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Thème : OUA
Spectaculaires reculs de l’analphabétisme, de la pauvreté, du chômage...

Les leçons à tirer du coup d’État en Bolivie

Andrea Lobo

Le président bolivien Evo Morales, membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), a été contraint de démissionner, dimanche soir, par les militaires boliviens, lors d'un coup d'État soutenu par les États-Unis. Hier soir, Morales a twitté qu'il "partait pour le Mexique" après que ce pays a accepté de lui accorder l'asile.

Les leçons à tirer du coup d’État en Bolivie 2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 12 novembre 2019 Le coup d’État en Bolivie est dévastateur pour la majorité de la population de ce pays. Y-a-t-il des leçons à en tirer ? Andrea Lobo écrit dans WSWS : Après trois semaines de protestations à la suite des élections présidentielles contestées du 20 octobre, les puissances impérialistes et leur élite bolivienne comprador ont renversé le gouvernement de Morales. Dans le contexte de l'aggravation de la crise du capitalisme mondial et de la résurgence de la lutte des classes au niveau international, y compris les récentes grèves de masse des mineurs et des médecins en Bolivie, la classe dirigeante a perdu confiance en Morales et le parti MAS pour continuer à juguler l'opposition sociale dans ce pays. Au cours de ses douze années de mandat, Evo Morales a accompli pas mal de bonnes choses : Taux d'analphabétisme : 2006 13.0%, 2018 2.4% Taux de chômage 2006 9.2%, 2018 4.1% Taux de pauvreté modéré 2006 (...) Lire la suite »
L’OUA/UA a 50 ans.

Afrique : 50 ans et la route est encore longue

Ahmed HALFAOUI
Beaucoup de choses se sont passées depuis ce 25 mai 1963. Des bonnes et des moins bonnes. Les colons, d'abord, sont partis et l'apartheid a été vaincu. Mais les guerres ethniques, les conflits de frontières, les génocides, sur fond de convoitises sur les richesses africaines, ont endeuillé le continent. L'occupation alaouite du Sahara occidental, sous protection de la France et des États-Unis, la partition du Soudan, la décomposition de la Somalie, la destruction atlantiste de la Libye, initiatrice de l'idée d'Union africaine, le retour des militaires français en Côte d'Ivoire et au Mali, autant de désastres que n'auront pas prévu les rédacteurs de la Charte fondatrice de l'Organisation de l'unité africaine, l'OUA qui devait « éliminer, sous toutes ses formes, le colonialisme de l'Afrique » et, pour les peuples d'Afrique, « défendre leur souveraineté, leur intégrité territoriale et leur indépendance ». Aujourd'hui, nous sommes loin de ces principes qui se voulaient intangibles, eu égard à l'atrocité du (...) Lire la suite »
Le président de l’Union africaine (UA) a rappelé ce qu’il fallait à qui il fallait.

La CPI, cet acronyme bien à propos

Ahmed HALFAOUI
Son prédécesseur avait déjà signalé qu'« on a l'impression que la Cour pénale internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Ghaza, en Tchétchénie ? Ce n'est pas seulement en Afrique qu'il y a des problèmes. Alors pourquoi n'y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour ? » C'est une toute petite chose, eu égard à ce qui doit être fait et aux turpitudes africaines, mais c'est déjà ça. Le fait d'accuser de racisme la Cour pénale internationale (CPI) est d'une audace certaine. Non pas que les Africains ne commettent pas de crimes, mais parce qu'à les traduire seuls devant des tribunaux est un peu trop de la moitié. Du moins, si cette réaction est due à l'assurance d'avoir beaucoup donné par ailleurs, pour mériter plus d'égards, elle a le mérite de mettre fin à un silence coupable. La CPI n'a jusqu'ici, depuis sa création, poursuivi et inculpé que des Africains, soit une trentaine de personnalités. Et ce, sous divers (...) Lire la suite »