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Thème : Russie

Maria Zakharova remet à sa place le straussien Blinken et ses ultimatums

Bertrand HÉDOUIN

Oui, les temps ont changé, pas toujours en mal d’ailleurs.

La Russie et la Chine occupent lentement mais avec justesse le Goban face à une écurie occidentale, celles des mondialistes, qui persévère toujours et encore à vouloir avancer sur les cases de son jeu de dadas. De toute évidence, c’est le jeu de Go qui se développe en faveur du camp multipolaire, soit le camp complexe parce qu’humain aux variables infinies et ajustables. Alors que pour les Étasuniens, les Britanniques, les Macron et les Scholz, le scénario devient complexe avec trois points de surchauffe, surchauffés précisément grâce à ces joueurs, la Syrie, l’Ukraine et maintenant Israël et le territoire palestinien, sur le Golan, de nouveaux pions s’associent et se solidifient, réduisant en cela dramatiquement les avancées géopolitiques euro-américaines des cinq derniers siècles qui se sont faites principalement au détriment des populations locales (colonialisme). Cela se passe en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Ce n’est pas le résultat d’une colère passagère de quelques pays mais bien (...) Lire la suite »
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TICE : la Russie révoque sa ratification

Oleg NESTERENKO

Après la sortie de la Fédération de Russie du traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III, le 23 février 2023, qui n’a été qu’une suite logique et parfaitement prévisible en vue du nouveau caractère des relations russo-occidentales instaurées depuis le début de l’année 2022 : face à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l’Occident collectif américano-centrique vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de son armement stratégique – aujourd’hui, c’est un nouveau pas significatif qui a été entrepris par Moscou dans le cadre du renforcement de sa sécurité nationale.

À la suite du vote à la majorité absolue de la Douma d'État (chambre basse de l’Assemblée fédérale/parlement de la Fédération de Russie) en faveur de la révocation de la ratification russe du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), le 18 octobre dernier, et à la suite du vote à l’unanimité par le Conseil de la Fédération (chambre haute) dans le même sens, le 25 octobre, - nul doute dans la signature de la loi par le président Vladimir Poutine qui suivra et fera entrer en vigueur ladite révocation de la ratification. Précédemment, le président de la Douma Viatcheslav Volodine a déclaré que le projet de loi avait été signé par 438 sur les 450 députés, en soulignant que la consolidation d'une telle ampleur est assez rare et n’est qu’une réponse à l’attitude grossière des États-Unis à l'égard de leurs responsabilités dans le maintien de la sécurité mondiale. De son côté, le premier vice-président du Comité du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales Sergey Kislyak a déclaré : « (...) Lire la suite »

Je reviens de Russie - D’Irkoutsk à Moscou : six tableaux qui contredisent totalement la vision pessimiste des média occidentaux

Jean PEGOURET

Pourquoi ce voyage ? Les signes discrets, ou pas, d’un pays en guerre 1. Irkoutsk : une Russie qui préserve et valorise son patrimoine naturel 2. Krasnoïarsk : une Russie aux côtés de son armée 3. Ekaterinbourg : une Russie qui regarde tout son passé en-face 4. Kazan : une Russie en paix dans la diversité ethnique et religieuse 5. Saint-Péterbourg : une Russie qui renaît toujours de ses épreuves 6. Moscou : une Russie plus que jamais en plein essor et ouverte au monde Conclusion : « La victoire sera à nous »

Au moment où l’avenir de notre monde se jouait en Ukraine [c’était avant le 7 octobre 2023], j’ai voulu savoir si la Russie était telle que le décrivent nos media français, un pays proche de l’effondrement économique, de la famine et de l’isolement international, des Russes démoralisés par la guerre et prêts à renverser Vladimir Poutine, voire à une nouvelle guerre civile. Répondre à ces questions revêt encore aujourd’hui une importance cruciale car de leur réponse dépend, au moins en partie, la bonne compréhension de ce qui se passe de l’autre côté du « rideau de fer » et permettrait d’éviter les surprises auxquelles il faudrait s’attendre si la réalité de la Russie était différente du discours imposé. J’ai donc profité d’un long séjour en Chine pour y inclure une virée de près de trois semaines en Russie, usant de la facilité beaucoup plus grande de s’y rendre qu’à partir de France, et de la logistique incomparable des agences de tourisme chinois pour organiser des séjours intenses permettant de visiter un grand (...) Lire la suite »

Le bombardement de l’hôpital Al-Ahli à Gaza sonnera-t-il le glas de l’occupation israélienne de la Palestine ?

Dominique MUSELET

... comme la marche du sel de Gandhi a sonné le glas de l’occupation britannique de l’Inde ?

