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Thème : Ossetie
Géorgie - Ossétie du sud - Russie

« Spasìba, Rossìa ! » Paroles de survivant

Enrico PIOVESANA
TSKHINVALI (Ossétie du Sud) : « Si les Russes n'étaient pas arrivés, à cette heure nous serions tous morts ». Valentin jette son mégot dans les gravats qui jonchent le pavement de son appartement, au dernier étage d'une cité dans la banlieue de Tskhinvali. Les murs et le plafond sont noircis par le feu et éventrés par les obus des canons géorgiens. N'ont survécu aux flammes que les sommiers métalliques tordus des lits et les débris de la vaisselle en céramique. « Cet immeuble a été touché par les missiles Grad, par des bombes aériennes et par des tanks. Les Géorgiens ont employé contre nous toutes les armes qu'ils avaient. Rien que dans cette cage d'escalier deux personnes sont mortes. Pendant trois jours et trois nuits, on a vécu à deux cents dans les caves, sans lumière, sans eau ni nourriture. Et on s'en est bien sorti : dans le centre, les soldats ouvraient les trappes et lançaient dedans des grenades. » Au centre ville, vit Soslan. Il a une trentaine d'années, les yeux rougis par les pleurs, et une (...) Lire la suite »

OSSETIE-RUSSIE-GÉORGIE

Noam CHOMSKY

Atterré par les atrocités commises par les forces US envahissant les Philippines, et les envolées rhétoriques sur les nobles intentions libératrices qui accompagnent systématiquement les crimes d’état, Mark Twain exécrait ses mains de ne pouvoir exercer son arme formidable ; la satire. L’objet premier de sa frustration était le renommé Général Funston. "Aucune satire de Funston ne pourra atteindre la perfection" se lamentait Twain, "parce que Funston lui-même occupe ce sommet… [il est] la satire personnalisée."

C'est une idée qui est souvent revenue en tête en Août 2008 pendant la guerre Russie-Georgie-Ossetie, alors que George Bush, Condoleezza Rice et d'autres personnalités ont solennellement invoqué le caractère sacré des Nations Unies, avertissant que la Russie pourrait être exclue des institutions internationales "si elle prenait en Géorgie des mesures contraires" à leurs principes. La souveraineté et l'intégrité territoriale de toutes les nations doivent être rigoureusement respectées, entonnèrent-ils - "toutes les nations" sauf celles que les USA choisissent d'attaquer : l'Irak, la Serbie, peut-être l'Iran, et une liste d'autres pays qu'il serait trop long et trop récurrent de mentionner. L'allié subalterne s'y mit aussi. Le ministre des Affaires Etrangères Anglais David Miliband accusa la Russie de s'engager dans "une diplomatie du 19ème siècle" en envahissant un état souverain, chose que l'Angleterre n'envisagerait jamais aujourd'hui. Ceci "n'est simplement pas la (...) Lire la suite »

Alerte rouge dans la Caucase : que cherchent les Etats-Unis ?

Danielle BLEITRACH

Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la république autonome d’Ossétie du Sud, appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts parmis les soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.

Il y aurait eu dans l'attaque géorgienne contre l'Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l'agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity. Des avis contradictoires sur le nombre des victimes La capitale ossète, Tskhinvali, a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les "tendances séparatistes" . On compte de nombreuses victimes mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat. La Russie n'a pas tardé à réagir, d'autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement (...) Lire la suite »
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