Il ne s’agit plus de déléguer et d’attendre « que là-haut on se décide » ou encore les faux-fuyants et la temporisation de certains syndicats, mais d’assumer des responsabilités. Par ailleurs aux yeux d’un grand nombre de travailleurs, on ne saurait éternellement subir le rythme et les conditions imposées par le gouvernement et le patronat. Le besoin est celui (...) Lire la suite »
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Whodunnit ?* - Faits relatifs au sabotage des pipelines Nord Stream

Moon of Alabama

(*) "Qui est coupable ?" Avec quelques jours de décalage dus à une traduction laborieuse, la mise en place de liens minutieuse et d'une typo permettant une lecture aussi claire et agréable que possible, voici, encore une fois, une analyse implacable et détaillée par MoA des récents évènements en mer Baltique. Du temps de l'empire romain, il était coutume de dire que tous les chemins mènent à Rome. Et bien aujourd'hui, ils mènent tous à Washington où se trouvent les véritables ennemis du genre humain, les vrais criminels, les seuls terroristes. (XP)

Pendant des décennies, les États-Unis se sont opposés aux projets européens visant à recevoir de l’énergie de la Russie. Ils veulent que l’Europe achète du pétrole et du gaz étasunien plus cher. the Lemniscat @theLemniscat - 15:56 UTC - Sep 27, 2022 Le plan des EU a toujours été d’empêcher l’UE d’acheter le gaz russe. 2014 Rice : « Vous voulez changer la structure de la dépendance énergétique. Vous voulez dépendre davantage de la plateforme énergétique nord-américaine... pour avoir des pipelines qui ne passent pas par l’Ukraine et la Russie ». https://youtube.com/watch?v=aF0uYIjaTNE L’industrie de l’Europe, et surtout celle de l’Allemagne, dépend de l’énergie bon marché fournie par la Russie. Sans elle, l’Europe sera désindustrialisée et fera faillite. Les États-Unis avaient menacé de désactiver les pipelines reliant l’Europe à la Russie. ABC News @ABC - 9:59pm - 7 Feb 2022 Président Biden : « Si la Russie nous envahit... alors il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ». Journaliste : « Mais (...) Lire la suite »
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Adieu l’ancienne époque, bonjour la nouvelle époque

Dmitry ORLOV
Le plus difficile, lorsqu’on vit une période de profonds changements, c’est que personne ne se soucie de vous informer que les temps ont changé et que rien ne sera plus comme avant. Certainement pas les têtes parlantes à la télévision, qui sont souvent les dernières à le savoir. Vous devez vous en rendre compte par vous-même, si vous le pouvez. Mais je suis là pour vous aider. Tout est lié à l’énergie. Rien à la technologie – c’est accessoire –, rien à la supériorité militaire – c’est éphémère et largement imaginaire – et certainement rien à une quelconque forme d’autosatisfaction politique ou culturelle – c’est illusoire. Il n’y a pas de substitut à l’énergie. Si vous en manquez, vous ne pouvez pas faire fonctionner votre économie industrielle avec des baguettes de bois. Elle s’arrête tout simplement. Pire encore, les sources d’énergie ne sont même pas particulièrement substituables les unes aux autres. Si vous manquez de gaz, vous ne pouvez pas passer au charbon ou au fumier sec, même si vous en avez jusqu’au cou. (...) Lire la suite »

Un plan parfaitement réalisable

Dmitry ORLOV

C’est le dernier article que j’écris sur le sujet de l’accord roubles contre gaz qui est entré en vigueur le jour du poisson d’avril 2022 – jusqu’à ce qu’un événement dramatique se produise. En ce qui concerne l’événement dramatique qui s’est déjà produit (l’émergence du rouble en tant que seule monnaie mondiale adossée à l’énergie), l’image était floue au début, mais elle est désormais très nette. Le plan de la Russie est aussi simple que brillant : les nations de l’UE (alias « nations inamicales » dans la terminologie officielle russe actuelle) peuvent continuer à payer leur gaz en euros ; il leur suffit d’ouvrir des comptes bancaires spécifiques (en devises étrangères de type K) dans une banque russe spécifique (Gazprombank, qui n’est soumise à aucune sanction). La Gazprombank échangera ensuite ces euros contre des roubles sur le marché interne des devises de la Russie et déposera le produit (s’il y a lieu) sur des comptes correspondants (en roubles de type K). Elle transférera ensuite ces roubles à Gazprom, qui laissera alors s’écouler une quantité correspondante de gaz naturel. En apparence, rien n’a changé ; les Européens paient toujours le gaz naturel russe en euros et le reste n’est qu’une sorte de Rube Goldberg byzantin que Poutine a imaginé et qui ne fait aucune différence pour personne d’autre que lui. N’est-ce pas ? Non, c’est faux ! C’est un piège ! Permettez-moi de vous expliquer.

