RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Psychiatrie

Covid-19 : de la vague épidémique à la vague psychiatrique…

Jimmy DALLEEDOO

Le militant anti-vaccin Pfizer Jean-Bernard Fourtillan a été interné dans l’hôpital psychiatrique d’Uzès (Gard) le 10 décembre 2020. Il avait été vu dans l’excellent documentaire “Hold-Up”. Cet internement a été effectué dans un silence assourdissant. Presque aucun média n’a mentionné cet internement. Le gouvernement veut-il cacher aux Français le véritable objectif du vaccin Pfizer ? Au point d’arrêter toutes les personnes qui s’y opposeraient ? Et, pourtant, la médecine psychiatrique a longtemps servi pour enfermer les différentes formes d’opposition dérangeantes. Cet article a été écrit sur la base du Étouffer la révolte du psychiatre Jonathan M. Metzl. Le professeur y dénonce les agissements de la médecine psychiatrique utilisée par les gouvernements de l’époque pour enfermer des « personnes schizophrènes ». C’est ainsi que furent enfermées des femmes qui s’opposaient à leur mari ou des hommes noirs qui, lors du mouvement des droits civiques, militaient pour leurs libertés. Ces « femmes » ou ces « nègres » étaient taxés de malades mentaux parce qu’ils avaient osé se rebeller contre leur « maître ». Evidemment, des livres institutionnels comme le DSM s’affirmaient comme une construction sémantique savamment orchestrée par les institutions de l’époque. Cet article pose des questions. Son objectif est d’enrichir les débats, les discussions, de poser encore d’autres questions. Si les forces du capital ont utilisé la médecine pour « étouffer la révolte » ou « mater le peuple » pourquoi ne le feraient-elles pas aujourd’hui sous couvert de la Covid-19 ?

1) Les femmes au foyer et les hommes noirs étaient des malades mentaux Au milieu du XIXe siècle, les esclaves noirs essayant de s’échapper des griffes de leur maître souffraient de Drapétomanie. Evidemment, nous savons dorénavant que cette maladie n’a jamais existé. Une autre maladie farfelue existait aussi : la dysaesthesia aethiopis. Cette dernière « maladie » se matérialisait par une forme de folie, une « scélératesse », un « irrespect » de la propriété du maître blanc tout-puissant. Pas de panique ! Puisque, selon les psychiatres et les politiciens de l’époque une cure à coups de fouet permettait la guérison ! On en rigolerait presque aujourd’hui mais, à l’époque, ils ne rigolaient pas du tout ! En effet, pour ces barbares de l’époque, les « nègres » étaient inaptes à la liberté. Heureusement, la Drapétomanie et autres termes ont été jetés dans les poubelles de l’histoire. Mais la folie est toujours considérée comme une maladie et est dotée d’une définition clinique. A l’époque, la classe dominante définissait (...) Lire la suite »
25 

Ce qui motive l’engagement des professionnels de la santé mentale pour la Palestine

Elizabeth BERGER, Samah JABR
L’occupation israélienne de la Palestine Dans une période de désarroi mondial entourant les crises de réfugiés dans de nombreuses régions, il est aisé de perdre de vue le fait que les Palestiniens composent l’une des plus importantes populations de réfugiés, et la population de réfugiés la plus ancienne du monde. Sur les 11,6 millions de Palestiniens dispersés à travers le monde, 4,5 millions vivent aujourd’hui dans une insécurité apatride à l’intérieur du territoire palestinien occupé sous domination israélienne, une zone géographiquement discontinue, de plus en plus fragmentée, et allant toujours en se rétrécissant, une zone qui inclut la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza. Le déplacement des Palestiniens hors de leurs foyers par les forces israéliennes, commençant en 1948 et se poursuivant jusqu’à ce jour, est fondamentalement une conséquence d’un unique facteur : l’ambition israélienne de débarrasser le pays de la population palestinienne aux fins de son usage exclusif pour la population juive (...) Lire la suite »