La guerre en Ukraine menée par l’OTAN contre la Russie dans le but d’assurer la domination mondiale des Etats-Unis a fait paradoxalement tomber l’Omerta sur le passé colonial des principaux pays occidentaux. Les fiascos de l’OTAN/US/UE en Irak, en Libye, en Syrie, au Yémen, en Afghanistan, et maintenant en Ukraine, ont enhardi les anciennes colonies et les pays dont la richesse n’est pas bâtie sur le pillage, l’esclavage et le génocide. Désormais lorsque l’Occident se permet de donner des leçons de morale et de droits de l’homme au reste du monde, il se fait sèchement renvoyer à ses exactions coloniales. Mais l’Occident aveugle et sourd continue à soutenir le régime colonial qu’il a lui-même installé en Palestine pour se dédouaner de l’holocauste des Juifs, perpétré par un des nôtres, et établir une tête de pont au Moyen-Orient pour y maintenir notre loi. En Palestine, comme dans tous les pays que l’Occident a occupés, asservis et/ou ethniquement nettoyés depuis la « découverte » des peuples et territoires (...) Lire la suite »

Après l’Ukraine, l’Occident perd sa crédibilité face au Sud global sur la Palestine

Russia Today

Ukraine / Gaza, deux poids deux mesures. La duplicité de l'Occident se dévoile au grand jour. Plus personne dans le Sud global ne croient au discours occidental sur la démocratie, le droit de l'homme et le droit international. Le roi est nu.

« Les tentatives des États-Unis et leurs alliés qui visent à dépeindre la Russie comme étant un paria mondial ont été discréditées par leur précipitation à soutenir les représailles israéliennes contre le Hamas à Gaza » a rapporté mercredi le Financial Times, citant plus d’une douzaine de fonctionnaires occidentaux. Les nations occidentales ont longtemps qualifié le conflit ukrainien d’acte d’agression non-provoquée et ont tenu Moscou pour responsable de la souffrance des civils. Cependant, les mêmes nations, si promptes à condamner la Russie, semblent réticentes à enjoindre Israël à faire preuve de retenue suite à l’incursion meurtrière des militants palestiniens au début du mois. Israël a coupé les vivres et les fournitures essentielles à l’enclave et a soumis ses 3,3 millions de civils palestiniens à des bombardements intenses. « Nous avons définitivement perdu la bataille auprès du Sud global » a déclaré un haut diplomate du G7 et de poursuivre : « Tout le travail que nous avions accompli auprès du Sud global (...) Lire la suite »

Pour 5% du budget militaire des États-Unis.

Djamel LABIDI

Le 23 Aout à Kiev, le sénateur Lyndsay Graham, retenons bien son nom pour la postérité, déclare , que "les États-Unis avaient dépensé moins de 3 % de leur budget militaire annuel pour aider l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie". Puis il s'écrie "c'est le meilleur investissement jamais réalisé pour la sécurité américaine, l'Ukraine est un partenaire fantastique". Et le premier Octobre, dans un interview à CBS news, il parlera de 5% du budget militaire des États Unis consacré à la guerre en Ukraine et que tout cela s'est fait "sans perdre un seul soldat (américain)".

Ces déclarations font mouche dans la partie guerrière de l'opinion occidentale. Leur succès tient à ce qu'elles sont d'une simplicité sinistre. Elles paraissent tellement claires, concrètes et capables, aux yeux des partisans de la politique américaine actuelle, de "dédramatiser" le conflit en Ukraine et l'influence des Cassandres anti-guerre. Voilà donc résumée, dans les propos du sénateur, la vision étasunienne de la guerre, celle du parti de la guerre rassemblé autour du président Biden et de ceux qu'on appelle les néoconservateurs ; Cynique et faux Sauf que ce qui est affirmé ainsi est faux. Cynique et faux. Cynique d'abord. La guerre en Ukraine, est donc devenue un simple pourcentage du budget des États Unis. Telle est la vision humaniste des dirigeants des EU. Son coût humain n'a donc aucune importance. Il s'agit du "meilleur investissement". Mais c'est faux aussi. Il ne faut pas comparer le coût de cette guerre au budget militaire des EU, ce qui est un tour de passe-passe fait pour (...) Lire la suite »

« L’Accord céréalier » : les sommets du cynisme

Oleg NESTERENKO

Si dans l’antiquité le terme « cynisme » était directement associé à l’école philosophique grecque d’Antisthène qui prônait des valeurs telles que l’humilité, la vertu et la sagesse - soit parfaitement saines - notre époque n’a rien retenu du passé et a transformé ce noble terme qu’en mépris profond et qu’en absence de morale. Le mépris et l’immoralité, jumelés à une profonde hypocrisie, devenus des normes dans le monde politique actuel - on les retrouve pleinement aujourd’hui dans le cadre de l'une des plus importantes machinations de la dernière décennie organisée par les décideurs du monde Occidental : « l’Initiative pour le transport sécuritaire des céréales et des aliments à partir des ports ukrainiens », plus communément connue comme « l'Initiative céréalière de la mer Noire » ou « l’Accord céréalier ».