Publié le 7 avril 2022 par hervek Le 3 avril 2022 – Source Club Orlov Avant de se lancer dans une discussion détaillée, il y a un certain fait que vous devez prendre en compte : L’Europe n’a pas de substitut pour le gaz naturel russe, ou le pétrole, ou le charbon, ou les engrais, ou le nickel, ou une foule d’autres choses. Si l’Europe souhaite rester industrialisée et semi-civilisée, elle devra continuer à commercer avec la Russie. D’un autre côté, la Russie a très peu besoin de l’Europe, car elle a travaillé dur pour remplacer les importations depuis huit ans maintenant, ce qui explique pourquoi la réponse de la Russie aux récentes « sanctions infernales » n’a été guère plus qu’un haussement d’épaules. À ce stade, il n’y a pas beaucoup de balles aux trajectoires vicieuses que l’Europe peut envoyer à la Russie sans que celle-ci ne puisse les renvoyer. Par exemple, l’entreprise allemande Bosch a cessé d’exporter des systèmes de contrôle de l’allumage des automobiles en Russie ; il a fallu deux semaines à (...) Lire la suite »

La pandémie pétrochimique

Dmitry ORLOV

Je me demande à quel moment il deviendra évident pour une fraction critique de la population que le problème auquel s’attaquent les fermetures, les verrouillages, les couvre-feux et diverses autres mesures de contrôle prétendument épidémiques, qui sont en réalité des mesures de suppression de la consommation, n’est pas épidémiologique mais pétrochimique, motivé par la nécessité de réduire la consommation de pétrole de manière systématique et symétrique ? Après tout, cela m’est déjà apparu comme une évidence. Se peut-il que je sois vraiment seul ? Permettez-moi de vous donner un indice.

Pour revenir un peu en arrière, du point de vue du capitalisme transnational, le monde est là simplement pour lui fournir des ressources et des services à partir desquels il peut générer des profits. Sa vision du monde naturel montre un déficit mental frappant : une incapacité à voir les limites. Tant qu’il ne les rencontre pas, il ne peut tout simplement pas les voir et suppose que les ressources sont infinies. Et lorsqu’il se heurte à ces limites, il traite invariablement le problème comme un problème financier et jette de l’argent en l’air pour le régler, qui peut généralement être imprimé par une banque centrale convenablement coopérative. Il est évident qu’il considère la presse à imprimer comme une autre ressource inépuisable, comme en témoigne la longue série de poussées d’hyperinflation dans les pays du monde entier. Ainsi, lorsqu’en juillet 2008, le prix du pétrole a atteint près de 150 dollars le baril, on a automatiquement supposé que le problème n’avait rien à voir avec l’épuisement des ressources (...) Lire la suite »
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Venezuela : un deuxième site pétrolier attaqué en moins d’une semaine

French ALMANAR

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé un nouvel attentat ayant visé une usine pétrochimique le samedi 31 octobre, estimant qu’il s’agit d’une attaque terroriste directe contre l’économie, l’industrie et les secteurs stratégiques du pays. Et accusant la Colombie d’avoir planifié l’attaque, sur instigation des États-Unis. C’est le deuxième attentat du genre contre un site pétrolier vénézuélien en moins d’une semaine.

Le vendredi 30 octobre, M. Maduro avait fait état d’une attaque qui a été perpétrée le mardi 27 octobre contre la plus grande raffinerie de pétrole située au nord-ouest du pays. L’attaque au cours de laquelle des armements lourds ont été utilisés, selon ses termes, a provoqué « le renversement d’une tour dont l’épaisseur de son acier est celle d’un char d’attaque ». Le numéro un vénézuélien en a imputé la responsabilité à des groupes terroristes de l’opposant agent des Etats-Unis Juan Guaido. Ce dernier a riposté sur twitter en arguant « que ce qui a détruit Amuay et les raffineries est la corruption et le pillage ». L’opposition pour sa part prétend que l’incident est du à une fuite d’acide fluorhydrique et non à un incident. Cette raffinerie fait partie du complexe pétrolier Paraguaná, l’un des plus grands du monde. Dans le passé, sa capacité productive atteignait les 995 000 barils par jour. Mais sa production est au plus bas en raison des sanctions américaines. Lors d’une conférence de presse à Caracas, le (...) Lire la suite »

Objectifs infâmes

Dmitry ORLOV

Supposons que vous soyez l’un des génies maléfiques qui dirigent l’économie mondiale. Bien sûr, vous voudriez continuer à la gérer de manière stable, sûre et rentable malgré les problèmes qui pourraient surgir de temps en temps. Vous voudriez résoudre ces problèmes rapidement et efficacement sans attirer l’attention sur vous et vos mauvaises habitudes. Quels sont donc, selon vous, les principaux problèmes qui appellent une solution rapide et préventive, et comment devriez-vous les résoudre ?

