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Thème : OCS-Organisation de Coopération de Shanghai

Sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) : un regard différent sur le monde

Francesco MARINGIO

Le sommet des chefs d'État de l'OCS, l'Organisation de coopération de Shanghai, vient de s'achever avec l'approbation des résolutions finales (dont la stratégie de développement économique des pays de l'OCS jusqu'en 2030). Cette structure, qui en est à sa 23e année d'existence, est appelée à s'élargir considérablement au fil du temps, en impliquant plusieurs nouveaux pays. Elle représente déjà plus de 40 % de la population mondiale, plus de 20 % du PIB et environ 20 % des réserves mondiales de pétrole, mais l'élargissement progressif à d'autres pays ne fera qu'accroître son ampleur et son importance politique. L'importance de cet événement est également utile pour développer certaines considérations ici en Occident, car il nous aide à regarder les choses d'un autre point de vue.

Le sommet des chefs d'État de l'OCS, l'Organisation de coopération de Shanghai, vient de s'achever avec l'approbation des résolutions finales (dont la stratégie de développement économique des pays de l'OCS jusqu'en 2030). Cette structure, qui en est à sa 23e année d'existence, est appelée à s'élargir considérablement au fil du temps, en impliquant plusieurs nouveaux pays. Elle représente déjà plus de 40 % de la population mondiale, plus de 20 % du PIB et environ 20 % des réserves mondiales de pétrole, mais l'élargissement progressif à d'autres pays ne fera qu'accroître son ampleur et son importance politique. L'importance de cet événement est également utile pour développer certaines considérations ici en Occident, car il nous aide à regarder les choses d'un autre point de vue. Commençons par le premier aspect. Depuis que l'administration démocrate dirigée par Biden a pris ses fonctions à la Maison Blanche, elle a imposé une lecture binaire du monde : d'un côté se trouveraient les démocraties libérales, de (...) Lire la suite »

Modi conduit l’Inde sur la Route de la Soie (Rediff)

MK BHADRAKUMAR

Avec Pékin qui repense de fond en comble l’admission de l’Inde en tant que membre à part entière de l’Organisation de coopération de Shanghai, les plaques tectoniques de la géopolitique d’un énorme pan de la planète, s’étendant de l’Asie-Pacifique à l’Asie occidentale, se déplacent spectaculairement.

A première vue, la Chine a été jusqu'à présent réticente à l'admission de l'Inde en tant que membre à part entière de l'Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS). Selon les dernières informations, Pékin aurait revu sa position de fond en comble. Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OCS, jeudi dernier à Douchanbe, au Tadjikistan, il a été décidé que le groupe invitera officiellement l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie, en tant que membres, lors du prochain sommet de l'OCS en septembre prochain. On peut être sûr que la Russie s'en réjouira. Un expert à Moscou a rapidement estimé que l'admission de l'Inde dans l'OCS ouvrira la voie au groupe pour qu'il tienne bon en tant que « centre de pouvoir de la politique mondiale ». Ne vous y trompez pas, ces plaques tectoniques de la géopolitique d'un pan immense de la planète, s'étendant de l'Asie-Pacifique à l'Asie occidentale, se déplacent de façon spectaculaire, et ce crissement dans les steppes d'Asie Centrale se fera (...) Lire la suite »
Organisation de Coopération de Shanghai

Une alliance de pays asiatiques supplante l’Empire US. (Consortium News)

Nicolas JS DAVIES

Tandis que les dirigeants US se demandent avec quelle lenteur ils vont retirer leurs troupes d’Afghanistan - et débattent pour décider s’il faut ou non se retirer de l’Irak d’ici la fin de l’année - une nouvelle alliance de pays asiatiques est en train de remplir le vide laissé par l’Empire US en déclin. D’ici mi-juin, l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) pourrait représenter plus de la moitié de la population mondiale.

Le 15 mai, le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a annoncé qu'un élargissement important de l'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) serait au programme du prochain sommet à Astana au Kazakhstan, le 15 juin. Si l'élargissement est approuvé, l'Inde et le Pakistan rejoindront la Chine, la Russie et les républiques d'Asie centrale comme membres à part entière de l'OSC, et l'Afghanistan rejoindra l'Iran et la Mongolie en tant que nouveaux membres « observateurs ». L'information semble avoir échappé aux médias US (et français, remarque perfide du traducteur) mais les historiens du futur la désigneront probablement comme un point tournant de l'histoire de l'Afghanistan, des Etats-Unis et du monde. Les cinq membres fondateurs de l'OCS (Chine, Russie, Kazakhstan, Tadjikistan et Kirghizstan), qui avaient signé en 1996 un « Traité sur le Renforcement de la Confiance dans les Régions Frontalières », ont formé en 2001 l'OCS avec l'Ouzbékistan et se sont engagés à renforcer la (...) Lire la suite »

L’IRAN RIPOSTE A L’OTAN

COMAGUER
Par la bouche de son Ministre des Affaires étrangères, en visite au Tadjikistan, l'IRAN vient de créer l'évènement en demandant officiellement à adhérer à l'ORGANISATION DE COOPERATION DE SHANGHAI (OCS). Cette demande est une riposte claire à la nouvelle campagne de menaces guerrières et de mesures de rétorsion économique contre le régime iranien lancée depuis Washington et Tel-Aviv. Du point de vue militaire la démission de l'Amiral FALLON, commandant en chef du CENTCOM - qui couvre l'Europe et le Moyen-Orient Iran et Afghanistan compris - a mis fin à l'insubordination manifeste de la hiérarchie militaire US et a redonné de la voix aux traîneurs de sabre, CHENEY en tête. Il s'en suit qu'à nouveau les médias débordent de détails sur les futures attaques de l'Iran. S'y côtoient des nouvelles brutes telles que le transit par le Canal de Suez d'un sous-marin nucléaire US faisant route vers le Golfe Persique (mais il y en a sûrement d'autres qui sont arrivés sous l'eau par l'Est sans se faire remarquer, (...) Lire la suite »

Les pays pauvres réussissent à échapper à la domination des Etats-Unis

Noam CHOMSKY

Michael Shank : En décembre 2007, sept pays d’Amérique du Sud ont officiellement lancé la Banque du Sud en réaction à une opposition grandissante à la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et autres Institutions financières internationales. Quelle est l’importance de ce changement et pourrait-il provoquer d’autres réactions dans les pays en voie de développement ? Se pourrait-il qu’un jour l’influence de la Banque Mondiale et du FMI soit totalement remise en cause ?

interview du 15 janvier 2008. Noam Chomsky : Je pense que c'est très important, particulièrement parce que, et contrairement à ce que l'on pense en général ici, ce projet est soutenu par le plus grand pays, le Brésil. La propagande US, la propagande occidentale, tente de créer une division entre la bonne gauche et la mauvaise gauche. La bonne gauche, comme Lula au Brésil, c'est une gauche qui, il y a 40 ans, aurait été renversée par un coup d'état. A présent il représente un espoir, c'est un de leurs sauveurs. Mais la division est plutôt artificielle. Evidemment, ils sont différents. Lula n'est pas Chavez. Mais ils s'entendent plutôt bien, ils coopèrent. Et ils coopèrent avec la Banque du Sud. La Banque du Sud pourrait s'avérer être une institution viable. Il y a de nombreux problèmes dans la région. Mais une des choses étonnantes qui se produisent en Amérique du Sud depuis un certain nombre d'années est qu'ils sont en train de dépasser les conflits et les clivages entre ces pays et ce pour la première (...) Lire la suite »