Afin de comprendre la réalité et d’avoir une vision claire de « l’Accord céréalier » en question, voyons les éléments, d’une part, visibles et largement diffusés auprès de l’opinion publique mondiale et, d’autre part, ceux soigneusement dissimulés, car en totale opposition avec la partie visible de l’iceberg : le rôle réel des céréales ukrainiennes et russes sur la scène internationale ; les véritables répercutions préméditées des sanctions occidentales antirusses vis-à-vis du marché mondial des céréales, légumineuses et engrais agricoles ; les réels rapports ukraino-occidentaux dans le cadre de « l’Accord céréalier » et le rôle-clé sous-jacent des grands groupes occidentaux. Le rappel des faits Dès le déclenchement de « l’opération militaire spéciale » russe en Ukraine (terme emprunté par les Russes aux Étasuniens qui l’utilisent depuis des décennies), le 24 février 2022, les côtes ukrainiennes de la mer Noire sont devenues la zone des hostilités, empêchant ainsi le bon déroulement des exportations par voie maritime des (...) Lire la suite »

Mettre fin à la guerre par une paix négociée

Peter BRANDT

Cette proposition a été formulée par : — Peter Brandt, fils aîné de l’ancien chancelier allemand, le socialiste Willy Brandt, artisan de l’Ostpolitik. — Hajo Funke, politologue, spécialiste de l’extrême-droite et de l’antisémitisme. — Général Harald Kujat (retraité), ancien inspecteur général de la Bundeswehr, président du Comité militaire de l’OTAN de 2002 à 2005. — Horst Teltschik, ancien conseiller du chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl et ancien dirigeant de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Légitime défense et recherche d’une paix juste et durable ne sont pas contradictoires Depuis le début de la guerre d’agression russe, le 24 février 2022, l’Ukraine mène une guerre de défense légitime dans laquelle sa survie en tant qu’État, son indépendance nationale et sa sécurité sont en jeu. Cette affirmation est vraie indépendamment de la situation démocratique, de l’État de droit et de la réalité constitutionnelle, ainsi que des antécédents beaucoup plus complexes de la guerre et de sa toile de fond politique mondiale tout aussi compliquée. Cependant, la légitimité de l’autodéfense armée, mentionnée par l’article 51 de la Charte des Nations unies, ne dispense pas le gouvernement de Kiev et les États qui le soutiennent de l’obligation, notamment vis-à-vis de son propre peuple, de faire preuve de retenue, de ne pas réagir de manière excessive en augmentant la violence et la destruction et de promouvoir un règlement politique basé sur une paix juste et durable. Même – et surtout – pendant la guerre, les (...) Lire la suite »

Pourquoi pas une guerre mondiale ?

Dmitry ORLOV
https://lesakerfrancophone.fr/wp-content/uploads/2023/09/orlov_nuke_strike.jpg Plus de 18 mois se sont écoulés depuis le lancement de l’opération militaire spéciale (OMS) de la Russie, dont les objectifs déclarés sont les suivants : Assurer la sécurité de la région du Donbass, démilitariser et dé-nazifier l’Ukraine et garantir son statut de neutralité à perpétuité. Depuis lors, l’Occident collectif a fait un certain nombre de choses pour aider la Russie et pour se nuire à lui-même. Les sanctions antirusses, par exemple, ont permis d’atteindre de nombreux objectifs : elles ont débusqué une grande partie de la “cinquième colonne” russe et l’ont poussée à quitter le pays ; elles ont incité de nombreuses entreprises occidentales à cesser leurs activités en Russie, en vendant leurs actions à des sociétés russes à des prix défiant toute concurrence ; le refus d’accès au réseau bancaire SWIFT et les attaques spéculatives contre la monnaie russe ont isolé la Russie de l’Occident sur le plan financier et ont mis un (...) Lire la suite »

Influences, incidences et ingérences (2)

Olivier FOREAU

Á l’heure même où la contre-offensive ukrainienne s’achemine vers le triomphe, il est étrange que nous soyons si chichement informés de ses progrès. Bien sûr, cela fait chaud au cœur d’apprendre que les frappes ukrainiennes continuent de décimer avec succès les populations civiles, mais qu’en est-il de la percée victorieuse de nos forces sur la ligne de front ? Comment se fait-il que nos médias, qui jusqu’ici nous briefaient au quotidien sur la débandade des troupes de Poutine, aient basculé depuis début juin dans une sorte d’apathie, voire de mutisme ?

Sans la perspicacité suraiguë de Catherine Colonna, nous n’aurions jamais compris la vraie raison de ce changement : « la France a déjoué une campagne numérique russe de désinformation » visant à « saper les conditions d’un débat démocratique », révèle France 24 le 13/06/2023. Heureusement qu’en France il n’y a de débat sur rien, sinon le pire aurait pu être à craindre. Une campagne de manipulation complexe et persistante « Au moins quatre quotidiens français ont été victimes de l’opération. (...) Les hackers produisaient de faux articles sur une page en tout point identique à celles du site officiel de ces médias » : en clair et aussi incroyable que cela puisse paraître, nous pourrions ouvrir Le Parisien ou Le Monde, et nous retrouver face à un torrent d’affabulations plus absurdes les unes que les autres. Sur les réseaux sociaux, ces faux articles sont partagés par des vrais utilisateurs abusés par cette propagande, nous prévenait déjà L’Echo au mois de février. Bref, chacun.e de nous pourrait malgré ellui, (...) Lire la suite »
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