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Thème : OIAC

Syrie - Inconsistant, incomplet et invraisemblable, le rapport de l’OIAC sur Saraqib est un scandale !

Moon of Alabama
Le 4 février, deux jours avant une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur les questions relatives aux armes chimiques, un hélicoptère de l'armée syrienne se serait rendu dans le gouvernorat d'Idelb, tenu par Al-Qaïda. Il aurait réussi à échapper aux défenses aériennes assez efficaces des terroristes, et il aurait largué deux bouteilles de gaz de chlore près d'un entrepôt agricole sans valeur militaire, à 40 kilomètres de la ligne de front. Onze hommes en âge de combattre qui vivent sur le territoire contrôlé par Al-Qaïda auraient été touchés par le gaz libéré, mais aucun d'entre eux n'aurait été gravement blessé. Cette histoire à dormir debout sert de base à un récent rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. Toutes les 'preuves' de ces événements proviennent d'organisations qui coopèrent étroitement avec Al-Qaïda et d'autres groupes militants 'rebelles' en Syrie et qui sontpayées par des gouvernements 'occidentaux' opposés à la Syrie. Cette histoire sans queue ni tête est relayée par (...) Lire la suite »

"Armes chimiques" en Syrie (Douma) et OIAC : à propos d’une récente déclaration conjointe

Nicolas BOEGLIN

Lors d´une réunion organisée par la Russie au sein de l´OIAC (Organisation pour l´Interdiction des Armes Chimiques) à La Haye le 26 avril 2018, afin d´écouter le témoignage de plusieurs personnes sur la prétendue attaque chimique de Douma par les forces armées syriennes, les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ainsi que 14 autres Etats Membres de l´OIAC (sur 192 Etats Membres, voir liste officielle) ont circulé une déclaration conjointe, qui se lit comme suit (voir hyperlien officiel et texte reproduit à la fin de cette note).

17 Etats signataires sur 192 L´OIAC compte 192 Etats Membres, le seul Etat manquant à l´appel étant Israël (voir statut officiel des signatures et ratifications de la Convention portant sur la prohibition des armes chimiques). On notera qu´aucun Etat d´Afrique, ni d´Asie, ni d´Amérique Latine n´a accepté de souscrire la déclaration conjointe du 26 avril 2018, et qu´en Europe, seuls l´Allemagne, le Danemark, l´Italie, l´Islande et les Pays-Bas ainsi que la Bulgarie, la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie et les trois Etats baltes ont accepté de le faire. L´Australie et le Canada complètent la liste des signataires. La déclaration conjointe est précédée, tout du moins sur le site officiel de la diplomatie francaise, par un texte citant le délégué de la France à l´OIAC usant d´un ton et d´expressions assez rares dans des communiqués officiels. On le comprendra sûrement en la lisant, la France et ses alliés anglosaxons ne sont pas du tout d´accord avec la démarche entreprise par la Russie, et ont jugé (...) Lire la suite »

Prix Nobel de la paix manipulé

Kharroubi HABIB

En attribuant cette semaine le prix Nobel de la paix à l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), le comité d’Oslo a justifié son choix en arguant qu’il récompense le travail « remarquable » accompli par cette organisation depuis sa création. Mais en lui octroyant le prestigieux prix à un moment où il est procédé à la destruction de l’arsenal chimique syrien, le comité norvégien a jeté le doute sur les raisons de son choix.

En effet, le lien est tout naturellement fait par les opinions publiques entre cette distinction et le dossier de l'arsenal chimique syrien, mais accompagné de l'interrogation de savoir quel rôle l'OIAC a joué dans l'accord qui a abouti à la décision en cours d'application de destruction de cet arsenal. Certes, une fois l'accord (dont rappelons-le les initiateurs ont été les Russes) réalisé, l'OIAC est en charge de l'aspect technique de l'opération, ce qui n'en fait pas pour autant l'acteur dont l'intervention aura été décisive. Le soupçon s'impose dès lors que de connivence avec les grandes puissances occidentales avec lesquelles la Russie a négocié le dossier de l'arsenal chimique syrien, le comité du prix Nobel de la paix a visé à minorer le rôle de Moscou en cette affaire. Les lauriers tressés en la circonstance à l'OIAC le confortent. Paris a même poussé trop loin le bouchon dans l'exercice en mettant sur le compte de sa politique de « fermeté » sur le dossier de l'arsenal chimique syrien la « (...) Lire la suite »