RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Premier mai

L’histoire du 1er mai

Benedikt ARDEN

Parmi tous ceux qui défilent le 1er mai, combien savent vraiment ce pour quoi ils manifestent ? Outre le fait que ce jour commémore le combat ouvrier, saviez-vous que celui-ci tire ses origines d’un des principaux combats syndicaux du 19e siècle, soit celui de la limitation de la journée de travail à 8h ?

Au-delà de la simple tradition, et contrairement à notre « Fête du travail »[1] le premier lundi de septembre, ce jour n’en est pas un de fête, mais de combat. Doublé d’un jour de souvenir, afin que l’on se souvienne du massacre de Haymarket Square dans les premiers jours de mai 1886 à Chicago. Cette belle journée de Beltaine, celle qui précède les beaux jours d’été, est malgré tout pour ceux qui l’honorent un symbole d’espoir, car la cause ouvrière, quoique plus avancée aujourd’hui qu’elle ne l’était à l’époque, est toujours un combat d’avant-garde et une nécessité pour tous ceux qui croient encore en l’avenir. Enfin, retournons un petit peu dans le passé afin de se remémorer les évènements qui ont fait de cette date ce qu’elle est aujourd’hui. L’histoire de la journée internationale du travail commence chez les travailleurs australiens qui ont eu l’idée de faire une grève de masse le 21 avril 1856 comme moyen de pression afin d’obtenir une baisse raisonnable de la journée de travail, soit à 8h. La journée typique pour (...) Lire la suite »

Passons à l’offensive pour « un nouveau Premier Mai des travailleurs »

Nasos ILIOPOULOS

Il ne tient qu’à nous de faire en sorte que le débat sur les relations du travail ne se limite pas aux quatre murs du Parlement. Ne laissons pas les médias définir le cadre du dialogue.

Au cours de la semaine qui vient de s’écouler, deux informations, caractéristiques de la situation actuelle, ont circulé. La première a trait au fait que près d’un million de travailleurs du secteur privé sont payés avec un retard allant jusqu’à cinq mois. La seconde est que l’ OPAP (ndlt : équivalent de La Française des Jeux) a augmenté ses bénéfices nets de 38% et augmentera ses dividendes pour 2014 de 180%. Le rapprochement entre ces deux images n’a rien de paradoxal. Au contraire le lien entre elles constitue la réalité de la crise. C’est à dire un processus d’accumulation de richesse, dont la base a été la dévalorisation violente du travail. La crise humanitaire n’est pas apparue lors d’une catastrophe naturelle. L’offensive contre le travail fut un élément organique de cette réalité. Aujourd’hui le salaire dont disposent 45% des salariés est inférieur à 751€. Jusqu’à 2012 ce pourcentage n’était que de 17%. La dissolution des conventions collectives a conduit à des réductions de salaire allant jusqu’à 40%. (...) Lire la suite »