Tout d’abord, vous constaterez qu’un problème majeur se pose en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique mondial. Cela a été prédit encore et encore depuis le milieu des années 1990, mais diverses avancées technologiques et manœuvres géopolitiques ont repoussé la crise finale de deux décennies. Mais aujourd’hui, la crise finale se rapproche de plus en plus. Les nouvelles découvertes de ressources ont pris tellement de retard sur la production qu’il n’y a aucun espoir de la rattraper un jour. Le dernier grand espoir pour les États-Unis et le monde, la fracturation hydraulique, est maintenant en train de faire faillite, n’ayant jamais fait beaucoup de profit. La plupart des entreprises concernées ont fait faillite ou sont sur le point de le faire. Les énergies renouvelables, sous la forme d’électricité d’origine éolienne et solaire, se sont révélées trop coûteuses et trop peu intéressantes pour les réseaux électriques en raison de leur intermittence et de l’impossibilité de stocker de grandes quantités (...) Lire la suite »
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Jacques Sapir : Les enjeux de la crise pétrolière aux États-Unis et en Amérique Latine

Romain MIGUS

Moins 37. À n’en pas douter, c’est le chiffre de la semaine. Il ne s’agit pas de la température au Groenland mais du prix du baril de pétrole WTI au soir du lundi 21 avril. Comment expliquer cette bizarrerie ? Quel va être l’impact sur l’économie mondiale ? Que se passe-t-il en coulisse entre les grandes puissances pétrolières ? La dégringolade des prix du pétrole va-t-elle emporter les économies latino-américaines ? Quels vont être les conséquences au niveau géopolitique ? Se dirige-t-on vers de nouvelles guerres du pétrole ?

Pour répondre à ce foisonnement de questions, déterminantes pour notre futur à tous, nous sommes avec Jacques Sapir, économiste, directeur d’étude à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

Sommaire : 0’10 : Intro 2’50 : -37$ le baril WTI, les explications d’une bizarrerie 6’43 : Quel va être l’impact sur l’économie mondiale ? 11’07 : L’Arabie Saoudite et la Russie contre les États-Unis 12’40 : Conséquences économiques aux États-Unis 17’38 : Impact de la dégringolade des prix du pétrole en Amérique Latine (Argentine, Brésil, Mexique, Équateur) 20’06 : Le cas du Venezuela 29’57 : L’Arabie Saoudite prise à la gorge 22’37 : Les économies latino-américaines peuvent elles se remettre de cette crise énergétique ? 32’33 : Conséquence géopolitique : Se dirige-t-on vers de nouvelles guerre pour le pétrole ? 34’45 : Les États-Unis : Isolationnisme ou futur membre de l’OPEP+ ? 36’10 : Le dilemme de Donald Trump : sauver l’industrie pétrochimique et les raffineries OU les producteurs de (...) Lire la suite »

Alors que le gaz de schiste étasunien plonge, l’administration Trump s’attaque au Venezuela

Whitney WEBB
Une confluence de facteurs suggère qu’une invasion de type panaméenne au Venezuela est non seulement une possibilité, mais de plus en plus probable. Le président Trump a récemment salué un accord conclu principalement par l’Arabie Saoudite et la Russie, deux des principaux producteurs de pétrole au monde qui dominent ensemble l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), déclarant que les réductions de production convenues permettraient de « sauver des centaines de milliers d’emplois dans le secteur de l’énergie aux États-Unis ». Malgré le ton optimiste du président, la plupart des analystes ont qualifié l’accord – qui gèlera probablement la guerre russo-saoudienne des prix du pétrole qui a éclaté le mois dernier – de « trop peu, trop tard » et ont noté qu’une série de faillites dans l’industrie américaine du gaz de schiste sont inévitables, malgré les mesures qui ont été prises. Même la Réserve Fédérale a déclaré qu’environ 40% des entreprises nationales de l’industrie du schiste risquent maintenant de (...) Lire la suite »
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