Edgar Morin : les trois visages de la diaspora. Edgar Morin garde un cap clair, et ne cesse lors de ses rares sorties de s’indigner du sort des Palestiniens. À 103 ans, l’auteur de La Rumeur d’Orléans ou de Vidal et les siens, dialogue par mail avec Orient XXI. Morin s’indigne du « silence du monde » face à ce que subissent les Palestiniens à Gaza, et constate « qu’une partie de la diaspora ne se reconnaît pas dans Israël, une autre partie s’identifie à lui et le justifie inconditionnellement et une dernière partie se sent liée à lui et évite de le condamner ». Il n’est pas surpris de ma question sur le silence des Français juifs : « L’amour d’Israël puis l’adhésion inconditionnelle à sa politique ont remplacé l’universalisme et le souci des opprimés chez beaucoup d’intellectuels juifs ». Morin nous renvoie à ce qu’il écrivait en 2006 dans Le monde moderne et la question juive : Le danger, la guerre, la justification d’une domination stimule l’israélisme clos, le judaïsme clos. Le messianisme sioniste s’est résorbé dans un nationalisme intégriste. Un manichéisme s’intensifie avec la justification à tout prix d’Israël (...) Le sentiment que l’attitude critique à l’égard de l’État d’Israël est de nature antijuive et la croyance que la compassion au malheur palestinien trahit l’absence de compassion à l’égard du destin juif n’ont fait que s’aiguiser. Morin a également analysé l’évolution de nombreux Français juifs sur Israël-Palestine. « C’est l’antisémitisme qui provoqua le retour au judaïsme et dynamisa le sionisme, lequel régénéra et renforça l’identité juive des judéo-gentils », écrit Morin, qui ajoute : « Le nouveau sens du terme juif retrouve en Israël un sens antique – à la fois nation, peuple et religion – et se répand dans diaspora ».
Mise au point d’ISM-Palestine réfutant les informations propagées par les médias mainstream, 7 septembre 2024. Après l’annonce de l’assassinat de notre camarade Aysenur, des médias se sont empressés de répercuter la version israélienne de l’incident ayant entraîné sa mort : les militants de l’ISM auraient jeté des pierres sur les soldats d’occupation pendant la manifestation pacifique à Beita. Tous les témoignages oculaires réfutent cette affirmation. Aysenur était à plus de 200 mètres de l’endroit où se trouvaient les soldats israéliens, et il n’y a eu aucune confrontation là-bas pendant les minutes qui ont précédé le tir qui l’a tuée. Quoi qu’il en soit, à une telle distance, ni elle, ni personne d’autre n’aurait pu être perçu comme constituant une menace. Elle a été tuée de sang froid.
Cet article explore la complexité du conflit israélo-palestinien à travers sept points, chacun révélant des vérités clés. Il aborde la dépendance stratégique d'Israël vis-à-vis des États-Unis, ainsi que les violations des normes internationales et leurs conséquences humanitaires. L'impérialisme américain est présenté, soulignant Israël comme pion dans un jeu géopolitique plus vaste. L’absence de soutien des pays arabes à la case palestinienne et l'inefficacité du système de gouvernance mondial sont également examinées, tout comme l'hypocrisie des puissances occidentales. Enfin, il examine le silence de la Chine sur cette question, appelant à une action collective pour un avenir de paix et de justice pour le peuple palestinien.
Nous sommes le 24 février 2024. Aaron Bushnel est un jeune homme de 25 ans. Il est dans l'armée des Etats-Unis. Aaron est à la veille de sa mort. Il le sait car il a décidé de se sacrifier, de s'immoler par le feu, le lendemain, pour la Palestine, pour Gaza.
Trois membres de l’Union européenne — l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie — ainsi que l’Arménie et la Norvège ont reconnu l’État de Palestine en mai 2024. Les autres restent désespérément immobiles. L’UE ne prend aucune initiative pour obtenir au moins un cessez-le-feu durable à Gaza et l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Il fut un temps, lointain, où elle se montrait plus audacieuse.
Dans ce poème, j'exprime mon indignation face à la trahison de certains pays arabes envers la cause palestinienne. Je dénonce leur alliance avec l'entité sioniste et prédis des conséquences négatives pour ces actions et ces pays lâches.
Les massacres à Gaza sont sans fin. Il n'y a pas dans l'Histoire un tel précédent. Avec ces massacres, Israël et les Etats Unis ont inscrit à jamais leur condamnation morale dans l'histoire de l'humanité. Netanyahou, monstre parmi les monstres, ne sera pas repu du sang palestinien. Il ne s'arrêtera pas si personne ne l'arrête. Il compte sur la lassitude de l'opinion mondiale, pire sur sa résignation.
Le 23 juillet, Wang Yi, membre du bureau politique du comité central du PCC et ministre des Affaires étrangères, a assisté à la cérémonie de clôture des pourparlers de réconciliation des factions palestiniennes à Pékin. À l'issue des discussions, les représentants de 14 factions palestiniennes (y compris des délégués de haut niveau du Hamas et du Fatah) ont signé la "Déclaration de Pékin" pour mettre fin aux divisions et renforcer l'unité nationale palestinienne. Le 23 juillet également, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est arrivé à Pékin à l'invitation de son homologue chinois. Il s'agissait de sa première mission en Chine depuis le début du conflit, afin de discuter des possibilités concrètes de trouver une solution politique à la guerre en cours en Europe de l'Est.